Lola Dewaere (Ligne de mire), une éducation chaotique avec une mère borderline

A l’affiche de Ligne de Mire ce 14 juin sur France 2, Lola Dewaere n’est pas une « fille de » comme les autres. La fille de Patrick Dewaere s’était confiée à Gala en 2016. Son enfance, entre une mère, jeune, qui essayait de s’en sortir et la vie et l’éducation de ses grands-parents autoritaires, l’actrice a mis du temps à trouver ses marques dans la société.

Elle a perdu son père lorsqu’elle avait deux ans. Lola Dewaere a eu une enfance peu commune. Sa mère, très jeune, se retrouvait veuve et criblée de dettes à seulement 22 ans. Elle a alors confié sa fille à ses grands-parents le temps que les choses s’arrangent.

Alors que son père aurait fêtait ses 70 ans cette année, Lola Dewaere avait raconté sa jeunesse et le rapport qu’elle entretenait avec sa mère au magazine Gala.”Je me souviens de bribes, de moments plutôt douloureux quand maman venait me voir, puis repartait. Nous étions si fusionnelles elle et moi ! Ma mère n’avait que vingt-trois ans quand elle a dû se remettre du suicide de l’homme qu’elle aimait. Personnalité borderline, trop femme-enfant, trop fragile pour assumer mon éducation« , a confié l’actrice.

Avec un grand-père centralien et une grand-mère directrice d’école, ce n’était pas toujours la joie à la maison. Défiant systématiquement l’autorité, la jeune fille est en échec scolaire, tout ce qu’elle veut c’est voir sa mère, même si ce sentiment ne va pas durer. »Avec maman, on passait des heures au téléphone, elle me promettait qu’un jour elle me reprendrait. Finalement, mes grands-parents ont accepté que je retourne chez elle à Paris pour ma cinquième. Ce fut ma meilleure année scolaire ! Sans doute aussi parce que je profitais des copines qui étaient aidées par leurs parents pour faire leurs devoirs. Maman était beaucoup trop bohème pour y songer”, a développé la jeune femme.

Très vite sa mère prend une place négative dans sa vie. Alors qu’elle cherchait à concrétiser cette relation mère fille, Lola Dewaere se confronte à des échecs à répétition.”Il fallait la voir débouler à la sortie de Saint-Michel de Picpus (son école, ndlr) en jean déchiré, un look pas possible devant les mères BCBG qui veillaient à ce que leur mari – ou leur fils – ne la reluquent pas… J’avais honte ! Je rêvais d’avoir une mère normale. Sur ce plan, ça ne s’est pas arrangé avec le temps. Un jour elle me punissait sans raison, un autre elle me cédait sur tout. Elle m’a en revanche toujours parlé intelligemment de la drogue et de ses ravages. Si bien qu’après avoir redoublé ma troisième et arrêté l’école à quinze ans, j’étais armée sur ce plan-là”, a détaillé Lola Dewaere.

Son émancipation, elle ne l’a pas forcément décidé mais la vie a fait que la jeune femme mettra la priorité sur sa carrière, dans les mêmes pas que son père.”Elle m’a inscrite au cours Florent. Mais la compétition entre élèves m’a fait abandonner ! François Florent a appelé à la maison pour dire “Elle a du potentiel”. Ma mère m’a réinscrite, mais là, j’ai eu un très grave accident de voiture. Qui m’a laissée hors circuit pendant sept ans. Alors que j’étais dans le plâtre, alors que j’avais besoin d’être rassurée par une mère responsable, c’était tout l’inverse. Cette fois, je me suis éloignée d’elle“, a-t-elle conclue. En 2012, elle était à l’affiche de la comédie Mince alors ! de Charlotte de Turckheim. En 2017, Elle a refusé avec humour de participer à l’émission Danse avec les Stars.

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