Une nouvelle étude, publiée dans le Journal Brain Injury recense les différentes causes de traumatisme crânien chez les enfants et les adolescents. 72 % seraient imputables aux objets du quotidien.
Sommaire
Les objets et activités du quotidien potentiellement dangereux pour les enfants de moins de 19 ans
Les sièges-auto, 5ème cause de traumatisme crânien
Comment prévenir les traumatismes crâniens ?
Un traumatisme crânien définit un choc reçu à la tête, au niveau du crâne, qui provoque un trouble de la conscience. Chute, coup, accidents de vélo… Les traumatismes crâniens sont devenus très fréquents aujourd’hui, notamment chez les plus jeunes. Leur gravité est très variable : léger, modéré ou sévère.
Une étude américaine publiée dans le journal Brain Injury recense les principales causes de traumatisme crânien chez les enfants aux Etats-Unis. L’étude se base sur le recensement par le
National Electronic Injury Surveillance et le
National Electronic Injury Surveillance System – All Injury Program de 4,1 millions de cas de traumatismes crâniens d’enfants américains entre 2010 et 2013.Les objets et activités du quotidien potentiellement dangereux pour les enfants de moins de 19 ans
Le sol
Le lit
Les escaliers
Les jeux de football ou de basket
Les chaises et les tables
Les vélos
Les plafonds et les murs
Selon l’étude, ces objets ou activités seraient plus que d’autres susceptibles de favoriser des chutes des glissades ou des coups et provoquer des traumatismes crâniens.Les sièges-auto, 5ème cause de traumatisme crânienEn effet, 28,8% des traumatismes crâniens chez les enfants seraient liés à la pratique sportive ou aux jeux en cour de récréation. Le mobilier et les accessoires du quotidien seraient quant à eux responsables de 17,1% des blessures. Même les équipements spécifiques pour enfants et bébés doivent être utilisés avec vigilance car ils seraient liés à 2,7% des accidents. Encore plus étonnant, 2,4% des enfants auraient été blessés par des jouets.« Les sols inégaux et les escaliers en préfabriqué contribuent aux chutes, explique le chercheur au Pacific Institute for research and Evaluation dans la Maryland, Bina Ali, principal auteur de l’étude. Certaines chutes peuvent causer de sérieuses blessures ». A la maison, les lits sont les premiers en cause dans les chutes des enfants de moins de 4 ans. Dans la cour de récré, ce sont le foot, le basket et le vélo qui blessent les petits entre 4 et 19 ans.A noter également, que les siège auto sont la 5ème cause de traumatismes crâniens chez les enfants, en raison d’une mauvaise utilisation (en dehors de la voitures, ils sont parfois utilisés comme transats).Cette étude ne précise toutefois pas la sévérité des blessures et inclut uniquement les patients admis aux urgences.Comment prévenir les traumatismes crâniens ?Pour éviter les blessures, les chercheurs recommandent des gestes de prévention simples. Eviter les tapis pour limiter les risques de trébuchement, améliorer l’éclairage, éviter les terrains de jeu à surface dure et utiliser des dispositifs de sécurité : barrière d’escalier, casque pour le vélo et les sports à risque etc.Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey
Lundi 5 août, plusieurs syndicats et associations se sont réunis pour demander le confinement total du chantier de Notre-Dame après l’incendie du 15 avril craignant que les plombs qui s’en échappe ne soit pas suffisamment pris en compte par la Ville de Paris et risque de faire des dégâts sur la santé des riverains et travailleurs sur le chantiers.
“Priorité à la santé !” C’est ce qu’a proclamé Benoît Martin, secrétaire de l’Union départementale de CGT à Paris, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue lundi 5 août sur le parvis de Notre-Dame. Plusieurs syndicats se sont réunis pour exprimer leur inquiétude à propose de la répartition du plomb qui s’est échappé du toit et de la flèche lors de
l’incendie de la cathédrale Notre-Dame le 15 avril dernier. Après le dépôt de plainte contre X, le 26 juillet par l’association Robin des bois concernant le manque de précaution contre la pollution au plomb, le chantier de la cathédrale avait été stoppé.Un traitement de dépollution dans les rues et sur le parvis de Notre-Dame Des mesures de sécurité ayant été mises en place pour les travailleurs du chantier comme pour les riverains, les travaux devraient reprendre le 12 août prochain. En réaction à toute ces inquiétudes, la Ville de Paris a publié un communiqué pour dresser le bilan des mesures de sécurité prises pour la population. Elle indique avoir suivi scrupuleusement les indications de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France concernant les opérations de nettoyage dans les écoles, crèches et logements d’assistances maternelles du secteur de Notre-Dame. Le personnel de la ville, amené à travailler dans des zones potentiellement dangereuses, a été soumis à une formation sur
les risques du plomb et doivent effectuer régulièrement des bilans sanguins. “Aucun résultat anormal n’a été noté jusqu’à présent.”, assurent les auteurs. Enfin le parvis de Notre-Dame, ainsi que les rues adjacentes, sont soumis à un traitement de dépollution “placé sous la responsabilité de l’État, au regard des fortes concentrations en plomb qui y ont été mesurées.”Les syndicats réclament le confinement total du chantier“Cette ré-ouverture ne nous va pas”, a grondé Benoît Martin qui demande le confinement total du chantier. “Le non-confinement du chantier entraîne en outre, inéluctablement, le ré-envol des poussières présentes sur tout l’édifice et sur le parvis, bien au-delà des limites du chantier, ces poussières venant s’ajouter à la contamination initiale”, avait-il expliqué dans un communiqué du 1er août invoquant le code du travail pour les travaux “impliquant des risques cancérogènes, Mutagènes et Reprotoxiques (CMR)”. Les syndicats demandent également la création d’un centre de dépistage pour toute personne ayant été exposée au plomb, ainsi qu’un suivi médical. “Nous refusons, d’emblée, qu’un prétexte de « coût » nous soit opposé. La reconstruction de Notre-Dame implique, en premier lieu, le respect de la vie et de la santé. Ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent.”Click Here: Cheap France Rugby Jersey
Le CHU de Toulouse recherche des volontaires pour intégrer une étude clinique sur un nouveau traitement endoscopique de la BPCO, la maladie des fumeurs. L’étude débutera en septembre.
Le CHU de Toulouse a annoncé lundi 19 août 2019 rechercher des patients volontaires atteints de
bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et
ex-fumeurs pour participer à l’étude AIRFLOW 3. Cet essai clinique vise à évaluer les bénéfices d’un traitement
endoscopique de la maladie : la dénervation pulmonaire par radiofréquence. Au total, cette étude internationale sera menée conjointement dans 25 centres aux Etats-Unis, 2 au Canada et 13 en Europe, dont 8 en France. Surnommée “la maladie du fumeur”, la BPCO concerne plus de trois millions de français et est la cinquième cause de mortalité dans le monde. Aucun traitement curatif n’est disponible à ce jour, bien que des thérapies permettent de réduire les symptômes et limiter la progression de cette maladie provoquée par une obstruction irréversible des bronches.Détruire les nerfs qui contractent les bronchesAfin d’enrayer ce problème de santé publique, la société américaine Nuvaira, responsable de l’essai, cherche donc à évaluer les bénéfices d’une toute nouvelle approche, non médicamenteuse et non invasive. “Le principe de cette nouvelle thérapeutique consiste à introduire une sonde via un vidéo-endoscope par la bouche du patient et de pratiquer une thermolyse (destruction par la chaleur) par radiofréquence dans les deux poumons, explique le centre hospitalier dans son communiqué. L’objectif est de détruire approximativement 50 % des nerfs bronchiques qui contrôlent notamment la contraction des muscles bronchiques, anormale dans la BPCO.” Pour évaluer les bénéfices de cette nouvelle méthode, les patients seront séparés en deux groupes. Certains recevront une dénervation pulmonaire par radiofréquence tandis que les autres recevront un
traitement classique de la BPCO. Le CHU précise qu’ils pourront bénéficier du traitement endoscopique après un an de suivi. “Les résultats attendus, observés dans les études précédentes, sont une diminution de l’
essoufflem
ent, du risque d’infections (
bronchites,
pneumonies), du risque d’
exacerbations (aggravation transitoire des symptômes de la maladie) qui nécessitent souvent des hospitalisations et accélèrent l’évolution de la maladie”, ajoute le communiqué. Comment intégrer l’étude?Pour intégrer l’étude, les patients candidats doivent répondre à plusieurs critères :
être âgés de 40 à 75 ans
avoir cessé de fumer depuis au moins deux mois
avoir eu au moins deux exacerbations dans l’année écoulée ou au moins une avec hospitalisation
suivre le traitement de fond conventionnel de la BPCO
présenter une saturation en oxygène supérieure ou égale à 89% sans oxygène
présenter un
volume maximal expiré en 1 seconde (VEMS) entre 30 et 60%
présenter un
indice de masse corporelle compris entre 18 et 35
Les essais débuteront le 1er septembre. Les personnes intéressées peuvent prendre contact par mail avec le pneumologue Nicolas Guibert ([email protected]) ou s’adresser à leur médecin traitant ou pneumologue.Click Here: cheap warriors rugby jersey
Pourquoi certaines vont plus facilement vers les autres ? Une nouvelle étude explique que le degré de sociabilité d’une personne pourrait être déterminé à la façon dont on regarde les yeux des autres.
Vous vous êtes toujours demandé comment faisait cette personne qui débarque à une soirée capable de
se faire des amis en moins d’une minute alors que vous êtes toujours au fond de la salle avec un mal de ventre rien qu’à l’idée de vous aventurer dans cette pièce pleine d’inconnus ? Et bien les Pr Monica Zilbovicious, directrice de l’Inserm et le Pr Nathalie Boddaert, cheffe du service de radiologie pédiatrique à l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP aussi. Les deux spécialistes ont cherché à savoir s’il était possible de détecter les personnes timides et les extraverties grâce à une différence biologique notable. Selon les résultats de leur étude communiqué” par Imagine Institut des maladies génétiques : “tout semble résider dans la capacité à suivre le regard des autres”. Plus on regarde les yeux des autres plus on est sociable ? Pour cette expérience, les chercheuses ont étudié les yeux et l’activité cérébrale de plusieurs jeunes adultes pendant le visionnage du film “Le petit nicolas”. Grâce à un procédé appelé “eye tracking”, elles ont pu étudier le comportement du regard de chaque volontaire. La façon dont on regarde les interactions sociales serait propre à chaque individu et déterminerait le degré de sociabilité d’une personne. “Il y a ceux qui regardent beaucoup les yeux des personnages et ceux qui les regardent très peu, expliquent le rapport de l’expérience. Ce qui reflète le comportement de chacun.” En effet ce détail ne changerait pas avec le temps. Une meilleure compréhension du spectre de l’autisme Ensuite, grâce à une IRM, les spécialistes ont pu remarquer que le sillon temporal supérieur (STS) du cerveau qui intervient beaucoup dans la cognition sociale était plus stimulé chez les volontaires qui ont beaucoup regardé les yeux des protagonistes pendant le film. Un détail qui permettrait donc de confirmer qu’il existe bien “différentes signatures neurale propre à chacun” pour déterminer le degré de sociabilité. Selon l’Institut Imagine, ces travaux “pourraient par ailleurs contribuer à une meilleure compréhension des pathologies ayant un impact sur le comportement social, telles que les troubles du spectre de l’autisme.”Click Here: cheap dragons jersey
Alors que l’on sait que près de 20 000 cancers du sein peuvent être évités chaque année, l’Institut national du cancer (INCa) et le ministère de la Santé lancent ce jeudi 5 septembre une nouvelle campagne d’information visant à rappeler l’importance de la prévention des facteurs de risque au quotidien.
Sommaire
Des facteurs de risque modifiables, mais méconnus
L’importance du dépistage
Éviter un
cancer du sein, ça peut tout simplement passer par ouvrir son courrier d’invitation pour le
dépistage ou faire cuire une aubergine en vue d’avoir une
alimentation équilibrée. Alors qu’une étude a montré que 40% des cancers peuvent être prévenus en modifiant nos comportements et nos habitudes de vie, l’Institut national du cancer (INCa) et le ministère de la Santé ont lancé ce jeudi 5 septembre une nouvelle campagne d’information visant à “sensibiliser les femmes aux moyens [très simples] d’agir pour lutter contre les cancers du sein”, les cancers les plus fréquents et les plus mortels chez cette population. Des facteurs de risque modifiables, mais méconnusCar s’il y a certains facteurs de risque contre lesquels les femmes ne peuvent rien (l’âge et la génétique notamment), il y en a bien d’autres, parfois méconnus de la population, sur lesquels elles ont le contrôle : le
surpoids et l’obésité, la consommation de
tabac et d’
alcool, une alimentation déséquilibrée ou encore un manque d’activité physique. Ainsi, près de 20 000 cancers du sein pourraient être évités chaque année en y prêtant attention : au travers de visuels sobres mais accrocheurs, la campagne a pour but “de faire prendre conscience aux femmes qu’il existe des gestes simples à mettre en œuvre, dans son quotidien, pour lutter contre ce cancer”.
L’importance du dépistageEt si la prévention du cancer du sein, “c’est tous les jours”, la campagne met également l’accent sur l’importance du dépistage, à réaliser tous les deux ans. Proposé aux femmes âgées entre 50 et 74 ans, il consiste en une
mammographie et un examen clinique (pris en charge par les régimes d’assurance maladie) ayant pour objectif de “diagnostiquer un cancer à un stade précoce” et ainsi “favoriser les chances de guérison” : “cinq ans après le diagnostic, 99 femmes sur 100 sont toujours en vie lorsque le cancer du sein est diagnostiqué à un stade précoce ; elles ne sont que 26 sur 100 lorsque qu’il est détecté à un stade avancé”. Pourtant, en 2018, sur 10 millions de femmes concernées, seules 50,3% ont été se faire dépister. “Un taux bien en deçà du seuil de 70 % de participation préconisé au niveau européen”, précisent les initiateurs.
Pour plus d’information, l’INCa invite les femmes à se rendre sur le
site dédié à la prévention et au dépistage des cancers du sein.Click Here: nrl shops
Des jouets de dentition en forme de girafe de la marque Nuvita sont rappelés en raison de la présence d’une substance cancérogène.
En raison d’une présence confirmée de nitrosamines et de substances N-nitrosables, les jouets de dentition massage naturel en forme de girafe ROMEO (de couleur bleue, référence 7020) et GIULIETTA (de couleur rose, référence 7021) sont rappelés. Ces substances sont susceptibles d’êtres cancérogènes/mutagènes.Si vous possédez cet objet, mettez-le hors de la portée des enfants et renvoyez-le au site revendeur ou retournez-le en point de vente, pour remboursement.
Après avoir séduit Martine Aubry et reconquis Dominique de Villepin, le chef de l’Etat peut aujourd’hui se targuer d’enchanter l’opinion.
L’UMP fait une razzia aux Européennes, Barack Obama repart à la Maison Blanche, charmé par la France, et l’Opposition n’est plus qu’amour pour le Président. Tout réussit à Nicolas Sarkozy. La crise? Connait pas.
«Aie confiance… ». Selon un sondage publié aujourd’hui dans le quotidien gratuit Métro, les cotes de popularité de Nicolas Sarkozy et de François Fillon remontent fortement en juin.
La proportion de Français satisfaits de l’action de Nicolas Sarkozy augmente de quatre points à 45%. A l’inverse, seulement 54% des personnes interrogées disent être mécontentes de l’action du chef de l’Etat, soit une baisse de trois points.
Dans le sillage du héros de l’Elysée, le Premier ministre François Fillon bénéficie lui aussi d’une hausse de quatre points à 47% de Français satisfaits, la proportion des mécontents reculant de trois points à 49%.
Les ministres les plus populaires sont Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Jean-Louis Borloo (Ecologie) à 60% de satisfaction, devant Michèle Alliot-Marie (Intérieur) à 53%, Hervé Morin (Défense) à 48% et Roselyne Bachelot (Santé) à 46%. Rama Yade, la petite préférée, a disparu du classement. Et Rachida Dati, l’ex-favorite, quitte le gouvernement…
Baromètre Metro-Krief Group réalisé par OpinionWay par téléphone du 8 au 11 juin auprès d’un échantillon de 1.006 personnes, constitué selon la méthode des quotas et représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Marge d’incertitude de deux à trois points au plus.
#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ? Cliquez ici pour nous alerter !Les murs des hangars sont recouverts de tags, les vitres sont cassées et la végétation reprend peu à peu ses droits. Dans la rue Jules-Durandeau, à Angoulême (Charente), un ancien site industriel tombe en ruines. Une usine de près d’un hectare, inoccupée depuis 2009. Landry vit juste à côté depuis 2013, avec sa femme et ses deux enfants en bas âge. En 2016, la famille décide d’acheter. “On s’est endetté sur 25 ans sur une somme non négligeable”, raconte cet habitant. Jusque-là, la maison répond à ses attentes : le jardin est grand et le potager régale la famille. “On a une vue sur toute la ville”, décrit Landry. Mais depuis quelques mois, l’usine voisine est devenue un danger à ses yeux, qu’il a décidé de signaler dans le cadre de notre enquête participative #AlertePollution.Du trichloroéthylène dans l’eau et les solsEn mars dernier, les habitants du quartier ont reçu un courrier inquiétant, les prévenant qu’une pollution avait été détectée dans le voisinage et les conviant à une réunion publique. “A ce moment-là, les bras m’en tombent”, se souvient Landry. Tout de suite, les yeux se tournent vers l’usine, ancien site de production de la Saft-Leclanché, qui jusqu’à 1984 a fabriqué, rechargé et réparé des piles, sans jamais être dépollué. Un arrêté municipal accompagne le courrier : “A titre de précaution, l’utilisation de l’eau des captages privés (puits, forages, sources) est interdite.” Dans ce quartier proche de la Charente, les habitants sont contraints d’arrêter de remplir leurs piscines, arroser leurs potagers ou consommer l’eau issue des puits.Le site de l’ancienne usine Saft-Leclanché, dans le quartier Saint-Cybard à Angoulême. (J. DEBOEUF / AFP)
S’appuyant sur une étude lancée fin 2017, préfet, maire, président du département ou encore représentant de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) annoncent lors de cette réunion publique queles sols et les eaux souterraines contiennent, entre autres, des seuils importants de trichloroéthylène (TCE). Ce produit volatile, utilisé comme dégraissant de pièces métalliques, est un cancérigène avéré, comme l’indique le Haut Conseil de la santé publique. Il est interdit d’utilisation depuis 2016. “Ils nous disent que plusieurs grammes de pollution ont été détectés, mais sans en dire vraiment plus”, regrette Landry. Il décide donc, avec l’aide d’un avocat, de saisir le tribunal administratif pour recueillir tous les documents liés au site.Une pollution connue depuis plusieurs annéesRapidement, le département prend les devants et publie tout sur internet : l’arrêté municipal, le rapport réalisé en novembre 2017, le diaporama présenté au public le 22 mars et un “diagnostic pollution” datant de… novembre 2011. Soit plusieurs années avant l’annonce publique aux habitants. “Le département avait mandaté une société pour réaliser une étude de la pollution dès 2011 ! Plus de 100 pages. Le rapport précise que le site est contaminé. C’est écrit noir sur blanc.Mais rien n’a été dit !” déplore Landry. En 2012, un rapport complémentaire, consulté par franceinfo, a confirmé que les teneurs en trichloroéthylènerelevées étaient “supérieures aux seuils réglementaires imposés par l’Organisation mondiale pour la santé”. Il est même précisé dans le texte les risques liés à ce solvant.Les composés identifiés sont cancérigènes et toxiques pour le système nerveux central.un rapport sur l’usine Saft-Leclanchéconsulté par franceinfoFace à ce constat, les services de l’Etat “auraient dû [dès 2011] creuser la question, engager des procédures”,selon Jean Merlet-Bonnan, l’avocat de Landry. Ils “auraient pu en informer la commune, l’agglomération…” Mais rien n’a été fait. Ainsi, la base officielle de données Basol, qui référence les sites et sols pollués ou potentiellement pollués, “aurait pu être renseignée”. Cela n’a pas été le cas.Inquiétude et détresse des riverains“Chez les habitants des logements concernés – parce qu’ils ne le sont pas tous dans le quartier – il y a une grande inquiétude”, rapporte Romain Mathieu, président de Saint Cybard environnement, l’association des riverains. “De la détresse aussi : les maisons représentent les économies de beaucoup ici !” Nombre d’habitants craignent de ne plus pouvoir vendre leurs biens, notamment à cause de la mauvaise publicité découlant de l’affaire. Du jour au lendemain, on nous a subtilisé notre patrimoine, alors qu’on pensait bêtement avoir acheté notre petit confort.Landryà franceinfo
Un voisin a son jardin qui donne directement sur le site de l’usine, comme le montre cette photo prise en décembre 2018. (DR)
Les habitants du quartier se sentent trahis après des années de silence de la part des autorités.En effet, il a fallu attendre fin 2017 et un projet de réhabilitation de la friche industrielle, comme l’indique La Charente libre, pour mener de nouvelles analyses.“Ça me rend malade. Ils ne se rendent pas compte ! J’ai envie de leur dire : ‘J’ai un cerisier dans mon jardin, vous mangeriez mon clafoutis ?'” s’agace Landry. Dans les couloirs du conseil départemental, on comprend leur détresse. Sous couvert d’anonymat, une employée glisse à franceinfo : “Les habitants se sentent abandonnés. Ça fait plusieurs années que c’est pollué.”Difficile d’identifier les responsablesComment la pollution a-t-elle pu être aussi longtemps passée sous silence ? Aux questions des habitants, les autorités ont simplement confessé avoir “perdu de vue le site”, rapporte Jean Merlet-Bonnan. Depuis, les services se renvoient la balle quant aux défaillances sur l’alerte. “Il aurait fallu être au cœur du dispositif à l’époque pour tout connaître aujourd’hui. Il existe encore des zones grises” sur ce qu’il s’est passé il y a six ans, se défend le conseil départemental, aujourd’hui propriétaire du site, à franceinfo. Et de préciser que “l’Etat avait été informé en 2011 de l’existence d’une étude”. Interrogé sur ce point par la sénatrice de la Charente, Nicole Bonnefoy, le ministère de la Transition écologique et solidaire explique avoir bien été prévenu qu’une pollution avait été détectée et que le résultat d’investigations complémentaires allait lui être transmi. Mais il affirme n’avoir jamais rien reçu de plus de la part du département. Difficile de savoir aujourd’hui qui sont les héritiers de l’ancienne usine. Si la Saft-Leclanché n’existe plus en tant que telle, une société nommée Saft perdure toujours, mais celle-ci assure à franceinfo ne plus avoir de liens avec le site pollué : “Nous ne sommes pas les ayants droit.”“Alcatel-Lucent (…) aurait repris les activités de l’entreprise”,écrivait le ministère de la Transition écologique début novembre en réponse à Nicole Bonnefoy.Mais sollicitée par franceinfo, le groupe n’a pas donné suite. Pour l’instant, les différents acteurs assurent que la priorité est ailleurs.Viendra le temps des recherches de responsabilités de manière approfondie. Mais aujourd’hui, l’énergie mise en œuvre, c’est pour résoudre le problème.Le conseil départementalà franceinfoEt les habitants semblent en être satisfaits. “Les pouvoirs publics prennent la situation au sérieux. Bien trop tard, mais la pollution est prise en main”, salue Romain Mathieu. Une avancée que Landry attend avec impatience : “Quand la dépollution sera engagée, on retrouvera nos vies.”“La dépollution est possible”Une première campagne de mesures s’est achevée dans plusieurs dizaines d’habitations autour du site pour mesurer cette fois-ci la pollution à l’intérieur des domiciles des riverains. Car le trichloroéthylène infiltré dans les eaux souterraines peut s’évaporer. Au total, “10% des maisons contenaient du trichloroéthylène à des taux faibles – entre 2 et 10 μg/m3 d’air”, décrit Vincent Colas, directeur général adjoint du pôle Infrastructures et Aménagement du territoire du conseil départemental. Pour celles-ci, “on fera en sorte d’intervenir dans les plus brefs délais”. Les services de l’Etat se sont aussi concentrés sur les établissements recevant du public dans la zone de pollution : crèche, école et musée de la Bande dessinée. “On a trouvé aucune trace dans l’air dans le bâtiment”, rapporte l’adjoint, qui précise que les alentours ne sont, eux, pas épargnés.Une deuxième campagne est en cours pour approfondir et élargir ces premières analyses à plusieurs centaines de maisons. Les conclusions seront connues en avril 2019. “Je ne cacherai rien et surtout, on fera la lumière sur l’ampleur de la pollution, les risques encourus et si possible sur son origine. Il est également important de déterminer l’étendue des travaux de réhabilitation à réaliser pour éliminer la pollution”, affirme le maire d’Angoulême, Xavier Bonnefont, à La Charente libre. Pour ce qui est de la suite, donc : “La démolition est prévue, indique Vincent Colas. La dépollution est possible.” Impossible pour l’heure de savoir combien de temps elle pourrait prendre. Après ça, certains habitants envisagent déjà de se rendre au tribunal pour obtenir des réponses.Click Here: Golf Equipment Online
Accusé d’avoir mis en place un réseau de corruption durant ses 22 années de dictature en Gambie, l’ancien président Yahya Jammeh vient de se voir interdire l’accès aux Etats-Unis.Selon le communiqué du département d’Etat, son épouse, Zineb Yahya Jammeh, et ses enfants, Mariam Jammeh et Muhammad Yahya Jammeh, sont placés, comme lui, sur la liste noire américaine des dirigeants étrangers impliqués dans des faits de corruption à large échelle ou dans de graves violations des droits humains.En conséquence, ils ne sont plus autorisés à fouler le sol américain.Ces sanctions américaines interviennent à quelques semaines du deuxième anniversaire du départ contraint et forcé de Yahya Jammeh vers la Guinée équatoriale.Pression de la Cedeao ou arrangement gambien ?Petit pays anglophone d’Afrique de l’Ouest enclavé dans le Sénégal, la Gambie a été dirigée sans partage par Yahya Jammeh jusqu’à sa défaite, fin 2016 face à l’opposant Adama Barrow, et à son départ mouvementé en exil en janvier 2017.L’ancien homme fort de la Gambie s’était finalement résigné à reconnaître sa défaite à la présidentielle et à partir. Pression de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui menaçait le pays d’une intervention militaire comme l’explique Africa news, ou bien arrangement gambien comme l’a dit le politologue Babacar Justin Ndiaye à franceinfo Afrique?Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, “les Etats-Unis sont aux côtés du gouvernement de Gambie, de son peuple et de sa société civile pour soutenir la transition vers davantage de transparence, de responsabilité et de gouvernance démocratique”, a prévenu le département d’Etat américain dans le communiqué rapportant sa décision.
Du 20 au 22 septembre, les visiteurs pourront assister à une exposition pas comme les autres à l’Espace Debelleyme (Paris, 3e arrondissement). Organisé par la Ligue française contre la sclérose en plaques, l’événement propose de découvrir, à travers neuf toiles totalement blanches, les symptômes qui se cachent derrière la sclérose en plaques.
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique auto-immune, responsable d’inflammations au niveau du système nerveux central et de la moelle épinière. Cette pathologie touche plus de 2 millions de personnes dans le monde, dont 100.000 en France. Si les symptômes varient beaucoup en fonction du patient, la SEP peut s’avérer très handicapante. Fatigue extrême, spasmes, troubles sensitifs et visuels font partie des symptômes les plus fréquents.
Mais la maladie peut se manifester de manière plus insidieuse, et parfois ne pas se voir du tout. C’est là tout le propos de “l’exposition qui ne se voit pas”, événement organisé par La Ligue française contre la sclérose en plaques et conçu par les agences BETC et Oxygène. Pendant 3 jours du 20 au 22 septembre, l’Espace Debelleyme situé dans le 3e arrondissement de Paris exposera neuf toiles blanches. En s’approchant, le visiteur pourra, par le biais de son smartphone, découvrir les symptômes dépeints par les malades eux-mêmes.”Cette exposition qui ne se voit pas va mettre en lumière les symptômes invisibles de la sclérose en plaques. Le but est de découvrir ce qui se cache derrière cette toile, de la même manière que l’on découvre ce qui se cache derrière la maladie“, explique Christophe Clapier, directeur de création chez BETC qui a imaginé, avec son équipe, le concept de l’exposition.