12 Tornadoes Reported In Illinois: National Weather Service

TAYLORVILLE, IL — The National Weather Service is investigating a dozen reports of tornadoes in central Illinois, including reports in Christian, Cass, Fulton, McDonough and Schuyler counties, according to the Chicago Tribune.

Surveys were scheduled to begin Sunday to determine whether any of the 12 reports will be confirmed as tornadoes, according to the Tribune.

Multiple outlets were reporting a tornado causing significant damage in Taylorville, Illinois, located about 30 miles southeast of Springfield, on Saturday. As warm, wet weather melted last weekend’s snow in Chicagoland, tornado warnings were issued in the Christian County town Saturday evening.

The Breeze-Courier said 30 people were injured during Saturday night’s storm, calling the damage “devastating.”

Christian County Emergency Management Director Mike Crews told the outlet the fire department on Saturday received multiple calls of people trapped in their homes due to large debris and downed power lines.

The area surrounding Taylorville High School was the hardest hit, with potential gas leaks reported in the area, officials told the Breeze-Courier. Ambulances from nearby communities were brought in to deal with calls, and at least one structure fire was reported.

On Saturday, Taylorville residents were advised to stay in their homes due to severe damage and closed roads, the Illinois State Police told the Decatur Herald & Review. More than 2,000 residents in the town of about 11,000 were believed to be without power.

In nearby Macon County, at least one home reportedly had severe damage from a storm or tornado.

Severe weather was also reported in other parts of Illinois Saturday. A tornado watch was in place until 9 p.m. for De Witt, Macon, McLean and Piatt counties.

In Chicagoland, flood warnings were in place until early Monday in many counties, including Will, Kane and Kendall. A flood warning is in place until Dec. 6 for Lake County.

December tornadoes are infrequent in the United States. The states reporting the most twisters in December are Texas, Mississippi, Louisiana, Alabama and Arkansas, although it’s not unheard of for tornadoes to touch down in Illinois in December or even into the winter.

On Dec. 18, 1957, a total of 19 tornadoes touched down in southern Illinois in the span of five hours. Thirteen people were killed and more than 250 injured in that tornado outbreak, according to a University of Illinois study.

Tornadoes have occurred during every month of the year, and in 2017, as many as seven ripped through Ottawa and Crossville, Illinois, on Feb. 28, killing several people.

Photo via Shutterstock

La vague de froid responsable d'une hausse des intoxications au monoxyde de carbone

Plus de 90 épisodes d’intoxication par le monoxyde de carbone (CO) ont été notifiés au système de surveillance entre le 6 et le 19 février derniers, période correspondant en partie à la vague de froid survenue en France, selon les derniers chiffres communiqués par l’Institut de veille sanitaire (InVS), mardi 21 février. Au total, 763 épisodes ont été signalés depuis le 1er septembre dernier.

Les conseils utiles pour limiter les risques d'intoxication au monoxyde de carbone. (INPES)

Entre le 28 janvier et le 12 février 2012 inclus, une vague de froid a traversé la France. Selon les informations disponibles (…), 139 signalements d’intoxication par le CO ont été recensés. Les sources d’intoxication comme les groupes électrogènes, les braseros/barbecues, et les chauffages mobiles d’appoint, expliquent une partie de cette augmentation“, précisent les experts de l’InVS.Près de 2.500 personnes ont été exposées à des émanations de monoxyde de carbone depuis le 1er septembre dernier, dont 425 ont été hospitalisées et 21 sont décédées.Afin de réduire les risques sanitaires liés au monoxyde de carbone, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) appelle les particuliers à ne jamais utiliser en continu les chauffages d’appoint à combustion, et à ne jamais se servir des cuisinières et braseros pour se chauffer.RelaxnewsClick Here: new zealand rugby team jerseys

Les pro-euthanasie interpellent Bayrou, Sarkozy et Le Pen

L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, l’ADMD, interpelle sèchement le président sortant, la candidate de l’extrême-droite et le candidat du centre qui se sont opposés publiquement à la légalisation de l’euthanasie. Pour marquer les esprits ou provoquer, l’ADMD a choisi de les montrer malades, alités, sous perfusion et de leur demander: “Doit-on vous mettre dans une telle position pour faire évoluer la vôtre sur l’euthanasie ?“.

L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité interpelle Nicolas Sarkozy (photo), Marine Le Pen et  François Bayrou sur l'euthanasie active.

Le choc des photosLes images de Nicolas Sarkozy (page complète accessible

en cliquant ici), de François Bayrou (

cliquez ici) et de Marine Le Pen (

cliquez ici) ont donc été détournées, grâce à la “magie“ de l’informatique, pour les faire apparaître extrêmement souffrants et hospitalisés. Ces 3 candidats et leurs partis politiques se sont à plusieurs reprises opposés à une modification de la

loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie. Et début 2011, c’est une proposition de loi visant à légaliser “L’assistance médicalisée pour mourir“, définie comme “un acte délibéré permettant une mort rapide et sans douleur“, qui a été

rejetée par une majorité de sénateurs (la majorité sénatoriale était encore détenue par l’UMP et le Nouveau Centre). La forme choisie par l’association, choquante au minimum pour la famille et les proches de ces 3 candidats, a pour but de marquer les esprits avant une manifestation de l’ADMD prévue à Paris le 24 mars “pour une grande démonstration faite aux pouvoirs publics et aux candidats à l’élection présidentielle du printemps 2012“.Quant au message, il est ambigu : est-ce vraiment par manque d’empathie (suggérée par la phrase “Doit-on vous mettre dans une telle position pour faire évoluer la vôtre sur l’euthanasie ?“) que ces candidats ne souhaitent pas d’évolution de la loi Leonetti ? Ou est-ce plutôt parce qu’ils considèrent que cette loi suffit, ou qu’ils comptent sur le développement massif des soins palliatifs ou encore parce qu’ils considèrent qu’un médecin ou une société n’ont pas le droit moral de donner la mort intentionnellement, même en cas de souffrances indicibles ?Le poids des sondages ?Un bref clip accompagne ces trois pages de publicité :

Ce clip s’appuie sur les résultats d’un

sondage Ifop d’août 2011, publié au moment de la très médiatisée

affaire de Bayonne“. Ce sondage montre qu’une très large majorité de Français (94 %) sont “plutôt favorables“ ou “favorables“ à la possibilité de l’euthanasie active (suicide assisté par injection létale, par opposition au “laisser mourir“ de la loi Léonetti), mais il ne mentionnait ni l’existence de la loi contre l’acharnement thérapeutique ni les soins palliatifs :

Quelques mois auparavant, les opposants à la légalisation avaientcommandé à Opinion Way

une étude sur l’euthanasie intégrant les approches palliatives. Résultat, 60 % des Français jugent le développement des soins palliatifs prioritaire à la légalisation de l’euthanasie. Et 52 % craignent des risques de dérives si cette pratique est légalisée :

De toute façon, il pourrait être objecté aux partisans comme aux opposants de l’euthanasie que les sondages ne sont que des instantanés qui dépendent énormément de la question posée et du contexte politico-médiatique. Il serait, de plus, déplorable de gouverner uniquement en fonction des sondages, même s’il semble que les politiques d’aujourd’hui aient sans arrêt les yeux rivés dessus…Vers un débat sur l’euthanasie active ?Ces photos détournées,

qualifiées ce jour par Jean Léonetti de “campagne indigne“, ce clip et la manifestation de l’ADMD vont tenter d’imposer l’euthanasie sur le devant de la scène médiatique.  Au grand dam des opposants qui,

comme le Pr. Emmanuel Hirsch et le Collectif Plus digne la vie, dénoncent une “présentation mortifère de personnalités politiques“ avec une interpellation violente, menaçante et donc inquiétante pour la démocratie.Pour ces derniers, priorité doit être donnée à une meilleure application des dispositions prévues par la loi Léonetti : pas d’acharnement thérapeutique, mise en œuvre de soins palliatifs, et, si besoin, arrêt des traitements vitaux d’une personne incurable après concertation avec l’équipe de soins (“procédure collégiale“) et de l’entourage (ou l’éventuelle “personne de confiance“ désignée par le patient avant l’aggravation de son état). C’est le sens donné à l’“euthanasie passive“ lors du vote de cette loi, l’arrêt des traitements signifiant, à court ou moyen terme, le décès anticipé du patient. Il y a quelques semaines, la publication du programme de François Hollande avait déjà amorcé le débat, en proposant “que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité“ (

proposition 21)Depuis, l’UMP lui a demandé de clarifier sa position, dernièrement le 6 mars par la voix de Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de campagne du candidat Nicolas Sarkozy :

Un vrai débat sur ce sujet de société pourrait donc avoir lieu dans les semaines qui viennent, chacun ou presque ayant malheureusement été confronté aux difficultés, parfois immenses ou révoltantes, de la fin de vie d’un proche. Imposer l’euthanasie dans le débat présidentiel, une priorité ?Mais si les souffrances indicibles de plusieurs centaines de personnes en fin de vie sont préoccupantes et si l’on peut déplorer qu’elles ne soient pas assez bien prises en charge aujourd’hui en France, la société française connaît de très nombreux autres problèmes… Des millions de Français attendent probablement d’abord des réponses sur le chômage, la désindustrialisation, le pouvoir d’achat ou encore l’accès aux soins, peu discuté dans les medias alors que la santé est le deuxième sujet de préoccupation des Français.En matière de santé, faut-il débattre à nouveau de la question de l’euthanasie, très complexe et influencée par la culture, la religion, ce qui influera éventuellement le choix de la future équipe dirigeante du pays ? Ou faut-il plutôt se focaliser sur d’autres questions comme la prise en charge des maladies chroniques, de la dépendance, ou sur les difficultés actuelles des urgences, des services hospitaliers et des personnels soignants, salariés et libéraux ?Pour en revenir à cette campagne de l’ADMD, un sentiment de malaise d’une partie du grand public est perceptible,

par exemple sur Twitter ou d’autres sites comportant des réactions de lecteurs (nos forums, en particulier le

forum Euthanasie, ne s’en sont pas encore fait l’écho). Peut-être est-ce tout simplement parce que cette instrumentalisation de l’image des politiques paraît déplacée, voire indigne, irrespectueuse ? Si ce genre de communication se généralisait, verrait-on par exemple une affiche avec François Hollande embrassant goulument sur la bouche Nicolas Sarkozy pour imposer un débat sur le mariage gay ? Ou encore Jean-Luc Mélenchon et Nathalie Arthaud chez le gynécologue pour dénoncer le non remboursement de l’anneau contraceptif ?  Souhaitons que non, la santé et la sexualité méritent mieux que l’utilisation de photomontages douteux…Jean-Philippe RivièreSources : – Association pour le droit de mourir dans la dignité, visuels

accessibles sur leur site dédié à la campagne- “Loi relative aux droits des malades et à la fin de vie“, avril 2005, texte et rapports

accessibles sur le site du Sénat – “Le Sénat a rejeté la proposition de loi sur l’aide médicalisée pour mourir“, Senat.fr, présentation 

accessible en ligne – “Les Français et l’euthanasie“, Résultats détaillés, Ifop pour Sud Ouest, Août 2011, présentation

téléchargeable en ligne- “Les Français méfiants face à la légalisation de l’euthanasie“, Opinion Way pour la SFAP, la SFAR, le CREFAV, le Collectif Plus digne la vie, janvier 2011, présentation

téléchargeable en ligne- “Jean Leonetti demande à François Hollande de condamner une campagne choc sur l’euthanasie“, lemonde.fr, 7 mars 2012, article

accessible en ligne- “Campagne publicitaire pour l’euthanasie : un message qui peut inquiéter tout démocrate“, Emmanuel Hirsch, Collectif Plus digne la vie, mars 2012,

accessible en ligne- Proposition 21 du candidat François Hollande sur la fin de vie dans la dignité,

accessible en ligne- Euthanasie : “Nous avons besoin de positions claires sur ce sujet douloureux“, Nathalie Kosciusko-Morizet, 6 mars 2012, vidéo

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Christian Louboutin lance son site de vente en ligne

Le célèbre créateur de chaussures et de sacs Christian Louboutin annonce l’ouverture, mercredi 11 avril, de sa toute première

boutique virtuelle en Europe. Le lancement de cet

e-shop intervient vingt ans après celui de son tout premier magasin, situé rue Jean-Jacques Rousseau (Paris 1er).

Christian Louboutin lance son site de vente en ligne

Cette nouvelle plateforme marchande met en avant la collection Printemps-Eté 2012 Femme de Christian Louboutin, ainsi qu’une ligne de baskets Homme et des modèles inédits issus de la collection capsule du vingtième anniversaire de la marque.
Le chausseur offre également la possibilité à ses clients de réserver des produits, pour leur permettre de les avoir en avant-première.
La marque à la semelle rouge a créé son site marchand dès 2010 aux Etats-Unis, puis en 2011 au Canada.Découvrez le site de vente en ligne sur

www.christianloubontin.com
Source : Relaxnews
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Implants PIP : plus de 2 220 ruptures signalées à fin mars

Plus de 2220 cas de ruptures de prothèses ont été rapportés par des femmes porteuses d’implants Poly implant prothèse (PIP) au 31 mars dernier, soit 241 cas supplémentaires par rapport à février. Des incidents qui surviennent dans près de la moitié des cas sur des implants de moins de 5ans.

Près de 4000 femmes porteuses de prothèses PIP ont été explantées préventivement à la fin mars 2012.

Le 18 avril, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rapporte qu’au 31 mars 2012, 2 227 ruptures sur des implants PIP ont été déclarées, soit 241 de plus qu’en février 2012. “Le repérage de ces ruptures est favorisé par la sensibilisation des professionnels de santé et des patientes à la pratique de l’échographie (recommandations 2010 et 2011)“ précise le communiqué. Ce bilan intervient alors qu’une

étude anglaise estime que le taux de rupture de ces prothèses doit être revu à la hausse.Comme lors des bilans des mois précédents, les ruptures surviennent sur des implants récents, témoignant ainsi du caractère frauduleux de ces produits. “Ce nombre élevé de ruptures confirme les défauts documentés des prothèses PIP d’autant qu’elles surviennent de façon anormalement précoce : pour 43 % d’entre elles, moins de 5 ans après la pose des implants PIP“ (et 81 % dans un délai de moins de 8 ans). 2254 réactions inflammatoires sur prothèses ont été déclarées à l’agence dont 1 626 n’étaient pas associée à des ruptures. Au total, 45 cas d’adénocarcinomes mammaires ont été déclarés à l’agence chez des femmes porteuses de prothèses PIP, des chiffres qui selon l’Afssaps ne remettent pas en cause

l’avis de l’Institut National du Cancer de décembre 2011, qui estimait alors que “les données disponibles aujourd’hui permettent de conclure à l’absence de sur-risque d’adénocarcinome mammaire chez les femmes porteuses d’implants en comparaison avec la population générale. Il n’existe pas de donnée à ce jour pour conclure à un sur-risque d’adénocarcinome mammaire spécifique à la prothèse PIP en comparaison aux autres implants“.Le 23 décembre 2011, le Ministère de la Santé a recommandé l’explantation préventive des prothèses PIP (pas seulement celles victimes de rupture). Au 31 mars, 3 935 femmes y ont eu recours, soit 904 de plus qu’à la fin février 2012 (parmi elles, les prothèses ont été retrouvées intactes dans 81 % des cas). Néanmoins, l’Afssaps précise que “L’explantation préventive des prothèses PIP est d’autant plus recommandée que dans 19 % des cas, on retrouve un défaut de la prothèse qui n’avait pas engendré de symptôme clinique“.David BêmeSources :Mise à jour de la synthèse des données d’incidents déclarés chez les femmes porteuses d’implants PIP au 31 mars 2012 – 18 avril 2012Synthèse des signalements de matériovigilance transmis à l’afssaps à fin mars 2012 (

document accessible en ligne)Photo : BEBERT BRUNO/SIPA

Le cancer de l’ovaire récurrent bénéficie d’un nouveau traitement

Le traitement du cancer de l’ovaire repose sur la chirurgie suivi d’une chimiothérapie. Mais cette maladie peut devenir résistante à la chimiothérapie la plus courante. Selon une étude présentée lors du congrès américain sur le cancer ASCO 2012, l’ajout d’un médicament (bevacizumab commercialisé sous le nom d’Avastin ®) à une autre chimiothérapie réduit de moitié le risque de progression de cette maladie difficile à traiter.

Le bevacizumab permet d'améliorer le traitement des cancers de l'ovaire récurrents.

Le difficile traitement du cancer de l’ovaire récurrent

Dans le monde, le cancer de l’ovaire compte parmi les cancers gynécologiques féminins les plus mortels avec 140 000 décès par an1. En France, c’est la 7e cause de cancer chez la femme avec 4 430 nouveaux cas estimés en 2008. C’est par contre la 4e cause de décès par cancer chez la femme. A l’origine de ce pronostic sombre, un diagnostic souvent tardif à un stade avancé1. Les enjeux sont de permettre un diagnostic plus précoce et de disposer d’armes thérapeutiques plus efficaces. La prise en charge repose sur la chirurgie, pour enlever aussi largement que possible la tumeur. Mais malheureusement, chez la majorité des patientes, le cancer s’est développé ou a disséminé et une chimiothérapie est nécessaire1 (la chimiothérapie est associée depuis 2012 le bevacizumab (Avastin ®)2, un médicament antiangiogénique qui permet de retarder l’évolution de ce cancer3,4).Mais après chirurgie et chimiothérapie, la maladie n’a pas toujours dit son dernier mot. “La plupart des femmes souffrant de cancer de l’ovaire avancé voient leur maladie progresser après traitement et presque toutes développent à un moment ou à un autre une résistance à la chimiothérapie au platine, ce qui limite considérablement les options thérapeutiques“ précise le Pr. Eric Pujade-Lauraine, professeur en oncologie médicale et chef du service d’oncologie médicale de l’Hôtel-Dieu (Paris).Vers un changement de la prise en chargeL’étude présentée dans le cadre du congrès ASCO 2012 s’est donc intéressé à ces patientes qui ont une maladie “résistante au platine“ (avec une récidive du cancer datant de moins de 6 mois après la dernière chimiothérapie à base de platine). Les chercheurs ont comparé une chimiothérapie (non à base de platine5) seule ou en association avec le bevacizumab (Avastin ®) chez 361 patientes6. La vidéo ci-dessous du laboratoire Roche à l’origine de ce médicament explique le mode d’action de ce médicament.

Après un suivi moyen de 13,5 mois, 75 % des femmes qui ont reçu l’association ont eu une rechute, contre 91 % des femmes sous chimiothérapie seule. Chez les premières, la période moyenne pendant laquelle la maladie ne s’est pas aggravée (survie sans progression médiane) a été de 6,7 mois, contre 3,4 mois chez celles sous chimiothérapie seule. Le risque de voir la maladie progresser a été réduit de moitié chez les femmes ayant reçu le bevacizumab (Avastin ®) plus chimiothérapie, par rapport à celles uniquement traitées par chimiothérapie7.“Ces résultats sont très significatifs puisque l’addition du bevacizumab offre une nouvelle option thérapeutique à 20 % des femmes atteinte d’une maladie qui est résistante au platine, mais aussi à celles qui verront leur maladie le devenir“ s’enthousiasme le Pr. Eric Pujade-Lauraine, principal auteur de l’étude. Les effets secondaires ont été plus nombreux chez les femmes sous Avastin ® (hypertension,

protéinurie notamment) mais une sélection des patientes a permis de limiter les plus redoutés (perforations gastrointestinales et fistules notamment chez moins de 2 % des patientes).Cette association devrait donc devenir le prochain standard de prise en charge pour ces cancers de l’ovaire récurrents. Durant ces dernières années, plusieurs études ont témoigné de l’intérêt du bevacizumab (Avastin ®) dans la prise en charge du cancer de l’ovaire en première ou en deuxième ligne de traitement. Il reste à déterminer quelle est la meilleure stratégie de traitement (quand recourir à ce traitement et pendant combien de temps). D’autres études devront répondre à cette question…David Bême – Juin 20121 – Cancer de l’ovaire – Janvier 2010 – HAS/Inca – Guide ALD longue durée pour les médecins (

accessible en ligne)2 – Avastin – Résumé EPAR à l’intention du public – EMEA (

accessible en ligne)3 – A phase 3 trial of bevacizumab in ovarian cancer. – Perren TJ et al. – N Engl J Med. 2011 Dec 29;365(26):2484-96. (

abstract accessible en ligne)4 – Incorporation of bevacizumab in the primary treatment of ovarian cancer. – Burger RA et al. – N Engl J Med. 2011 Dec 29;365(26):2473-83. (

abstract accessible en ligne)5 – Dans le traitement du cancer de l’ovaire, la période s’écoulant entre la dernière séance de chimiothérapie à base de platine et la rechute sert à orienter le choix du type de chimiothérapie utilisé lors de la ligne de traitement suivante (paclitaxel, topotécan ou doxorubicine liposomale pégylée en administration hebdomadaire). La maladie est dite “résistante au platine“ lorsqu’elle s’aggrave dans les six mois suivant la fin de la chimiothérapie au platine et “sensible au platine“ si elle progresse plus de six mois après.6 – AURELIA: A randomized phase III trial evaluating bevacizumab (BEV) plus chemotherapy (CT) for platinum (PT)-resistant recurrent ovarian cancer (OC) – Eric Pujade-Lauraine  et al. – Abstract #LBA5002 – ASCO 2012 (

accessible en ligne)7 – Les données de survie globale ne sont pas encore disponibles.Photo : © ASCO/Scott Morgan

"Humain" : enquête sur "ces révolutions qui changent nos vies"

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Et si les mutations scientifiques actuelles représentaient une nouvelle étape dans l’histoire de l’humanité? Afin d’évaluer leur influence sur ce qui fait l’essence même de l’homme et les questions que cela soulève, Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont fait un tour du monde scientifique dans les laboratoires des chercheurs les plus réputés. ils ont ensuite regroupé leurs entretiens et réflexions dans “Humain“, paru en mars 2012 aux éditions Flammarion. Un ouvrage passionnant.

Rassembler assez de faits, d’avis et d’idées pour que chacun prenne conscience des enjeux

Pour écrire “Humain : Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies“, les deux auteurs ont rencontré, dans plusieurs pays, des philosophes, anthropologues et sociologues, mais aussi des biologistes, neurologues, psychanalystes, techniciens, informaticiens et même économistes.Leur objectif ? Ne pas être exhaustifs, mais rencontrer certains de ceux qui ont révolutionné la science,  ainsi que ceux qui ont réfléchi, parfois pendant plusieurs décennies, sur ce qui fait notre humanité et la façon dont la science bouleverse actuellement les perspectives, créant de nouvelles perspectives mais aussi de nouvelles responsabilités.Il en résulte un livre très bien vulgarisé, qui offre un panorama  touffu et mis en perspective des dernières avancées, des attentes de la science, des réflexions des intellectuels face à tous ces changements et problèmes éthiques qui émergent.. Avec, au final, la vision des auteurs, après toutes ces rencontres, sur ce qui fait aujourd’hui l’essence de l’homme et ce qui doit être maintenu, contrôlé, anticipé.Les neurosciences et la biologie, de nouveaux acteurs de la réflexion

L’anthropologie, la philosophie, la sociologie ou encore la religion étaient les sciences ou dogmes qui définissaient auparavant l’humain, son essence, son évolution, son devenir. Mais à notre époque, remarquent Monique Atlan et Roger-Pol Droit, d’autres acteurs prennent place dans la réflexion : les neurosciences, qui permettent de commencer à comprendre comment fonctionne le cerveau humain, la manière dont il réagit, évolue, s’adapte, s’améliore ou au contraire se dégrade. Mais aussi la biologie, dont les progrès nous font comprendre de mieux en mieux ce qui nous construit, la manière dont nos gènes s’expriment, sont régulés, innovent…En sus de cette meilleure compréhension neurobiologique, les chercheurs du monde entier envisagent désormais des modifications de notre cerveau, de notre corps et/ou de notre physiologie. Mais, si l’ajout de membres bioniques, l’utilisation d’exosquelettes, la régénération de tissus par des cellules souches ou la thérapie génique sont perfectionnés dans le but de compenser telle ou telle déficience, qu’en sera-t-il d’autres modifications plus discutables, très sérieusement étudiées par certains scientifiques ?“L’impossible d’hier pourrait devenir le possible d’aujourd’hui“

Les auteurs ont par exemple rencontré 

Joël de Rosnay, grand scientifique français de 75 ans qui s’enthousiasme sur le “triomphe de la biologie“ au 21ème siècle, comme le 20ème siècle a pu être celui de l’informatique“. Il aborde notamment les travaux de 

Craig Venter, qui cherche à mettre au point des organismes vivant de synthèse (“biologie de synthèse“), mais aussi la reprogrammation cellulaire, qui pourrait déboucher sur une médecine régénérative, et la génomique, qui peut modifier les propriétés des organismes vivants. De quoi bouleverser le fonctionnement de la biosphère actuelle… et inquiéter.D’autres rencontres les ont amené à évoquer  l’amélioration du fonctionnement du cerveau (mémoire, fatigue, augmentation des capacités sensorielles, etc.), les progrès de la chirurgie, voire… la fusion homme-machine et l’immortalité.Des humains de plus en plus “augmentés“, bientôt “transhumains“ ?

Avoir une paire de lunettes est une augmentation de nos capacités visuelles. Un homme, ou une femme, à lunettes est donc augmenté par la technologie mais est toujours un humain, personne n’en disconviendra.Mais une personne avec un cerveau beaucoup plus performant, un QI de 400 par exemple, est-elle encore “humaine“ ? Et si elle a des implants cérébraux, un corps partiellement artificiel, vit 200, 300, 1000 ans, est-elle toujours “humaine“ ? A l’inverse, un robot pensant (avec une intelligence artificielle très poussée), sans ADN naturel ni cerveau biologique, pourrait-il devenir “humain“ ?Certains, dont 

Ray Kurzweil, parlent de l’avènement prochain d’un 

transhumanisme : pour ce “technoprophète“ qui cherche à repousser les limites du vieillissement, “l’existence humaine ne dépend pas d’un corps biologique“. Grâce à l’amélioration perpétuelle des capacités informatiques, il anticipe la survenue, vers 2030, d’une “

singularité technologique“ caractérisée par l’émergence de machines si complexes qu’elles seront pensantes, capables de nous emmener vers les étoiles, etc. Il estime qu’en parallèle nous fusionnerons avec les machines et deviendrons donc transhumains.D’autres réfléchissent en termes de posthumanisme, comme si l’humain d’aujourd’hui allait céder la place à une autre espèce, l’homme augmenté. Et d’autres encore ne sont pas du tout d’accord avec ces analyses, estimant qu’un humain, même transformé, reste humain, du moment qu’il garde son libre arbitre, ses capacités d’introspection, sa conscience, etc.Ces différentes analyses posent donc les questions suivantes : les modifications liées à la science vont-elles nous faire perdre notre humanité ? Et d ‘ailleurs, qu’est-ce qui définit l’humain aujourd’hui ? La responsabilité, clef de l’évolution de l’humain

Pour élaborer leur analyse, Monique Atlan et Roger-Pol Droit se sont appuyés sur les travaux des philosophes du passé, comme Platon, Sénèque, Descartes, Spinoza ou Nietsche. Ils ont également rencontré des psychanalystes, philosophes, neuropsychiatres qui leur ont fait part de leurs pensées : ce qui nous différencie d’une souris, d’une puce, d’un éléphant, c’est le langage pour les uns, la conscience pour les autres, notre capacité à l’abstraction, à l’argumentation, à l’introspection…Ils ont aussi interrogé, par exemple, 

Philippe Descola , qui a passé 3 ans entre 1976 et 1979 chez les indiens  

Jivaro Achuar. Pour ces derniers, l’idée de nature neutre n’existe pas, tout peut avoir une âme (

animisme).  

Sudhir Kakar, ingénieur et psychanalyste indien, leur a de son côté affirmé que la conscience peut aussi exister en dehors du corps et que les relations inter-individus sont primordiales, ce qui entraîne une approche différente de l’autonomie humaine…Au final, la “question difficile“ est bien elle de la conscience, de l’intériorité humaine. Comment va-t-elle évoluer à l’avenir ? Quid de la responsabilité humaine face à toutes les évolutions technologiques ? Quelles sont les dérives que l’on peut craindre ? Va-t-on vers un contrôle du comportement “humain“ ?Un travail impressionnant pour un résultat fascinant“Humain“ explore de nombreuses autres voies, parle aussi de l’irruption du numérique dans nos vies, de la quête de l’intelligence artificielle, des dernières trouvailles des neurosciences, etc. Les auteurs s’interrogent également sur les valeurs morales nécessaires face aux révolutions technologiques.Il est de toute façon difficile, ou impossible, de vraiment résumer un tel livre, qui contient tellement de données, rencontres, réflexions, analyses et références. Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont fait dialoguer plusieurs disciplines, points de vue et époques pour tenter de renouveler cette question philosophique centrale : qu’est-ce que l’humain ?Après avoir lu leur ouvrage, le lecteur a l’impression d’en savoir davantage sur ces questions qui agitent les pensées et interrogations depuis des siècles. De plus, les points de vue exprimés sont si différents et variés que le lecteur peut se positionner, se faire sa propre idée, creuser telle ou telle piste, se documenter sur des innovations, réflexions, approfondir…  A découvrir !Jean-Philippe RivièreSources :– “Humain. Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies“, Monique Atlan et Roger-Pol Droit, éditions Flammarion, 556 pages, 22,90 euros.- Wikipédia (fiches en lien)

Tsunami en Indonésie : la population est livrée à elle-même

Lundi 1er octobre en Indonésie, depuis le lever du jour, c’est l’exode. Des milliers de personnes ont décidé de quitter coûte que coûte la région frappée par le tremblement de terre et puis par le tsunami. Ils emportent tout ce qu’ils peuvent et tout ce qui a de la valeur. “Nous ne recevons aucune aide du gouvernement, c’est pour cela que nous partons”, témoigne un habitant sur sa moto. Dans une immense cohue, les stations-essence sont prises d’assaut, mais elles sont presque toutes à sec.Des entrepôts pillésParfois, il y a également de nouveaux glissements de terrain qui ralentissent la progression. Les sols sont instables et il y a de nouvelles victimes. À Palu, certains quartiers sont anéantis. Les survivants cherchent ce qu’ils pourraient récupérer, le tsunami a tout emporté. En manque de tout, les gens se ruent sur les supermarchés ou dans des entrepôts de chaînes de distributions, pillés. Pour le moment, aucune distribution officielle de nourriture n’a encore été organisée dans les zones sinistrées.Le JT

  • JT de 13h du lundi 1 octobre 2018 L’intégrale

Les autres sujets du JT

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    Tsunami en Indonésie : le chaos après la catastrophe

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    Tsunami en Indonésie : le pays est en attente des secours internationaux

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Consommation de médicaments : les Français perdent (enfin) leur place de leader

Longtemps classée comme le pays européen consommant le plus de médicaments, la France est revenue dans la moyenne, mais reste championne en ce qui concerne les antibiotiques et les anxiolytiques, selon une étude publiée le 3 juillet 2012 par le groupe de réflexion LIR.

Les Français modèrent leur consommation de médicaments, à l'exception des antibiotiques et des anxiolytiques.

Cette étude retrace, sur dix ans et dans sept pays (France, Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni), les volumes de médicaments consommés dans huit classes thérapeutiques : 

antibiotiques,

anxiolytiques,

antidépresseurs,

antiulcéreux,

hypolipémiants,

antihypertenseurs,

antidiabétiques et

antiasthmatiques.Les premiers résultats montrent “la fin de l’exception française en matière de consommation de médicaments : la France affiche le taux d’évolution le plus faible et une modération relative de sa consommation de médicaments“, résume le LIR dans un communiqué.En 2000, la France était en effet le pays le plus consommateur des huit classes thérapeutiques. En 2011, elle passe “dans la moyenne européenne“, avec notamment une “nette régression“ en ce qui concerne la consommation d’antidépresseurs, d’antiulcéreux, d’hypolipémiants, d’antihypertenseurs et d’antidiabétiques.La France passe ainsi de la 2ème à la 4ème place en matière de consommation d’antidépresseurs, affichant une consommation stable depuis 2004, contrairement à certains de ses voisins européens tels que le Royaume-Uni, l’Espagne et la Belgique, qui arrive en tête aux côtés de l’Allemagne.La progression la plus impressionnante concerne le rang occupé par la France en matière d’antiulcéreux, puisqu’elle passe de la 3ème à la dernière place. Pour autant, pas de quoi crier “cocorico !“ Cette rétrogradation n’est en effet pas due à une baisse de la consommation de la part des Français, mais à une hausse de la consommation de la part des autres pays européens. Même chose en ce qui concerne les hypolipémiants : si la France perd sa place de leader pour occuper le 4ème voire 5ème rang (si l’on exclut les

statines), c’est essentiellement le fait d’une très forte et très rapide hausse de leur prescription dans les autres pays, notamment le Royaume-Uni, expliquent les auteurs de l’étude.La France reste le plus gros consommateur d’antibiotiques et d’anxiolytiquesEn revanche, “les deux seules classes pour lesquelles la consommation française reste encore élevée sont les classes des antibiotiques et des anxiolytiques“, souligne le LIR. Pour ces deux types de médicaments, la France se trouve parmi les trois premiers consommateurs, aux côtés de l’Espagne, la Belgique et l’Italie. Concernant les antibiotiques, si la consommation a globalement baissé de 15 % sur la période 2000-2011, elle fait l’objet d’une progression modérée depuis 2005, reflétant le faible impact des campagnes de sensibilisation de l’Assurance maladie. Bien que décroissantes, les prescriptions d’anxiolytiques restent quant à elles élevées, malgré, là encore, d’importantes campagnes d’information par l’Assurance Maladie.Le travail du LIR ne s’arrête pas là : le “Think Tank innovation santé“ compte présenter en septembre d’autres résultats sur cette étude, menée en collaboration avec la Chaire Essec Santé, qui devraient fournir des explications pour les volumes de médicaments consommés (morbidité, systèmes de santé et actions de santé publique).Amélie Pelletier avec AFPSourceÉtude européenne sur la consommation de médicaments“, LIR avec la chaire Essec Santé, (

étude téléchargeable sur Internet).Le LIR représente seize filiales d’entreprises internationales de recherche en santé : Abbott, Astrazeneca, Bayer Santé, Boehringer Ingelheim, Bristol-Myers Squibb, GlaxoSmithKline, Janssen, Lilly France, Lundbeck, Merck Sante, MSD, Novartis, Novo Nordisk, Pfizer, Roche, Takeda.Click Here: cd universidad catolica

Vaccin H1N1 et Guillain-Barré : un risque très faible

Selon une étude canadienne, le vaccin contre la grippe H1N1 entraînerait un risque significatif mais très faible du syndrome de Guillain-Barré, une maladie auto-immune inflammatoire du système nerveux. Ce risque serait bien inférieur à celui induit par une infection grippale.

La prévention contre la grippe A(H1N1) avait fait l'objet d'une vaste campagne de vaccination, fin 2009.

Le syndrome de Guillain-Barré, qu’est-ce que c’est ?Le syndrome de Guillain-Barré est une maladie d’origine immunitaire, qui provoque une inflammation des nerfs de l’organisme (nerfs périphériques) plus ou moins intense. Les troubles de la sensibilité et de la motricité induits sont d’une gravité variable selon les individus : de simples fourmillements des doigts, crampes, fatigue à des troubles musculaires et respiratoires sévères pouvant nécessiter une hospitalisation. Dans près de 80 % des cas, ces troubles régressent totalement en quelques semaines ou quelques mois. Cependant dans 10 % des cas, des séquelles motrices sont possibles et 5 % en décèdent. Environ 1 700 personnes sont hospitalisées chaque année en France pour ce syndrome1.Cette maladie passe pour avoir une origine auto-immune et être déclenchée par un stimulus d’origine extérieure. Le syndrome de Guillain Barré (SGB) survient en général après une infection virale ou bactérienne (

angine, grippe,

hépatite, bronchite, pneumonie, etc.). C’est pourquoi les hôpitaux observent une recrudescence d’hospitalisations pour ce motif pendant les épidémies de grippe saisonnière. D’autres causes ont été évoquées, parmi lesquelles la vaccination. Selon les autorités de santé internationales et françaises, si cette augmentation du risque existe, elle est très faible (1 cas sur 1 million de personnes vaccinées) et est bien inférieure au risque induit par la grippe (4 à 7 cas pour 100 000 personnes atteintes)1. Ce que confirme aujourd’hui des chercheurs québécois.Un risque inférieur à celui causé par la grippeUne étude canadienne2 a évalué le risque induit par la campagne de vaccination contre le virus grippal H1N1 conduite au Québec à l’automne 2009. A la fin de l’année, 4,4 millions de personnes avaient été vaccinées. L’équipe du Pr. Philippe de Wals de l’Université de Laval (Québec) a suivi pendant plus de 6 mois (d’octobre 2009 à mars 2010) les cas de syndrome de Guillain-Barré rapportés par les médecins, principalement des neurologues. Au total, 83 cas confirmés ont été identifiés, dont 25 avaient été vaccinés contre le virus A(H1N1) dans les 8 semaines précédant la survenue de la maladie.L’analyse des données a identifié un risque significatif mais extrêmement faible de survenue du syndrome de Guillain-Barré lié à la vaccination, de l’ordre de 2 cas pour un million de dose. Un excès de risque limité aux personnes de plus de 50 ans, que les auteurs relativisent : “Au Québec, le risque individuel d’hospitalisation suite à une infection par le virus A(H1N1) a été de 1 sur 2500 et le risque d’en décéder de 1 sur 73 000. Le vaccin H1N1 a été très efficace en termes de prévention des infections et des complications. Il est clair que les bénéfices de la vaccination surpasse ses risques“.Vaccin H1N1 et grossesse : pas de sur-risque de complicationsDans le même numéro du Journal of the American Medical Association (JAMA), une étude danoise3 s’est intéressée aux conséquences de la vaccination des femmes enceintes sur le bébé à venir. Ces femmes avaient été des cibles privilégiées des campagnes de vaccination, le virus H1N1 entraînant chez elles

plus de risques d’infections graves.Les chercheurs ont comparé 330 enfants de mères vaccinées durant le premier trimestre nés entre novembre 2009 et septembre 2010 et 330 enfants non exposés au vaccin. “En conclusion, cette étude danoise de cohorte n’a pas trouvé de liens significatifs entre l’exposition au vaccin H1N1 avec adjuvant durant la grossesse et des risques de complications pour le fœtus, incluant des malformations graves, des naissances prématurées ou des retards de croissance“ déclarent les auteurs. Ces derniers précisent néanmoins que des études complémentaires sont nécessaires, concernant notamment les résultats liés au premier trimestre, certains risques spécifiques et l’évaluation de l’efficacité du vaccin chez les femmes enceintes.David BêmeSources :1 – Le syndrome de Guillain-Barré – ANSM – Octobre 2009 (

document accessible en ligne)2 – Risk of Guillain-Barré syndrome following H1N1 influenza vaccination in Quebec. – De Wals P et al. – JAMA. 2012 Jul 11;308(2):175-81. (

étude accessible en ligne)3 – Risk of adverse fetal outcomes following administration of a pandemic influenza A(H1N1) vaccine during pregnancy. – Pasternak B et al. JAMA. 2012 Jul 11;308(2):165-74. (

étude accessible en ligne)Photo : FAYOLLE PASCAL/SIPAClick Here: camisetas de futbol baratas