Comportements à risque chez les gays

Les données de la surveillance de l’infection à VIH,des autres infections sexuellement transmissibles et lesenquêtes de comportements menées par l’Institut deveille sanitaire (InVS) soulignent la fréquence despratiques sexuelles à risque dans la populationhomosexuelle.
– La transmission du VIH, toujours active chez les homosexuelsmasculins :
Les résultats de la notification obligatoire du VIHindiquent que 27 % des personnes ayant découvert leurséropositivité sont des homosexuels masculins dont lacontamination a eu lieu dans les 6 derniers mois pour 58 % d’entreeux ;
– Une recrudescence des infections sexuellement transmissibles(IST) :
L’augmentation des cas de syphilis a été de plus de100 % entre 2001 et 2002 et, en dépit des actions deprévention et des incitations au dépistage. 428 casont été notifiés à l’InVS en 2003. Plusrécemment, une investigation de l’InVS à la suite designalements en provenance des Pays-Bas et de Belgique a permisd’identifier 38 cas de lymphogranulomatose vénériennerectale (LGV) en France, tous survenus dans la communautéhomosexuelle.
– Des comportements à risque persistants :
Les pratiques à risque avec les partenaires occasionnelsconcernaient plus de la moitié des répondants pour lafellation avec exposition au sperme, 93 % pour lapénétration anale et 33 % déclaraient au moinsune pénétration anale non protégée.Enfin, un sur 10 indiquait être séropositif tandis queplus d’un quart ignorait son statut sérologique.L’InVS estime que “les causes de ce relâchement sontmultiples et leur analyse demeure complexe. L’Enquête PresseGay 2004, qui débutera en septembre prochain permettra demieux les appréhender. Cependant, face à cesrésultats préoccupants la mobilisation de l’ensembledes acteurs de la lutte contre le sida et de la préventiondemeure plus que jamais nécessaire“.Source : Communiqué de l’InVS
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