En 2012, alors en vacances dans un château en Provence, Kate Middleton se croyant seule au monde, bronze seins nus au côté du prince William. Mais des paparazzis rodent : les photos de Closer font le tour du monde. Ce mardi au tribunal de Nanterre, les altesses, « choquées », ont demandé 1,5 million d’euros de dommages et intérêts au magazine people.
L’affaire remonte à 2012 avec la publication, le 14 septembre dans Closer, de photos volées de la duchesse de Cambridge en maillot de bain et seins nus lors de vacances dans le sud de la France. Sur les images prises au téléobjectif, le couple princier – parent depuis de deux jeunes enfants – apparait en train de prendre un bain de soleil sur la terrasse d’un luxueux domaine du Luberon, le château d’Autet, propriété du vicomte Linley, neveu de la reine d’Angleterre. « Scandalous ! », la diffusion de ces clichés ulcère la famille royale britannique et jusqu’aux tabloïds du royaume ; lesquels défendent fermement la duchesse de Cambridge et refusent de les publier ; eux qui ménagent la famille royale depuis la mort de Diana.
Cinq plus tard, le procès du magazine Closer vient enfin d’ouvrir à Nanterre. Kate Middleton et son époux le prince William demandant 1,5 million d’euros de dommages et intérêts à Closer. Le couple « profondément peiné » par cette « atteinte à la vie privée » à la fois « grotesque et totalement injustifiable », selon leurs services, qui avait obtenu rapidement de la justice civile française l’interdiction de la cession et de toute nouvelle diffusion des photos litigieuses et avait, parallèlement, porté plainte.
Les photos montrent pourtant « une image valorisante du couple », a soutenu l’avocat Paul-Albert Iweins, dénonçant « un raisonnement anglo-saxon de dommages et intérêts punitifs ». Dans ses pages, le magazine people s’amusait à l’époque avec ce commentaire : « Leur mot d’ordre : vacances j’oublie tout, la grisaille londonienne, et même le maillot de bain resté dans la valise de l’altesse… »
Sur le banc des accusés donc : Laurence Pieau, directrice de la rédaction de Closer, Ernesto Mauri, président du groupe de presse Mondadori, propriétaire du titre. Les deux photographes d’une agence parisienne soupçonnés d’avoir pris les photos « topless », Cyril Moreau et Dominique Jacovides, devront également répondre d’atteinte à l’intimité de la vie privée et de complicité. Le délibéré de cette affaire qui sera rendu le 4 juillet prochain. Les deux photographes incriminés ont nié toute implication dasn l’affaire.