L’association AIDES lance le 26 juillet etjusqu’à la fin de l’été unecampagne nationale de prévention. Pour cette campagne,l’association a profité de sa libertéd’expression pour créer une affiche deprévention percutante, qui vient rappeler que le sida neprend pas de vacances et qu’il demeure un virus mortel.
Au programme : de l’affichage, mais également uneprésence dans la presse écrite et 30 000 cartes queles volontaires de AIDES vont distribuer, cet été,sur les plages de France et qui ont pour vocation de distraire,d’interpeller, mais aussi de circuler de manièrespontanée entre les gens, en assurant un messagepréventif.
L’association précise que “Le parti-pris del’ensemble de cette campagne est d’interpeller le grandpublic, en le faisant réfléchir sur le fait que lesida est une maladie contre laquelle il faut se protégerchaque jour de l’année, à fortiori enété alors qu’on souhaiterait justement pouvoirl’oublier. Cependant, AIDES se garde de donner un messagemoralisateur ou culpabilisateur : l’objectif est plutôtd’amener les gens à faire eux mêmes le chemin duchoix du préservatif, le choix de la vie“. Latotalité des visuels est disponible sur le siteAIDES>.
Dans le même temps, l’Institut national deprévention et d’éducation pour la santé(INPES) mène durant l’été des campagnesciblées en direction des homosexuels, des migrants et deshétérosexuels de 15 à 24 ans.
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Source : Communiqué de presse de AIDES
Communiqué de presse de l’INPES du 4 juillet 2002
Month: May 2020
SIDA : des virus de plus en plus résistants
Après l’accalmie offerte par les trithérapies,le traitement du SIDA risque de devenir avec le temps de plus enplus problématique. En effet, des scientifiquesaméricains ont constaté que le virus devenait chaquejour plus résistant à un ou plusieurs desmédicaments disponibles.
En analysant des prélèvements chez 377 patients, ilsont constaté une hausse des résistances de 3,4 %entre 1995 et 1998 puis de 12,4 % entre 1998 et 2000. Cetteaccélération est pour le moins inquiétante.Autre constatation : une personne sur cinq nouvellementinfectée est contaminée par une souche de virusrésistant à un ou plusieurs traitements. Ainsi, lamise en place d’une trithérapie a plus de chancesd’échouer.
Selon les chercheurs, il deviendrait nécessaire de testerles résistances éventuelles même chez lespersonnes nouvellement infectées, afin de déterminerd’entrée le traitement adéquat. Heureusement,même si le virus est de plus en plus difficile àcombattre, de nouvelles armes devraient être disponibles souspeu. Ainsi, le Fuzeon, ou T-20, de Trimeris et Roche doit permettred’inhiber la fusion, c’est-à-direl’entrée du virus dans les cellules. Un autrelaboratoire, Glaxosmithkline, travaille sur un inhibiteur del’intégrase, qui bloque le cycle de reproduction duvirus. Rappelons que dans le monde, une personne estcontaminée par le virus du sida toutes les six secondes etune meurt toutes les 11 secondes.
Source : NEJM, août 2002 ; vol. 347 : p.385-394.Click Here: camiseta river plate
Piercing : à quel sein se vouer ?
Voilà un nouvel effet secondaire des piercings bienétrange : l’hyperprolactinémie ! Une femmed’une vingtaine d’années s’est miseà produire du lait quelques semaines aprèss’être fait percer les mamelons et suivi dessymptômes d’une infection. Petit historique : la jeunefemme consulte pour un écoulement purulent au niveau depiercing des deux mamelons. Grâce à un traitementantibiotique, le médecin vient à bout del’infection. Mais deux semaines plus tard, la patienterevient pour une montée de lait (galactorrhée)spontanée.
Après vérification, la patiente n’étaitpas enceinte et présentait des taux trèsélevés de prolactine à 218 microgrammes parlitre, concentration évocatrice d’un adénomehypophysaire. Mais un contrôle par IRM (imagerie parrésonance magnétique) ne montre aucune anomalie.
Trois semaines plus tard, la galactorrhée aspontanément disparu et les taux de prolactine sontdescendus à 82,7 microgrammes. Deux mois plus tard, la jeunefemme est tombée enceinte et après une grossesse sansproblème, elle se fit retirer les anneaux et ne fut plusvictime de galactorrhée.
Selon les auteurs, cette élévation transitoire de laprolactine est le seul fait des simulations intenses des piercingsdes mamelons auxquelles il faut probablement ajouterl’infection. L’hyperprolactinémie n’estpas l’effet secondaire le plus à craindre despiercings, mais plutôt les infections.
Source : NEJM, 14 novembre 2002, vol.347, n°20
La France : championne d'Europe du dépistage des cancers de la peau
“Pour sauver votre peau, montrez-la“. Près de 22 000personnes ont répondu à l’exhortation duSyndicat National des Dermatologues, en se présentantà l’une des consultations anonymes, gratuites et sansrendez-vous qui étaient proposées le 16 mai 2002.
Dressant le bilan de la 5ème Journée Nationale dedépistage des cancers de la peau et des lésionspré-cancéreuses, le Dr Jacques Martel,Président du SNDV, s’est félicité dusuccès de l’opération, tout en avouant soninquiétude face à la recrudescence du nombre de casdiagnostiqués. Les 1 265 dermatologues mobilisés ontdépisté 97 carcinomes basocellulaires, 8 carcinomesspinocellulaires et 23 mélanomes, tous confirmés pardes analyses en laboratoire.
Le traitement d’un cancer de la peau respecte plusieursétapes, le dépistage et le pré-diagnosticn’étant que les premières. Face à unesuspicion, le patient est invité à reprendrerendez-vous avec un dermatologue pour envisager les interventionsnécessaires. Le traitement consiste à pratiquerl’ablation de la tumeur. Réalisée en cabinet,30 à 60 minutes suffisent, sous anesthésie locale.Une fois extraite, la tumeur est examinée par unanatomapathologiste qui confirme ou non le diagnostic dudermatologue. Le patient devra être suivi tous les 6 moispour s’assurer qu’il n’y aura pas derécidive.
5 signes doivent alerter les personnes s’interrogeantà propos de leurs grains de beauté : leurasymétrie, leurs bords irréguliers, une couleur nonhomogène et un diamètre supérieur à 6mm. Première cause de mortalité par cancer chez lesjeunes adultes, le mélanome peut être guéridans 90 % des cas s’il est traité à temps.
Une date à retenir : la prochaine Journée Nationalede Dépistage aura lieu le 3 avril 2003.
Source : Conférence de presse du Syndicatdes Dermato-VénérologuesClick Here: New Zealand rugby store
Le génome humain entièrement décodé
La carte du génome humain est officiellement achevée.Les chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Allemagne, de la Chine,des Etats-Unis, de la France, du Japon et du Royaume-Uni ontannoncé que les chercheurs de ces six pays ont achevél’essentiel du séquençage de trois milliards depaires de base d’ADN du génome humain. Cet aboutissementintervient alors que l’on célèbre lecinquantenaire de la découverte de la structure àdouble hélice de l’ADN en avril 1953. Ces travaux deschercheurs Watson et Crick ont permis d’initier la rechercheen génétique, qui aujourd’hui aboutit audécodage de tous les chapitres du livre d’instructions de lavie humaine accessible au monde entier, librement et sans aucunerestriction, par le biais de banques de données surInternet.
“Nous accomplissons ainsi un progrès important pour lasanté de tous les peuples de la planète, dont legénome humain constitue le patrimoine commun“déclarent les membres du consortium à l’originedu décodage. Les retombées de ce “projet Apollo de labiologie“ pour la santé humaine sont multiples : recherchedes gènes impliqués dans les maladiesgénétiques (déjàréalisées pour 1 400 gènes), dessusceptibilités à certaines affections, diagnosticgénétique, thérapie génique, meilleurecompréhension des mécanismes moléculaires deces maladies, etc.
Le Généthon, organisme public engagé dans leséquençage au niveau national, rappelle que“L’essentiel reste l’engagement renouvelé des chercheurs etdes organismes de financement, tout au long du projet, à ceque la séquence de notre génome, conservéeà plus de 99,9 % entre deux individus quelconques sur laplanète, reste un “bien commun““. Seul bémol àcette vision optimiste, plusieurs gènes ontdéjà été brevetés par desentreprises privées ou publiques et leur utilisation seraainsi régie par des copyrights…
Sources : Communiqué del’Elysée du 14 avril 2003
Communiqué du Génopole du 14 avril 2003
Communiqué du National Human Genome Research Institute(NHGRI)Click Here: cheap nrl jerseys
Tirer les leçons de l’épidémie de SRAS
Depuis le début de l’alerte, le 12 mars,l’Institut de Veille sanitaire (InVs) adénombré en France 7 cas probables de SyndromeRespiratoire Aigu Sévère (SRAS). A ce jour, 6 sontconsidérés comme guéris et sont rentréschez eux. Un seul cas, le premier, reste hospitalisé au CHUde Tourcoing, son pronostic vital n’est pas compromis. Auniveau international, l’Organisation Mondiale de laSanté (OMS) annonce 7956 cas et 666 morts. Le moindre reportdu nombre de cas en Chine fait craindre une sous-estimation,à moins que l’épidémie ne déclineenfin.
Pour les voyageurs, la recommandation de l’OMS pour lesvoyages couvre désormais toute la province de Taiwan.
Le Département “Sécurité transfusionnelle etTechnologie clinique“ de l’Organisation mondiale de laSanté (WHO/BCT) a émis, le 15 mai, desrecommandations face au risque théorique de transmission duSRAS par la transfusion de produits labiles. Ces mesures deprécaution sont accessibles en français sur
le sitede l’OMS.
L’Agence française de sécurité sanitaire desproduits de santé (AFSSAPS) et l’EtablissementFrançais du Sang (EFS) ont demandé, depuis le 15avril, aux établissements de transfusion sanguine uninterrogatoire sur les voyages des donneurs et de différerle don chez ceux revenant des zones de transmission active.
Parallèlement, l’OMS tient à retenir laleçon de cette première épidémiemondiale du 21e siècle. Le directeur généralsortant, Gro Harlem Brundtland, a ainsi appelé lundià une meilleure coopération internationale pourlutter contre les maladies infectieuses comme le SRAS.
Source : OMS, DGS
Génériques et pays pauvres : un accord en demi-teinte
Un accord qualifié d’historique a étéentériné au siège de l’OrganisationMondiale du Commerce (OMC), samedi 30 août 2003. Ilprécise dans quelle mesure les pays les plus pauvrespourront acheter des médicaments génériquespour les épidémies les plus graves (telles que Sida,malaria, tuberculose). En effet, de nombreux pays n’ont pasles moyens d’acheter les traitements au prix fort, etn’ont pas la capacité de fabriquer eux-mêmes destraitements. Or des nations telles que l’Inde ou leBrésil produisent des médicamentsgénériques (contenant le même principe actifque l’original, mais moins chers), sans avoir le droit de lesexporter. Depuis décembre 2002, 145 pays sur les 146 membresde l’OMC avaient ratifié un accord pour autoriserl’importation de médicaments à bas coûts.Seuls les Etats-Unis avaient refusé de signer, afin deprotéger les intérêts des multinationalespharmaceutiques détentrices des brevets pour cesspécialités.
Mais fin août 2003, un accord semble finalement trouvé! Celui-ci prévoit notamment que les pays qui souhaitentimporter des génériques et ceux qui les fabriquentdevront voter une licence obligatoire et demander son accord auconseil des ADPIC (accord sur les droits de propriétéintellectuelle qui touchent au commerce). Bien sûr, les paysmembre de l’OMC pourront alors poser un recours. Cesobligations, ainsi que d’autres clauses (emballagesspécifiques…) devraient théoriquement permettred’empêcher la revente des médicaments hors despays importateurs. Mais plusieurs organisations nongouvernementales, telle que Médecins Sans Frontières,critiquent fortement cet accord. Selon eux, cela ne va absolumentrien changer. En effet, les lourdeurs administratives et lesdélais imposés empêcheront en pratique les payspauvres d’accéder aux médicamentsgénériques. L’accord aurait surtoutété signé pour débloquer la situationavant la réunion de Cancun (Mexique). Il faudra certainementattendre les premières demandes pour savoir s’ils’agit d’une réelle avancée.
Source : Communiqué de l’OrganisationMondiale du CommerceClick Here: Cheap FIJI Rugby Jersey
Cas de fièvre typhoïde à Paris
Au cours du mois d’octobre, 5 cas de fièvretyphoïde ont été signalés à Paris,dont 4 avaient fréquenté la sandwicherie “Aux PainsPerdus“. Situé 40 rue de Longchamp dans le 16earrondissement de Paris, cet établissement a faitl’objet d’une fermeture temporaire à la suite dece signalement.
La fièvre typhoïde, causée par labactérie Salmonella typhi, se traduit par une fièvreélevée et prolongée, accompagnée demaux de tête et de fatigue importante ainsi que de troublesdigestifs le plus souvent diarrhéiques. La maladie setransmet habituellement par la consommation d’alimentscontaminés lors de leur préparation par un individuporteur de la bactérie. La transmission de personne àpersonne est également possible, en particulier du fait del’absence de lavage systématique des mainsaprès passage aux toilettes.
Compte tenu de la période d’incubation de la maladie(de une à trois semaines), les personnes ayantfréquenté cette sandwicherie depuis la mi-septembreet présentant ou ayant présenté unefièvre élevée ou des épisodesdiarrhéiques, sont invitées à prendre contactavec leur médecin traitant.
Les personnes travaillant dans le secteur agroalimentaire, encollectivités ainsi que le personnel soignant ayantfréquenté cet établissement, sontinvités à être particulièrementvigilants vis-à-vis de leur état de santé etdes règles d’hygiène, afind’éviter de nouvelles transmissions de la maladie. Ilest à rappeler que le lavage des mains systématiqueaprès chaque passage aux toilettes et avant toutemanipulation d’aliments, constitue une mesured’hygiène indispensable à la préventionde la transmission de la maladie.
Source : Communiqué de la DGS du 5 novembre2003Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey
Grippe aviaire : beaucoup de bruit pour rien ?
A ce jour, d’après les données recueillies parl’Organisation mondiale de la Santé (OMS), neuf pays d’Asiesont affectés par l’épizootie de grippe aviaire. Ils’agit du Cambodge, de la Chine, de la Corée du Sud, del’Indonésie, du Japon, du Laos, de Taiwan, de laThaïlande et du Vietnam. Vingt-cinq cas humains ontété confirmés au Vietnam et en Thaïlande.Parmi eux, dix-huit sont décédés. Mais il n’ya toujours pas de preuve de l’existence d’une transmissioninterhumaine. Les deux décès de deux sœurs avaitun temps laissé planer le doute d’une transformation duvirus vers une forme transmissible d’homme à homme. Le 6février, l’OMS a rapporté les résultats duséquençage génétique des virus H5N1prélevés chez ces deux sœurs. Résultat :les deux virus étaient entièrement d’origine aviaireet n’avaient aucun gène dérivant de virus humains.Coup de théâtre le 9 février, l’OMS apprend quele séquençage n’avait étéréalisé en fait que pour le virus d’une seule desdeux sœurs. Le second concerne un virus prélevésur un autre cas vietnamien. Le séquençage du virusde la seconde sœur est en cours cette semaine.
Rappelons qu’il n’existe pas de vaccin efficace contre cevirus.
En France, aucun cas de grippe aviaire n’a étésignalé, pas plus chez les animaux que chez l’homme.Néanmoins un « Plan de gestion d’une menace depandémie grippale » a été mis en place.L’importation des oiseaux de volière et de compagnie, enprovenance du Cambodge, de l’Indonésie, du Japon, du Laos,du Pakistan, de la République populaire de Chine y comprisle territoire de Hong Kong, de la Corée du sud, de laThaïlande, du Vietnam, du Myanmar et de Singapour estinterdite. De même, les volailles vivantes, les œufsà couver et les porcs en provenance des pays d’Asie nepeuvent pas entrer dans l’Union européenne.
La situation est différente Outre-Atlantique. Le 9février, la grippe aviaire atteignait le Nord-Est desEtats-Unis. Depuis cette date, deux foyers de ce virus ontété identifiés dans l’état du Delaware.Même s’il s’agit d’une souche moins virulente (souche H7 etnon H5N1), les milliers de poulets potentiellementcontaminés ont été abattus.
Si l’OMS ne donne aucune recommandation de limitation dedéplacements dans les pays affectés, la Directiongénérale de la Santé recommande aux voyageursd’éviter tout contact avec les volatiles vivants ou leurscadavres, donc de ne pas se rendre dans des élevages et surles marchés aux volailles et aux oiseaux.
Les recommandations générales d’hygiène pourles voyageurs dans les pays en développement qui visentà se protéger des infections microbiennes sont plusque jamais préconisées :
– Eviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits,en particulier les viandes de volaille ou de porc et les œufs;
– Se laver régulièrement les mains avec de l’eau etdu savon, ou un soluté hydro-alcoolique qu’il estconseillé d’emporter dans ses bagages.
L’OMS et l’Union européenne ont demandé àplusieurs pays asiatiques, dont la Thaïlande de ne pas laisserles intérêts économiques dépasser lesouci de protection des vies humaines. L’opacité et larelative lenteur de réaction de certains pays àtraiter la crise sont critiqués à demi-mots. Premierexportateur de volailles d’Asie et quatrième au monde, laThaïlande a en effet fait les frais de cette épizootie.Comme le Vietnam, elle pourrait pour des raisons économiquesdéclarer un peu précocement la disparition duvirus…
Sources : communiqués de presse OMS etMinistère de la SantéClick Here: st kilda saints guernsey 2019
Journée mondiale de la tuberculose : 24 mars
Dans le monde, la tuberculose tue encore 2 millions de personnespar an, soit 5000 personnes par jour. C’est la seconde causede décès par maladie infectieuse dans le monde.Chaque année 8 millions de personnes contractent latuberculose et l’épidémie de SIDA n’estpas étrangère à cette recrudescence.
En France, le nombre de cas de tuberculose est constant depuis 5ans : 6 000 nouveaux cas surviennent chaque année et 700décès lui sont attribués. Ces chiffresmasquent toutefois des disparités régionales etl’existence de groupes à fort risque.
En effet, les grandes métropoles et notamment Parisconcentrent un nombre important de malades : l’incidence yétait 5 fois la moyenne nationale.
Les groupes à risque sont constitués par lespopulations précarisées (nombre de nouveaux cas 20à 30 fois supérieure à la moyenne nationale),les personnes migrantes dites transplantées, c’està dire arrivées récemment, provenant de paysà forte endémie (incidence jusqu’à 15à 20 fois supérieure à l’incidencenationale), les personnes séropositives et celles vivant enmilieu carcéral.
A l’occasion de la Journée Mondiale de la Tuberculosedu 24 mars 2004, l’Institut de veille sanitaire (InVS) tirela sonnette d’alarme “la tuberculose demeure unproblème de santé publique non résolu ou enprogression dans de nombreux pays de l’UE élargie etdans les pays voisins de l’ex-Union Soviétique. Cettesituation justifie plus que jamais un renforcement des programmesnationaux de lutte qui, bien conduits, ont prouvé leurefficacité. Ces programmes de lutte doivent s’appuyersur une surveillance épidémiologique tant au plannational qu’européen pour suivre la dynamiqued’évolution de la maladie et adapter et évaluerla lutte anti-tuberculeuse“. Or, la Commission européennen’a pas été en mesure d’assurer lerenouvellement du financement de cette surveillance. De même,le Centre européen de Prévention et de Contrôledes Maladies, qui sera implanté en Suède, ne sera pasopérationnel avant 2005… Dans l’intervalle, leréseau de surveillance de la tuberculose et lesdonnées qu’il produit depuis sept ans sont enpéril.
Pour vous permettre de mieux vous informer sur cette maladie,l’Union internationale contre la tuberculose et les maladiesrespiratoires (UNION) et le Comité national contre lesmaladies respiratoires (CNMR) édite une nouvelle brochure,intitulée : “La Tuberculose, il faut encore y penser“. Cettedernière sera mise à la disposition du grand publicdans les salles d’attente des médecins, mais vouspouvez également vous la procurer en appelant votreComité Départemental contre les MaladiesRespiratoires.
Source : communiqué de presse CNMR du 10mars 2004 sur la journée mondiale de la tuberculose etcommuniqué InVS du 22 mars 2004