Le CHU de Toulouse à la recherche d’anciens gros fumeurs pour une étude

Le CHU de Toulouse recherche des volontaires pour intégrer une étude clinique sur un nouveau traitement endoscopique de la BPCO, la maladie des fumeurs. L’étude débutera en septembre.

Le CHU de Toulouse a annoncé lundi 19 août 2019 rechercher des patients volontaires atteints de

bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et

ex-fumeurs pour participer à l’étude AIRFLOW 3. Cet essai clinique vise à évaluer les bénéfices d’un traitement

endoscopique de la maladie : la dénervation pulmonaire par radiofréquence. Au total, cette étude internationale sera menée conjointement dans 25 centres aux Etats-Unis, 2 au Canada et 13 en Europe, dont 8 en France. Surnommée “la maladie du fumeur”, la BPCO concerne plus de trois millions de français et est la cinquième cause de mortalité dans le monde. Aucun traitement curatif n’est disponible à ce jour, bien que des thérapies permettent de réduire les symptômes et limiter la progression de cette maladie provoquée par une obstruction irréversible des bronches.Détruire les nerfs qui contractent les bronchesAfin d’enrayer ce problème de santé publique, la société américaine Nuvaira, responsable de l’essai, cherche donc à évaluer les bénéfices d’une toute nouvelle approche, non médicamenteuse et non invasive. “Le principe de cette nouvelle thérapeutique consiste à introduire une sonde via un vidéo-endoscope par la bouche du patient et de pratiquer une thermolyse (destruction par la chaleur) par radiofréquence dans les deux poumons, explique le centre hospitalier dans son communiqué. L’objectif est de détruire approximativement 50 % des nerfs bronchiques qui contrôlent notamment la contraction des muscles bronchiques, anormale dans la BPCO.” Pour évaluer les bénéfices de cette nouvelle méthode, les patients seront séparés en deux groupes. Certains recevront une dénervation pulmonaire par radiofréquence tandis que les autres recevront un

traitement classique de la BPCO. Le CHU précise qu’ils pourront bénéficier du traitement endoscopique après un an de suivi. “Les résultats attendus, observés dans les études précédentes, sont une diminution de l

essoufflem

ent, du risque d’infections (

bronchites,

pneumonies), du risque d’

exacerbations (aggravation transitoire des symptômes de la maladie) qui nécessitent souvent des hospitalisations et accélèrent l’évolution de la maladie”, ajoute le communiqué.  Comment intégrer l’étude?Pour intégrer l’étude, les patients candidats doivent répondre à plusieurs critères : 

  • être âgés de 40 à 75 ans
  • avoir cessé de fumer depuis au moins deux mois
  • avoir eu au moins deux exacerbations dans l’année écoulée ou au moins une avec hospitalisation
  • suivre le traitement de fond conventionnel de la BPCO
  • présenter une saturation en oxygène supérieure ou égale à 89% sans oxygène
  • présenter un

    volume maximal expiré en 1 seconde (VEMS) entre 30 et 60%

  • présenter un

    indice de masse corporelle compris entre 18 et 35

Les essais débuteront le 1er septembre. Les personnes intéressées peuvent prendre contact par mail avec le pneumologue Nicolas Guibert ([email protected]) ou s’adresser à leur médecin traitant ou pneumologue.Click Here: cheap warriors rugby jersey

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