"C'est quoi l'amour" consacré aux leucodystrophies (4/6)

L’émission “C’est quoi l’amour ?“, diffusée le vendredi 4 juin à 23h15 sur TF1 sera consacrée aux leucodystrophies. L’occasion de s’immerger, le temps d’un reportage, dans le quotidien de trois malades et de leur entourage.

Les leucodystrophies sont un groupe de maladies génétiques orphelines. Elles touchent le système nerveux central en détruisant la myéline, substance enveloppant les nerfs à la manière d’une gaine électrique. Dans la vingtaine de pathologies appartenant aux leucodystrophies, la myéline peut avoir des problèmes pour se former, se maintenir, ou peut même parfois être trop abondante. De ce fait, le message nerveux ne peut plus être conduit normalement.Le prochain numéro de l’émission “C’est quoi l’amour ?“, diffusé vendredi 4 juin à 23h15 sur TF1 sera consacré à ces pathologies et à l’association européenne contre les leucodystrophies, plus connue sous le nom d’ELA.A travers 3 portraits, le reportage nous immergera dans le quotidien touchant de patients atteints d’une maladie grave, rare et souvent destructrice. Balthazar, 5 ans, Margaux, 9 ans et Benjamin, 27 ans nous raconteront leur combat jour après jour contre la maladie et le rôle primordial que jouent leur famille, leur entourage et des structures comme ELA dans cette lutte.Pour soutenir la recherche contre les leucodystrophies ou toute information complémentaire, visitez le

site de l’association ELA.Crédit photo : VILLARD/SIPAClick Here: camiseta seleccion argentina

Les ados sportives feront des seniors à l'esprit vif

Bonne pour le système cardiovasculaire, pour lutter contre le surpoids… L’activité physique vous permet de préserver votre capital santé. On vient même de découvrir que faire du sport à l’adolescence permettrait de réduire les risques de déficience cognitive, en vieillissant.

Il n’y a pas d’âge pour se préparer une retraite dorée ! Selon une étude canadienne publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society, les femmes en bonne condition physique tout au long de leur vie, auraient moins de risque de développer des troubles cognitifs en vieillissant. C’est d’autant plus vrai si elles ont été actives durant leur adolescence. “Cette recherche montre que les femmes qui ont une activité physique régulière, quel que soit l’âge, ont moins de chance de développer un jour des troubles cognitifs que les femmes inactives. Mais la pratique d’une activité physique à l’adolescence est encore plus importante pour la prévention de la déficience cognitive“, explique Laura Middleton, docteur au Sunnybrook Health Sciences Centre (Canada) et co-auteur de l’étude. Pour arriver à de telles conclusions, les chercheurs ont comparé les pratiques sportives de plus de 9 000 Américaines, à l’adolescence, à 30 ans, à 50 ans et en fin de vie. A chacune de ces étapes, les participantes ont également réalisé un test visant à évaluer leurs capacités cognitives (concentration, orientation, mémoire, etc.). Ils ont constaté que les risques de déficience cognitive étaient presque deux fois moins importants chez les femmes sportives par rapport aux inactives (respectivement 8,5 % contre 16,7 % durant l’adolescence, 8,9 % contre 12 % à 30 ans, 8,5 % contre 13,1 % à 50 ans et surtout 8,2 % contre 15,9 % au-delà).Et le Docteur Middleton de conclure : “Nous pensons qu’il est possible qu’une activité physique précoce, tout comme une prise de conscience quant à l’hygiène de vie, pourrait aider à construire “une réserve cognitive“ qui aurait des bénéfices sur le long terme“.Juliette RobinSource : Physical Activity Over the Life Course and Its Association with Cognitive Performance and Impairment in Old Age – Journal of the American Geriatrics Society – 30 juin 2010

(abstract accessible en ligne)Click Here: los jaguares argentina

Affaire Skripal : un troisième agent russe identifié, selon “Le Telegraph”

Il y aurait un troisième homme. Les services secrets britanniques ont identifié un nouvel agent du renseignement militaire russe impliqué dans la tentative d’assassinat au Novitchok, un puissant agent innervant, de l’ex-espion Sergueï Skripal et sa fille en Royaume-Uni, en mars, rapporte, vendredi 28 septembre, le Daily Telegraph (en anglais).Ce troisième homme a effectué une mission de reconnaissance à Salisbury, ville du sud-ouest de l’Angleterre où vivait l’ex-agent double empoisonné, affirme le quotidien britannique. Il s’est rendu sur place avant deux de ses collègues, “pour planifier l’attaque” ajoute le Daily Telegraph.Les autorités britanniques ont déjà inculpé au début du mois deux ressortissants russes présentés comme des agents du renseignement militaire. Mais Moscou a rejeté toute implication dans la tentative d’assassinat et les deux suspects ont déclaré, devant les caméras de la chaîne Russia Today, n’être allés à Salisbury qu’en tant que simples touristes, pour visiter la cathédrale. Trois mois après l’empoisonnement des Skripal, le Novitchok a fait deux nouvelles victimes à Amesbury, ville voisine de Salisbury, dont l’une d’elles, Dawn Sturgess, est morte.Click Here: Putters

"4 minutes" pour sauver une vie

Sans intervention rapide, l’arrêt cardiaque devient très souvent mortel. L’Assocation RMC/BFM lance une vaste campagne de communication pour sensibiliser les Français aux gestes qui sauvent et pour militer en faveur de l’installation de défibrillateurs.

 Face à un

arrêt cardiaque, si aucun geste de secours n’est pratiqué ou sans l’intervention rapide de secours, la vie de la victime est généralement menacée.
 Aussi, chaque année, plus de 40 000 personnes meurent en France d’un arrêt cardiaque. Encore plus inquiétant, le taux de survie est aujourd’hui seulement de 2 à 3 %. Face à ce fléau, l’Association RMC/BFM milite pour sensibiliser la population aux premiers gestes de secours ainsi que pour favoriser l’installation de

défibrillateurs
 dans les lieux publics et les entreprises. En effet, une intervention grâce au défibrillateur permettrait de sauver plusieurs milliers de vies. “4 minutes“, c’est le court délai suivant l’arrêt cardiaque mais tellement déterminant pour la survie de la victime. C’est aussi le nom de la campagne lancée par l’Association RMC/BFM. Du 12 au 25 juillet, cette campagne s’étoffe d’un mini-programme télévisé, d’un message radio, et d’affichages dans les grandes villes de France. Prochainement, une application i-phone sera également disponible. Cet outil rappellera le fonctionnement d’un défibrillateur ainsi que les gestes qui sauvent. Il permettra également la recherche d’un appareil ou le contact d’un numéro d’urgence. Frédéric Tronel Source : Communiqué de presse Association RMC/BFM, 7 juillet 2010Click Here: Putters

Cancers en Irak : les armes US plus néfastes qu'Hiroshima ?

Plus de 6 ans après le début de l’opération “IraqiFreedom“, le nombre de personnes tuées par les combats ouattentats ne cesse d’augmenter. A ce lourd bilan, il faut ajouterles conséquences probables de l’utilisation d’armes trèscontestées. Une étude américaine récenteréalisée à Fallujah, lieu de combats trèsintenses, montre ainsi des taux de cancer trèsélevés, une forte mortalité infantile et unediminution importante du nombre de garçons par rapport aunombre de filles chez les moins de 4 ans.

L’équipe de Chris Busby, du “Department of MolecularBiosciences“ de l’université d’Ulster a cherché àévaluer de manière rigoureuse et scientifique lesconséquences sanitaires de la guerre, notamment en terme de

cancers, en visitant 711 maisons deFallujah pour distribuer un questionnaire auxquels ont répondu4 843 personnes.Les scientifiques ont ensuite comparé les taux de cancersobservés dans la ville irakienne avec ceux observés enEgypte et en Jordanie, ce qui a donné des résultatstristement impressionnants, évoquant par leur ampleur lesconséquences d’Hiroshima :
 – Les habitants de Fallujah ont 4,22 fois plus de risquesde développer un cancer que les Egyptiens ou lesJordaniens ;
 – Il y a 12,6 fois plus de risque de développer un cancerpour les enfants de moins de 14 ans ;
 – Le risque de

leucémie chez les personnes de 0 à34 ans est 38,5 fois plus élevé ;
 – La mortalité infantile a été entre 2006et 2009 plus de 4 fois plus importante qu’en Egypte ou enJordanie et ce phénomène s’amplifie encoredepuis 2010 ;
 – Le sexe ratio est totalement anormal dans la tranche des 0 à4 ans de Fallujah où les chercheurs ont recenséseulement 860 garçons pour 1 000 filles…alors qu’on devrait compter 1050 garçons.

Pourquoi de tels résultats, qui évoquent lesconséquences d’une contamination nucléaire ?Falloujah a été le théâtre de deux grandesbatailles, en avril et octobre 2004, les plus importantesdepuis la chute de Saddam Hussain en 2003. Les Américainsont utilisé pour déloger les insurgés desblindés, de l’artillerie et de l’aviation de bombardement,avec notamment l’emploi très controversé àl’époque de bombes à l’uranium appauvri et au phosphoreblanc, une arme incendiaire.Ces cancers et cette mortalité infantile, auxquels il fautajouter de nombreuses malformations néonatales, seraient doncles conséquences sanitaires de ce déchaînementmilitaire irresponsable qui avait d’ailleurs choqué l’opinioninternationale, donnant lieu à de nombreusesmanifestations.En effet selon les auteurs, ces “résultats confirment queles cas de cancers et de mortalité infantile sont alarmants.La réduction notable du sexe ratio de la cohorte née unan après l’attaque de 2004 permet d’identifier cetteannée comme celle de la contamination environnementale“. Lesauteurs n’ont néanmoins pas pu identifier formellement levecteur de cette contamination, même s’ils penchent pourl’uranium appauvri, et souhaitent donc une enquête plusvaste.

Unsouhait qui est relayé par le Mouvement pour le Droit et leRespect des Générations Futures (MDRGF) :“Devant ce qui ressemble à une catastrophe sanitaire etenvironnementale liée à la guerre en Irak, le MDRGFdemande à l’état Français de peser de tout son poidspour exiger une commission d’enquête indépendante surcette question qui pourra notamment effectuer d’autres étudesscientifiques“ a déclaré François Veillerette,porte-parole du MDRGF. “L’armée américaine devra fairetoute la lumière sur cette bataille de Fallujah, enparticulier en ce qui concerne la nature de toutes les armesemployées“.Un documentaire italien, “Falloujah Le Massacre Caché“,avait dès 2005 pointé les atrocités de cettebataille et soulevé la question de l’utilisation d’armes nonconventionnelles, de plus contre des civils, ce qui a ensuiteété reconnu par le Pentagone sous la pression des médias.Emeline Dufour et Jean-Philippe Rivière
Sources :
 – “2ème Guerre d’Irak : une première étudescientifique montre des effets sanitaires catastrophiques sur lapopulation de Fallujah et soupçonne l’usage possible d’uraniumappauvri par les armées américaines“, communiqué depresse du Mouvement pour le droit et le respect desgénérations futures (MDRGF), juillet 2010
 – “Cancer, Infant Mortality and Birth Sex-Ratio in Fallujah, Iraq,2005-2009“, C. Busby, International Journal of EnvironmentalResearch and Public Health (

étude disponible en ligne )
 – “Fallujah La strage nascosta“, Sigfrido Ranucci, Rai, 2005Credit photos : © AijazRahi/AP/SIPA, © MUHAMMED MUHEISEN/AP/SIPA

Poulets contaminés : davantage de Campylobacter en été !

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié le 5 août une évaluation des risques de contamination des carcasses de poulets par la bactérie Campylobacter. Elle précise que ce risque est plus élevé entre juillet et septembre. Ce rapport fait suite à une autre évaluation conduite en mars dernier qui avait retrouvée la bactérie dans près de trois poulets sur quatre !

En mars 2010, une

enquête menée dans 28 pays européens par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) arrivait à la conclusion que : “Au niveau de la Communauté, la prévalence de lots de poulets de chair colonisés par Campylobacter était de 71,2 % et celle des carcasses de poulets de chair contaminées par Campylobacter était de 75,8 %“.Très largement présentes dans le tube digestif des hommes et des animaux, ces bactéries sont considérées comme l’une des principales sources de gastro-entérites dans les pays occidentaux. Les infections causées par la bactérie Campylobacter sont les maladies d’origine alimentaire les plus fréquentes chez l’Homme. Elles se traduisent le plus souvent par des maux de ventre, des diarrhées et de la fièvre et guérissent spontanément dans la plupart des cas (on compte parmi les très rares complications le syndrome de Guillain-Barré).Le 5 août 2010, l’Efsa a rendu publique une évaluation des facteurs de propagation de la bactérie dans les poulets vivants et les carcasses de l’Union européenne. Ses conclusions sont là encore peu rassurantes :- Les carcasses de poulet seraient plus susceptibles d’être contaminées par la bactérie Campylobacter entre juillet et septembre. D’autres facteurs semblent également intervenir dans ce risque notamment l’âge du poulet, le moment où la carcasse est produite (avec un risque plus important en fin de journée) ;- Les lots de poulets infectés par Campylobacter ont 30 fois plus de risques de produire des carcasses contaminées. Néanmoins, le rapport indique que certaines carcasses contaminées pourraient provenir de lots de poulets non infectés. Ainsi, la contamination pourrait également intervenir au cours de l’abattage ;- La pratique de “dépopulation des volailles“ augmente le risque de contamination. Cette technique consiste à sélectionner dans un même lot un certain nombre de poulets à envoyer à l’abattoir alors que d’autres continuent à grossir. Durant cette pratique, les hommes ou d’autres vecteurs seraient susceptibles d’introduire la bactérie et de contaminer les poulets restants.Selon l’EFSA, ces différents facteurs doivent être pris en compte lors de la mise en place de mesures nationales de contrôle du Campylobacter dans les poulets et viandes de poulets. La plupart de ces facteurs sont néanmoins connus de longue date et apparaissent déjà dans un rapport de l’Afssa datant de 2004, qui souligne également que le risque de contamination augment avec la taille des lots – mettant ainsi en cause les pratiques d’élevage intensif.

Précisant que ces chiffres variaient considérablement entre les différents pays membres de l’Union européenne, l’EFSA avait recommandé la mise en oeuvre de nouvelles recherches sur la diffusion de Campylobacter dans la production de viande de poulet et réclamé l’adoption de méthodes plus efficaces pour surveiller et contrôler cette bactérie.En mars 2010, l’Afssa (désormais rebaptisée Anses pour agence nationale de sécurité sanitaire) rappelait que la meilleure façon de prévenir des gastroentérites liées aux campylobacters repose sur des mesures d’hygiène simple à domicile.
Ce qui veut dire :
– Eviter le contact de la volaille crue avec d’autres aliments lors des achats et dans le réfrigérateur : isoler la viande crue dans un sachet plastique lors de l’achat et la conserver enveloppée et dans le compartiment du bas pour éviter les écoulements de liquides ;
– Laver les mains et toute surface ou ustensile (grille de barbecue, plats, planches à découper… ) ayant été en contact avec le poulet cru ;
– Jeter ou cuire les marinades ayant été en contact avec le poulet cru ;
– Assurer une cuisson suffisante (> à 65°C à coeur) des viandes de volailles.Une autre voie pourrait être de réfléchir à d’autres systèmes d’élevage des volailles, et plus généralement du bétail. Les élevages intensifs favorisent l’émergence de ce genre de contamination (par l’exigüité des cages, la coprophagie, etc.) tout comme ils favorisent l’émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques, l’utilisation massive de ces médicaments dans les élevages étant largement répandue. Un phénomène dénoncé par l’Organisation mondiale de la santé dès 2002.Luc BlanchotSources :Communiqué de l’Efsa – 5 août 2010

(accessible en ligne)Appréciation des risques alimentaires liés aux campylobacters – Application au couple poulet/Campylobacter jejuni – Afssa 2004

(document accessible en ligne)Des mesures d’hygiène simples pour éviter les risques alimentaires liés aux campylobacters – Communiqué de l’Afssa – 18 mars 2010

(accessible en ligne)L’utilisation des antimicrobiens en dehors de la médecine humaine et les résistances qui en résultent chez l’homme – Aide mémoire n°268 de l’OMS – janvier 2002

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Sidaction organise un loto en faveur de la lutte contre le sida

Le 12 septembre prochain, le grand public sera invité à participer au Sunday Bingo, un loto organisé par Sidaction au profit de la lutte contre le sida. Deux sessions de 10 parties chacune seront orchestrées à 15h30 et 19h30 au Palais de Tokyo (Paris 16e) pour récolter de l’argent afin de financer des programmes de recherche et de prévention sur la maladie. Pour participer à l’opération, les particuliers devront impérativement acheter au moins deux cartons pour un montant de 75 euros.

Ce loto inédit permettra également au grand public de remporter des lots d’une valeur minimum de 150 euros. Chacun pourra, par exemple, repartir avec des parures de sous-vêtements, du vin, des livres, des bons d’achat, des polos, des paniers garnis, ou encore de l’électroménager.L’argent récolté à l’occasion de ce Sunday Bingo sera essentiellement utilisé pour la recherche et les malades atteints du sida. Une moitié des fonds servira à financer de nouveaux programmes de recherche, alors que les 50 % restants permettront à l’association de mettre en place des actions de prévention à destination des malades.Informations pratiques :Sunday BingoLe 12 septembre 2010A partir de 15hPalais de Tokyo13, avenue du Président Wilson75016 ParisTarifs : 75 euros les 2 cartons et 40 euros le carton supplémentaire. Luc BalnchotSources : RelaxnewsSite :

www.sidaction.orgClick Here: camiseta rosario central

La vitamine D réduirait le risque de cancer du sein !

Une nouvelle étude française met en évidence l’effet préventif de la vitamine D (ou calciférol) sur le cancer du sein, dont il réduit le risque d’un quart, mais écarte en revanche celui du calcium.

La vitamine D joue un rôle essentiel dans la minéralisation des os. Pour être utilisable par l’organisme, la

vitamine D a besoin de l’action des rayons ultraviolets du soleil. Elle est en effet modifiée au niveau de la peau par les UV. Un minimum d’exposition au soleil est ainsi nécessaire.
La relation entre vitamine D,

calcium et risque de

cancer du sein demeure sujette à caution, mais de plus en plus d’études épidémiologiques suggèrent que ces deux nutriments peuvent réduire ce risque.
Pour étudier cette relation, les chercheurs de l’équipe E3N, emmenés par Françoise Clavel-Chapelon (directrice de recherche Inserm-Université Paris-Sud 11, à l’Institut Gustave Roussy) ont analysé les données d’une étude cas-témoins construite au sein de la cohorte E3N.
Cette cohorte comprend près de 100 000 femmes âgées de 40 à 65 ans lors de leur inclusion en 1990. Au total, 636 cas de cancer du sein ont été identifiés chez les 17 540 femmes dont les données alimentaires étaient suffisamment détaillées pour permettre d’examiner le lien entre vitamine D, calcium et cancer du sein. Ces cas ont été appariés chacun à 2 témoins n’ayant pas développé de cancer du sein, comparables quant à leur âge à la

ménopause, à la date du prélèvement, etc. Les chercheurs ont dosé la vitamine D, le calcium, la

parathormone ainsi que différentes hormones sexuelles.Les résultats, publiés dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention, montrent que les ¾ des femmes n’avaient pas le taux sanguin de vitamine D conforme aux recommandations, qui est de 30 ng/ml. Et surtout ils confirment que celles dont les concentrations sanguines en vitamine D3 étaient les plus élevées (≥27 ng/ml) avaient un risque de cancer du sein réduit de 25 % par rapport à celles dont les concentrations sériques étaient les plus faibles (Click Here: New Zealand rugby store

Don de gamètes : inquiétudes en vue

Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports, a présenté le 20 octobre 2010 en conseil des ministres son projet de loi relatif à la bioéthique, qui introduit notamment la possibilité pour un enfant né d’un don de gamètes d’accéder, à sa majorité, à l’identité du donneur.

Aboutissement d’un grand nombre de travaux d’évaluation et de débats préparatoires, le projet de loi “ne prévoit pas de clause générale de révision“ mais introduit plusieurs dispositions nouvelles. Parmi celles-ci, le texte prévoit d’ouvrir aux enfants issus d’un don de gamètes l’accès à l’identité du donneur. Cette proposition “permet une meilleure prise en compte de l’intérêt de l’enfant et responsabilise le don“, est-il écrit sur le

site du gouvernement. Elle n’impose toutefois pas au donneur de révéler son identité, s’il s’y oppose. En outre, elle ne s’appliquerait qu’aux dons futurs. Pour les dons passés, l’initiative devrait venir du donneur en réponse à une demande. En France, le don d’ovocytes ou de spermatozoïdes, comme tous les dons d’éléments du corps humain, sont encadrés par la loi de bioéthique du 6 août 2004. Le don est réalisé dans des centres autorisés et répond à trois principes : il doit être volontaire, gratuit et anonyme. Dans d’autres pays en revanche, les donneurs sont indemnisés. La loi limite le nombre d’enfants issus du don d’ovocytes ou de spermatozoïdes d’un seul et même donneur à 10, afin de réduire les risques ultérieurs de consanguinité. Mais la réglementation diffère considérablement en Europe et dans le monde, au regard de ces trois principes. L’Allemagne, l’Autriche, la Suède et la Suisse, et plus récemment les Pays-Bas et la Grande Bretagne, ont levé l’anonymat du don de gamètes tout en conservant sa rétribution soit officielle soit, pour garder le principe de gratuité, par un montant fixe censé couvrir les frais de transport. Alors que, à l’opposé, comme la France, l’Espagne et la Norvège imposent dans leur loi l’anonymat du donneur de gamètes. Les donneurs et les associations inquietsLa levée partielle de l’anonymat prévue dans le texte n’est pas sans inquiéter les donneurs et les associations. Les premiers disent avoir fait un don pour aider des familles dans l’incapacité de fonder une famille et nullement pour être ensuite reconnus en tant que parent. Beaucoup craignent par ailleurs que cela mette en péril l’équilibre de leur propre famille. Du côté des associations, on redoute par conséquent une baisse des dons. A cela, la ministre rétorque dans un entretien au Figaro que “l’expérience d’autres pays qui ont adopté ces dispositions d’accès aux origines, comme le Royaume-Uni ou la Norvège, est rassurante. L’exemple de l’échec suédois est parfois mis en avant, mais il est dû au fait que, dans ce pays, la révélation de l’identité est obligatoire“.L’activité d’AMP faisant appel à un don de spermatozoïdes ou d’ovocytes représente 6 % de la totalité de l‘activité en France chaque année. Parmi les enfants nés à la suite d’une AMP en 2007, 5,6 % sont issus d’un don de spermatozoïdes et 0.6 % d’un don d’ovocytes. Parmi les enfants de la population générale, près d’un enfant sur 500 a pu naître grâce à un don. Malgré une légère hausse observée entre 2005 et 2007, les besoins n’ont toutefois pas été couverts. En effet, près de 1 300 couples étaient en attente d’un don d’ovocytes au 31 décembre 2007. Pour résorber la liste d’attente des couples demandeurs, il aurait fallu 700 donneuses en 2007. Le don de spermatozoïdes doit de son côté davantage faire face à certaines difficultés d’appariement plutôt qu’à un manque global de donneurs. Amélie PelletierSources- Extrait du Conseil des ministres,

Portail du Gouvernement
– Site de l’

Agence de la biomédecine
– “Don de gamètes: «l’anonymat du donneur sera respect黓, Le Figaro, 20 octobre 2010,

accessible en ligne
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Trop de sel dans l'assiette des Français

La plupart d’entre nous consomment trop de sel au quotidien. Selon les résultats préliminaires de la grande Etude NutriNet, la très grande majorité des hommes (95 %) et des femmes (82 %) ont un apport en sel supérieur à la norme de 6 grammes par jour.

Sur la base de 140 000 enquêtes alimentaires analysées, les apports moyens en

sel ont été évalués à 8,4 g par jour, plus élevés chez les hommes (9,2 g/j) que chez les femmes (7,6 g/j).
Une grande proportion des Nutrinautes (36 % des femmes et 67 % des hommes) ont des apports en sel supérieurs à 8 g/j. On sait pourtant que la surconsommation de sel présente un risque pour la santé, induisant un risque cardiovasculaire potentiellement fatal et ce

dès l’adolescence. Pour lutter contre ce risque, une récente association d’experts baptisée

SALT (pour Sodium Alimentaire, Limitons les Taux, ce qui est également la traduction de sel en anglais) tente de motiver les industriels à limiter les taux de sel dans leurs produits.Cette consommation excessive est observée quels que soient la tranche d’âge, la catégorie socio-professionnelle, les revenus ou la région. Les plus gros consommateurs de sel sont les hommes et les personnes en surpoids. Près de 75 % du sel consommé provient directement des aliments et un quart est ajouté par le consommateur pendant la cuisson ou pendant le repas. Les groupes d’aliments qui contribuent le plus à l’apport en sel dans l’alimentation sont le pain et les biscottes (24,1 %), la charcuterie (12,5 %) et les fromages (8,1 %).

Pour le Pr Serge Hercberg, aux commandes de NutriNet-Santé, la conclusion est double : “D’une part, on observe globalement une réduction des apports depuis les années 2000 où la moyenne s’élevait à 10 g par jour. Par contre, il reste une grande majorité de personnes qui ont une consommation supérieure aux recommandations…“. Pour y remédier, le scientifique estime que “Nous devrions inciter les boulangers et les industriels agro-alimentaires à réduire le sel. Évidemment, il faut le faire pas à pas pour que le consommateur puisse s’habituer. Peut-être qu’une réglementation du taux de sel dans la farine pourrait avoir un effet bénéfique“.L’incitation est la voie choisie par la France. A ce jour, 19 entreprises ont signé une charte d’engagement nutritionnel avec le ministère de la Santé avec pour objectif d’améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits, en réduisant les teneurs en sel, en graisses ou sucres. L’objectif est de diminuer, chaque année, de 10 % le taux de sel dans les aliments courants (pain, plats préparés, etc) afin que le consommateur s’habitue progressivement.Lancé il y a environ 18 mois, l’appel pour participer à la plus grande étude nutritionnelle jamais menée, NutriNet-Santé, a déjà permis de recruter plus de 140 000 volontaires ! Les chercheurs espèrent recruter 500 000 sur 5 ans. “L’appel au volontariat continue !“ rappelle le professeur.La finalité de cette étude est de mieux comprendre les relations entre la nutrition et la santé mais également de se pencher sur nos comportements alimentaires. Pour en savoir plus sur la plus grande enquête épidémiologique réalisée en France, rendez-vous sur notre dossier consacré à

NutriNet ou directement sur le site de

l’étude Nutrinet Santé, pour devenir vous aussi un Nutrinaute !Yamina SaïdjSource : Conférence de presse “État d’avancement et résultat préliminaire, 18 mois après le lancement“, Etude NutriNet Santé, 22 novembre 2010Click Here: cheap Cowboys jersey