Lire son courrier, couper un melon : les petits gestes à adopter pour prévenir le cancer du sein

Alors que l’on sait que près de 20 000 cancers du sein peuvent être évités chaque année, l’Institut national du cancer (INCa) et le ministère de la Santé lancent ce jeudi 5 septembre une nouvelle campagne d’information visant à rappeler l’importance de la prévention des facteurs de risque au quotidien.

Sommaire

  1. Des facteurs de risque modifiables, mais méconnus
  2. L’importance du dépistage

Éviter un

cancer du sein, ça peut tout simplement passer par ouvrir son courrier d’invitation pour le

dépistage ou faire cuire une aubergine en vue d’avoir une

alimentation équilibrée. Alors qu’une étude a montré que 40% des cancers peuvent être prévenus en modifiant nos comportements et nos habitudes de vie, l’Institut national du cancer (INCa) et le ministère de la Santé ont lancé ce jeudi 5 septembre une nouvelle campagne d’information visant à “sensibiliser les femmes aux moyens [très simples] d’agir pour lutter contre les cancers du sein”, les cancers les plus fréquents et les plus mortels chez cette population. Des facteurs de risque modifiables, mais méconnusCar s’il y a certains facteurs de risque contre lesquels les femmes ne peuvent rien (l’âge et la génétique notamment), il y en a bien d’autres, parfois méconnus de la population, sur lesquels elles ont le contrôle : le

surpoids et l’obésité, la consommation de

tabac et d’

alcool, une alimentation déséquilibrée ou encore un manque d’activité physique. Ainsi, près de 20 000 cancers du sein pourraient être évités chaque année en y prêtant attention : au travers de visuels sobres mais accrocheurs, la campagne a pour but “de faire prendre conscience aux femmes qu’il existe des gestes simples à mettre en œuvre, dans son quotidien, pour lutter contre ce cancer”.

L’importance du dépistageEt si la prévention du cancer du sein, “c’est tous les jours”, la campagne met également l’accent sur l’importance du dépistage, à réaliser tous les deux ans. Proposé aux femmes âgées entre 50 et 74 ans, il consiste en une

mammographie et un examen clinique (pris en charge par les régimes d’assurance maladie) ayant pour objectif de “diagnostiquer un cancer à un stade précoce” et ainsi “favoriser les chances de guérison” : “cinq ans après le diagnostic, 99 femmes sur 100 sont toujours en vie lorsque le cancer du sein est diagnostiqué à un stade précoce ; elles ne sont que 26 sur 100 lorsque qu’il est détecté à un stade avancé”. Pourtant, en 2018, sur 10 millions de femmes concernées, seules 50,3% ont été se faire dépister. “Un taux bien en deçà du seuil de 70 % de participation préconisé au niveau européen”, précisent les initiateurs. 

Pour plus d’information, l’INCa invite les femmes à se rendre sur le

site dédié à la prévention et au dépistage des cancers du sein.Click Here: nrl shops

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