L'accès aux soins : une préoccupation majeure des Français

Coup sur coup, deux sondages soulignent les inquiétudes des Français vis-à-vis des frais de santé. Accès aux soins, dépassements d’honoraires… la santé coûterait de plus en plus cher au point de voir de plus en plus de citoyens renoncer à certains rendez-vous médicaux.

Pour 63 % des Français, la santé coûte trop cher.

Les seniors déplorent la hausse des dépenses de santéPlus de 80% des 50-65 ans estiment que les remboursements de la Sécu “couvrent de moins en moins les dépenses“ de santé, selon un sondage Harris Interactive pour Humanis (complémentaires santé) publié mardi. “81 % des 50-65 ans s’accordent pour dire que les remboursements de la Sécurité sociale couvrent de moins en moins les dépenses“ de santé, écrit Harris Interactive dans cette enquête, qui mentionne les “dépassements d’honoraires“ des médecins ou les déremboursements de médicaments.Interrogés sur leur attitude en cas de difficultés financières, 23 % des personnes interrogées envisageraient de renoncer ou de reporter un rendez-vous médical et 25% un soin ou un achat de médicaments.La santé coûte trop cher ?Ce sondage fait suite à un autre réalisé par LH2 pour la Fondation April Santé équitable et publié en exclusivité par Le Parisien-Aujourd’hui en France, vendredi 7 septembre. Selon cette enquête, outre son coût élevé, les Français juge le système de santé injuste, à tel point que certains pourraient même aller jusqu’à renoncer à certains soins faute d’argent. 63 % des Français estiment que la santé coûte trop cher. Une personne sur quatre estime même que les prix ne sont pas “du tout justes“, selon cette enquête. Près des trois quarts (74 %) vont même jusqu’à affirmer que “les revenus conditionnent l’accès à des soins de qualité“.Près de six sondés sur dix ajoutent que “notre système de soins ne permet pas à chacun d’avoir un accès à une même qualité de soins“, alors que c’est le rôle même qu’est censé jouer la Sécurité sociale. De fait, 84 % des sondés annoncent qu’ils pourraient réduire leur consommation de médicaments, à la fois pour faire des économies, mais aussi pour aider l’assurance maladie à combler son déficit.Vers une grande loi d’accès aux soinsL’accès aux soins devient donc une préoccupation majeure des Français et pas uniquement parmi

les plus démunis. Le gouvernement a initié des discussions concernant les dépassements d’honoraires. Jusqu’au 17 octobre 2012, assurance maladie, médecins et mutuelles et assureurs se penchent sur ce problème récurrent. Mais jusqu’où les complémentaires santé sont-elles prêtes à s’engager (et avec quelles répercussion pour les assurés) ? Quelle sera la position des syndicats de médecins libéraux (demande de revalorisation de leurs tarifs, d’un secteur intermédiaire entre le secteur 1 (tarif Sécu) et le secteur 2…) ?… En cas d’échec des discussions, la Ministre de la santé Marisol Touraine a déclaré qu’elle fixerait alors “des contraintes par la loi“, dans le cadre du projet de loi sur la sécurité sociale. Elle avait même évoqué

en juillet “des sanctions dissuasives“ pouvant aller jusqu’au déconventionnement pour les médecins qui commettrait des abus.Lors de la présentation des

grandes orientations de sa politique hospitalière (qui prévoit avant la  fin de l’année un renforcement de l’accès aux soins d’urgence sur tout le territoire), la ministre de la Santé, Marisol Touraine a par ailleurs annoncé qu’une grande loi d’accès aux soins sera présentée au Parlement dès l’année prochaine.David BêmeSources :1 – Sondage réalisé par internet auprès de 1.019 individus représentatifs des Français âgés de 50 à 65 ans, du 31 mai au 26 juin. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas.2 – Ce sondage a été réalisé par l’institut LH2, pour la Fondation April Santé équitable auprès d’un échantillon de 1.003 Français, représentatif de la population française, selon la méthode des quotas, du 23 au 26 mai.Relaxnews

Les opticiens testent gratuitement la vue des Français dès le 5 octobre

L’édition 2012 des Journées de la vision, qui se déroulent du 5 au 13 octobre, permettra aux Français de consulter gratuitement un opticien pour faire contrôler leur vue.

Faites tester votre vue chez l'opticien

Comme chaque année depuis 9 ans, l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (Asnav) organise les Journées de la vision. Les personnes qui le souhaitent pourront, du 5 au 13 octobre prochains, profiter d’un rendez-vous gratuit chez un opticien pour faire évaluer leur vue.Quelque 6 000 opticiens partenaires de l’Asnav participeront à cette opération. Chaque professionnel proposera un test adapté à l’âge, aux activités ou aux antécédents des patients. Il pourra s’agir d’une évaluation de l’acuité visuelle monoculaire ou binoculaire en vision de loin, ou encore d’un test de la vision périphérique.

A l’occasion de ces Journées, l’Asnav lance également une campagne de sensibilisation à travers une web-série fantaisie intitulée Quand on ne voit pas net. Trois personnages – Ilda Toniène, Prosper Sbyte et Mathias Tygmate – évoluent dans des situations drôles et insolites liées à une vue non corrigée. Le but est d’inciter les internautes à faire tester leur vue.

Les internautes peuvent se rendre sur le site de l’

Asnav pour se procurer la liste des opticiens partenaires des Journées de la vision.Relaxnews
Source
Communiqué de l’Asnav, octobre 2012.

Antidépresseur Valdoxan de Servier : attention au risque hépatique

L’agence du médicament ANSM met en garde contre le risque d’atteinte hépatique potentiellement grave associé à la prise de l’antidépresseur Valdoxan (agomélatine) commercialisé par le laboratoire Servier.

L'ANSM met en garde contre le risque d'atteinte hépatique potentiellement grave associé à la prise de l'antidépresseur Valdoxan.

Plusieurs cas graves d’hépatoxicité ont été rapportés sous

 Valdoxan (agomélatine) depuis sa commercialisation en 2009, dont six cas d’insuffisance hépatique“, indique l’ANSM dans une lettre envoyée aux professionnels de santé et rendue publique vendredi.L’agence du médicament rappelle que des contrôles de la fonction hépatique doivent être effectués régulièrement chez tous les patients traités par Valdoxan et qu’ils doivent être informés sur les symptômes suggérant une atteinte hépatique.Le Valdoxan est indiqué dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés) chez l’adulte.Le risque hépatique est connu depuis son autorisation de mise sur le marché, mais des études cliniques récentes ont conduit l’agence européenne du médicament (EMA) et l’ANSM à renforcer les mises en garde et à proposer des contrôles supplémentaires de la fonction hépatique, en particulier lors d’une augmentation de la posologie.Le

Valdoxan fait déjà partie d’une liste de 30 médicaments placés “sous surveillance renforcée“ l’an dernier par l’agence du médicament.Le groupe Servier a réagi vendredi en indiquant que le renforcement des précautions d’emploi de Valdoxan avait été décidé en accord avec l’EMA “pour améliorer la sécurité des patients“ et qu’il avait envoyé un courrier en ce sens aux professionnels de santé.“La sécurité d’emploi et l’efficacité de Valdoxan ont été démontrées à court et long terme dans des essais cliniques internationaux regroupant plus de 7.000 patients déprimés“, affirme le groupe pharmaceutique dans un communiqué.La revue indépendante de pharmacologie Prescrire s’est toujours montrée très critique vis-à-vis du Valdoxan, estimant notamment en 2010 que “le rapport bénéfices-risques de l’agomélatine est défavorable dans la dépression“ et que sept essais n’ont pas “montré d’efficacité clinique tangible“.AFP/RelaxnewsSource :

Valdoxan (agomélatine) : Information importante de pharmacovigilance relative au risque d’hépatotoxicité – Lettre aux professionnels de santé -18 octobre 2012 – ANSMPhoto : ServierClick Here: Geelong Cats Guernsey

L'Asnav invite les vacanciers à protéger leurs yeux à la montagne

A l’approche de l’hiver, l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (Asnav) réitère ses recommandations pour permettre aux vacanciers de choisir les bonnes lunettes de soleil avant de dévaler les pistes de ski.

Hiver 2012 : l'Asnav délivre ses conseils pour protéger ses yeux à la montagne

La monture, premier critère de protectionL’Association nationale pour l’amélioration de vue invite les particuliers à préférer une monture de solaires souple et adaptée à la forme et à la taille de leur visage. Il est important que la monture des lunettes de protection solaire enveloppe le visage et soit fixée correctement sur la base du nez et derrière les oreilles. Cette astuce offrira un certain confort aux utilisateurs, et évitera la perte des solaires en cas de chute.Mieux vaut opter pour une protection renforcée pour l’hiverLes usagers doivent impérativement choisir une protection de catégorie 3 ou 4 pour affronter les pistes de ski et les montagnes enneigées. Cette catégorie est constituée de verres beaucoup plus foncés, et est entièrement dédiée aux conditions extrêmes telles que la haute montagne. L’Asnav précise tout de même qu’il ne faut pas conduire avec ce type de solaires.Du jaune et de l’orangé pour la teinteL’association préconise d’opter pour une teinte adaptée aux sports de glisse. En l’occurrence, le jaune et l’orangé sont fortement recommandés pour ce type de conditions extrêmes, notamment par temps de brouillard et de nuit. Ces deux teintes permettent, entre autres, d’accentuer le relief et les contrastes.Le cas particulier des enfantsPour éviter les pertes en cas de chute, il est préférable de choisir des montures ou des masques pourvus d’élastiques pour les vacances d’hiver. Les parents doivent rester attentifs et obliger leurs enfants à garder leurs lunettes. Celles-ci sont censées protéger les plus petits lorsqu’ils skient, mais également lorsqu’ils sont sur le télésiège.Sans surprise, les parents doivent également opter pour des équipements solaires dotés du marquage CE.La dangerosité des lunettes gadgetsQue ce soit pour les enfants ou pour les adultes, les masques et les lunettes solaires gadgets ne doivent pas faire partie des vacances. Chacun doit impérativement privilégier la qualité de la protection à l’esthétique pour ne pas mettre sa vue en danger.
Relaxnews
Photo : ©Val Thoermer/shutterstock.comClick Here: essendon bombers guernsey 2019

Retour de la dengue en Europe

L’Europe connaît sa première série durable de cas de dengue depuis les années 1920, avec plus de 1.300 personnes touchées par un virus qu’elles ont contracté à Madère, a indiqué l’Union européenne.

Première série de cas de dengue en Europe depuis les années 1920

Le ministère de la Santé portugais a dénombré 1.357 patients atteints à la date du 11 novembre, dont 669 confirmés par des analyses et 688 probables, a rapporté dans un communiqué mardi soir le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (CEPCM). Après un voyage sur l’île de l’Atlantique, 25 personnes ont apporté la maladie sur le continent au Portugal, mais aussi en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne et en Suède. Aucune mort n’a été enregistrée, mais “l’éruption de la maladie est importante et constitue un événement important pour la santé publique“, a estimé le CEPCM.La

dengue se répend par l’un des quatre virus portés par un moustique du genre Aedes. Elle provoque de violentes fièvres, des maux de tête, des démangeaisons et des douleurs aux articulations. Dans sa forme plus virulente, elle peut causer des hémorragies et la mort.Le moustique Aedes aegypti est installé à Madère depuis au moins 2005. Les deux premiers cas de dengue sont apparus sur l’île le 3 octobre.Le CEPCM a conseillé aux habitants et visiteurs de prendre des “mesures de protections individuelles“, pour se prémunir des piqûres de moustique. Il a également recommandé aux ports, aéroports et transporteurs à Madère de maintenir des procédures de désinfection.“Avec l’afflux des touristes à Madère, l’importation continue de cas de dengue depuis l’île vers d’autres régions de l’Union européenne est prévisible tant que la population de moustiques ne sera pas réduite et la transmission interrompue“, a prévenu le Centre.Selon l’Organisation mondiale de la santé, entre 50 et 100 millions cas de dengue sont recensées dans le monde chaque année, dans plus de 100 pays.AFP/RelaxnewsClick Here: brisbane lions guernsey 2019

VIH/Sida : les tests rapides permettent de mieux dépister les populations à risque

Expérimentés depuis deux ans par l’association AIDES, les tests de dépistage rapide s’avèrent capables de mieux atteindre les populations à risque (notamment les communautés gay et afro-caribéenne), que les structures hospitalières ou les centres de dépistage anonymes et gratuits (CDAG). A la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le bilan des actions de dépistage de l’association plaident en faveur d’un élargissement de ce dispositif.

AIDES souhaite étendre son offre de dépistage rapide du sida aux hépatites B et C

Les tests rapides, pour quoi faire ?Dans le cadre du dernier plan sida, l’élargissement du dépistage à un milieu extra-médical a fait l’objet d’un décret en novembre 2010. Ce dépistage rapide réalisé par des non médecins (également appelé TROD1) était un combat de longue date pour plusieurs associations, dont AIDES. Le Pr. Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherches sur le SIDA et les hépatites virales (ANRS), nous expliquait en avril 2011 les  raisons de cette initiative.

Ce nouvel outil est destiné en priorité aux communautés les plus exposées au virus du sida : les gays (ou HSH : hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes), les populations d’origine africaine et caribéenne, les personnes trans, les usagers de drogue et les travailleurs du sexe. Ces groupes représentaient en 2011 plus de 70 % des découvertes de séropositivité.Pour faire reculer l’épidémie, il est essentiel d’améliorer le dépistage. On estime qu’en France 30 000 à 40 000 personnes ignorent leur séropositivité, mettant en danger leur santé, celle de leurs partenaires et participent inconsciemment à la dynamique de l’épidémie.“En permettant à chacun d’être testé régulièrement, de connaître son statut et éventuellement de se soigner, on évite de nouvelles contaminations et on casse durablement la dynamique de l’épidémie“ précise l’association AIDES qui présentait les premiers résultats de ses actions de dépistage pour l’année 2012. Mieux dépister et accompagner les populations à risqueL’association Aides a mis en place ces tests rapides via ses militants formés à cette pratique, aux entretiens autour des sexualités et des moyens de prévention avec les personnes dépistées et à la proposition d’un accompagnement personnalisé quel que soit le résultat du test. Le 26 novembre, l’association a présenté les résultats de 12 695 tests réalisés entre le 1er janvier et le 30 septembre 2012 dans 23 régions de France.

Globalement, l’association fait état d’une “efficacité incontestable“, avec 1 % de résultats positifs, soit 5 fois plus de résultats positifs que pour le dépistage classique, et trois fois plus que dans les centres de dépistage anonymes et gratuits. “Contrairement aux apparences, ce taux de 1 % est un indicateur positif : il montre que ce dépistage opère au plus près des populations touchées et atteint des publics qui ont peu recours au test du VIH“, explique AIDES.Dans le détail, les taux de résultats positifs étaient plus élevés chez les gays (1,9 %) et les hétérosexuels d’origine afro-caribéenne (0,8 %) que parmi les hétérosexuels caucasiens (0,2 %). Et pour les gays originaires d’Afrique du Nord et subsaharienne, les vulnérabilités au VIH s’additionnent puisque le taux de positifs atteint 3,49 %. Il s’agissait du premier dépistage pour 41 % des hétérosexuels d’origine africaine ou caribéenne et 35 % des hétérosexuels caucasiens.Aides souhaite étendre l’offre de dépistage rapide aux hépatites B et C

L’association juge que son offre de dépistage devrait s’étendre en 2013 pour permettre à davantage de personnes d’être dépistées mais également d’être accompagnées. Face à ces résultats témoignant de l’efficacité de la démarche, l’association souhaite également l’étendre aux hépatites B et C. “Aides alerte les pouvoirs publics depuis 2010 sur cette question. Particulièrement virulentes parmi les populations migrantes et les usagers de drogues, les hépatites B et C sont une priorité absolue de santé publique“ conclut l’association.Dans le cadre de la prochaine Journée mondiale de lutte contre le sida, AIDES lance une nouvelle campagne décalée pour promouvoir ce dispositif, notamment auprès des hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes, des populations d’origine africaine et caribéenne, des travailleurs du sexe et des usagers de drogues. David BêmeSources :Aides publie le premier bilan de son offre de dépistage rapide – Dossier de presse – novembre 2012RelaxnewsClick Here: brisbane lions guernsey 2019

Lancement d'une campagne d'envergure pour lutter contre l'arthrose

L’Alliance nationale contre l’arthrose, qui regroupe tous les acteurs impliqués dans la prise en charge de la maladie, lance une campagne d’information d’une durée d’un an pour accompagner les malades et sensibiliser le public aux solutions anti-arthrose. L’occasion de faire le point sur cette maladie très répandue et très handicapante.

Une campagne d'envergure pour lutter contre l'arthrose est lancée par l'alliance contre l'arthrose

Maladie très répandue, seconde cause d’invalidité dans notre pays, l’arthrose est pourtant méconnue du grand public. Touchant entre 9 et 10 millions de Français, l’arthrose ne touche pas que les personnes âgées. Elle est fortement handicapante et ses conséquences médico-économiques sont loin d’être anodines : 3 milliards d’euros, 5 millions d’arrêts de travail entre 1993 et 2003.Aujourd’hui, une meilleure connaissance de la physiopathologie de l’arthrose ont transformé son image. Les rhumatologues ne plus qu’elle résulte uniquement de l’usure inévitable des articulations avec l’âge. Plusieurs types d’arthrose peuvent être distinguées, mettant en jeu les divers tissus des articulations : cartilage, os, membrane, liquide synovial… Pour le Pr. Xavier Chevalier, président de la section Arthrose de la société française de rhumatologie, “il y a peu en commun entre une arthrose du genou survenue chez un homme de 45 ans faisant suite à un problème mécanique concernant un ménisque (sorte de coussin intra-articulaire) ou un ligament croisé (renforçateur de l’articulation), ou une arthrose du genou apparue progressivement chez une dame de 80 ans et consécutive au vieillissement de ses tissus, ou encore une arthrose chez une femme de 50-60 ans, ayant pris du poids et dont les articulations ne sont plus protégées par les hormones sexuelles“.Les patients pensent trop souvent à tort qu’il n’y a pas de solution. Pourtant, l’arthrose se soigne : avant le recours à la chirurgie, de nombreux moyens médicamenteux et non-médicamenteux permettent de ralentir sa progression et de soulager la douleur : médiaments antalgiques, kinésithérapie, exercice physique, hygiène alimentaire, cures thermales…  “Si la chirurgie est très utile, son recours peut souvent être retardé, voire évité, par une série de mesures thérapeutiques. Considérée isolément, chacune peut paraître modeste, mais leur addition aboutit à des résultats substantiels“ précise le Pr. Chevalier.

La campagne lancé par l’alliance contre l’arthrose (à l’initiative de l’AFLAR) qui regroupe de nombreuses associations et sociétés savantes a pour but de mieux faire connaître la maladie et sa prise en charge. Cette campagne se traduira par la mise en ligne d’une plateforme, accessible à l’adresse

Stop-arthrose.org, délivrant des conseils pour réduire le risque de souffrir d’arthrose. Les personnes atteintes d’arthrose seront également conviées à participer à une enquête destinée à aider la recherche, et à mieux connaître les malades. Quelque 2.000 volontaires sont nécessaires.Si d’autres maladies rhumatismales (en particulier les rhumatismes inflammatoires) ont connu d’importants progrès thérapeutiques, l’arthrose souffre encore aujourd’hui d’un manque de recherche. L’espoir suscité par certains médicaments comme les anti-NGF ou des produits ciblant certains molécules inflammatoires (cytokines) est retombé et il reste encore à identifier de réels cibles thérapeutiques. Une raison supplémentaire d’aider la recherche dans ce domaine selon le Professeur Thomas Bardin, président de France Rhumatismes (fonds de dotation pour la recherche contre les rhumatismes) : “Ces difficultés ne sont absolument pas une raison de se décourager. Qui aurait cru il y a quelques années qu’il y aurait des progrès aussi décisifs sur la polyarthrite rhumatoïde, qui faisait des ravages chez les patients atteints et pour laquelle nous semblions définitivement démunis ? Nous allons aussi gagner la bataille de l’arthrose“.David BêmeSource : Conférence de presse Aflar – décembre 2012Click Here: Rugby league Jerseys

Eva Herzigova, rayonnante dans la nouvelle campagne Dior

La maison Dior a présenté, jeudi 20 décembre, le making of de sa nouvelle campagne publicitaire avec le top Eva Herzigova. Nouveau visage de la marque, le mannequin tchèque incarnera la beauté Dior tout au long de 2013.

Eva Herzigova

Réalisée par le photographe américain Steven Meisel, la campagne publicitaire met en avant la beauté, la sensualité, et la peau rayonnante d’Eva Herzigova qui représente le soin anti-âge de Dior : “Capture Totale“.Enceinte de son troisième enfant, le mannequin phare des années 1990 est plus belle que jamais, alors qu’elle s’apprête à célébrer son 40e anniversaire en 2013.Alors, en attendant la campagne, découvrez son making of !

Source: RelaxnewsClick Here: Rugby league Jerseys

Pilules de 3e génération : rien ne justifie un arrêt selon l'EMA

Selon l’Agence européenne du médicament (EMA), les femmes n’auraient aucune raison d’arrêter de prendre des pilules contraceptives combinées (oestroprogestatives), y compris celles de la 3e génération. Cette prise de position intervient en réponse aux inquiétudes apparues ces dernières semaines.

Pilule : pas de “nouvelle preuve“ justifiant un arrêt selon l'agence européenne du médicament

Il n’y a actuellement aucune nouvelle preuve suggérant un changement dans le profil de sécurité connu des pilules combinées commercialisées actuellement. Il n’y a de ce fait aucune raison que les femmes arrêtent leur contraception“, ajoute l’EMA, basée à Londres.L’agence rappelle que les pilules contraceptives combinées ont “un risque très rare de thrombose et que ce

risque varie selon les types de pilules combinées“ et ajoute que ces contraceptifs sont surveillés “de manière constante et régulière“ grâce à un réseau de surveillance européen. Mais selon l’EMA, “A l’heure actuelle, l’agence n’a reçu aucune nouvelle preuve d’un Etat membre (de l’Union européenne) sur des thrombo-embolies veineuses liées à la prise de pilules combinées“.Le débat a été relancé en France par le dépôt à la mi-décembre de la

première plainte d’une jeune femme victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) qu’elle impute à la prise d’une

pilule de 3e génération.La ministre de la santé Marisol Touraine se préparait à annoncer vendredi des mesures visant à réduire la prescription des pilules de 3e et 4e génération, qui ont un risque accru par rapport aux pilules de la 2è génération.Deux millions et demi de femmes prennent actuellement des pilules de 3e et 4e génération, soit la moitié des femmes sous pilule en France, une prescription jugée excessive par les autorités sanitaires françaises. Ces pilules de 3e génération sont commercialisées par les principaux groupes pharmaceutiques Merck, Bayer, Pfizer, Servier, Novartis, et Sanofi.Sources :AFP/RelaxnewsEuropean Medicines Agency update on combined contraceptives – EMA – 11 janvier 2013 (

accessible en ligne)Click Here: United Kingdom Rugby Jerseys

Alerte à la gastro-entérite en France métropolitaine

Avec 420 cas pour 100.000 habitants entre le 7 et le 13 janvier, la gastro-entérite reste en activité épidémique pour la troisième semaine consécutive, indique le réseau Sentinelles dans son bulletin hebdomadaire, publié mercredi 16 janvier.

L’épidémie de gastro-entérite a touché plus de 720 000 personnes en trois semaine.

La gastro-entérite est particulièrement présente en Languedoc-Roussillon (956 cas pour 100.000 habitants), en Bretagne (597), en Alsace (537), en Limousin (436), en Haute-Normandie (434), en Lorraine (422) et en Aquitaine (411). “Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques, le niveau d’activité des diarrhées aiguës pourrait avoir atteint son pic et rester à un niveau stable cette semaine“, estiment les médecins Sentinelles.Gastro-entérite : une infection pas toujours bénigneLa gastro-entérite est le plus souvent due à un rotavirus (plus rarement des bactéries comme la salmonelle). Les malades souffrent le plus souvent de diarrhées et vomissements pendant 2 à 3 jours. Cette infection reste très désagréable mais sans danger pour la plupart d’entre nous. On y associe également des maux de tête, des courbatures, de la fièvre et de la fatigue.  Les personnes âgées et les enfants sont plus fragiles, car la gastro-entérite peut provoquer chez eux des déshydratations intenses beaucoup lus rapidement.On attrape la gastro-entérite en mangeant des aliments contaminés ou en buvant de l’eau souillée mais aussi par contact direct avec les malades. Ainsi, pour éviter d’être infecté, pas de mystère ! Il faut :- Veiller à l’hygiène des mains et des surfaces. Se laver les mains avec du savon le plus souvent et le plus soigneusement possible, ne pas partager les verres d’eau ou les couverts à table…- Attention à la préparation des repas. Lors de la préparation des repas (en particulier en collectivité), les règles d’hygiène strictes (lavage des mains, ports de gants à usage unique) doivent être respectées. Les personnes malades ne doivent évidemment pas participer à l’élaboration des repas.- Les solutés de réhydratation. Ces composés constituent la meilleure prévention des complications des diarrhées. Permettant une réhydratation précoce, ces produits sont remboursés par la sécurité sociale.- En 2006, deux vaccins ont été mis sur le marché en France. Leur efficacité a été démontrée contre les couches les plus répandues en Europe et aux Etats-Unis. Saisi sur l’éventualité d’une vaccination de masse, le “Haut Conseil de la santé publique ne recommande pas actuellement la vaccination systématique contre le rotavirus des nourrissons âgés de moins de six mois“ dans un

avis daté du 28 mai 2010.Les personnes déjà malades doivent bien sûr adopter toutes ces précautions. Une maman malade veillera à se laver les mains systématiquement avant de toucher ses enfants et de faire la cuisine. Elle limitera d’ailleurs les contacts au strict nécessaire. Pour les nourrissons, à la moindre inquiétude, on file chez le médecin ou aux urgences. Chez les enfants et les personnes plus âgées on veille à les faire boire une grande quantité d’eau ou des solutions de réhydratation spéciales vendues en pharmacie. Pour tout le monde, l’hydratation est la principale recommandation.L’activité de la

varicelle, autre maladie surveillée par le réseau, est notée modérée au niveau national.Sources :Bulletin sentiweb du 16 janvier 2012Relaxnews