La goutte d’eau qui fait déborder le vase d’une escalade entre l’Italie et la France. Mardi 5 février, Luigi Di Maio, vice-président du Conseil italien, prenait la pause au milieu de “gilets jaunes” sur le sol français. La provocation de trop, d’autant qu’elle était accompagné d’un tweet où on pouvait lire : “Le vent du changement a traversé les Alpes”. Une ingérence jugée “inadmissible” par la France qui, jeudi 7 février, décidait de rappeler son ambassadeur en Italie.”Un comportement inamical”“Il y a eu de la part d’un membre du gouvernement italien un comportement que nous avons jugé inhabituel, inamical, et qui vient après une série de déclarations officielles italiennes dont nous avons du mal à comprendre en quoi elles aident les relations franco-italiennes”, a déclaré Nathalie Loiseau, ministre chargée des Affaires européennes.Le JT
JT de 19/20 du jeudi 7 février 2019 L’intégrale
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La soudaineté du verdict a surpris les avocats des victimes européennes. La justice tunisienne a condamné samedi 9 février sept accusés à la prison à vie dans les procès des attentats du Bardo et de Sousse en 2015, après une dizaine d’audiences réparties sur un an et demi. D’autres accusés ont été condamnés à des peines allant de 16 ans à 6 mois de prison, 27 accusés ont bénéficié d’un acquittement.Aucune condamnation à mort n’a été prononcée alors que vendredi encore, c’est ce que redoutaient bon nombre d’avocats de la défense. Le procès n’a apporté que des réponses incomplètes sur les responsabilités. La majorité des audiences a porté sur des questions de forme plutôt que sur le fond. Vendredi, lors de la dernière journée du procès, la plupart des prévenus clamaient leur innocence. Leurs avocats évoquaient des aveux faits sous la torture.25 personnes étaient poursuivies pour l’attentat du musée du Bardo, 26 pour celui de la plage de Sousse. Parmi ces hommes, jeunes pour la plupart, rares sont ceux qui ont plaidé coupable, et généralement pas pour les attentats eux-mêmes. C’est le cas d’un jeune tunisien qui a reconnu être passé par un camp d’entraînement de Daech en Libye, avec pour objectif de se rendre combattre en Syrie. “J’ai plaidé coupable pour mon client, explique son avocate Me Monia Bousselmi, dans le sens où il a été en Libye, qu’il voulait aller en Syrie, qu’il avait passé les frontières… Mais j’ai plaidé non coupable pour tout ce qui est homicide ou préparation des deux opérations. Il a refusé de faire des opérations de terrorisme en Tunisie.” De maigres pièces à convictionL’un des rares prévenus à avoir reconnu sa participation à la préparation des attentats est Mahmoud Kechouri, un ouvrier de 33 ans. Il a dessiné des plans du musée du Bardo pour organiser l’attaque. C’était selon lui la première étape pour fragiliser l’Etat tunisien et, à terme, implanter un califat.Très souvent, l’accusation apportait comme seule pièce à conviction le fait que ces jeunes avaient communiqué avec d’autres accusés via une messagerie cryptée. La justice a donc reconnu dans ses verdicts la légèreté de l’accusation pour bon nombre de prévenus.Aucun témoignage éclairantUn nom est revenu constamment lors du procès, celui de Chamseddine Sandi, considéré comme le cerveau des deux attentats, serait en fuite, selon les autorités tunisiennes, alors que des médias tunisiens affirment qu’il a été tué lors d’un raid américain en Libye.Quel est le réseau derrière ces attaques ? On n’y voit pas beaucoup plus clair après le procès, par manque de preuves et parce que les prévenus n’ont pas livré de témoignage éclairant. Des liens existent entre les deux attentats mais les zones d’ombre persistent. L’un des avocats des victimes françaises dans l’attentat du Bardo, Gérard Chemla, estime que “le procès a été expédié dans des conditions invraisemblables”. “Il ne nous a à aucun moment permis de comprendre la solidité de l’accusation, le mobile des personnes jugées et de façon réelle, qui avait fait quoi.” L’attentat au musée du Bardo, à Tunis, avait fait 22 morts, le 18 mars 2015. Le 26 juin 2015, 38 touristes – dont 30 Britanniques, des Irlandais, des Allemands et un Belge – avaient été tués dans un attentat contre un hôtel de Sousse.Click Here: geelong cats guernsey 2019
Cameron Diaz se prend pour Madonna… en plus jeune! Du moins le temps d’une séance photos assurée par les talentueux Mert Alas et Marcus Pigott pour V Magazine… De magnifiques images où Cameron Diaz est méconnaissable.
Cameron Diaz sexy à tout prix, et même pour une pincée de dollars, de quoi s’offrir le numéro du mois de juillet de V Magazine. Le mensuel américain consacre sa couverture, et quelques très belles pages intérieures, à une mise en scène où Cameron Diaz réincarne la jeune Madonna de l’année 1986 lorsque, cheveux mi-longs et la tête renversée, gorge offerte, la Madone mettait le feu à la planète.
Sur d’autres images, Cameron Diaz arbore le bustier aux bonnets coniques rendu célébrissime par le duo chic et choc constitué par Madonna et l’audacieux couturier Jean-Paul Gaultier.
Et il faut dire que le travail réalisé par le binôme turco-britannique de photographes Mert Alas et Marcus Pigott, alias Mert & Marcus est absolument fantastique.
Voire fantasmatique, tant Cameron Diaz est diablement sexy, avec sa chevelure blonde platine, un faux tatouage qui s’assume en tant que tel, quelques centimètres carrés de cuir juste là où il faut… et des attitudes délicieusement provocantes.
Et dire que Cameron Diaz a 36 printemps… Une beauté à l’épreuve du temps qui lui a permis de relever le défi d’imitation demandé par le magazine, car il faut avouer que Madonna la quinqua n’a guère de soucis côté plastique…Bon, d’accord, la Madone elle fait tout ce qu’il faut pour, et même le reste.
La voix féminine des Kills Alisson Mosshart vient de quitter le groupe qu’elle formait avec Jamie Hince, rock star et fiancé de Kate Moss. Le top model n’a jamais été aussi prêt de réaliser son rêve: devenir chanteuse à son tour . Ca passe ou ça casse.
Elle l’a toujours dit: « si je n’avais pas été mannequin, j’aurais été une rock star, arpentant les routes en tournée dans un bus avec sa bande. » Elle ne jette son dévolu que sur des rockers (après Pete Doherty, Jamie Hince, donc), ou presque, qu’elle suit systématiquement en tournée. Cette fois, le rêve de Kate Moss pourrait bien devenir réalité. Si toutefois la brindille fait ses preuves à l’audition programmée cette semaine avec Jamie Hince, le leader des Kills et accessoirement son fiancé. Mais pour tenter de décrocher la place d’Alison Messhart, le top-model ne bénéficiera d’aucun traitement de faveur. Pas plus qu’il y a un mois, lorsque Kate a voulu rejoindre Jamie sur scène lors d’un concert de charité: il avait refusé tout net.
Cette fois, l’égérie de Calvin Klein et de Saint Laurent tient une occasion inespérée de prendre sa revanche pour toutes les fois où l’ex-chanteuse des Kills l’a évincée. Verdict d’ici la fin de la semaine.
Les ponts français sont-ils sécurisés ? Après le drame du pont Morandi, qui s’était écroulé à Gênes (Italie), le 14 août 2018 et qui avait fait 43 morts, le gouvernement français a publié une liste des ponts les plus à risque sur le territoire. Parmi les ouvrages les plus fragiles, celui de Rosselmont, à Petite-Rosselle (Moselle).Il est interdit aux véhicules de plus de 3,5 tonnes, car il est aujourd’hui très endommagé. Et pour cause, cela fait 70 ans qu’on lui roule dessus. Gaëtano Cigna, le premier adjoint au maire chargé de l’urbanisme constate l’usure du temps : “La chaussée est fortement dégradée, il y a des nids-de-poule, un enrobé qui est irréparable, une main courante rouillée qui va devenir de plus en plus dangereuse. Le plus gros des dégâts se trouvent en-dessous et c’est justement ce qui a mené à la limitation des 3,5 tonnes.” Petite-Rosselle a été le lieu du premier déplacement de la mission sénatoriale sur la sécurité des ponts, mise sur pied après l’accident de Gênes.
Si un camion de 20 tonnes passait, il pourrait y avoir une rupture subite du pont.Gaëtano Cigna, 1er adjoint de Petite-Rosselleà franceinfoUn millier de véhicules l’empruntent chaque jour. En bas, il y a une ancienne voie ferrée et une piste cyclable. Il y a un an, la commune a fait poser un grand filet de sécurité sous le pont, pour éviter des chutes de pierres sur les promeneurs. Les grands piliers qui soutiennent la structure sont aussi dans un état inquiétant : “Ce sont surtout des dégradations de béton, explique l’élu. Les ferrailles sont aussi entamées, mais le plus gros des problèmes est sur la travée centrale, il y a de la dégradation avec du béton qui est parti, de la ferraille qui est rouillée et à certains endroits elle est carrément rompue.”La commune en appelle à l’ÉtatAlors quand ils passent dessous, les habitants ne traînent pas : “Je prends mes jambes à mon cou. C’est vrai que ça devient dangereux, peut-être qu’ils attendent qu’il y ait un ou deux blessés et puis là l’État fera quelque chose. Parce que je crois que la mairie de Petite-Rosselle n’a pas les moyens, c’est ça ?”
Pour la commune, ce pont appartient à l’État depuis la fermeture des mines de charbon dans le bassin. Mais surtout elle a fait ses calculs, le reconstruire coûterait plus d’un million d’euro. Alors Gaëtan Cigna imagine un autre projet : “C’est de détruire ce pont, d’installer une buse, une sorte de tunnel, dans laquelle les cyclistes pourraient passer et de remblayer au-dessus. Ensuite, sur le remblai, on construit la route. La sécurité des gens est en jeu !”Coût total : 550 000 euros. La mairie peut investir 180 000 euros, elle attend de la communauté d’agglomération et de l’État qu’ils financent le reste. La commune a alerté le préfet du département dès 2017 sur la dangerosité du pont. Mais le drame de Gênes n’a pas fait accélérer le dossier. La sous-préfète de Forbach, Claude Dulamon, assure toutefois qu’elle apportera un soutien financier rapidement : “C’est une aide de la dotation d’équipements des territoires ruraux, le minimum c’est 20%, ce sera cette année, sans aucun doute.” La commune de Petite Rosselle espère commencer les travaux dès le mois d’avril.
Le projet de loi a été porté par un mouvement citoyen Not Too Young To Run (Pas trop jeune pour postuler). Il regroupe plus d’une cinquantaine d’organisations de jeunesse à travers le pays. Les cinq dernières élections générales depuis 1999 ont toutes été marquées par l’absence de jeunes comme candidats, empêchés de concourir par l’âge minimum légal. Pourtant, en termes de démographie, les jeunes ont le nombre pour eux. 62% de la population a moins de 25 ans.Mais les politiciens nigerians ont tous plus de 50 ans, affirme l’ONG Yiaga. A commencer par l’actuel président Muhammadu Buhari, âgé de 75 ans, qui pendant plusieurs mois a dû mettre de côté ses activités pour cause de maladie.Des candidats jeunesCertes, il n’y aura pas de président de 35 ans cette année, mais il y a tout de même 10 candidats à la présidentielle âgés de 35 à 40 ans. “Nous avons 190 sièges au Sénat, 360 à la Chambre des représentants, et 991 dans les différentes assemblées régionales. Il y a des opportunités pour occuper certains de ces postes”, explique Cynthia Mbamalu, une responsable du mouvement Not Too Young To Run à la Deutsche Welle.Et selon Yiaga, ils sont 1515 jeunes à se présenter aux élections, soit le quart des candidats à l’Assemblée nationale. Mais Ize Onyekpere, le directeur de l’ONG Center for Social Justice, interrogé par la radio RFI, est sceptique. “Je doute de l’influence de ces jeunes dans la campagne. Ils ne vont pas drainer des millions de voix.”En tout cas, ces derniers ne manquent pas d’enthousiasme, et malgré leurs faibles moyens, mènent campagne.84 millions d’électeurs, près de 177 000 bureaux de vote, 23 000 candidats pour 1 558 sièges à pourvoir, ces élections sont à la hauteur du pays, gigantesques. Le rôle des jeunes sera aussi d’être présents comme observateurs. 3 000 seront déployés par le mouvement Not Too Young To Run dans différents bureaux de vote.Click Here: United Kingdom Rugby Jerseys
Alors que le président Omar el-Béchir a décrété, depuis le 22 février 2019, l’état d’urgence pour tenter de venir à bout des manifestations populaires contre son régime, un nouveau Premier ministre a prêté serment à Khartoum.Outre Mohamed Taher Ela, ancien gouverneur de l’Etat agricole d’Al-Jazira, nommé à ce poste, le ministre de la Défense, le général Awad Ahmed Benawf, a lui aussi prêté serment en qualité de nouveau premier vice-président, après le limogeage de Bakri Hassan Saleh, pourtant un allié de longue date du président el-Béchir.El-Béchir veut ouvrir “une nouvelle page d’histoire du Soudan”Ce dernier qui présidait dans son palais à la cérémonie d’investiture de “gens qualifiés” dont, selon lui, le pays a besoin, a déclaré le 24 février : “Aujourd’hui s’ouvre une nouvelle page de l’histoire du Soudan.”Vêtu de l’uniforme militaire plutôt que de la tenue traditionnelle soudanaise, il s’exprimait également devant seize officiers de l’armée et deux du puissant Service national de renseignement et de sécurité qui ont eux aussi prêté serment comme gouverneurs des 18 provinces du pays.“Ce chapitre nécessite des gens extraordinaires comme vous (…) afin de garantir la sécurité et la stabilité dans le pays”, les a encore prévenus l’homme au pouvoir depuis 30 ans à Khartoum et qui s’apprête, à l’âge de 75 ans, à briguer un troisième mandat en 2020.Au même moment, la police anti-émeute tentait de disperser à coups de gaz lacrymogène des centaines manifestants à Omdourman, ville siamoise de la capitale, dans plusieurs quartiers de Khartoum et à Wad Medani dans le centre du pays. “Nous voulons dire au président que l’état d’urgence ne nous découragera pas”, a déclaré à l’AFP Sawsane Bachir d’Omdourman. “Notre objectif est de renverser ce régime et nous allons réussir.”La contestation soudanaise étend le domaine de sa lutte à l’AlgérieToute à son défi lancé au pouvoir d’el-Béchir, la contestation soudanaise en a profité pour élargir son horizon. En pleine manifestation à Khartoum, les Soudanais ont commencé à lancer des slogans en solidarité avec les Algériens.
Khartoum, Soudan, aujourd’hui. Contre le cinquième mandat de Bouteflika en Algérie https://t.co/8tnLd1gSOd @koertdebeuf pic.twitter.com/Z2XJsBnW0X — L’important (@Limportant_fr) February 25, 2019
En parallèle à celui exigeant “la chute du régime d’el-Béchir c’est tout !”, des slogans contestant au président Abdelaziz Bouteflika le droit de briguer un cinquième mandat ont été scandés à Khartoum.Des images vidéo montrant de jeunes Soudanais brandissant une banderole avec un chiffre 5 barré, comme à Alger, ont même circulé en soutien au refus par la rue algérienne d’accorder un mandat supplémentaire à un président frappé d’AVC.
#Vive l’algerie_Vive le soudan pic.twitter.com/D36U2M39Ni — Mahirkush (@mahirkush) 24 février 2019
Une connexion que seuls les réseaux sociaux pouvaient établir. De nombreux messages faisant le parallèle entre les deux pays ont circulé sur Twitter. “Des révolutionnaires du Soudan aux révolutionnaires d’Algérie, Bouteflika doit tomber c’est tout !”, affirme un graffiti posté par un internaute.Click Here: Maori All Blacks Store
La tension est brutalement montée, mercredi 27 février, entre l’Inde et le Pakistan. Les deux voisins ont chacun affirmé avoir abattu des avions ennemis, les deux puissances nucléaires répétant toutefois vouloir éviter “l’escalade”. Une crise qui intervient au lendemain d’une “frappe préventive” de l’armée indienne contre un camp d’entraînement au Pakistan du groupe islamiste Jaish-e-Mohammed (JeM). Ce groupe rebelle avait revendiqué un attentat-suicide au Cachemire indien ayant tué au moins 40 paramilitaires indiens, le 14 février.Cette poussée de fièvre alarme la communauté internationale, qui redoute un conflit ouvert entre les deux frères ennemis d’Asie du Sud autour de la région poudrière du Cachemire, pomme de discorde depuis des décennies. Isabelle Saint-Mézard, chercheuse associée au Centre Asie de l’Ifri et spécialiste de l’Asie du Sud, livre son analyse à franceinfo. Franceinfo : comment évaluez-vous la gravité des incidents de ces derniers jours ? Isabelle Saint-Mézard : La logique militaire qui est en train de se développer sur le terrain est inquiétante. On a une nouvelle modalité du conflit avec les armées de l’air en première ligne et les avions indiens qui s’enfoncent assez profondément en territoire pakistanais. C’est grave et alarmant. Cependant, le discours diplomatique et politique qui accompagne de part et d’autre ces opérations militaires montre clairement qu’aucune des deux parties ne veut rentrer dans une logique d’escalade, car personne n’a intérêt à ce que la crise s’aggrave ou se prolonge. Du côté indien, le Premier ministre a fait ce qui était attendu. Après l’attentat du 14 février, il ne pouvait rester inactif d’un point de vue militaire. Modi a construit toute son image politique sur celle d’un homme fort, qui prend des décisions rapides. En annonçant avoir attaqué un camp d’entraînement d’islamistes au Pakistan, Modi a permis de calmer la colère indienne. De manière très cynique, cela peut même l’aider à retrouver l’éclat qu’il avait perdu dernièrement. Mais il n’a pas intérêt à ce que la crise se prolonge, car les élections se rapprochent, et cela serait compliqué de mener une guerre lors d’une campagne électorale.Du côté pakistanais, son allié chinois a beaucoup d’intérêts économiques au Pakistan, et il ne veut pas que le pays bascule dans une crise militaire. Le Pakistan est d’autre part dans une situation financière très délicate. Ce sont des éléments qui incitent à une certaine réserve. Que peut-on dire de la guerre de communication qui est en train de se jouer ?C’est une guerre classique psychologique, qui prend une ampleur d’autant plus importante qu’en Inde et au Pakistan, on est très connectés, et les opinions publiques sont parties prenantes de cette crise.La bataille de l’opinion publique, du côté indien comme pakistanais, est capitale.Isabelle Saint-Mézardà franceinfoL’opinion indienne est profondément choquée par l’attentat du 14 février. Et en colère, car elle ne supporte plus cette récurrence d’attaques terroristes, perpétrées systématiquement par des groupes pakistanais. De son côté, l’armée pakistanaise est extrêmement sensible à son image et à sa stature. Chaque bélligérant joue sur au moins deux fronts : la scène bilatérale et la scène intérieure. Que reproche l’Inde au Pakistan, et en quoi ces reproches sont-ils fondés ? L’Inde reproche a minima au Pakistan de ne pas lutter contre des groupes terroristes anti-indiens qui sont basés sur son territoire. Après, on a souvent une vision plus maximaliste qui est que l’armée et les services de renseignement pakistanais protègent ces groupes terroristes et leur sous-traitent certains objectifs anti-Indiens. Les Indiens sont frustrés effectivement par un certain nombre de blocages dans la lutte contre le terrorisme du côté pakistanais. Ainsi, les commanditaires de l’attentat de Bombay n’ont toujours pas été jugés par la justice pakistanaise. Pékin, grand allié d’Islamabad, a jusqu’à présent systématiquement usé de son veto au Conseil de sécurité de l’ONU, qui cherchait à placer Masood Azhar [le fondateur du groupe Jaish-e-Mohammad, qui a revendiqué l’attentat du 14 février] sur la liste des personnes appartenant à des organisations terroristes. Ces tensions peuvent-elles dégénérer en conflit ouvert ? Si le conflit devait éclater, je pense que cela se déroulerait d’abord dans la zone de la ligne de contrôle, extrêmement militarisée au Cachemire, au nord des deux pays. Ce qu’on risque de voir, c’est peut-être moins des batailles aériennes que des tirs à l’arme lourde. On pourrait revenir à des modalités de conflit malheureusement plus classiques. Ce qui est à craindre, c’est une autre attaque terroriste dans les semaines à venir, en pleine période électorale, ou peu après la mise en place du prochain gouvernement indien. La marge de tolérance de l’Inde face à ces attaques est réduite. En même temps, sa marge de manœuvre militaire l’est également. Les deux Etats ayant l’arme nucléaire, ils savent très bien quels risquent ils encourent en cas d’escalade militaire.Click Here: Maori All Blacks Store
La présidentielle est reportée, Abdelaziz Bouteflika reste au pouvoir. En Algérie, on s’interroge. Pour des milliers de manifestants toujours mobilisés mardi 12 mars, les annonces du pouvoir sont loin d’être suffisantes. “Il essaie de sauver son cinquième mandat en rallongeant le quatrième et en reportant les élections. C’est inacceptable et en tant que citoyen, je ne suis pas d’accord”, confie un jeune manifestant. Nouvelles manifestations en vuePour la jeunesse sortie dans la rue lundi, le pouvoir a cédé face à la pression de la rue. “On vivait comme dans une prison, mais grâce à Dieu on a gagné et on va rester pacifiques jusqu’à la fin”, déclare un Algérien. Après une nuit de liesse dans le centre-ville d’Alger, la colère domine. Plus que le retrait d’Abdelaziz Bouteflika, c’est le changement du système qui est demandé. De nouvelles manifestations son prévues dans les jours à venir.Le JT
JT de 13h du mardi 12 mars 2019 L’intégrale
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Découvrez les premières images de “Sexy Dance 4”, dernier volet de la saga dance culte dont la sortie en France est prévue le 8 août.
Synopsis : Emilie, fille d’un très riche homme d’affaires aspirant à une carrière de danseuse professionnelle, arrive à Miami où elle fait la connaissance de Sean, chef des MOB. Cette troupe organise des flash-mob décalés et s’entraîne dans le but de gagner une compétition. La situation devient critique le jour où le père de la jeune fille décide de détruire le quartier historique où opèrent les MOB afin d’y implanter des constructions modernes. Entourée de ses nouveaux amis, Emilie va tenter de l’en dissuader…