Le cerveau et les muscles interagissent différemment selon le sport pratiqué

Selon une nouvelle étude qui pourrait fournir de nouvelles informations sur la performance et la réhabilitation, les sports d’endurance entraînent le cerveau à communiquer différemment avec le corps en comparaison aux sports qui privilégient la force.

Le cerveau et les muscles communiquent différemment dans les coureurs d’endurance comparé à ceux qui pratiquent la musculation.

L’étude s’est penchée sur la manière dont les athlètes communiquent avec leurs muscles quadriceps, situés dans les cuisses, pendant que les chercheurs mesuraient la réponse musculaire de coureurs de fond, d’haltérophiles et un groupe de contrôle composé d’individus sédentaires.Selon le co-auteur de l’étude Tren Herda, de l’Université du Kansas aux États-Unis, “La communication entre le cerveau et les muscles [des coureurs de fond] était légèrement différente de celle des haltérophiles et des individus sédentaires“. “Entre autres, cette information suggère que les haltérophiles et les sédentaires étaient plus susceptibles de se fatiguer plus tôt“.Selon les résultats, les athlètes d’endurance sont capables de chauffer leurs muscles quadriceps plus vite que les haltérophiles ou le groupe de sédentaires.L’équipe de recherche a recruté 15 participants en bonne santé physique : cinq coureurs de fond, cinq personnes qui pratiquent la musculation et cinq individus qui mènent des vies sédentaires.Les coureurs pratiquaient ce sport depuis au moins trois ans, enregistrant une moyenne de 98 km par semaine alors que les haltérophiles faisaient de la musculation entre 4 et 8 heures par semaine pour une durée minimum de quatre ans.Les haltérophiles ont tous été capables de se tenir en position de squat en portant deux fois leur masse corporelle, cependant, aucun d’entre eux ne pratiquaient de sport aérobic tels que le cyclisme, la natation ou la course à pied.Les participants sédentaires n’avaient pas pratiqué de sport régulier pendant au moins trois ans avant le début de l’enquête, selon les chercheurs.Durant l’étude, deux types de capteurs électrodes permettant de visualiser l’activité musculaire étaient attachés aux cuisses des participants.Ils ont eu pour instruction d’étendre leur jambe à partir d’une position assise pendant que l’équipe mesurait les contractions et la force exercée grâce aux données fournies par les électrodes.Une différence dans le taux de fibres musculaires qui se sont éveillées indique que la communication entre cerveau et muscle se différencie en fonction du type de sport pratiqué par le participant.Les participants sédentaires et les haltérophiles avaient des tendances de communication similaires alors que les athlètes d’endurance étaient plus rapides dans la contraction des muscles.Pour les chercheurs, l’étude pourrait démontrer que l’homme s’adapte plus naturellement aux activités physiques du genre cardio qu’à la musculation. Leurs études ont été publiées dans la revue Journal of Sports Sciences et Muscle & Nerve.AFP/Relaxnews
Sources : 
“The effects of chronic exercise training status on motor unit activation and deactivation control strategies“ – Michael A. Trevino et al.– Journal of Sports Sciences – publiée en ligne le 18 mai 2015 (

abstract accessible en ligne).
Click Here: cd universidad catolica“Motor unit control strategies of endurance- versus resistance-trained individuals“ – Trent J. Herda et al. – Muscle & Nerve – publiée en ligne le 3 septembre 2015 (

abstract accessible en ligne).

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