Faire 5 heures de sport par semaine permettrait de diminuer le risque de cancer du sein

Une équipe de chercheurs canadiens a mis en évidence que doubler son activité physique de 150 à 300 minutes par semaine aurait une influence pour prévenir le risque de cancer du sein chez la femme ménopausée.

Doubler la durée hebdomadaire d'activités physiques de 150 à 300 minutes a un impact réel pour réduire le risque de cancer du sein chez la femme ménopausée.

Les chercheurs ont récemment établi que le taux de graisse corporelle était associé à un risque accru de développer un cancer du sein après la ménopause. Agir sur la diminution de cette masse graisseuse permettrait ainsi de diminuer le risque de développer la maladie.C’est ce qu’a mis en évidence une équipe de chercheurs canadiens dirigée par la professeure Christine Friedenreich, membre de l’Alberta Health Services in Edmonton, à Alberta au Canada.Les résultats, publiés dans la revue

JAMA Oncology, ont montré que doubler la durée hebdomadaire d’activités physiques de 150 à 300 minutes avait un effet significatif pour réduire la masse graisseuse, en particulier chez les femmes obèses, et par extension qu’elle avait également un impact réel pour réduire le risque de cancer du sein chez la femme ménopausée.Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont suivi pendant 12 mois 400 femmes ménopausées, sans maladie, âgées de 50 à 74 ans avec un indice de masse corporel (IMC) compris entre 22 et 40. Puis deux groupes ont été formés.Des hypothèses soutenues par 100 études épidémiologiquesLe premier devait faire 150 minutes d’exercices par semaine, l’autre 300. Les activités choisies étant le

tapis de course et le

vélo elliptique.Dans le détail, ces travaux ont mis en évidence que les réductions moyennes de graisse corporelle étaient de 1kg plus importante dans le groupe qui pratiquait 300 minutes de sport que dans le groupe qui n’en faisait de 150. Ces baisses ont été constatées précisément au niveau de la graisse abdominale sous-cutanée, de la graisse abdominale totale, du tour de taille et du rapport taille-hanches.“Une association probable entre l’activité physique des femmes ménopausées et risques de développer un cancer du sein est soutenue par plus de 100 études épidémiologiques avec une forte justification biologique pour soutenir l’hypothèse que la perte de graisse est un important médiateur de cette association même si ce n’est pas le seul. Cette étude nous fournit des éléments pour encourager les femmes ménopausées à faire au moins 300 minutes d’activités sportives par semaine“, conclut le Pr Christine Friedenreich.Source : Relaxnews

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