Depuis le 12 mars, les réacteurs nucléaires accidentés de la centrale de Fukushima, au Japon, rejettent des particules radioactives dans l’atmosphère. Les masses d’air polluées, qui se déplacent au gré des vents, survolent actuellement l’Amérique du Nord et devraient atteindre la France le 23 mars. Néanmoins la concentration en particules radioactives devrait être infime, et donc sans danger.
La situation à Fukushima n’est toujours pas sous contrôle, même si l’arrosage intensif des piscines de stockage des combustibles nucléaires a permis, jusqu’à présent, d’éviter la désintégration complète des barres radioactives. Il est donc probable qu’une certaine quantité de radioactivité continue de s’échapper des réacteurs endommagés par le terrible tsunami consécutif au séisme du 11 mars.
Modélisation de la dispersion du panache radioactif
Cette radioactivité est dispersée dans l’air en fonction des vents. Il en résulte une masse d’air faiblement radioactive (essentiellement de l’iode et du césium radioactifs) qui se déplace, en se diluant, dans les courants atmosphériques de l’hémisphère Nord.
Afin d’évaluer les conséquences de cette dispersion, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a réalisé une animation modélisant la dispersion radioactive durant la période du 12 au 26 mars,
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