Dans le cadre d’une nouvelle campagne contre les violences faites aux femmes, la Mairie de Paris relance le violentomètre, une infographie simple qui permet d’évaluer rapidement si son partenaire est toxique, voire même violent. Voici les quelques questions qu’il faut vous poser et ce qu’il faut en déduire.
Arrêtons-les ! C’est le nom du compte Twitter lancé en ce mois de juin 2019 pour lutter contre
les violences faites aux femmes. Par la même occasion, le violentomètre, l’outil crée par la mairie de Paris en partenariat avec l’observatoire de la Seine-Saint-Denis des violences faites aux femmes et l’association
En Avant Toutes en 2018 est de nouveau mis en avant. 23 questions rapides à se poser pour savoir s’il est toxique ou non Il s’agit d’une échelle contenant 23 exemples de réactions types qu’un partenaire peut avoir avec sa compagne dont la gravité augmente crescendo. La première : “Il respecte tes décisions, tes désirs et tes goûts” étant la meilleure situation et la dernière : “il te menace avec une arme” étant la pire. En fonction de chaque réaction, le violentomètre indique si la femme a “une relations saine”, doit être vigilante ou carrément se protéger et demander de l’aide.
Le but ? “Sensibiliser les jeunes femmes aux violences conjugales à travers un outil simple et utile pour “mesurer” si sa
relation amoureuse est basée sur le consentement et ne comporte pas de violences”, peut-on lire sur le communiqué qui présente l’outil. Certaines de ces situations peuvent paraître évidentes pour déceler un danger, malheureusement lorsqu’on est dans une
relation toxique, il est parfois difficile d’ouvrir les yeux. Le partenaire peut avoir une telle emprise qu’on ne s’en rend compte que lorsqu’il est trop tard et le gouvernement espère diminuer ce risque grâce au violentomètre et pousser les victimes à demander de l’aide ou porter plainte.
Le violentomètre ca permet à une victime d’abus sexuels, de violences ou de chantages au sein de son couple de se protéger en demandant de l’aide ou en signalant les faits parce qu’elle ou il est clairement en danger. pic.twitter.com/TcBo0jOBla— Youssef Badr (@porte_parole_MJ) June 24, 2019
En association avec le
centre Hubertine Auclert, pour l’égalité femmes-hommes associé à la Région île-de-France, le dispositif a déjà été testé dans les collèges et les lycées afin de sensibiliser dès le plus jeunes aux comportements dangereux et nocifs.Click Here: cheap nrl jerseys