Après les cosmétiques et les produits ménagers, une enquête de “60 millions de consommateurs“ à paraître jeudi dissèque 130 produits à base de poisson consommés régulièrement comme le thon en boîtes, les noix de Saint-Jacques, le surimi ou encore les rillettes. Parmi les plus sains, les sushis arrivent en tête. En revanche, prudence concernant les boîtes de thon…
Selon une enquête de 60 Millions de consommateurs, certaines conserves de thon contiennent des arêtes et des fragments de cœur et d'ovocytes.
Du
mercure et de l’arsenic à des doses plus ou moins élevées, ont été retrouvées dans les 15 boîtes de thon analysées par le magazine 60 millions de consommateurs. Certaines préparations contiennent des arêtes et des fragments de cœur et d’ovocytes selon l’étude.Des marques à éviter et de bonnes surprisesParmi les marques à privilégier, Carrefour et Leader Price arrivent en tête en termes de qualité du poisson. En revanche la marque l’Odyssée de chez Intermarché et Saupiquet sont à éviter, d’après le magazine de consommation.
De manière générale, les bâtons de
surimis s’en sortent bien avec moins d’additifs et une teneur d’au moins 50 % de poissons. Il faut éviter en revanche les produits les moins chers avec une part de moins 20 % de poisson, de mauvaise qualité, et de la farine, de l’huile, du sucre, du sel, des colorants et des additifs divers.Les Saint-Jacques contiennent plus d’eau que de poissonEnfin, sur les 13 sortes de sushis analysés, tous sont sains. Ceux au thon seraient plus frais que ceux au saumon. Eat Sushi ressort vainqueur. En revanche, alerte rouge sur les noix de Saint-Jacques. Près de la moitié d’entre elles contiennent plus d’eau que de poisson.Pour s’y retrouver, mieux vaut regarder l’origine de pêche du poisson, s’assurer d’une teneur d’au moins 50% en poisson et éviter les produits avec une liste d’ingrédients et additifs trop longue.Le mercure, une substance toxiqueLe mercure est naturellement présent dans les sols, les lacs, les océans et les cours d’eau, mais l’industrie (combustion de déchets, exploitation minière, transformation des pâtes à papier) produit également du mercure qui le plus souvent est rejeté dans les rivières et la mer. Les petits poissons qui mangent du plancton au mercure sont à leur tour dévorés par des plus gros poissons, qui accumulent ainsi des taux de mercure élevés.Plus les poissons sont gros et vivent longtemps, plus ils emmagasinent dans leurs chairs ce métal toxique. La daurade, l’espadon, le marlin, le requin et le thon figurent parmi les espèces présentant des niveaux élevés de mercure. C’est pourquoi l’Afssa recommande aux femmes enceintes, à titre de protection, d’éviter d’en manger trop régulièrement et de diversifier au maximum les espèces de poissons qu’elles consomment. Les effets du mercure sur la santé dépendent de la dose ingérée. Il peut provoquer une
stomatite ulcéreuse, une
gastro-entérite hémorragique ou une
insuffisance rénale aiguë.Avec AFP/RelaxnewsSource :
60 Millions de consommateurs – avril 2016Click Here: United Kingdom Rugby Jerseys