John Kennedy Jr. et Carolyn Bessette: la nuit où tout a basculé…

Dans ses Mémoires, l’ancienne assistante du fils de JFK raconte sa vie aux côtés de ce couple mythique et livre un récit bouleversant des heures qui ont suivi l’annonce de leur disparition, en juillet 1999, dans un accident d’avion.

«Où sont-ils?», interroge une voix à l’autre bout du fil. «Comment ça, où sont-ils?!», s’exclame Rosie. Samedi 17 juillet 1999, un peu après minuit. L’avion de John Kennedy Jr., trente-neuf ans et de sa femme, Carolyn, trente-trois ans, a été attendu en vain sur l’aéroport de Hyannis, dans le Massachusetts, voilà des heures que ses oncle et tantes, ses cousins – réunis pour un mariage – tentent sans succès de les joindre, l’un comme l’autre, sur leurs portables.

RoseMarie Terenzio, l’assistante du jeune homme, passe le week-end à l’appartement du couple, dans le quartier de TriBeca, à New York. Le téléphone sonne sans discontinuer, le temps a comme suspendu son vol, une chape de silence et d’angoisse a brutalement pris possession du living-room, des chambres vides. Un accident? «jamais John n’aurait laissé pareille chose se produire, se dit-elle, résolue à lutter de toutes ses forces contre l’impensable. Ils vont bien. Ils ont changé d’avis, ils ont décidé de ne plus y aller, à ce mariage. Ils sont partis ailleurs, c’est tout. Je vais les trouver.»

Elle se remémore les images et les conversations des derniers jours. Carolyn donnait des signes de lassitude et d’exaspération depuis plusieurs semaines. Harcelée par des photographes indélicats, confinée à une existence d’épouse de, assujettie à l’emploi du temps chaotique de John, l’homme le plus célèbre, le plus courtisé, le plus occupé du monde, elle avait d’abord refusé de se rendre à cette nouvelle réunion de la famille Kennedy –une de plus, une de trop– avant de consentir à l’accompagner.

Sur les conseils de Rosie. «Oh, my God…» Elles étaient de vraies amies, mieux, comme des sœurs. Le souvenir de leur ultime conversation hante maintenant miss Terenzio. «Ecoute, Carolyn, lui avait-elle dit. Tu n’as pas vraiment envie de mettre John dans le genre de situation inconfortable où il se sentirait obligé d’expliquer ton absence, toi-même, tu ne veux pas te placer dans la position de celle qu’on juge, il me semble que tu as déjà eu ton lot de ce côté-là. Va t’acheter une robe, je te trouve une voiture pour t’emmener à l’aéroport.» C’est elle qui l’a convaincue de prendre cet avion. Lauren, la sœur de Carolyn, a embarqué elle aussi à bord de l’appareil pensant gagner ainsi plus rapidement l’île de Martha’s Vineyard, au large de Hyannis, où elle devait, de son côté, passer le week-end.

Il est cinq heures. Les images des garde-côtes occupés à sillonner les eaux noires de l’océan Atlantique tournent désormais en boucle sur la chaîne CNN. Dehors, devant la porte de l’immeuble, les New-Yorkais ont commencé à déposer des bougies, des petits bouquets de fleurs, comme si plus personne ne pouvait croire au miracle.

Dans son livre, Fairy Tale Interrupted: A Memoir of Life, Love and Loss (éd. Gallery Books), Rosie raconte, elle revit un passé dont les plaies ne sont jamais parvenues à cicatriser, elle égrène la litanie des heures terribles qui ont suivi la disparition du fils de l’ancien président des Etats-Unis. L’organisation de ses funérailles avec sa sœur, Caroline Kennedy. L’appartement qu’il a bien fallu débarrasser. Les cravates et les casquettes distribuées, comme de minuscules bouts de mémoire, à ses proches, les gens qui travaillaient avec lui, ceux qui comptaient. Cette manière qu’il avait eu de se tourner vers elle à l’heure de quitter le bureau, et puis ses tout derniers mots. «Rosie, c’est toi la meilleure. Merci d’avoir tout arrangé…»

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