Benefit : Une jeune femme atteinte de trisomie 21 devient leur égérie

Kate Grant, 20 ans, a été choisie pour être la nouvelle image de marque de Benefit Cosmetics UK. Une nouvelle avancée dans l’air de la non-uniformisation de la beauté.

Lumineuse, souriante, pétillante, ces quelques mots caractérisent la nouvelle égérie de la marque

Benefit Cosmetics UK, Kate Grant (20 ans). La filiale britannique de la marque de maquillage américaine a choisi une mannequin atteinte de

trisomie 21 (ou syndrome de Down) pour promouvoir un eye-liner. Un pas de plus pour Benefit qui décloisonne l’univers de la beauté. La ravissante demoiselle voyagera ainsi à travers le monde afin de représenter la marque.

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Voir cette publication sur Instagram Meet your new WING woman! The gorgeous @kategrantmodel using our new #rollerliner liquid eyeliner to create these sharp wings! Available nationwide for £18.50 #justwingit #eyeliner #benefit #beauty Image Description: a photo of @kategrantmodel wearing new roller liner eyeliner in black Une publication partagée par Benefit Cosmetics UK (@benefitcosmeticsuk) le

Elle est très consciente de sa chance et elle sait qu’elle trace un chemin pour d’autres après elle. Son premier objectif a toujours été d’atteindre son rêve mais aussi de rendre visible les minorités handicapées. Elle fait ce que d’autres personnes handicapées ne peuvent pas faire, et est devenue leur voix à tous.”, confie sa mère, Deirdre, à

Métro UK.Kate Grant est une vraie passionnée de mode. À l’âge de 13 ans, elle prête déjà son image à quelques boutiques de sa ville. Pour son 16ème anniversaire, sa mère décide de poster un message public sur Facebook pour demander si des personnes pouvaient aider sa fille à devenir mannequin.  Plus de 7 000 internautes ont relayé le post, ce qui a attiré l’attention du journal The Belfast Telegraph. Ce dernier a publié un article et a permis à Kate de se faire repérer par la Belfast Fashion Week. En août 2018, le début du rêve commence, elle gagne le concours de beauté prônant la diversité, le

Teen Ultimate Beauty Of The World.Depuis, la jeune fille rêve d’une grande carrière dans le mannequinat, tout en continuant en parallèle ses études.Click Here: Cardiff Blues Store

L'utilisation des écrans dans le noir perturbe le sommeil des pré-ados

Selon de nouvelles recherches européennes, les enfants habitués à utiliser des écrans dans le noir avant d’aller au lit seraient encore moins susceptibles de dormir suffisamment que ceux qui le font dans une pièce bien éclairée.

L'influence néfaste des écrans sur la qualité du sommeil pourrait être tempérée par un usage dans une pièce bien éclairée.

Des chercheurs de l’Imperial College, de l’Université de Lincoln et de la Birkbeck University (Royaume-Uni) et de l’Institut Swiss TPH ont étudié les effets de l’usage d’écrans sur le sommeil des pré-ados dans différentes conditions de luminosité. Ils ont pour cela observé 6.616 adolescents britanniques âgés de 11 à 12 ans. Les enfants ont fait part aux chercheurs de leur usage des appareils durant l’heure précédant le coucher, ainsi que de leur horaire de coucher en semaine et le week-end. Les scientifiques leur ont également demandé s’ils avaient du mal à s’endormir et à quelle heure ils se levaient. La qualité du sommeil a aussi été évaluée grâce à un sondage.L’étude porte sur l’usage des téléphones mobiles, tablettes, liseuses, ordinateurs et appareils portables, consoles, PC et télévisions. Les chercheurs ont remarqué que l’utilisation des écrans la nuit était systématiquement associée à un sommeil de mauvaise qualité, à un manque de repos et à une mauvaise perception de la qualité de vie. De plus, ceux qui ont utilisé un téléphone ou regardé la télévision dans une pièce éclairée étaient plus susceptibles (+31%) de moins dormir que ceux qui n’ont pas été exposés à des écrans. Ce chiffre passe à +147% lorsque l’usage se fait dans une pièce non éclairée. L’auteur principal de l’article, le docteur Michael Mireku, commente : “Tandis que de précédentes recherches ont démontré un lien entre l’usage de l’écran et la qualité/durée du sommeil chez les jeunes, cette étude est la première à observer que la luminosité de la chambre peut également avoir un rôle à jouer“.”Nos résultats ne sont pas seulement intéressants pour les parents, mais également pour les enseignants, les professionnels de la santé et les jeunes eux-mêmes. Nous recommandons d’informer ces groupes des problèmes potentiels que posent les écrans à l’heure du coucher, notamment le manque de sommeil et une mauvaise qualité de sommeil“.Les chercheurs notent également que le manque de sommeil a déjà été relié à une perturbation des défenses immunitaires, à la dépression, à l’anxiété et à l’obésité chez les enfants et les adolescents.Click Here: Cardiff Blues Store

Vincent Peillon, le nouvel homme-clé du PS

Eurodéputé, tête de liste dans le sud-est, il est devenu, ces derniers mois, un homme-clé du PS. Pour la première fois, ce professeur agrégé de philo évoque sa famille et partage ses leçons de vie.

Dès quatre heures du matin, Vincent Peillon se réveille pour «descendre à la mine». L’agrégé de philo se plonge alors dans les idées et l’existence des grands penseurs du XIXe siècle. Il écrit, à son tour. Lorsque le jour pointe, la mue s’opère. Le député européen quitte ses hauts plateaux intellectuels et s’enfonce dans la jungle socialiste. Mâchoire solide et incisives assez cruelles pour mordre le jarret de l’adversaire, il ne se départit jamais d’un sourire Ultra brite. Parachuté dans le Sud-Est par l’appareil socialiste, Christian Estrosi, député-maire niçois, lui a promis, comme cadeau de bienvenue, un guide du routard pour qu’il se repère dans la région. L’eurodéputé répond aussi sec qu’il est «désolé de constater qu’un village des Alpes-maritimes s’appelle déjà Peillon, alors qu’aucun ne porte celui du maire de Nice»!

Même s’il a eu du mal à lâcher la Picardie, sa terre d’attache électorale pendant douze ans, l’homme a mis avec ardeur le cap au Sud. Il n’oublie pas les vacances dans la presqu’île de Saint-Tropez où sa grand-mère avait acheté une vieille ferme «avant que les prix n’explosent dans le coin». Les sorties en mer à bord des pointus, ces petits bateaux qu’affectionnait son père. «Vincent a l’air d’un gendre idéal, mais il sait tuer», sourit son compagnon de route de longue date, le député Pascal Terrasse, se le remémorant à la manœuvre dans les couloirs du congrès de Reims. Lui qui a fait arriver en tête la motion de Ségolène Royal. Elle était alors à ses yeux la moins mauvaise des solutions.

Mais les temps changent et il a pris ses distances avec la présidente de Poitou-Charentes, exaspéré par son jeu trop personnel : «Je lui veux du bien. Mais elle doit se faire du bien, elle aussi», lâche-t-il avec une froideur compassionnelle, tout en savourant un Schweppes, face au jardin du Luxembourg. A deux pas de chez lui, l’homme en campagne, s’offre une pause urbaine. Il se dit «très famille» et se fait chaleureux lorsqu’il en vient à ses quatre enfants. Ses deux filles d’un premier mariage, dont l’aînée a vingt ans. Toutes deux sont étudiantes, l’une en droit, l’autre en philo. Les deux cadets, dont le plus jeune a dix ans, font aussi l’objet d’une attention de précepteur. Ce père-là n’est pas prêt à sacrifier les siens à la politique. «Je m’octroie des plages de détente avec eux. Récemment, j’ai vu ce très beau film – Slumdog millionaire – avec l’une de mes filles.»

Longtemps resté dans l’ombre des stars – comme Jospin, dont il a écrit les discours –, Vincent Peillon se pique toutefois au jeu. On dit même au PS qu’il se prépare à la conquête du graal présidentiel. Pour cela il va devoir rassembler. «A l’école, j’ai toujours eu le prix de camaraderie, j’ai un côté chef de bande», plaide l’intéressé. «C’est vrai qu’il défend ses troupes, confirme un proche de Martine Aubry, mais il est aussi parfois très condescendant, reprenant les uns ou les autres sur leur syntaxe!» Le professeur Peillon, garde une certaine distance avec le grand cirque politique. Lui, dont le grand-père s’appelait Léon Blum, une simple homonymie, a vu son père se brûler les ailes dans les soubresauts de l’histoire.

Fervent communiste, marié à une professeure de médecine – le couple fréquentait la crème de la recherche française, notamment les Charpak –, il est devenu l’un des dirigeants français de la première banque soviétique hors URSS. Il a découvert les horreurs du régime, sans réussir pourtant à s’extraire de cette institution. «Il a vécu clivé, assure son fils. Au cœur de la machine soviétique le jour, fréquentant des dissidents au régime le soir. Il nous disait : “Tenez-vous à l’écart de la politique, cela pourrit la vie.” J’ai eu envie de lui prouver le contraire!»

Le parcours du jeune Peillon ne fut toutefois pas linéaire. De dix-sept à vingt ans, il passe sa licence de philo, sans presque mettre les pieds à la fac, lisant pendant des heures dans un studio fiché au 6e étage, non loin de Bastille. Un jour, il se fait agresser par un drogué qui le séquestre pendant quatre heures. «Un électrochoc, avoue-t-il. J’ai réalisé que c’était bien beau de connaître les grands auteurs mais que j’étais incapable de me défendre physiquement.» Vincent plaque tout et part à l’aventure. Il travaille pour les Wagons-lits et monte une boîte d’import-export de saumon fumé. Il retournera cependant à ses chères études puis enseignera la philosophie. En 1992, il rejoint le cabinet d’Henri Emmanuelli, son baptême du feu en politique. Presque sur le tard, donc. De quoi garder un peu de recul.

Sa seconde épouse l’y aide également. «Nathalie est journaliste et se tient en marge de ma carrière. Nous ne formons pas un syndicat d’intérêt comme c’est le cas de beaucoup de couples en politique. Mais, après ma défaite aux législatives de 2002, elle a été très présente.» Et l’encourage à ne pas trop céder aux sirènes médiatiques : «Nous, les élus, exerçons ce que Paul Valéry appelait les “professions délirantes”. Nathalie, m’aide à relativiser, à ne pas passer à côté de la vie.» Belle philosophie. ?

Candice Nedelec

Article paru dans Gala, juin 2009

Les implants fessiers peuvent provoquer un cancer du sang

Une femme d’âge moyen a récemment été diagnostiquée d’un cancer du sang rare. Si les expertises ont été confirmées trop tard, il semblerait bien que la maladie provienne des implants fessiers texturés de la patiente.

Les

implants mammaires ont plus d’une fois fait l’objet de polémiques, provoquant dans certains cas des liens avec l’

ALCL, un lymphome anaplasique à grandes cellules. Mais c’est la première fois que des implants fessiers font eux aussi une victime. Ce

cancer du sang développé par la patiente, proviendrait des implants que cette dernière avait posé il y a un an. Malheureusement, la maladie a été détectée trop tard, en entraînant la dégradation de son état. Des tumeurs ont même été trouvées dans les poumons de la patiente.Une suite presque logiqueUn nouveau cas presque “logique” pour le Dr Alan Matarasso, président de l’

American Society of Plastic Surgeons, qui ne s’étonne pas du risque. Pour lui, si les implants mammaires peuvent provoquer ce genre d’effets secondaires tragiques, il en est de même pour ceux des fessiers. Neuf cas de décès ont déjà été répertoriés, avec plus de 457 maladies engendrées par ces implants.Suite à ce cas unique, l’avenir des implants texturés est à ce jour incertain, en raison des évidents risques sur la santé. La

Food and Drug Administration (FDA) rendra son verdict dans quelques semaines.

Une reconnaissance au travail positive améliore la santé physique et mentale

La reconnaissance des aptitudes professionnelles est un facteur essentiel pour le bien-être des salariés au sein d’une entreprise. Une récente étude menée par des chercheurs de l’Université d’Etat de Portland (Oregon, Etats-Unis) le confirme et révèle des effets étonnants.

Un retour positif sur la qualité de son travail favorise un meilleur sommeil, réduit les maux de tête et encourage une alimentation plus saine.

Publiées dans 

The Journal of Positive Psychology, les recherches montrent qu’en plus des conséquences bénéfiques sur le moral et la productivité, recevoir régulièrement des retours positifs sur la qualité de son travail favoriserait un meilleur sommeil, réduirait les maux de tête, ainsi que les autres symptômes physiques liés au stress, et encouragerait une alimentation plus saine.
L’étude a porté sur un groupe d’infirmières de l’Oregon, une profession où le taux d’épuisement professionnel est particulièrement élevé. “Les infirmières effectuent un travail souvent ingrat. C’est très physique, et elles se font régulièrement crier dessus par leurs patients, surtout ceux qui sont au plus bas niveau de leur forme. Lorsqu’elles reçoivent de la gratitude, cela les stimule“, explique David Cadiz, professeur à l’Université d’Etat de Portland et co-auteur de l’étude. 
Si les recherches n’ont été menées qu’au sein de la profession infirmière, les auteurs et autrices de l’étude attirent l’attention sur le fait que de nombreuses personnes établissent un lien intrinsèque entre leur bien-être personnel et le sentiment de satisfaction qu’elles éprouvent en exerçant leur travail.


Les employeurs qui comprennent ce phénomène et réagissent en conséquence peuvent créer des changements sociaux et économiques positifs“, souligne l’étude.Click Here: Golf special

Gouttières dentaires : attention aux ventes non professionnelles

La

Fédération Française d’Orthodontiemet en garde sur l’achat et l’utilisation de gouttières dentaires amovibles sans diagnostic d’un professionnel de santé.

Sommaire

  1. Gouttières dentaires : un soin médical 
  2.  Consulter un orthodontiste

Plébiscitée par les adultes, la gouttière dentaire est un appareil conçu à partir de l’empreinte de la dentition du patient afin de corriger un mauvais positionnement des dents. Ce dispositif coûteux, qui peut atteindre plusieurs milliers d’euros, fait l’objet d’un effet de mode exploité par certaines sociétés commerciales non professionnelles qui vendent ces produits.Gouttières dentaires : un soin médical Il est important de rappeler que l’orthodontie est un soin médical avant d’être un soin esthétique. “Nous, on est vraiment dans une

logique thérapeutique. Car si les patients viennent pour remédier au problème de dents mal alignées pour des raisons avant tout esthétiques, cette mauvaise implantation cache en réalité un problème médical. Des dents mal alignées sont synonymes soit “d’un problème de déglutition”, soit “d’un problème de respiration“, soit “de mastication” explique le Pr Jean-Baptiste Kerbat.

 Consulter un orthodontisteS’il existe plusieurs solutions pour résoudre les problèmes d’orthodontie (bagues inamovibles, attaches métalliques, gouttières amovibles), la FFO souligne l’importance du diagnostic établi par un professionnel sur la base de radiographies des dents, du crâne et de l’évaluation de la qualité de l’os. Un danger qui n’atteint pas seulement la profession des orthophonistes mais aussi la santé des patients, alerte la FFO : “ une gouttière mal adaptée ou mal contrôlée peut provoquer des problèmes de gencive, des déchaussements, des infections voire des pertes de dents”, rapporte

France Inter.Click Here: New Zealand rugby store

La cigarette électronique meilleure technique pour arrêter de fumer ?

Après avoir passé en revue plusieurs techniques pour arrêter de fumer, des chercheurs britanniques expliquent que la cigarette électronique et la varénicline (Champix®) sont celles qui ont obtenu le plus de succès.


La journée mondiale sans tabac approche (31 mai). Si vous souhaitez profiter de cette occasion pour

arrêter de fumer mais que vous n’avez pas encore trouvé la bonne solution peut-être que la

cigarette électronique est la réponse ? Les chercheurs de l’University College London (Grande-Bretagne) expliquent dans une nouvelle étude publiée par la revue scientifique Addiction, avoir passé en revue plusieurs aides au sevrage tabagique. Si jusqu’ici aucune n’avait montré plus d’efficacité que les autres il semble que la cigarette électronique et la varénicline (Champix®) se soient démarquées cette fois-ci.L’hypnose, internet et l’aide par téléphone peu efficaces en cas de forte addictionPour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont étudié les cas de 18 929 volontaires âgés de plus de 16 ans (50% d’hommes, 50% de femmes) ayant fumé au cours de l’année précédent et ayant déjà tenté d’arrêter au cours de cette même période. Tous ont dû indiquer dans un questionnaire quelles méthodes ils avaient choisi pour les accompagner dans leur sevrage tabagique. Toutes les techniques ont été étudiées : les patchs, la varenicline (Champix®) , les cigarettes électroniques, les groupes de soutien en face à face, le soutien par téléphone, les sites internet et même

l’hypnose. Après avoir comparé les réponses des volontaires avec les périodes d’abstinence de tabac indiquées par les volontaires, les chercheurs expliquent que ceux ayant pris de la varenicline et la cigarette électronique ont arrêté de fumer plus longtemps que les autres (tout âge confondu). Les patchs avaient plus d’efficacité chez les plus de 45 ans, mais pas chez les plus jeunes. L’hypnose, l’aide par téléphone et les sites internet ont pu aider, mais pas chez les personnes dont l’addiction était la plus forte.Champix® et cigarette électroniques pas sans dangerEn ce qui concerne le Champix®, ce traitement commercialisé depuis 2016 n’est pas sans effets secondaires : troubles de l’humeur, anxiété, prise de poids, nausées et maux de tête. L’ANSM a également mis en garde en 2007 contre des “cas de  troubles de l‘humeur et des idées suicidaires, voire exceptionnellement des tentatives de suicide à plusieurs reprise en juillet, octobre et novembre 2007.” Néanmoins ces symptômes pouvant être associés également au sevrage tabagique, l’Emea a simplement demandé la modification de la notice pour avertir patients et médecins. Pour la cigarette électronique, même si certains effets indésirables sont suspectés, peu de recherches ont permis de les valider pour l’instant. La toxicité de certains composants dans les liquides de recharge a été identifié et des normes ont été mises en place en conséquent.Click Here: cheap nrl jerseys

Réflexions sur les évolutions climatiques au Sahel depuis «la grande sécheresse»

 Des années 1970 à la fin du XXe siècle, la région du Sahel a souffert d’une sécheresse dont la durée et l’intensité restent inégalées. Cette sécheresse a été particulièrement marquée entre 1970 et 1990, avec une baisse de la quantité de pluie annuelle de 200 mm en moyenne, soit un déficit de 50 à 60% dans la partie nord de la région.

L’insécurité alimentaire qui en a résulté s’est traduite par des déplacements de population vers les régions plus humides au sud et les grandes villes, créant les conditions d’une instabilité sociopolitique encore manifeste aujourd’hui.La sécheresse s’étant progressivement atténuée au cours des années 1990, on a parfois parlé d’un « retour à la normale ». Certains auteurs ont même avancé que cette reprise des pluies était liée au réchauffement climatique, et que la hausse de la teneur en gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère favorisait le retour à des conditions plus humides sur le Sahel.Ce lien de causalité est pourtant loin de faire consensus au sein de la communauté scientifique. D’une part, les modèles climatiques ne convergent pas vers une telle conclusion. D’autre part, la notion même de « pluie normale » peut être questionnée.

Un climat encore plus extrême
Deux résultats récents éclairent cette controverse scientifique d’un nouveau jour.

Si les taux de natalité actuels se maintiennent, la population des cinq pays du Sahel (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie) pourrait passer de 135 millions de personnes en 2015 à 330 millions en 2050. Peter Hermes Furian/Shutterstock
 

Tout d’abord, la pluie annuelle actuellement observée au Sahel reste inférieure de 10 à 15 % à ce qu’elle était lors des décennies humides 1950 et 1960, du fait notamment d’un déficit persistant d’événements pluvieux durant la mousson. Au seul plan des cumuls annuels, il semble donc difficile de parler d’un « retour à la normale ».Par ailleurs, cette reprise des totaux annuels au Sahel est due avant tout à une plus grande fréquence de pluies intenses : la dernière décennie a ainsi vu une augmentation de 40 % de la proportion de la pluie annuelle associée à ce type de pluie. Dans le même temps, la fréquence de jours pluvieux est restée inchangée par rapport à celle enregistrée durant la sécheresse, soit un déficit de 20 % en moyenne par rapport aux décennies antérieures.Cette persistance d’un déficit d’événements pluvieux, conjuguée à un renforcement des pluies intenses, correspond typiquement à un climat plus extrême caractérisé à la fois par des périodes sèches plus sévères et des précipitations plus fortes quand il pleut.Cette intensification du cycle hydrologique est conforme à la théorie de Clausius-Clapeyron, une atmosphère plus chaude contenant plus de vapeur d’eau et devenant plus explosive. Elle a été observée dans d’autres régions du monde, mais le Sahel semble être la région du continent africain où elle est la plus manifeste.

Récoltes aléatoires et migrations forcées
Ce nouveau climat a des conséquences particulièrement graves pour les populations sahéliennes, en rendant les récoltes plus aléatoires du fait de périodes sèches plus sévères en cours de saison des pluies et en augmentant la fréquence des inondations, soit localement, soit même à l’échelle de grands bassins. C’est ainsi que depuis une quinzaine d’années, des records de crue se succèdent sur le fleuve Niger à Niamey.D’une manière générale l’Afrique de l’Ouest est le siège d’une recrudescence d’inondations meurtrières depuis une dizaine d’années, que l’on peut attribuer à l’effet conjugué de l’intensification pluviométrique et à des changements d’usage des terres. La déforestation, la réduction des jachères et l’urbanisation se conjuguent en effet pour diminuer la capacité d’absorption de l’eau par les sols, notamment en zone sahélienne.Ces inondations sont à l’origine de déplacements de population ; en 2012, on estime à plus de 500 000 le nombre de déplacés au Niger suite aux crues exceptionnelles enregistrées cette année-là. Il s’agit de déplacements le plus souvent temporaires et sur des distances limitées (changement de quartier au sein d’une ville, changement de village à la campagne). Mais il n’est pas exclu que l’augmentation de leur fréquence sur le long terme agisse, au même titre que les sécheresses récurrentes, comme facteurs déclenchant de mobilités plus lointaines et définitives.Aujourd’hui l’intensification climatique se manifeste tout d’abord sous forme de chocs localisés, dont les effets se propagent à l’ensemble de la sous-région, qui joue un rôle d’amortisseur. Avec l’augmentation continue des températures, l’ampleur de ces chocs et leur extension risquent de s’accroître, provoquant un déséquilibre socio-économique dans l’ensemble de la région.

Le village de Donaye, au Sénégal, dévasté par les eaux lors de l’inondation d’octobre 1999.  (Michel Dukhan/IRD)
Terre desséchée dans la région de Niamey, en 2006, lors de l’arrivée tardive de la saison des pluies.  (Thierry Lebel/IRD)

Le cycle des saisons perturbé
D’autres modifications importantes du régime pluviométrique sahélien contredisent l’idée d’un retour à la normale.

Tout d’abord, le cycle saisonnier est durablement altéré : avant la grande sécheresse de la fin du XXe siècle, le pic de pluviométrie se produisait à la fin du mois d’août. Depuis la sécheresse, ce pic s’est déplacé au milieu du mois d’août, accentuant la précarité pluviométrique en fin de cycle pour la culture du mil et diminuant l’eau disponible dans les sols pour les cultures de contre-saison.

Par ailleurs, on observe un contraste entre le Sahel central, où la reprise annuelle est plus marquée, et un Sahel Ouest où elle est plus timide. Ce constat confirme que, même sur une région dont le climat est réputé homogène, le changement climatique global crée des différenciations qu’il est nécessaire de prendre en compte dans les politiques environnementales et économiques.

Documenter la transition climatique du Sahel
Dans la mesure où les modèles de climat sont en difficulté pour prévoir l’impact du réchauffement climatique sur le régime pluviométrique des régions tropicales, des systèmes de suivi sont indispensables.L’objectif est d’observer les trajectoires climatiques à des échelles suffisamment fines pour guider des actions d’adaptation. Les pratiques agricoles seront, par exemple, à modifier différemment selon que l’on fait face à des saisons des pluies plus courtes ou à des sécheresses plus marquées en cours de saison des pluies. Les inondations seront d’une nature différente selon que les pluies intenses – devenues plus fréquentes – sont concentrées localement ou touchent de vastes superficies.L’observatoire Amma-Catch documente depuis 30 ans ces évolutions climatiques, hydrologiques et écologiques en Afrique de l’Ouest. Il s’appuie sur trois sites, au Mali, au Niger et au Bénin.Si la mise en place et le maintien dans la durée de tels observatoires s’avèrent aujourd’hui indispensables, elles ne vont cependant pas de soi. Leur utilité n’étant tangible qu’au bout d’un certain temps, ils n’attirent pas en priorité les investissements, qui favorisent le plus souvent les bénéfices rapides.

Inondation dans le quartier Harobanda de Niamey, suite à la crue de mi-août 2012.  (Tahirou Amadou/IRD, Author provided)

Adapter les normes
Aujourd’hui, l’appropriation par les décideurs et les acteurs de la société des enjeux climatiques qui les touchent est essentielle.

La question des normes hydrologiques l’illustre : ces réglementations, utilisées pour dimensionner les ouvrages de génie civil et les barrages, ont été élaborées il y parfois plus de quarante ans. Elles sont aujourd’hui complètement inadaptées, mais les États ou les entreprises n’en ayant pas vraiment pris acte, elles n’ont toujours pas été révisées.De même, les périodes sèches prolongées en cours de saison des pluies devraient inciter à développer de nouvelles variétés de mil ou de légumineuses, résistantes à ce déficit pluvieux. Or, la recherche agronomique a plutôt privilégié jusqu’à présent le développement de variétés à cycle court, en partant du présupposé que la baisse de la pluie annuelle était associée à une saison des pluies plus courtes, ce qui n’est pas vraiment le cas.

Une chose est sûre, il est nécessaire de dépasser le stade de l’alerte purement climatique. Les conséquences du réchauffement sont d’autant plus critiques que d’autres paramètres clefs de notre environnement évoluent simultanément : la déforestation, la réduction des jachères, voire l’imperméabilisation des zones péri-urbaines augmentent les coefficients de ruissellement et l’impact des fortes pluies. La croissance rapide de la population et sa concentration dans des zones facilement inondables sont aussi de nouveaux facteurs de vulnérabilité.Thierry Lebel, Directeur de recherche, hydro-climatologue, spécialiste du cycle de l’eau en région tropicale, Institut de recherche pour le développement (IRD); Gérémy Panthou, Hydro-climatologue, physicien-adjoint à l’Institut des géosciences de l’environnement, Université Grenoble Alpes et Théo Vischel, Maître de conférences en hydrologie, Université Grenoble Alpes Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.Click Here: pinko shop cheap

LA PHOTO. Black Hebrew Israelites, mouvement suprémaciste noir en vogue aux USA

Rassemblement des «Black hebrew israelites» devant le Capitole à Washington. Une centaine de membres de ce groupe s’est réunie le 13 novembre 2018 pour dire des prières et lire la Bible, vêtus de leurs costumes de cérémonie et arborant l’étoile de David à six branches. Le chiffre 12 au centre de l’étoile symbolise la 12e tribu d’Israël, la tribu perdue. Ce mouvement est considéré aux Etats-unis comme «un groupe extrémiste identitaires». En revanche, des communautés qui se réclament du judaïsme et qui le pratique sont présentes sur le continent africain, tout particulièrement au Nigeria, Ouganda, Zimbabwe et Afrique du Sud, sans oublier bien sûr les Falashas d’Ethiopie, qui se disent descendants de la reine de Sabah.
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“JC comme Jésus Christ” : 5 questions à Jonathan Zaccaï

A l’occasion de la sortie en salles de son premier film “JC comme Jésus Christ”, rencontre avec l’acteur et réalisateur Jonathan Zaccaï.

On le connait acteur éclectique, on le découvre réalisateur énergique. Pour son premier long métrage, Jonathan Zaccaï a fait le choix d’une comédie originale sur le milieu du cinéma, aussi grinçante et décalée que réjouissante. Tourné à la manière d’un faux documentaire, JC Comme Jésus Christ suit les traces d’un jeune cinéaste de génie, lauréat d’une Palme d’Or à 15 ans et d’un César à 16. Porté par Vincent Lacoste, l’un des jeunes espoirs du cinéma français, le film est en salles depuis le 8 février.

 

Un premier long métrage étonnant qui met en scène un héros pas comme les autres… Comment vous est venue l’idée d’un tel scénario ?

Jonathan Zaccaï : JC était en fait le personnage secondaire d’un autre film que je n’arrivais pas à monter. C’est en rencontrant Vincent Lacoste que j’ai vraiment eu un flash sur lui et le personnage. Je suis rentré chez moi, j’ai écrit un scénario assez vite. Je l’ai ensuite contacté ainsi que son agent pour leur parler de mon désir de faire ce film. Je suis au final l’un des rares réalisateurs ayant fait un spin-off d’un film jamais fait !

 

On sent une énergie mise au service de ce film indépendant, produit rapidement et en marge du système …

J. Z. : En fait, ça fait longtemps que je voulais réaliser, j’ai été assistant mise en scène, j’ai développé des films chez des producteurs, mais c’est vrai qu’à chaque fois, il y a eu des concours de circonstances. C’est compliqué de monter un film… Alors oui, celui-là j’ai été le chercher, je l’ai autoproduit, j’ai monté ma boite de production, on l’a tourné en deux semaines. J’avais les vacances de février pour le faire parce que Vincent passait son bac et jouait dans Astérix. Ça a été un peu un acte de démesure, de folie, d’énergie oui justement. Le choix du faux documentaire m’a en outre permis de pallier au manque d’argent tout en servant mon propos: suivre un personnage peu crédible et le rendre crédible d’une certaine manière.

 

Comment décririez-vous ce personnage justement?

J. Z. : C’est l’anti Van Gogh, en fait. Il y a des artistes maudits qui ne sont jamais connus de leur vivant et qui sont des génies. Et puis aujourd’hui, on est dans une époque où je crois, enfin je le crains, parce que l’argent l’a emporté, le génie est plutôt quelqu’un créé de toutes pièces par de gros groupes financiers. De ce fait, c’est plutôt bien si parfois ce génie est juste un mec un peu innocent qui n’a rien demandé et qui a été comme désigné. JC a le look du génie mais en fait, c’est juste un mec qui mange des céréales, un adolescent comme les autres. J’aimais cette ambiguité : est-ce une arnaque ou un génie ? Je pense avoir la réponse personnellement mais j’aimais l’idée de jouer avec ça…

 

A la fois en marge du système et à propos du système, ce film dans lequel vous jouez, s’offre le luxe de caméos réjouissants, Gilles Lellouche et Kad Merad notamment…

J. Z. : Je joue dans mon film parce que c’était plus simple en terme de mise en scène, pour faire du in, du off, entrer par exemple dans le champ et poser une question. Vous savez, on dit qu’en général les réalisateurs font des films en s’offrant le rôle de leur vie. Vu le journaliste un peu lourd que je joue, c’est un fait qu’on ne pourra pas me reprocher je crois … En ce qui concerne les autres acteurs qui jouent leur propre rôle, il est vrai que comme je suis moi-même acteur, ça a été un peu plus simple pour moi de les avoir. Aussi, j’ai dit à Elsa Zylberstein et à Aure Atika que j’avais écrit leur rôle respectif en pensant à elles et qu’il fallait absolument qu’elles me disent oui sans le lire. Ce qu’elles ont fait ! Gilles Lellouche a tout de suite été amusé par l’idée de son personnage, qu’il joue à merveille d’ailleurs. De même pour Kad Merad. Ils ont tous eu l’humour de jouer avec leur image. C’est tout à leur honneur !

 

Votre comédie est parfois grinçante à propos d’un monde que vous connaissez bien, le cinéma…

J. Z. : C’est un humour qui peut être un peu grinçant oui parfois, un peu ambigu. J’ai pris un génie du cinéma, parce que cela me permettait de jouer un peu avec les codes d’un milieu qui m’est en effet familier. Par exemple, lorsque JC fait passer un casting à une pauvre jeune fille et qu’il est un peu méprisant, lui ne se rend pas compte du pouvoir qu’il a. Je voulais à ce moment-là parler de ces petits abus de pouvoir qui existent partout, au cinéma comme ailleurs. Autre exemple : le moment où, au nom d’une association, il se filme avec sa copine en train de faire l’amour, m’a permis d’évoquer ces gens de la télé-réalité qui se mettent en scène au nom d’une association. C’est très bien de faire des choses pour, attention, mais il y a aussi la manière de faire… C’était important pour moi d’en parler.

Important aussi de dire que derrière un film un peu “débile”, peut se cacher un message indirect. C’est très bien de faire un film parlant du racisme ou de la guerre, mais il est aussi possible de raconter des choses plus petites mais importantes, plus discrètes, en évitant le premier degré ou la complaisance. En sortant d’une comédie, les gens se demandent juste s’ils ont ri ou pas. J’ai voulu mettre quelque chose derrière cet humour-là.

 

 

Bande-annonce de JC Comme Jésus Christ

Propos recueillis par Laetitia Ratane, le 27 Janvier 2012 à Paris.

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