Toute l’Italie attendait l’image du retour à Rome de Cesare Battisti, souvent désigné comme l’ennemi public numéro 1. Après 37 ans de cavale, il va purger une peine de prison à perpétuité. Sur le tarmac de l’aéroport lundi 14 janvier, le ministre de l’Intérieur d’extrême droite Matteo Salvini, qui a revêtu la tenue des policiers d’élite, savoure.Emprisonné en SardaigneCondamné pour quatre meurtres à la fin des années 70 commis par l’organisation d’extrême gauche à laquelle il appartenait, Cesare Battisti venait de fuir le Brésil où il vivait depuis dix ans. Il a été arrêté en Bolivie samedi. Son extradition a été rapide. Lundi soir, il dort dans une prison de Sardaigne.Pendant sa cavale, Cesare Battisti avait aussi trouvé refuge au Mexique, mais aussi en France où il a écrit des romans jusqu’en 2004. L’extrême droite italienne réclame aussi le retour de tous les ex-militants d’extrême gauche condamnés dont plusieurs vivraient en France.Le JT
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Grand Soir 3 du lundi 14 janvier 2019 L’intégrale
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