Christophe Lambert et Hugh Hudson étaient au Festival Lumière pour présenter le projection de “Greystoke, la légende de Tarzan” . L’occasion pour eux de se souvenir du tournage et de quelques anecdotes sur le film, sorti en 1984.
En ce premier dimanche de festival, Christophe Lambert et Hugh Hudson étaient de la partie pour présenter Greystoke, la légende de Tarzan, au public de Lumière. L’occasion pour eux de se souvenir à notre micro du tournage et de quelques anecdotes sur le film, sorti en 1984.
Lorsque le film sort dans les salles, Christophe Lambert n’est pas du tout connu du grand public. C’est la première fois qu’on lui confie rôle aussi important et qu’il est en tête d’affiche : “Ce film, c’était la meilleure des écoles de théâtre. C’était comme pénétrer une machine de guerre, avec un réalisateur qui avait gagné quatre Oscars. Quand il m’a choisi, se souvient-il, Hugh m’a demandé si j’étais heureux. Je lui ai répondu que j’avais peur. C’était tellement ma vie. C’était fait pour moi.”
Le projet est ambitieux et la préparation n’est pas de tout repos : “Pendant six mois, j’ai passé huit heures par jour à m’entraîner à faire le singe, à faire des sauts à trente mètres de haut”, se rappelle le comédien. “Au bout de deux mois, c’était devenu une drogue. Quand j’ai été prêt, j’avais pris trente kilos de muscle sans même m’en rendre compte. Les producteurs étaient ravis.”
Le film ne vieillit pas. C’est une histoire à la fois intime et universelle.
Lorsque l’on demande à Hugh Hudson pourquoi, selon lui, c’est son film qui reste considéré aujourd’hui comme la meilleure adaptation de la légende de Tarzan, sa réponse est assez catégorique : “Enfin, vous avez vu les autres ? Bon, celui de 1932 était amusant, Johnny Weissmuller était bien. C’était un bel athlète… Pourquoi mon film ? Je pense que c’est parce que ça parle de la vie, la vie de chacun. On s’identifie, en tant que spectateur, à la vie, à la mort, au fait de combattre l’injustice en s’isolant de la société telle qu’elle était à l’époque, c’est à dire horrible.” Il ajoute : “Je crois que le film ne vieillit pas. Même si le style est un peu démodé, c’est une histoire à la fois intime et universelle.”
Pour faire plaisir au studio, une fin alternative avait à l’époque été tournée. “Je préfère évidemment celle qui est dans le film. Je n’avais pas du tout envie de tourner l’autre fin, mais c’était exigé par les producteurs. Je l’ai fait juste pour leur prouver qu’il était impossible que Jane le suive, précise le cinéaste. Lui, il pouvait partir, car il était déjà le roi des singes, mais elle, que pouvait-elle faire d’autre que rester et le regarder s’en aller ? Dans l’autre fin, elle le suivait dans la forêt, mais alors, si on pouvait poursuivre dans la veine réaliste du film – parce que c’était le parti pris -, il fallait qu’elle retire tous ses vêtements, et on ne pouvait pas faire ça.”
La bande-annonce de Greystoke, la légende de Tarzan :
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