Pour la première fois, une étude publiée dans la revue British Medical Journal fait le lien entre le syndrome de l’intestin irritable aussi connu comme syndrome du côlon irritable(SCI) et les carences en vitamine D. Sur 51 malades testés, une grande majorité manquait sévèrement de cette vitamine.
82 % des personnes testées manquaient sévèrement de vitamine D.
C’est une découverte importante que viennent de mettre en évidence les chercheurs de l’université de Sheffield, en Grande-Bretagne. Le
syndrome du côlon irritable (SCI), dont les causes et les remèdes sont inconnus, serait lié à une carence en vitamine D. Une affection mal connue et relativement fréquenteLe SCI est un trouble fonctionnel chronique du système gastro-intestinal qui affecte autour de 15 % de la population occidentale et 5 % en France, selon l’Association des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable (APSSI). On en sait très peu sur les raisons et les vecteurs du développement de la maladie, bien que l’alimentation et le stress soient identifiés comme des facteurs aggravants. Mais cette affection impacte très lourdement le quotidien des patients, qui souffrent de phases de diarrhées et de constipation aiguës, ballonnements, gaz et spasmes.Une carence sévère de vitamine D dans la majorité des cas“Notre travail a montré que la plupart des personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable avaient des taux insuffisants de
vitamine D . En outre, il y avait une association entre la vitamine D et la qualité de vie perçue par le patient“, précise le Dr Bernard Corfe, auteur principal de l’étude, du groupe de recherche de gastro-entérologie moléculaire de l’université de Sheffield, Royaume-Uni.Sur les 51 malades testés dans cette étude, 82 % manquaient sévèrement de vitamine D.Amélioration des symptômes par la prise de vitamine DL’une des chercheuses anglaises, Vicky Grant, a décrit son expérience pour le British Medical Journal
dans un article publié le 21 décembre 2015 . Elle a remarqué une nette amélioration de ses symptômes après l’introduction à haute dose de
vitamine D3 , il y a environ cinq ans : “Je ne m’attendais pas à ce que la vitamine D donne ces résultats. Depuis 30 ans, j’avais essayé et avais échoué avec tant d’autres traitements. Je ne suis pas guérie mais j’ai constaté que le supplément a radicalement amélioré mon SCI. J’ai également lu sur internet des témoignages positifs de patients“, rapporte la jeune femme.La vitamine D est un nutriment essentiel qui peut se comporter comme une hormone. Elle est apportée par l’alimentation et l’exposition de la peau aux rayons du soleil. Elle est connue pour son action régénératrice qui assure une bonne densité osseuse.Ces recherches ouvrent la voie à des thérapies possibles pour gérer cette maladie jusqu’alors intraitable. La Sheffield University Medical School doit entreprendre une étude analysant les effets de la vitamine D3 sur 100 patients atteints du syndrome du côlon irritable.De manière naturelle, on trouve principalement de la vitamine D dans les poissons gras comme la sardine, le maquereau, le foie de veau, les oeufs et l’huile de foie de morue.AFP/RelaxnewsSource : Large proportion of IBS patients are vitamin D deficient. Article d’Amy Pullan sur
MedicalXpress, del l’Université de Sheffield, Royaume-Uni.Click Here: United Kingdom Rugby Jerseys