"Mon enfant, ma bataille" – Journée mondiale contre le cancer

Le 4 février 2006, la Journée mondiale contre le cancer est consacrée aux enfants. Cette maladie est l’une des principales causes de mortalité chez les plus jeunes, avec chaque année 160 000 cas dans le monde et près de 1 500 en France. Face à ces drames, la détection rapide des premiers symptômes peut faire la différence.

Cancer, enfant… Difficile d’associer ces deux mots tant ils reflètent une injustice du destin. Représentant moins de 1 % de l’ensemble des cancers, les cancers pédiatriques touchent en France un enfant sur 500. La Journée mondiale contre le cancer 2006 est consacrée à ces maladies.
Les cancers de l’enfant en chiffres
Dans le monde, près de 160 000 enfants sont touchés par le cancer chaque année et environ 90 000 d’entre eux succomberont à leur maladie (1). Mais le nombre exact de nouveaux cas est difficile à évaluer, dans la mesure où il n’existe pas de système de recensement dans tous les pays.
En France, selon une étude de l’Institut de Veille sanitaire (2) datant de juillet 2005, le cancer est la deuxième cause de mortalité des enfants de moins de 15 ans. C’est ainsi 1 460 nouveaux cas qui apparaissent chaque année. Un enfant sur 500 ! Un chiffre qui fait frémir… Heureusement dans notre pays, les progrès médicaux permettent de guérir 70 à 80 % d’entre eux. Ce qui n’est pas le cas dans les pays en voie de développement, qui regroupent 80 % de tous les enfants souffrant d’un cancer. Là-bas, plus d’un enfant sur deux atteints d’un cancer y succombera faute d’accès à une thérapie efficace ou d’un dépistage précoce.
Des cancers différents de l’adulte
Les cancers pédiatriques sont différents de ceux que l’on trouve chez l’adulte. Les plus courants sont les suivants :Leucémie : Cette affection des globules sanguins représente près du tiers des cancers pédiatriques en Europe, en Amérique et en Asie. Le type prédominant est la leucémie lymphoblastique aiguë qui affecte les cellules de la moelle osseuse produisant les lymphocytes. C’est le cancer le plus courant chez les enfants de type caucasien.Lymphomes : Les lymphomes sont des tumeurs des ganglions lymphatiques. Ils représentent le 3e type de cancer le plus courant chez l’enfant dans les pays développés. Le lymphome hodgkinien y est plus courant, alors que le lymphome de Burkitt représente la moitié de tous les lymphomes en Afrique.Tumeurs du système nerveux central : Ces tumeurs, qui touchent le cerveau et la moelle épinière, sont la deuxième forme de cancer la plus courante dans les pays développés. Elles sont moins diagnostiquées dans les pays en développement, faute de techniques diagnostiques avancées.Neuroblastome : Le neuroblastome est une tumeur maligne développée au niveau du système sympathique. Cette forme de cancer survient plus chez le nourrisson et le très jeune enfant, dans les pays développés. Rétinoblastome: Survenant dès les premières années de la vie, le rétinoblastome est une tumeur maligne de la rétine, le tissu nerveux de l’oeil. La moitié environ des cas sont à caractère héréditaire. En Europe, en Amérique du Nord et en Australie, ce cancer représente près de 4 % de toutes les formes de tumeurs chez l’enfant. Chez les populations africaines, cette proportion peut varier de 10 à 15 %. Cancer du rein: Chez l’enfant, le type de cancer du rein le plus fréquent est la tumeur de Wilms (95 %), qui touche essentiellement l’enfant de moins de cinq ans. Dans la plupart des populations occidentales de type caucasien, la tumeur de Wilms représente jusqu’à 6 % de tous les cancers diagnostiqués chez l’enfant. Chez les populations noires d’Amérique du Nord et d’Afrique, la proportion est d’environ 10 %.Tumeurs des os : Les tumeurs des os recouvrent l’ostéosarcome (50 %), le chondrosarcome, le sarcome d’Ewing (35 %)… Ces cancers représentent environ 3 à 5 % des cancers pédiatriques. Sarcomes des tissus mous : Le rhabdomyosarcome est une tumeur maligne du muscle strié (les muscles reliant les os et permettant le mouvement). C’est un sarcome des tissus mous typique chez l’enfant, avec deux tiers des cas survenant avant l’âge de dix ans. Autre cancer, le sarcome de Kaposi provoqué par le virus de l’herpès se caractérise par des lésions multiples principalement sur la peau. Depuis le début des années 1980, une forme agressive s’est répandue dans les pays africains touchés par l’épidémie de VIH/SIDA.
Détecter précocement pour mieux soigner
Face à ces maladies, un dépistage précoce et un traitement approprié constituent les mesures principales. Organisée par l’Union internationale contre le cancer, la Journée mondiale “Mon enfant, ma bataille“ insiste sur un l’importance d’un égal accès aux soins (14 projets seront lancés par l’UICC en 2006 dans dix pays pauvres) et d’un dépistage précoce (3).
Dans environ 85 % des cas, un ou plusieurs des symptômes suivants sont généralement présents (4) : perte de poids et fièvres inexpliquées, pâleur, maux de tête, souvent accompagnés de vomissements tôt le matin, masse abdominale ou gonflement anormaux, tête enflée, ecchymoses fréquentes et saignements inexpliqués, modifications soudaines de l’équilibre ou du comportement, lueur blanche dans l’oeil.
“La plupart des symptômes du cancer peuvent être interprétés comme étant des maladies infantiles“ met en garde le Dr John Seffrin, président de l’UICC. “Il est donc extrêmement important que les parents amènent leur enfant chez un médecin pour le faire examiner, si l’un de ces symptômes apparaît“.
En France, les progrès médicaux permettent de sauver près de trois enfants sur quatre. Cancérologues et pédiatres entendent encore améliorer ce chiffre et réduire les effets secondaires de traitements qui restent lourds. Mais au-delà de ces avancées thérapeutiques, des efforts sont encore nécessaires pour améliorer la qualité de vie des enfants pendant et après le traitement. La présence des parents pendant l’hospitalisation ou le soutien psychologique de l’enfant mais également des proches font trop souvent défaut.
David Bême
1 – Centre national de recherche sur le cancer (CIRC), 2002.2 – BEH n°32/20053 – Dossier de presse de la journée mondiale contre le cancer 2006 – UICC
4 – Société internationale d’oncologie pédiatrique (SIOP), 2003
Des sites pour aller plus loin :
Union internationale contre le cancer :
http://www.uicc.org/
Association ISIS (Institut Gustave Roussy)
http://www.isis-asso.com/
Association Apaesic (Institut Curie)
http://www.apaesic.com/
Association A chacun son cap (visant à faire naviguer des enfants atteints de cancer)
http://www.achacunsoncap.com/
Association APACHE (Association Pour l’Amélioration des Conditions d’Hospitalisation des Enfants)http://www.chez.com/apache/

Comment traiter le cancer du sein à ses différents stades

Depuis plusieurs années, les femmes atteintes de cancer du sein bénéficient de traitements de plus en plus efficaces. Désormais personnalisée, la prise en charge dépend aujourd’hui du stade d’évolution de la tumeur, de ses caractéristiques, de l’âge et de l’état de santé de la patiente.

Les femmes atteintes d’un cancer du sein bénéficient aujourd’hui de traitements adaptés à leur pathologie. Quatre techniques sont principalement utilisées. Par ordre d’importance : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l’hormonothérapie. Grâce à la généralisation des mammographies, le pourcentage de cancers du sein de faible volume a beaucoup augmenté et le dépistage systématique actuellement mis en place en France, devrait encore permettre d’augmenter la proportion de ces tumeurs car leur taux de guérison tourne autour de 80 % à cinq ans.
La chirurgie conservatrice reste le traitement de base
Lorsque le cancer ne s’est développé que dans le sein, sans avoir disséminé aux tissus environnants, un traitement local par radiothérapie ou par chirurgie peut suffire. Ce type de tumeur est souvent repéré à la mammographie, ou parfois par la présence d’un écoulement de sang par le mamelon.
La chirurgie reste le traitement phare dans la majorité des cancers du sein. La tumeur sera examinée au microscope pendant l’opération afin de déterminer ses caractéristiques cellulaires. Cette analyse est importante car aucun cancer du sein ne ressemble à un autre et, les cancérologues individualisent de plus en plus le traitement pour plus d’efficacité.
Le sein sera le plus souvent conservé si la tumeur fait moins de 3 centimètres. On parle alors de tumorectomie. En revanche lorsque son volume dépasse 3 centimètres, ou lorsqu’il existe plusieurs foyers tumoraux, et dans certains cas de cancers particuliers, il faudra se résoudre à enlever le sein On parle alors de mastectomie. Il arrive qu’on propose dans les cancers du sein de plus de 3 centimètres un traitement avant l’intervention (chimiothérapie, radiothérapie ou hormonothérapie). Ces traitements appelés néoadjuvants permettent de réduire le volume de la tumeur et d’opérer la patiente dans un deuxième temps en gardant son sein.
On associe à ces deux types d’intervention une ablation des ganglions de l’aisselle (curage axillaire) dès que la tumeur fait plus de 1,5 à 1,7 cm de diamètre. Dans les autres cas (tumeur plus petite sans ganglions anormaux), on peut utiliser la technique moins mutilante du “ganglion sentinelle“, mais cette méthode n’est pas encore pratiquée systématiquement en France.
Dans le cas où une mastectomie est réalisée, le chirurgien pourra réaliser une reconstruction des seins.
La radiothérapie et chimiothérapie
Une radiothérapie est pratiquement toujours pratiquée lorsqu’un traitement chirurgical conservateur a été réalisé. Mais, elle est également possible en cas de mastectomie. Ce traitement permet de diminuer le risque de rechute. Selon les cas, la radiothérapie pourra être centrée, en plus du sein, sur les ganglions de l’aisselle ou près de la clavicule ou du sternum.
En revanche, la chimiothérapie n’est pas systématique. On peut s’en passer lorsque la tumeur fait moins d’un centimètre, que les ganglions de l’aisselle ne sont pas touchés et que le cancer n’est pas trop agressif. L’âge, l’avis de la femme et ses antécédents médicaux influencent aussi la décision du médecin de recommander ou non une chimiothérapie à visée protectrice. Cependant, on propose une chimiothérapie à toutes les femmes de moins de 50 ans, chez lesquelles les ganglions de l’aisselle sont envahis par le processus tumoral ou chez qui des facteurs de risque sont présents. En règle générale, la chimiothérapie adjuvante (c’est à dire après la chirurgie) sera débutée trois à quatre semaines après l’opération. La chimiothérapie sera précédée par la mise en place d’un cathéter sous anesthésie pour éviter de piquer trop souvent les veines.
L’hormonothérapie
Comme la chimiothérapie, l’hormonothérapie a pour objectif d’éviter l’apparition de métastases et elle est aussi généralement administrée après la chirurgie. C’est un traitement protecteur extrêmement efficace, mais on ne peut le proposer que dans les cancers du sein dont le développement est favorisé par les hormones féminines et qui possèdent des récepteurs pour les estrogènes (environ les deux tiers des cancers du sein). Une analyse indiquera si le cancer possède ou non de tels récepteurs et si l’hormonothérapie peut avoir ou non un intérêt. Chez les femmes non ménopausées à risque ayant un cancer hormonosensible, l’hormonothérapie est en général associée à la chimiothérapie. Chez les femmes ménopausées, l’hormonothérapie sera pratiquée seule ou en association avec une chimiothérapie adjuvante, selon le niveau de risque.
Selon que la femme est ménopausée ou non, les techniques d’hormonothérapie peuvent différer. Avant la ménopause, on peut être appelé à supprimer le fonctionnement des ovaires en les enlevant ou en donnant des médicaments qui bloquent transitoirement leur activité. Après la ménopause, on peut aujourd’hui administrer des anti-aromatases (de type de Femara ou Arimidex) qui inhibent la fabrication des estrogènes. Chez les femmes ménopausées mais aussi chez les femmes non ménopausées porteuses d’un cancer hormonosensible, on pourra également faire le choix d’une prescription de tamoxifène pour une durée de cinq ans.
L’Herceptin, un traitement ciblé destiné à certains cancers agressifs
Environ 20 à 25 % des femmes présentent un cancer du sein, qui se caractérise par des particularités génétiques. Ces cancers sont en général à évolution rapide et on les considérait auparavant comme de mauvais pronostic. Cependant, l’utilisation de l’Herceptin (trastuzumab), a changé la donne. On expérimente actuellement ce traitement à titre préventif après la chirurgie, en association avec la chimiothérapie.
Le traitement des rechutes
En cas de rechute, une nouvelle intervention pourra être proposée. Une mastectomie sera pratiquée, mais si la femme la refuse, un traitement conservateur peut être entrepris.
En cas de métastase, il faut recourir à des traitements généraux pour enrayer le processus de diffusion tumoral. Le traitement sera fonction des particularités de la tumeur. Il n’y a pas véritablement de règle. Tout dépend de la localisation des métastases, de leur nombre, de la réponse du cancer aux traitements. Tous les moyens sont bons pour agir : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie et les nouvelles biothérapies comme l’Herceptin. Certaines femmes vivent de très nombreuses années malgré leurs métastases. L’arrivée de nouveaux traitements issus des biothérapies comme l’Avastin (bévacizumab) est porteuse d’espoir et la recherche se poursuit activement.
Dr Corinne Tutin

Une deuxième greffe de visage réalisée en Chine

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Une deuxième greffe de visage aurait été réalisée par des médecins de l’hôpital Xijing à Xi’an (Nord de la Chine). Selon le communiqué de l’établissement, cette intervention concerne un homme de trente ans qui avait été défiguré en 2004 par l’attaque d’un ours.
Depuis cet accident, le patient vivait en reclus du fait d’un très grave handicap esthétique. Provenant d’un même donneur, le greffon concernerait pas moins des deux tiers de son visage (une joue, une lèvre supérieure, un nez et un sourcil). L’opération aurait duré 14 heures. Toujours selon l’établissement, le patient se porte bien mais plusieurs mois seront nécessaires avant que la sensibilité de la partie greffée ne revienne.
Rappelons que la première opération de ce genre avait été réalisée en France par les équipes des professeurs Bernard Devauchelle (CHU d’Amiens) et Jean-Michel Dubernard (Hospices civils de Lyon) en novembre 2005. Elle concernait une greffe partielle (nez, lèvres, menton) chez une femme de 38 ans qui avait été gravement mutilée par son chien en mai 2005. Cette première mondiale et sa médiatisation avaient alors suscité une vive émotion.Source : Communiqué de l’hôpital de Xijing du 14 avril 2006Click Here: los jaguares argentina

Le bonus inespéré d'un vaccin anticancéreux

Initialement développé contre le cancer du col de l’utérus, un vaccin protègerait aussi contre les cancers du vagin et de la vulve. Revenons sur ce bonus vaccinal présenté lors du congrès 2006 de la société américaine d’oncologie clinique.

En s’attaquant aux papillomavirus, le vaccin développé par Merck semble offrir une protection contre d’autres formes de tumeurs génitales.
A la chasse au papillomavirus !
Les papillomavirus (HPV) sont la principale infection sexuellement transmissible. La contamination se fait par contact sexuel chez les jeunes femmes, le plus souvent lors des premiers rapports. Avant 30 ans, pas moins de 30 % ont déjà été infectées (1) ! Ce virus n’est pas transmis par le sperme ou le sang, le préservatif n’a donc pas de pouvoir protecteur vis-à-vis de cet ennemi.
Heureusement, cette rencontre ne conduit pas systématiquement au cancer, 80 % des femmes vont éliminer naturellement le virus. Mais pour d’autres l’infection persiste pendant des mois ou des années et peut alors aboutir à des lésions précancéreuses (dysplasies) qui elles-même peuvent évoluer en cancer si elles ne sont pas traitées. Chez la femme, le col de l’utérus est le site le plus fréquent d’infection génitale à HPV. Ce cancer est responsable chaque année de 258 000 décès dans le monde, dont 1 000 en France. Mais l’infection peut également atteindre d’autres zones comme le vagin et la vulve. “L’impact du HPV n’est pas limité au col de l’utérus, le papillomavirus est retrouvé dans presque 80 % des 6 000 cas de cancers du vagin et de la vulve diagnostiqués chaque année aux Etats-Unis“ déclare le Pr. Jorma Paavonen, chef du département de gynécologie et d’obstétrique à de l’Université d’Helsinky.
Efficace aussi contre deux autres cancers
Face à ces virus, deux vaccins ont récemment été développés. Le laboratoire GSK (Glaxosmithkline) a mis au point un vaccin contre les HPV16 et 18 sous le nom de Cervarix®. De l’autre, Gardasil® développé par Merck (et distribué en Europe par Sanofi-Pasteur) est efficace contre les HPV 16, 18, 6 et 11. Les deux ont démontré une bonne protection de ces vaccins face au cancer du col de l’utérus. Mais puisque ces virus sont impliqués dans les cancers du vagin et de la vulve, l’équipe du Pr. Paavonen a compilé les données de trois grands essais cliniques évaluant le Gardasil® en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, soit plus de 18 000 femmes (2).
Résultat : aucune des femmes vaccinées n’a présenté de cancer alors que 24 femmes sous placebo ont développé un cancer de la vulve ou du vagin. En plus d’offrir une protection contre les cancers du col de l’utérus, ce vaccin dirigé contre les virus HPV semble offrir une protection contre ces deux autres cancers (3). “Même si ces lésions de la vulve et du vagin sont moins fréquentes que les lésions du col de l’utérus, leur traitement pour éviter leur potentielle évolution vers le cancer de la vulve ou du vagin est particulièrement délicat“ conclut le Pr. Paavonen. Les cancers de la vulve et du vagin représentent moins de 5 % des cancers féminins.
Le 8 juin 2006, le vaccin Gardasil© a reçu une autorisation d’utilisation pour les femmes de 9 à 26 ans de la part des autorités américaines (la Food and Drug Association). Le dossier de son concurrent est encore en examen. Les autorités européennes examinent encore les dossiers de ces deux vaccins (4). Ils pourraient être tous les deux commercialisés dans l’année en France.
David Bême
1 – Am J Med 1997; 102:3-6.2 – Toutes ont reçu trois doses de vaccins ou un placebo sur une période de six mois en 2002 et ont été suivies pendant deux ans3 – Abstract 5011 – ASCO 2006 (étude financée par les laboratoires Merck)4 – Le laboratoire Merck semble avoir une longueur d’avance sur son concurrent compte-tenu de l’antériorité du dépôt de ses dossiers auprès de la Food and Drug Administration et de l’Agence européenne du médicament (EMEA).

Régimes protéinés : les secrets de la réussite

En quelques années, les régimes protéinés sont devenus LA méthode pour maigrir. A tel point que l’on a vu exploser le nombre de marques de sachets. Mais comme toutes les diètes, ce procédé n’est pas anodin. Comment éviter les carences ? Encas hyperprotéinés ou substituts, quelle différence ? Combien de grammes de protéines faut-il prendre par repas ? Des conseils pour préserver sa santé, aux trucs pour ne pas reprendre ses kilos, suivez le guide.

Le tour de taille des Français a pris 2,6 cm en 5 ans ! Et certains vont tenter pour y remédier différentes méthodes, dont le fameux “régime protéiné“. L’idée de ce régime est simple : compenser la réduction incontournable de graisses et de sucres dans l’alimentation par des protéines. L’idée est ainsi de garder la satiété tout en évitant la fonte musculaire. Si ce régime peut-être efficace, il faut prendre quelques précautions pour protéger sa santé mais aussi éviter de reprendre tous les kilos perdus à l’arrêt. Voici des conseils à lire absolument avant de se lancer.
Gare aux carences
Attention avec l’utilisation de sachets : le régime hyperprotéïné nécessite généralement une complémentation en vitamines, minéraux et acides gras essentiels, pour éviter les carences. En effet, le risque en supprimant des aliments caloriques est de supprimer les nutriments bénéfiques qu’ils contiennent. La supplémentation est alors indispensable pour ne pas s’abîmer la santé. Autre incontournable : l’eau. Au moins 2 litres par jour.
Ne vous trompez pas de sachets
Attention, ne confondez pas “En-cas“ hyperprotéinés et “substituts de repas“ hyperprotéinés.
Les Encas hyperprotéinés viennent en compléments d’une alimentation équilibrée (et souvent hypocalorique). Il peut s’agir de sachets de crèmes desserts par exemple ou des barres. Ils ne sont pas destinés à remplacer un repas, mais à compléter notre alimentation.
Les substituts de repas hyperprotéinés peuvent comme leur nom l’indique remplacer un repas. Ils répondent aux normes exigées pour des substituts. Ils doivent ainsi contenir différents éléments de manière à être équilibrés. Impossible toutefois de remplacer tous les repas par des sachets.
Du goût ou des protéines
Vous trouvez que certaines préparations manque de goût : attention, souvent les produits les plus goûtus sont aussi ceux qui ont le moins de protéines. Car moins on a de protéines, plus on peut ajouter d’autres composés (graisses, sucre…) qui vont permettre d’augmenter la saveur. Un sachet protéiné a 14 ou 15 g de protéines pour 100 g aura donc plus de goût qu’un sachet à 18 g, mais le régime sera moins efficace…
Pas de régimes sauvages
Inutile de prendre des sachets au petit bonheur la chance, puis de faire une cure intensive une semaine avant la plage. Il faut de la méthode et de l’engagement. Au minimum, allez dans des boutiques spécialisées et achetez-vous un livre (Mince je fonds et ça dure, éditions marabout par exemple). Mieux, adressez-vous à un médecin qui vous donnera une méthode adaptée à votre profil et assurera un suivi sérieux. Ce suivi médical est d’ailleurs indispensable si vous visez une perte de poids rapide.
Ne prenez pas de risque
Dans tous les cas, oubliez le régime protéiné si vous :
– Avez un diabète de type 1 ;
– Souffrez d’insuffisance rénale ;
– Souffrez d’insuffisance cardiaque ou de problèmes de coeur ;
– Souffrez d’insuffisance hépatique ;
– Etes enceinte ou allaitante.
Et ce régime est déconseillé pour les enfants.
Evitez la gêne
Malgré ses avantages, le régime hyperprotéiné n’est pas sans effets secondaires gênants. Le principal est la mauvaise haleine… inévitable : elle montre que le régime est efficace ! En effet, lorsque le corps brûle les graisses, il se produit un phénomène appelé cétose : il y a production de résidus qui s’éliminent notamment dans les expirations. Pensez chewing-gum, bains de bouche et tisanes à la menthe…
Plus rare mais plus gênant, le régime peut provoquer parfois des maux de tête ou une constipation. Dans ce cas, demandez conseil à votre médecin.
Ne ratez pas la stabilisation
Le problème avec les sachets protéinés, c’est qu’on remplace les repas sans apprendre à mieux manger : dès que l’on arrête, on reprend ses vieilles habitudes et on regagne aussitôt les kilos. Seul moyen de réussir à se stabiliser : profiter du régime pour apprendre à mieux manger. En essayant de tendre vers le régime crétois : plus de fruits et légumes, moins de viande plus de poisson, de l’huile d’olive, etc. Un bon truc pour apprendre est de prendre des encas protéinés salés (type préparation pour omelette ou autre) que l’on accompagne de légumes… puis on remplace petit a petit par de “vrais“ aliments riches en protéines, en gardant la structure de repas équilibrée.
Autre aspect essentiel : augmenter durablement son activité physique, dès le début de la diète… et de manière définitive !
Alain Sousa
Un livre pour en savoir plus :
“Mince… Je fonds et ça dure ! Comment perdre du poids et ne pas en reprendre avec les protéines“, éditions Marabout, 5,90 EurosClick Here: cheap sydney roosters jersey

L'année 2007 sans fumée ?

Décidément, les annonces sur l’interdiction du tabac dans les lieux publiques se succèdent… sans que les faits suivent. Mais cette fois une date est annoncée : le 1er janvier 2007. C’est du moins ce que vient de révéler Xavier Bertrand, le Ministre de la santé. Mais comment le ministre peut-il avancer une date, sans connaître les résultats du débat parlementaire ? Tout simplement parce que le gouvernement compte faire passer la mesure par décret, pour éviter les éventuels débats sans fin ou les réticences de certains députés.
Il faut souligner que quelques aménagements sont prévus : ainsi, il sera toujours possible de s’en griller une dans les casinos, les bars-tabacs et même les discothèques. On ne sait pas quels aménagements seront concrètement prévus dans ces lieux, mais l’association Droit des non-fumeurs s’inquiète des exceptions ou délais qui pourraient en résulter. Dans tous les cas, une mission parlementaire doit rendre son rapport sur l’interdiction de fumer sans les lieux publics dans le courant du mois de septembre. Le gouvernement devrait donc publier son décret en fonction des conclusions de ce rapport.
Il est clair qu’une telle mesure permettrait non seulement de protéger la santé du personnel des restaurants et autres cafés, mais cela aurait un impact sur le nombre de fumeurs, comme ce fut le cas dans les pays qui ont adopté cette mesure. Affaire à suivre.Source : Le figaro, 23 août 2006. Communiqué de l’association Droit des non-fumeurs.Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey

Coup de sang ? Coup de pompe ? Et si c'était la thyroïde ?

Parfois, notre thyroïde s’emballe ou au contraire devient trop paresseuse. Chez les femmes, ces dérèglements thyroïdiens interviennent souvent au moment de la grossesse, de l’accouchement et de la ménopause. Quelques signes caractéristiques peuvent vous permettre d’identifier un éventuel problème.

Hypothyroïdie et hyperthyroïdie sont des dérèglements de cette petite glande qui se situe à la base du cou et qui ressemble à un papillon : la thyroïde. Sans être hypocondriaque ni trop angoissée, certains signes caractéristiques de sur-régime ou de paresse de notre thyroïde doivent nous mettre la puce à l’oreille.
L’hyperthyroïdienne, une hyperactive stressée
Stressée, speedée, agitée, hyperactive, l’esprit et le corps toujours sur la brèche, vous souffrez peut-être d’une hyperthyroïdie.
Votre coeur palpite à cent à l’heure et fait des bonds. Vous avez chaud et soif, et vous êtes prises de sueurs plus fréquentes qu’à l’accoutumée, vous êtes plutôt irritable. Vous n’arrêtez pas, parfois même la nuit car vous souffrez parfois d’insomnie et vous épuisez votre entourage…
Mais vous avez aussi l’oeil globuleux prêt à jaillir de son orbite, vous maigrissez et vous avez la diarrhée, votre organisme sur-fonctionne. Votre glande thyroïde sécrète peut être une quantité d’hormones trop importantes.
La maladie de Basedow est le plus souvent à l’origine de l’hyperthyroïdie. Elle est parfois générée par un stress, des difficultés personnelles, un choc psycho affectif… Mais d’autres causes d’hyperthyroïdie existent, liées à l’existence d’une tumeur bénigne de la glande thyroïde, à un nodule toxique, ou à un goitre préexistant. Dans tous les cas, la surproduction d’hormones provoque une perturbation de nombreuses fonctions de l’organisme.
L’hypothyroïdienne, une somnolente épuisée
Fatiguée, épuisée, vannée, vous avez tout le temps envie de dormir, surtout dans la journée. Vous vous sentez déprimée et votre humeur est instable avec plus de bas que des hauts. Vous souffrez fréquemment de trous de mémoire, de difficultés à penser et à vous concentrer, parfois votre parole devient même difficile. Votre peau est sèche, froide, épaisse et écailleuse, vos cheveux tombent et vos ongles cassent facilement. Vous grossissez sans raisons apparentes, vous êtes gonflée et constipée, et vous avez toujours froid. Votre rythme cardiaque est plutôt ralenti.
L’hypothyroïdie se traduit par un ensemble de symptômes qui signalent un ralentissement du métabolisme : diminution du rythme cardiaque et du transit intestinal, baisse des capacités intellectuelles, frilosité, embonpoint et baisse de la libido en sont les principaux symptômes.
Le fonctionnement de votre glande thyroïde est ralenti et sa production d’hormones est diminuée ou absente.
Consultez votre médecin
Si vous pensez avoir un profil d’hypothyroïdienne ou d’hyperthyroïdienne, vous devez avant tout en parler à votre médecin (généraliste, gynécologue, endocrinologue), car les symptômes des dérèglements thyroïdiens peuvent varier d’une personne à l’autre et être aussi l’expression d’autres maladies. Un bilan complet vous permettra d’en avoir le coeur net et le cas échéant d’entreprendre un traitement adapté.
Ghislaine Trabacchi

Consultation cannabis : le premier bilan

En février 2005, le Ministère de la Santé et la MILDT (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) ont mis en place un réseau de consultations anonymes et gratuites (280 réparties sur l’ensemble du territoire) destinées principalement aux jeunes et adolescents qui ont une consommation problématique de cannabis, produit psychoactif illicite le plus consommé en France. En complément du système de recueil mensuel d’activité des consultations, une première enquête nationale a été menée par l’OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies) entre le 15 mars et le 15 avril 2005, avec un suivi jusqu’en juin 2005, afin de mieux connaître le profil du public reçu, et de mieux identifier l’apport spécifique de ces consultations.
Ce premier bilan permet d’avoir déjà une photographie intéressante du public concerné.
– De mars 2005 à février 2006, les consultations cannabis ont reçu 27 600 personnes, consommateurs ou entourage. Parmi les consommateurs reçus (72 % du public un mois donné), les garçons sont très majoritaires (80 %). L’âge moyen des consommateurs reçus est de 21 ans ;
– La majorité des consommateurs (63 %) déclarent un usage régulier ou quotidien de cannabis. Plus du tiers fait l’objet d’un diagnostic de dépendance. Plus le cannabis a été expérimenté jeune, plus la fréquence d’usage actuelle est régulière ;
– Chez les garçons, 40 % des recours relèvent d’une orientation judiciaire, 30 % de démarches spontanées, et 30 % de l’incitation d’un tiers. Chez les filles, les demandes spontanées arrivent en tête (41 %). C’est chez les consultants venus spontanément que se retrouve la consommation la plus problématique : les trois quarts d’entre eux font état d’un usage nocif ou de dépendance. Le diagnostic de dépendance est moins important (22 %) chez les consultants adressés par la justice ;
– La prise en charge se déroule sur deux consultations en moyenne. Ce nombre varie bien sûr en fonction du diagnostic d’usage : la moitié des consommateurs ont bénéficié d’une seule consultation, diagnostiqués pour la plupart comme usagers « simples », et parfois adressés vers un groupe de parole ou un point écoute. Les consommateurs qui font l’objet d’un diagnostic plus alarmant ont soit été invités à poursuivre l’évaluation, soit orientés vers une structure de prise en charge spécialisée ;
– Chez ceux dont la consommation nécessite un suivi dans les consultations cannabis, le taux d’abandon est d’environ 30 %: un chiffre plutôt satisfaisant dans un secteur où ce taux d’abandon est traditionnellement élevé.Source : Communiqué de l’OFDT du 26 octobre 2006Click Here: cheap nrl jerseys

Tout sur la cosmétique Bio

Qu’est-ce qu’une crème bio ? Est-ce plus efficace qu’une crème classique ? Comment faire le tri entre des produits vraiment naturels et de simples labels qu’on ne comprend pas toujours ?
Le guide des cosmétiques bio répond à toutes ces questions et plus encore, pour s’y retrouver dans une appellation floue et encore méconnue. Des centaines de produits ont été passés au crible par des consommatrices pour découvrir les meilleurs produits ; des avis d’experts et des conseils beauté viennent compléter cet ouvrage complet sur le Bio en cosmétique, pour tout savoir sur la beauté au naturel.Le guide des cosmétiques bio par Anne Ghesquière et Eve Demange, Vigot. 43 euros.Click Here: Bape Kid 1st Camo Ape Head rompers

Quand le virtuel permet de mieux appréhender le réel du handicap

Circuler en ville, alors que l’on est en fauteuil roulant est une mission périlleuse. Des étudiants du Master Modélisation Numérique et Réalité Virtuelle à Laval ont associé leurs compétences à celles de la société Nautilus afin de créer un outil de sensibilisation aux difficultés des personnes handicapées moteurs et de sensibiliser les décideurs de l’aménagement urbain.
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Dans une ambiance sonore réaliste en présence de piétons virtuels, l’atmosphère urbaine permet à l’utilisateur de vivre des actions quotidiennes, apparemment banales, mais rendues complexes par l’utilisation d’un fauteuil roulant. Au commencement, l’utilisateur sort de son domicile et se retrouve face à un escalier. Sur sa gauche, se trouve une pente construite pour ce genre de handicap. Il se retrouve dès le début au fait qu’il est en fauteuil roulant et qu’il doit donc trouver des solutions adaptées. Par la suite, le quotidien se complique. Rues étroites, passages surélevés ou encore jardins publics non adaptés deviennent de réels obstacles quand on est en fauteuil roulant…
Responsables des aménagements de l’urbanisme, les maires et architectes sont les principales cibles de ce projet. L’objectif étant de les sensibiliser aux problématiques des personnes handicapées utilisant un fauteuil roulant. Ils pourront grâce au stimulateur, tester les difficultés rencontrées par ces personnes lors d’un déplacement urbain. A terme, c’est au grand public que s’adresse ce projet. Chacun pourra, grâce cette réalisation se rendre compte de façon très réaliste des difficultés rencontrées quotidiennement par les personnes handicapées moteur.Source : Communiqué de presse de Laval Virtual – 9e Rencontres Internationales de la Réalité Virtuelle qui se dérouleront du 18 au 22 avril 2006 à Laval.