Polémique sur le cholestérol : les cardiologues répondent au Pr Even

Une dizaine d’organisations représentant la cardiologie française ainsi que des associations de patients ont dénoncé lundi une “absurde remise en cause“ des médicaments anti-cholestérol par le Pr Philippe Even dans un deuxième livre qui sort cette semaine.

Cholestérol : cardiologues et patients dénoncent une “absurde remise en cause“

De nombreux scientifiques ont souligné le côté provocateur et très imprécis de ces deux livres, par des auteurs dont les champs de compétence médicale sont à la fois limités et discutables dans ce domaine d’expertise“ écrivent les organisations dans un

communiqué.Dans son livre “la vérité sur le cholestérol“, le Pr Even lance une nouvelle offensive sur les statines (anti-cholestérol), cinq mois après avoir coécrit le “Guide des 4.000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux“ avec le Pr Bernard Debré dans lequel il affirmait déjà que la prescription de statines était inutile dans 9 cas sur 10.Parmi les organisations signataires du communiqué figurent plusieurs sociétés savantes telles que le Collège National des Cardiologues français et le Collège des Cardiologues des Hôpitaux, mais également la Société française de cardiologie, la Fédération française de cardiologie, la Société française du diabète et plusieurs associations de patients, comme l’Alliance du coeur, France AVC et l’Association française des diabétiques.Le communiqué souligne que les maladies cardiovasculaires représentent la 2e cause de mortalité en France et la première chez les femmes, et que les patients qui prennent des statines ne doivent pas les interrompre “sans consulter leur médecin traitant pour obtenir les informations et les éclaircissements qu’ils souhaitent“.“Il n’y a pas un seul médicament en médecine préventive qui ait un niveau de preuves d’efficacité aussi élevé que les statines“, relève le communiqué avant de souligner que “nier le bénéfice des statines et leur impact sur l’espérance de vie, c’est à la fois malhonnête (en niant les faits scientifiques) et dangereux (pour les patients qui de bonne foi arrêteront leur traitement)“.“Nier les progrès thérapeutiques, porter les suspicions sur les médecins, c’est aussi ignorer l’amélioration incontestable du pronostic cardiovasculaire dans notre pays avec pour exemple, une chute spectaculaire de 68% en 15 ans de la mortalité hospitalière après un infarctus du myocarde“, ajoutent les organisations.AFP/RelaxnewsSource : Cholestérol : attention danger !! – Communiqué conjoint de l’alliance pour le coeur, l’association française des diabétiques, la société française neuro-vasculaire, la société française dec ardiologie, la société francophone du diabète, le syndicat national des spécialistes des malades du coeur et des vaisseaux, la fédération française de cardiologie, le conseil national professionnel de cardiologie, le collège national des cardiologues des hôpitaux, collège national des cardiologues français, l’Union nationale de Formation continue et d’évaluation en Médecine Cardio-Vasculaire et Nouvelle Société Française d’Athérosclérose – 18 février 2013Photo : ©Regien Paassen/Shutterstock.comClick Here: Cardiff Blues Store

Dire "je t'aime" n'exclut pas d'être infidèle pour la majorité des Français

Près des deux tiers des Français infidèles (61%) avouent qu’ils n’ont aucun mal à déclarer leur amour à leur conjoint tout en s’autorisant des incartades, d’après un sondage réalisé par le site de rencontres extraconjugales Gleeden.com.

Les Français sont-ils de plus en plus infidèles ?

Si certains n’ont aucun mal à dire “je t’aime“, d’autres ont en revanche besoin d’une occasion spéciale. Près de la moitié du panel (53% des hommes et 48% des femmes) attend généralement un anniversaire ou la Saint-Valentin pour déclarer son amour, alors que 34% des hommes aiment formuler cette déclaration pendant l’acte sexuel.De leur côté, les femmes n’hésitent pas à dire “je t’aime“ à leur conjoint lorsqu’elles ont quelque chose à se faire pardonner (21%).Cette étude a été réalisée en ligne, entre le 7 et le 13 février derniers, auprès d’un échantillon de 1.063 Français âgés de 26 à 55 ans, mariés ou en couple et ayant déclaré au moins une infidélité.RelaxnewsSource : Communiqué du site Gleeden – février 2013Photo : ©Andrey_Popov/Shutterstock.comClick Here: Cheap Chiefs Rugby Jersey 2019

Moins on dort, plus on mange !

Décidément, le manque de sommeil semble particulièrement nuisible à l’organisme. En plus de causer baisse de vigilance et fatigue, il pourrait également favoriser la prise de poids. C’est du moins la conclusion d’une petite étude américaine dont les résultats ont été publiés lundi aux États-Unis.

D'après une récente étude, le manque de sommeil influe sur l'appétit.

Dormir seulement cinq heures par nuit pendant une semaine et avoir un accès illimité à de la nourriture, a fait prendre du poids aux participants d’une petite étude. Ce n’est pas la première fois qu’une étude établit cette relation de causalité mais jusqu’à présent, les effets sur le métabolisme n’ont pas pu être bien déterminées, précisent les auteurs. Et dans cette étude parue dans les PNAS, les chercheurs montrent que le fait de rester éveillé plus longtemps requiert plus d’énergie, ce qui conduit à manger davantage.Manger pour compenser le manque de sommeil ?“Le fait de dormir moins n’est pas en soi ce qui fait grossir“, estime Kenneth Wright, directeur du Laboratoire du sommeil et de chronobiologie à l’université du Colorado à Boulder (Colorado, ouest), qui a dirigé ces travaux. “Mais quand on ne dort pas assez on a tendance à manger plus que nécessaire pour compenser“, a-t-il expliqué.Pour cette recherche, les scientifiques ont suivi 16 jeunes hommes et femmes en bonne santé qui ont vécu pendant deux semaines à l’hôpital universitaire du Colorado. Leur consommation d’énergie a été calculée en mesurant les quantités d’oxygène respirées et de dioxyde de carbone (CO2) expirées.Des nuits de 5 heures de sommeilPendant les cinq premiers jours, la moitié des participants ne pouvait dormir que cinq heures par nuit, tandis que l’autre groupe avait une nuit normale de huit ou neuf heures. A la fin de cette période, ils ont permuté pour mener la même expérience cinq jours de plus. Tous avaient accès à des repas copieux et à des en-cas à tout moment, comme des fruits, des yaourts, des chips et de la glace.Au final,  ceux qui ne dormaient que cinq heures par nuit brûlaient en moyenne 5% d’énergie en plus comparativement au groupe dormant jusqu’à neuf heures, mais ils ont aussi consommé plus de nourriture, correspondant à 6% en plus de calories.Moins on dort, plus on mangeCeux qui dormaient moins mangeaient moins pour le petit-déjeuner mais absorbaient beaucoup d’en-cas en soirée, représentant un nombre de calories plus grand que durant chacun des repas de la journée.Les auteurs de l’étude ont également constaté que femmes et hommes répondaient différemment. En dormant normalement, les hommes ont pris un petit peu de poids tandis que les femmes ont maintenu leur ligne. Mais quand ils ne pouvaient dormir que cinq heures par nuit, hommes et femmes ont pris un kilo, selon les chercheurs.AFP-RelaxnewsSource :

Impact of insufficient sleep on total daily energy expenditure, food intake, and weight gain, Rachel R. Markwald and al, PNAS, mars 2013Click Here: Maori All Blacks Store

La junk-food se développe dans les collèges et lycées

La “junk food“ (mal bouffe), avec ses sandwichs et ses en-cas industriels, s’installe et se développe dans les collèges et les lycées, selon une étude publiée mardi sur l’équilibre nutritionnel menée par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir.

D'après une enquête de l'UFC-Que choisir, hamburgers et autres pizzas se démocratisent dans les collèges et lycées.

Pour l’association de consommateurs, qui a étudié plus de 600 cantines scolaires, il s’agit d’“une découverte inquiétante“, même si globalement l’étude montre une amélioration de l’équilibre alimentaire dans les cantines.Dans 48 établissements secondaires (10 collèges et 38 lycées), la cantine traditionnelle se trouve en concurrence avec des stands de type cafétéria,

fast-food ou sandwicherie. Ils proposent des aliments déséquilibrés de type pizza-frites-gaufres ou panini-brownie-soda et sont implantés au coeur même des établissements, dans les mêmes locaux ou à proximité des cantines.Selon l’UFC, “une bonne partie de ces stands sont sous la responsabilité de grands groupes de restauration scolaire“. “Cette junk-food s’installe et se développe en dehors de toute obligation, c’est une découverte inquiétante qui nous amène à demander une extension de la réglementation“, a expliqué à la presse Olivier Andrault, chargé de mission alimentaire et nutrition à l’UFC.Selon M. Andrault, “l’équilibre alimentaire est un enjeu historique et il est important de surveiller la nourriture dans les cantines», car “18% des enfants sont

obèses ou en surpoids“.L’étude évalue la fréquence avec laquelle sont proposés sur une période de vingt jours les principaux types de produits composant une alimentation équilibrée et ne porte pas sur la qualité gustative des repas.Cette étude a été menée un an et demi après la mise en place en juillet 2011 d’un arrêté rendant obligatoire l’équilibre nutritionnel dans les restaurants scolaires, incitant à consommer 5 fruits et légumes par jour, à manger moins gras, moins salé, moins sucré.Selon l’UFC, l’imposition de ces normes plus strictes a eu un effet bénéfique. “Nous souhaitons maintenant interpeller le gouvernement sur ces résultats et montrer la nécessité qu’il y a à conserver cette réglementation“, a souligné M. Andrault.Les meilleurs élèves sont les cantines des écoles élémentaires publiques. En 2005, 20% d’entre elles n’avaient pas obtenu la moyenne. Sur les 384 écoles publiques de communes différentes étudiées cette année, la note moyenne s’élève à plus de 15/20. Les villes de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Paris XVIe et Quimper (Finistère) sont en tête du classement.Les principaux problèmes se posent dans les cantines du secondaire. “Les collèges et les lycées publics ont une moyenne deux points en dessous du primaire“, explique Olivier Andrault.Dans les 10 cantines les plus mauvaises, “sept sont gérées par Elior, Sodexo ou encore Scolarest (Compass, ndlr)“, les trois principales entreprises de restauration collective, selon lui.Le “bonnet d’âne“ revient au secteur privé. “Les écoles élémentaires obtiennent une moyenne de 11,3 soit 4 points de moins que dans le public et le secondaire obtient lui une moyenne d’à peine 10“, poursuit-il, donnant l’exemple d’établissements qui “remplacent la viande rouge par une viande hachée bon marché“.“On ose espérer que cette enquête va mobiliser les parents d’élèves eux-mêmes, car ils sont les premiers concernés“, a souhaité M. Andrault.AFP-RelaxnewsClick Here: All Blacks Rugby Jersey

Le Comité de Suivi du Plan Antibiotique condamné à disparaître

Les sociétés savantes d’infectiologie ont vivement critiqué l’annonce de la suppression pure et simple du Comité de Suivi du Plan d’Alerte sur les antibiotiques, qu’elles considèrent comme un message très négatif, contradictoire et regrettable pour les professionnels de santé.

Les résistances aux antibiotiques ne cessent d'augmenter

Cette suppression intervient dans le cadre de l’application de la politique de modernisation de l’action publique (MAP) qui supprime ou fusionne 101 commissions dont une quinzaine dans le domaine de la santé.Dans un communiqué daté du 10 avril 2013, la SPILF (Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française), le GPIP (Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique) et le CMIT (Collège des Universitaires de Maladies Infectieuses et Tropicales) critiquent vivement cette décision sur la base de plusieurs constats : une ré-augmentation de la consommation des antibiotiques qui est la première cause de multiplication des résistances ; l’augmentation constante des infections résistantes aux antibiotiques antérieurement efficaces ; le nombre très limité de nouveaux antibiotiques efficaces contre des germes multi-résistants ; le nombre élevé (25000) de décès annuels en Europe faute d’une antibiothérapie efficace.Les sociétés signataires soulignent en outre la nécessité de renforcer les mesures tendant à limiter le développement de résistances (moins de prescription d’antibiotiques, mesures éducatives) définies sur la base des orientations décidées au plan national, en impliquant les professionnels de la santé. En effet, ces sociétés estiment que les décisions ne peuvent pas être uniquement régionales et que, même si les Agences Régionales de Santé (ARS) ont un rôle important, un pilotage national est indispensable pour choisir des réponses adaptées.Jesus CardenasSource : Communiqué de presse du 10 avril 2013 de la SPILF (Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française), le GPIP (Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique) et le CMIT (Collège des Universitaires de Maladies Infectieuses et Tropicales).Click Here: NRL Telstra Premiership

Les fuites urinaires restent taboues

Sujet tabou, les fuites urinaires touchent pourtant de nombreuses Françaises. D’après un sondage réalisé par Ipsos pour Tena, rendu public mercredi 17 avril, 75% des femmes avouent avoir déjà été confrontées à ce type de problème.

La majorité des femmes serait confrontée à des problèmes de fuites urinaires

Cette étude a été réalisée en ligne par Ipsos pour Tena, entre le 4 et le 11 mars derniers, auprès d’un échantillon de 2.055 femmes, représentatif de la population féminine française âgée de 18 ans et plus.Un problème mal vécu par les femmesSans surprise, les problèmes de

fuites urinaires sont perçus comme de façon très négative par les femmes interrogées. Près de neuf sondées sur dix (89%) estiment que c’est un problème très gênant au quotidien, et 81% vis-à-vis des autres. Un peu plus des trois quarts d’entre elles (77%) les voient comme un sujet difficile à aborder avec leurs proches.Le sondage montre que plus d’un tiers des personnes interrogées (39%) a déjà été victimes d’une légère fuite urinaire au cours d’un effort physique ou sportif.Seul constat positif, plus de huit femmes sur dix (81%) considèrent qu’il existe des solutions efficaces contre les fuites urinaires.Incontinence : des solutions existent !
On estime que 2 à 3 millions de femmes sont victimes d’incontinence. Face à ce problème, la rééducation, les médicaments et parfois la chirurgie permettent d’aider la majorité des patients. Mais lorsque le recours à ces techniques n’est pas possible ou pas souhaité par le patient, la solution la plus évidente repose sur l’utilisation de protections spécifiques. De plus en plus performantes, elles permettent d’allier efficacité et discrétion.
Click Here: camiseta seleccion argentina Alors si vous êtes victime d’

incontinence, ne souffrez plus en silence ! Parlez-en à votre médecin, il saura vous aider à choisir la solution la plus adaptée à votre situation.D’après RelaxnewsSource : Communiqué Tena – avril 2013

Sept façons d'utiliser internet pour rester en forme

Les formules de fitness à domicile proposées en ligne se multiplient, vous offrant de vous dépenser sans trop dépenser.

Six façons d'utiliser internet pour rester en forme

Ces programmes ne requièrent, pour la plupart, qu’un minimum d’équipement. La formule s’adapte à l’emploi du temps de l’abonné et offre les avantages d’une activité à domicile. Il est cependant évident que pour obtenir des résultats convaincants, il faut être régulier.Ces quelques sites se proposent de maintenir l’entraînement à la maison attrayant et stimulant :Daily BurnUn abonnement de 10$ au site

DailyBurn ouvre l’accès à une multitude de programmes, compatibles avec diverses plateformes (celle de l’iPad et de Roku par exemple). Le site offre un grand choix d’activités d’une durée de 15 à 60 minutes (exercice kettlebell, danse…). Essai de 30 jours gratuits.Wello

Wello a pensé à ceux qui ne supportent pas de faire du sport en solitaire et offre la possibilité de suivre des cours en groupe via la webcam. Du fitness traditionnel au power yoga, en passant par des cours de remise en forme, les cours sont donnés par des instructeurs certifiés À partir de 10$ le cours.Ballet BeautifulLe fitness-ballet connaît son heure de gloire et la danseuse étoile Mary Helen Bowers — qui a notamment sculpté le corps de Natalie Portman pour son rôle dans “Black Swan“ — n’est pas étrangère à ce succès. Suivez un cours (particulier ou en groupe) via le site internet de

Bowers. Cours à partir de $35. Forfait mensuel illimité : 280$.YogaGloSi le manque de temps ou d’argent vous dissuade de participer au cours de yoga offert près de chez vous, vous pourrez tester

YogaGlo. Le site propose des cours variés, de l’Ashtanga au Vinyasa, animés par des instructeurs renommés et des guests comme le célèbre Seane Corn. 18$ par mois avec test gratuit de 15 jours.Flirty Girl FitnessUn abonnement mensuel de 15$ vous permettra de suivre cet entraînement, réservé aux femmes, comme l’indique le nom du

site. Au programme : bootcamp intensif, boxe ou encore Pilates. Forfait hebdomadaire à 10$.DailyHIITCe

site propose quotidiennement un entraînement HIIT (high-intensity interval training) gratuit. Chaque entraînement dure huit minutes et repose sur la notion d’effort maximal pour un résultat optimal. La méthode est éprouvante, mais semble efficace.Les Fitness Master ClassChaque semaine, Lucile vous propose plusieurs exercices de fitness sur

la chaîne Youtube de Doctissimo. Au programme, des séances qui vous aideront à garder la forme et à vous sculpter une jolie silhouette.

Source : Relaxnews

Cancer du col de l'utérus : une campagne pour rappeler l'importance du dépistage

Annoncée depuis avril, une nouvelle campagne nationale de sensibilisation à l’importance de la prévention et du dépistage du cancer du col de l’utérus sera lancée en juin par l’Institut national du cancer (INCa). Cette campagne rappelle notamment les nouvelles recommandations vaccinales, qui préconisent une première injection dès11 ans des vaccins luttant contre l’infection de certains papillomavirus.

L'Institut national du cancer (INCa) lance une campagne de sensibilisation pour rappeler l'importance du dépistage du cancer du col de l'utérus. – ©All Rights Reserved

Rappelant que 40% des femmes ne réalisent pas régulièrement de frottis en France, l’INCa a décidé de partir en campagne pour sensibiliser les Françaises à l’importance de ce dépistage, qu’elles soient vaccinées ou non contre les papillomavirus humains (HPV).Vaccination + frottis : les deux armes contre le cancer du col de l’utérusIl existe aujourd’hui deux démarches complémentaires pour se protéger contre le cancer du col de l’utérus : la vaccination et le dépistage par frottis.Depuis les dernières recommandations vaccinales, la première injection est recommandée chez les jeunes filles dès l’âge de 11 ans et jusqu’à 14 ans, ou en rattrapage jusqu’à 19 ans révolus. Les autorités sanitaires conseillent aux professionnels de santé de profiter du rappel contre les

diphtérie-

tétanos-

coqueluche-

poliomyélite (dTcaP) pour proposer la

vaccination contre le papillomavirus. De par leur composition, les vaccins anti-HPV ne protègent que contre deux types d’HPV, les oncogènes 16 et 18 responsables de 70 % des

cancers du col de l’utérus.Le frottis reste donc indispensable pour prévenir ces cancers. Il est recommandé d’en faire un tous les 3 ans entre 25 et 65 ans, que l’on soit ou non vaccinée et même en l’absence de relations sexuelles.Une nouvelle campagne de sensibilisation lancée en juinPour rappeler aux femmes l’importance du dépistage par frottis et aux jeunes filles la nécessité de la vaccination, l’INCa lancera en juin une campagne radio, reposant sur des messages de prévention. Des documents d’information sur le frottis seront également diffusés au niveau national.Près de 3.000 femmes sont touchées par le cancer du col de l’utérus chaque année en France.Sources :RelaxnewsCommuniqué de l’Inca – mai 2013Click Here: camisetas de futbol baratas

Cancer avancé de l'ovaire : un traitement retarde les rechutes

Le traitement du cancer de l’ovaire repose sur la chirurgie suivi d’une chimiothérapie. Mais avec des tumeurs avancées, le risque de voir le cancer réapparaitre est très important. Présentée lors du congrès américain sur le cancer Asco 2013, une étude évoque la possibilité d’un traitement d’entretien pour retarder ces récidives.

Un traitement d'entretien avec une thérapie ciblée permettrait de retarder les récidives en cas de cancer de l'ovaire.

La difficile prise en charge des récidivesLe cancer de l’ovaire est la cinquième cause de décès par cancer dans les pays développés. Et dans le monde, c’est l’un des cancers gynécologiques féminins les plus redoutables avec 140 000 décès par an. En France, c’est la 7e cause de cancer chez la femme avec 4 430 nouveaux cas estimés en 2008. C’est par contre la 4e cause de décès par cancer chez la femme. A l’origine de ce pronostic sombre, un diagnostic souvent tardif à un stade avancé1. Face à cet ennemi, l’enjeu est donc double : disposer d’un diagnostic plus précoce et d’armes thérapeutiques plus efficaces face aux formes avancées.La prise en charge repose sur la chirurgie, pour enlever aussi largement que possible la tumeur. Mais malheureusement, chez la majorité des patientes, le cancer s’est développé ou a disséminé et une chimiothérapie est nécessaire. Depuis 2012, elle est associée au bevacizumab (

Avastin ®)2, un médicament qui permet de retarder l’évolution de ce cancer3,4. Mais près de 70 % des femmes verront la maladie progresser après ce traitement avec notamment des résistances à la chimiothérapie (à ce jour, aucun test ne permet d’évaluer ce risque de rechutes). Pour ces femmes, les options thérapeutiques sont alors limitées.Retarder les rechutes grâce à un traitement de maintenanceUne large étude conduite chez des femmes atteintes d’un cancer avancé de l’ovaire a évalué la prise d’une thérapie ciblée orale pazopanib (

Votrient ©) développée par le laboratoire GSK suivant un traitement initial par chirurgie et chimiothérapie5. Le pazopanib est un médicament oral qui bloque plusieurs cibles (tyrosine kinases) impliquées dans la croissance tumorale et celle de leurs vaisseaux sanguins (angiogénèse)6.Au total, 940 patientes atteintes d’un cancer avancé de l’ovaire (stade 3/4) ont reçu chaque jour soit ce médicament, soit un placebo (composé inactif) pendant 24 mois. Toutes avaient subi une chirurgie et au moins 5 cycles de chimiothérapie, qui ont permis d’arrêter la progression de la maladie. Les patientes ont été suivies en moyenne pendant 24 mois, le délai avant que le cancer ne se remette à progresser (survie sans progression) a été de 17,9 mois dans le groupe traité contre 12,3 mois dans le groupe sous placebo. Les effets secondaires ont été plus importants et plus nombreux chez les femmes traitées (hypertension, diarrhée, nausée, maux de tête, fatigue, neutropénie – trois décès parmi les femmes traitées et un décès parmi les femmes sous placebo).Une stratégie de prise en charge qui reste à préciserCette

étude de phase 3 témoigne donc d’une augmentation de 5,6 mois en moyenne de la période moyenne pendant laquelle la maladie ne s’est pas aggravée chez ces femmes, retardant ainsi le recours à une nouvelle chimiothérapie. “Si le pazopanib est autorisé pour ce cancer, de nombreuses patientes bénéficieront d’une période plus longue sans progression de la maladie et sans chimiothérapie“ déclare le Pr Andreas du Bois du Kliniken Essen Mitte (Essen). Son utilisation dans cette indication restera cependant à préciser, notamment par rapport au bevacizumab (Avastin ®) autorisé en association avec une chimiothérapie, en première ligne et

en cas de récidive après une chimiothérapie seule7. Ces résultats devraient déboucher sur l’étude de son association avec d’autres thérapies ciblées propres à certaines caractéristiques de la tumeur et de la patiente.Il convient cependant de rester prudent vis-à-vis de ces résultats : d’une part, nous ne savons pas aujourd’hui si ce traitement de maintenance dont la toxicité n’est pas anodine va se traduire par une augmentation de la survie chez ces patients (les données de survie globale ne sont pas encore disponibles). D’autre part, il reste à déterminer quelle molécule utiliser et à quel stade de la maladie : doit-on d’emblée associer chimiothérapie et thérapie ciblée ? Doit-on attendre une réapparition de la maladie avant d’y recourir ? Quelle thérapie ciblée utiliser et dans quel ordre ? Comment identifier les patientes qui bénéficieront le plus de telle ou telle thérapie ciblée ?… Si ces résultats préliminaires sont encourageants, ils nécessitent d’autres études pour répondre à ces nombreuses questions. David Bême 1 – Cancer de l’ovaire – Janvier 2010 – HAS/Inca – Guide ALD longue durée pour les médecins (

accessible en ligne)2 – Avastin – Résumé EPAR à l’intention du public – EMEA (

accessible en ligne)3 – A phase 3 trial of bevacizumab in ovarian cancer. – Perren TJ et al. – N Engl J Med. 2011 Dec 29;365(26):2484-96. (

abstract accessible en ligne)4 – Incorporation of bevacizumab in the primary treatment of ovarian cancer. – Burger RA et al. – N Engl J Med. 2011 Dec 29;365(26):2473-83. (

abstract accessible en ligne)5 – Randomized, double-blind, phase III trial of pazopanib versus placebo in women who have not progressed after first-line chemotherapy for advanced epithelial ovarian, fallopian tube, or primary peritoneal cancer (AEOC): results of an international Intergroup trial (AGO-OVAR16) – Abstract #LBA5503 – Asco 2013 (

accessible en ligne)6 – Le pazopanib est déjà indiqué dans le

traitement du cancer du rein et du sarcome des tissus mous aux Etats-Unis. En Europe, une autorisation de mise sur le marché “conditionnelle“ a été délivrée pour ce médicament. Cela signifie que des preuves supplémentaires sont attendues, notamment des résultats d’études comparant Votrient au sunitinib (

Sutent ®, un autre médicament anticancéreux) dans le traitement du carcinome rénal) en 2013 – cf. Votrient – Pazopanib – EMEA – Résumé EPAR à l’intention du public – (

accessible en ligne)7 – Avastin – Bevacizumab – EMEA – Résumé EPAR à l’intention du public (

accessible en ligne)

Cancer du sein hormonodépendant : vers 10 ans de tamoxifène ?

Après chirurgie d’un cancer du sein hormonodépendant, la prise de tamoxifène permet de réduire le risque de récidive et de décès. Aujourd’hui, ce médicament est donné 5 ans, mais une nouvelle étude présentée lors de l’Asco 2013 plaide en faveur d’un traitement sur 10 ans.

Les bénéfices d'une hormonothérapie adjuvante sur 10 ans semblent se confirmer.

Des centaines de milliers de femmes à travers le monde prennent du tamoxifène pour prévenir une récidive après une chirurgie pour le cancer du sein de stade précoce. Le tamoxifène est efficace uniquement chez les femmes présentant des tumeurs hormonodépendantes (dont la croissance est favorisé par les hormones) et la plupart d’entre elles comment à le prendre immédiatement après leur chirurgie initiale ou la chimiothérapie. Une autre classe est également prescrite dans cette indication : les anti-aromatases (comme l’

Arimidex® et bientôt le

Femara®).

Des études antérieures ont montré que 5 ans de tamoxifène réduit le taux de mortalité par cancer du sein d’environ un tiers au cours d’une période de 15 ans suivant le diagnostic. Une étude1 présentée dans le cadre de l’Asco 2013 a permis de suivre près de 7 000 femmes entre 1991 et 2005, après 5 ans de tamoxifène, la moitié l’ont arrêté et l’autre moitié l’a continué 5 ans de plus.Les résultats montrent que 10 ans de tamoxifène réduit le risque de récidive de cancer du sein et le taux de décès de 25 % en plus, par rapport à 5 ans de tamoxifène. Par rapport aux femmes qui n’auraient pas pris de tamoxifène, 10 ans de ce traitement réduit le taux de mortalité par cancer du sein d’un tiers au cours des 10 premières années après le diagnostic et de moitié par la suite.Selon le principal auteur de l’étude le Pr Richard G. Gray, professeur de statistiques médicales à l’Université d’Oxford : “Cette étude et son pendant international ATLAS confirment qu’il y a réellement un bénéfice en survie lié à un traitement au tamoxifène plus long et de nombreux médecins devraient recommander ce médicament pour 5 ans supplémentaires“. Ces résultats confirment en effet de ceux de l’essai ATLAS publiés en 2013 dans le Lancet2 qui comparait également 5 à 10 ans de tamoxifène.Les femmes prenant du tamoxifène peuvent ressentir des effets secondaires semblables aux symptômes de la ménopause (sueurs nocturnes, bouffées de chaleur…). Parmi les effets secondaires graves mais très rares, on constate un risque accru de cancer de l’endomètre, de thrombose et d’AVC. Dans cette étude, aucun excès du nombre d’AVC n’a pas été remarqué. Si le nombre de cancer de l’endomètre a été plus important chez les femmes traitées 10 ans, les auteurs rappellent que le cancer de l’endomètre souvent détecté tôt est généralement bien pris en charge. Les chercheurs ont estimé que statistiquement pour chaque décès de cancer de l’endomètre induit par le tamoxifène à long terme, il y aurait 30 morts par cancer du sein évitées. Par conséquent, les bénéfices de la poursuite du tamoxifène à 10 ans l’emportent largement sur les risques, selon le Pr Gray.Les chercheurs entendent suivre les femmes encore plusieurs années pour confirmer les bénéfices à long terme. Une analyse rétrospective des deux grandes études ATLAS et aTTom et de trois études de moindre ampleur pourraient permettre de mieux identifier les groupes de femmes bénéficiant le plus d’un traitement à long terme de tamoxifène. Parallèlement, d’autres études sur le long terme comparant 5 ans et 10 ans d’inhibiteurs de l’aromatase sont en cours pour savoir si un traitement sur 10 ans avec ces médicaments est également plus bénéfique. Mais dès maintenant se pose la question d’un changement de la prise en charge. David Bême 1 – aTTom: Long-term effects of continuing adjuvant tamoxifen to 10 years versus stopping at 5 years in 6,953 women with early breast cancer – J Clin Oncol 31, 2013 (suppl; abstr 5) (

abstract accessible en ligne)2 – Long-term effects of continuing adjuvant tamoxifen to 10 years versus stopping at 5 years after diagnosis of oestrogen receptor-positive breast cancer: ATLAS, a randomised trial. – The Lancet, Volume 381, Issue 9869, Pages 805 – 816, 9 March 2013 – Davies et al. (

abstract en ligne)Click Here: camiseta river plate