USA : feu vert à un traitement novateur contre une maladie génétique rare

Le groupe américain Alnylam a annoncé avoir reçu l’autorisation des autorités américaines pour commercialiser un traitement contre une maladie génétique rare affectant les fonctions cardiaques et réduisant l’espérance de vie des personnes touchées.

La FDA, l’agence américaine du médicament, “a approuvé Onpattro“, dont le nom commercial est Patisiran, chez l’adulte, se félicite, dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi, la biotech basée à Cambridge (Massachusetts, nord-est), qui a développé ce traitement en partenariat avec le groupe pharmaceutique français Sanofi.Le groupe américain précise que ce feu vert est le premier donné à un traitement d’une nouvelle classe de médicaments : la thérapie par ARN interférent (ARNi), un mécanisme naturel réduisant au silence un gène défectueux.En l’espèce, le Patisiran vise à traiter l’amylose héréditaire à transthyrétine (ATTRh), qui peut rendre infirme, réduire l’espérance de vie et faire décliner les fonctions cardiaques, énumère Alnylam.Le coût du traitement est néanmoins exorbitant, soit 450.000 dollars par patient par an. Les doses sont administrées en fonction du poids du malade, ce qui peut faire varier le coût par patient.Pour permettre à un grand nombre de patients d’avoir accès au traitement, Alnylam a noué des partenariats avec des hôpitaux à qui il offre des rabais et s’est également engagé à rembourser les patients en cas d’inefficacité du traitement.Le prix est en ligne avec la plupart des traitements novateurs commercialisés ces dernières années, notamment ceux traitant de maladies rares. Il risque toutefois de provoquer un tollé au moment où le président américain Donald Trump fait pression sur l’industrie pharmaceutique pour baisser les prix des médicaments, plus chers aux Etats-Unis qu’en Europe par exemple.Environ 50.000 personnes sont affectées par l’amylose héréditaire ATTRh à travers le monde, estime la biotech, qui a commencé la recherche sur son traitement en 1998 et a dépensé près de 2,5 milliards de dollars pour le développer.Click Here: collingwood magpies 2019 training guernsey

Terminator est de retour

Quatrième volet et début d’une nouvelle trilogie de la saga, Terminator Renaissance plonge le spectateur au cœur d’une guerre menée par le super-ordinateur Skynet contre l’humanité. Un film aux nombreux effets spéciaux mais sans Schwarzie et surtout, sans James Cameron.

C’est le réalisateur McG (Charlie’s Angels 2, Charlie et ses drôles de dames) qui est chargé de donner un quatrième volet à cette série imaginée par James Cameron au début des années 80. A l’époque, ce dernier est loin d’imaginer que Terminator va devenir un film culte. Avec un budget dérisoire (6 millions de dollars), Terminator 1 réalise 40 millions de recettes. Pour le second opus, James Cameron n’a pas de limites de budget (100 millions dont 16 spécialement consacrés aux seuls effets spéciaux, une somme record pour l’époque). Nouveau succès pour Cameron et Schwarzie avec 500 millions de dollars de recettes. Terminator est considéré comme la référence du film d’action et la célèbre réplique «Hasta La Vista, Baby» reprise dans toutes les cours de récréation.

Pour le troisième volet, Le Soulèvement Des Machines, Jonathan Mostow prend la place de James Cameron. Les critiques sont décevantes mais le film est à nouveau un immense succès commercial avec 433 millions de recettes. C’est surtout le dernier grand rôle au cinéma d’Arnold Schwarzenegger, qui entame alors une reconversion réussie en homme politique. Pour ce quatrième opus, tous les ingrédients du succès semblent être réunis. Tout d’abord, une histoire qui débute en 2018 dans un monde post-apocalyptique aux allures de Mad Max. C’est Christian Bale qui joue le rôle de John Connor (le héros de la résistance). Ensuite, ce quatrième volet est truffé de clins d’oeil qui raviront les fans de la série. Enfin, ce ne sont pas moins de 200 millions de dollars qui ont été investis pour fournir au public un film d’action dont seul Hollywood a le secret.

Mercredi 3 juin 2009

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Un bébé naît chaque jour avec des troubles liés à une alcoolisation fœtale

A l’occasion de la journée mondiale du syndrome d’alcoolisation fœtale, qui aura lieu le 9 septembre 2018, Santé Publique France (SPF) publie les résultats d’une estimation des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (TCAF) sur le territoire français (métropole et Outre-mer) entre 2006 et 2013.

Sommaire

  1. Une naissance par jour concernée par des TCAF
  2. Enquête Baromètre santé 2017 : une consommation inquiétante
  3. “Zéro alcool pendant la grossesse”

Tératogène et foetotoxique, l’alcool consommé par la future maman traverse le placenta et peut endommager les cellules du bébé. Les troubles causées par l’alcoolisation fœtale (TCAF) sont multiples : risque de prématurité ou de mort-né, retards de croissance intra utérine…. Parmi les plus sévères, 

le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) se caractérise par des anomalies physiques (retard de croissance, malformations faciales..) et des retards de développement neurologiques (retard mental, difficultés d’apprentissage et de concentration..).Une naissance par jour concernée par des TCAFEn marge de la Journée mondiale de sensibilisation du Syndrome d’Alcoolisation fœtale,

Santé Publique France (SPF) a dévoilé les chiffres estimés du nombre de TCAF en France. Entre 2006 et 2013, 3207 nouveau-nés souffrants de troubles de l’alcoolisation fœtale ont été recensés -l’équivalent d’une naissance par jour- dont 452 correspondant à un SAF. L’étude précise que ces chiffres sont surement sous-estimés, compte tenu de la difficulté à diagnostiquer ces troubles en période néonatale.


Enquête Baromètre santé 2017 : une consommation inquiétante“Première cause de handicap mental non génétique” selon SPF , la consommation d’alcool durant la grossesse n’est malheureusement pas rare en France. D’après

l’enquête Baromètre santé 2017, 11,7% des mères d’enfant de moins de 5 ans  ont déclaré avoir consommé de l’alcool étant enceintes. Parmi elles, 10,7% assurent ne l’avoir fait que lors de “grandes occasions”, tandis que moins de 1% avouent en avoir consommé une fois par semaine ou plus. Le baromètre révèle également que les femmes enceintes âgées de plus de 34 ans et possédant un diplôme supérieur au Bac seraient plus enclines à consommer un petit verre de temps en temps. Bien que ces résultats soient encourageants – l’Enquête Nationale Périnatal de 2010 estimait à 2/10 les femmes ayant consommé de l’alcool durant la période prénatale- cette proportion reste trop importante. Elle pourrait en effet avoir un impact sur près de 90 000 naissances.“Zéro alcool pendant la grossesse”L’état des connaissances actuelles ne permettant pas de définir un seuil au-dessus duquel la consommation d’alcool devient dangereuse, les autorités sanitaires recommandent de s’abstenir de boisson alcoolisée durant toute la grossesse. A partir du 9 septembre 2018, SPF lance une campagne d’information visant à sensibiliser les femmes en âge de procréer au danger de la consommation d’alcool pendant la grossesse. Le message : “Parce qu’aujourd’hui personne ne peut affirmer qu’un seul verre soit sans risque pour le bébé : par précaution, zéro alcool pendant la grossesse”. La recommandation, relayée dans la presse féminine et parentale, sera également diffusée sous forme de vidéos mises en scène par trois web-influenceurs.  Les femmes ayant des questions concernant la consommation d’alcool au cours de leur grossesse peuvent se tourner vers le dispositif d’aide Alcool Info Service pour obtenir des informations et un accompagnement. Le site

alcool-info-service.fr propose également

un annuaire permettant de trouver une structure d’aide spécialisée près de chez soi. Le 9 septembre dans “Dimanche en politique”, sur France 3, la ministre de la Santé a rappelé son souhait de voir des pictogrammes plus gros sur les bouteilles d’alcool.Click Here: Maori All Blacks Store

La grippe d'une particulière gravité l'an dernier

L’épidémie de grippe 2017-2018 a été particulièrement sévère avec deux fois plus de cas graves en réanimation que les deux années précédentes, selon une étude parue jeudi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), qui édite aussi une première évaluation de Twitter pour le suivi de cette maladie.

L'épidémie de grippe 2017-2018 a été particulièrement sévère avec deux fois plus de cas graves en réanimation que les deux années précédentes.

Couverture vaccinale plus faible + efficacité moindre du vaccin = épidémie plus sévèreL’épidémie a été précoce (première semaine d’octobre) et exceptionnellement longue, au total 16 semaines, selon les équipes de surveillance de la grippe en France. Si son ampleur a été modérée en médecine de ville, son impact a été important en terme d’hospitalisation et de gravité.La part des hospitalisations après un recours aux urgences et le nombre de cas graves admis en réanimation – 2.770 cas – sont les plus élevés pour la grippe depuis 2010.


La mortalité attribuable à la

grippe  a été importante (12.982 décès dont 85% chez les plus de 75 ans) mais moins forte qu’en 2014-15 (14.490 morts) et 2016-17 (14.358 morts).La grippe a été atypique la saison dernière avec deux vagues, l’une liée au virus A(H1N1) et l’autre au virus B Lignage Yamagata.La couverture vaccinale insuffisante (45,6% de la cible) et l’efficacité moyenne du vaccin contre ce virus B ont “probablement contribué à la sévérité de l’épidémie“, souligne l’étude, qui juge justifié “le passage au vaccin antigrippal quadrivalent (4 souches)“, qui sera disponible en France cet automne.La préconisation rejoint la recommandation de l’OMS de retenir pour le vaccin 4 souches dont deux virus A et deux virus B (lignées Victoria et Yamagata).L’épidémie grippale est surveillée par Santé publique France avec des données du réseau Sentinelles de médecins généralistes, de SOS médecins, du milieu hospitalier et des collectivités de personnes âgées.Twitter, nouvel outil pour suivre l’épidémie de grippeMais un nouvel outil pourrait émerger avec Twitter, indique un autre article de Santé publique France dans le BEH.Pour la première fois, une étude a évalué l’apport des données du réseau social dans la surveillance de l’épidémie.Un système automatisé a recueilli du 8 août 2016 au 26 mars 2017 238.244 tweets relatifs à la grippe (mots-clés “grippe”, “grippaux” et “grippal”, à l’exclusion des mots “volaille”, “aviaire”, “porc” et “porcin”). L’analyse géographique a permis de localiser 130.559 tweets en France.Après l’étape de nettoyage, l’algorithme a permis de classer 22.239 tweets valides indiquant un état grippal. Comme celui-ci : “3 jours que je suis clouée au lit vive la grippe vive la fièvre vive les courbatures vive le nez bouché et vive le mal de gorge“.L’étude montre une bonne corrélation entre les tweets et les consultations pour grippe rapportées à la fois au niveau national et régional, laissant entrevoir une utilisation de Twitter en complément des systèmes existants pour suivre l’épidémie. Une nouvelle étude va être lancée pour la nouvelle saison grippale afin de confirmer ces données.Click Here: Cheap Chiefs Rugby Jersey 2019

Jared Leto et Lana Del Rey, nouveaux ambassadeurs des parfums Gucci Guilty

La maison Gucci s’est entourée de deux artistes de renommée internationale – Lana Del Rey et Jared Leto – pour immortaliser la prochaine campagne dédiée à ses parfums Gucci Guilty. L’annonce a été faite lors d’une soirée événement organisée dans l’enceinte du "Hollywood Forever Cemetery", un cimetière de Los Angeles.

C’est un lieu surprenant qu’a choisi la maison Gucci pour dévoiler le nom des nouveaux visages de son parfum emblématique, Gucci Guilty. La marque italienne a invité un parterre de célébrités dans un cimetière de Los Angeles; le même qui avait inspiré Alessandro Michele, directeur artistique de Gucci, pour la collection printemps-été 2017 de la maison.”A la fois énigmatique, éclectique et glamour, le duo dévoile les facettes de leur personnage à travers les vidéos et les images de la campagne qui révèlent également le nouveau design du flacon Gucci Guilty Pour Femme”, explique simplement Gucci dans un communiqué.Sur son compte 

Instagram, la maison italienne précise également que la campagne a été réalisée par le célèbre photographe Glen Luchford, et qu’elle sera dévoilée courant janvier 2019.Click Here: NRL Telstra Premiership

Comprendre le langage corporel des chiens permet de prévenir les attaques par morsure

D’après une nouvelle étude européenne, si nous comprenons mieux la manière dont les chiens communiquent leurs émotions et leur détresse, cela aiderait à réduire le risque d’attaques et donc de morsures.

Comprendre le langage corporel des chiens permet de prévenir les attaques par morsure.

Une équipe de psychologues issue de l’université Lincoln au Royaume-Uni et celle de Gand en Belgique a décidé de s’intéresser à la manière dont les adultes et les enfants avaient tendance à interpréter le langage corporel des chiens.Il arrive en effet fréquemment que les individus interprètent mal le comportement du chien qu’ils ont en face d’eux. Chien qui en réalité peut être en état de détresse ou d’anxiété.Pour réaliser cette 

étude, les chercheurs ont montré une série de vidéos dans lesquelles des chiens présentaient différents états émotionnels et comportementaux.Des enfants de trois, quatre et cinq ans et un groupe de parents devaient exprimer leur ressenti quant à l’état émotionnel des chiens de chaque vidéo, allant de “pas du tout heureux”, “pas du tout content” à “très heureux”.Les groupes ont dans une deuxième phase visionné les mêmes vidéos, accompagnées cette fois-ci de commentaires sur les comportements des chiens en question : “le chien lèche son nez, il est inquiet, dans ces cas là, il vaut mieux partir, laisser le chien seul“.Dans une troisième phase, les participants étaient invités à regarder de nouvelles vidéos de chiens, pour en analyser les comportements et l’état émotionnel, et vérifier si la phase d’éducation avait fonctionné.Après la deuxième phase, phase d’éducation, les groupes d’enfants et le groupe de parents ont vu leurs résultats s’améliorer en terme de compréhension du langage corporel des chiens.Les enfants de 4 ans étaient ainsi 55% à interpréter correctement le comportement des chiens, avant la phase d’entraînement, contre 72% après.Les chercheurs ont demandé aux participants de revenir six mois et un an après pour visionner de nouveau les vidéos, et commenter les comportements des chiens. Il est apparu que, globalement, les enfants, sans entraînement particulier, parvenaient plutôt bien à détecter les comportements de détresse et d’anxiété pouvant mener à une attaque.Cette étude a pour objectif de prévenir des attaques par une meilleure compréhension du langage corporel des chiens. Il arrive parfois que les chiens se sentent stressés, et qu’ils envoient des avertissements grâce à leur corps. Etre en capacité de lire ces avertissements permet de trouver des solutions pour apaiser le chien et d’éviter tout accident.Click Here: Putters

La statue du footballeur égyptien Mohamed Salah consterne ses fans

Il a les bras écarté, célébrant un nouveau but. La statue a été dévoilée au Forum de la jeunesse qui se tient en Egypte, à Charm el-Cheikh jusqu’au 11 novembre 2018. Pour Mai Abdel Allah, l’artiste qui l’a réalisée, «Salah est un symbole d’excellence pour la jeunesse égyptienne».

Si la posture de Mo Salah est «footballitisquement parlante», crédible, l’artiste a en revanche fait peu de cas des proportions. L’attaquant est certes en short et en maillot, mais il est affublé de jambes d’enfant qui le font passer pour un hobbit. Et à propos de hobbit, un tweeto parle d’un «Mohamed Frodon Sacquet Salah».
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Quant à la ressemblance de son visage, elle est l’objet de tous les commentaires moqueurs. Certains lui trouvent un air d’Edouard Baer, de Michel Berger ou de Michael Gregorio, au choix.

C’est quoi le problème avec les statues de footballeur interroge Over the bar

CR7…
Car en effet, les relations entre la sculpture et le foot semblent compliquées. Ainsi, comme le souligne Victor Eskander, le raté sur Mo Salah n’est pas une première. Et de renvoyer à un buste de Christiano Ronaldo pas vraiment réussi lui non plus. La statue de CR7 trône depuis mars 2017 dans le hall de l’aéroport de Madère, rebaptisé du nom de l’attaquant portugais. Elle est l’œuvre d’un artiste de l’archipel, Emanuel Santos.

Une autre statue de footeux a aussi fait couler beaucoup d’encre. Celle de Zinédine Zidane. Là, ce n’est pas la ressemblance ou la valeur artistique qui est en cause. Il s’agit du tristement célèbre «coup de boule» contre Marco Materazzi lors de la Coupe du monde 2006. «J’ai voulu montrer le côté sombre du héros, le goût du destin inéluctable et l’immédiateté retentissante d’un geste», explique au journal La Provence, le sculpteur Adel Abedemessed.

La statue du «coup de boule», oeuvre de Adel Abedemessed. (AFP/KENZO TRIBOUILLARD)

La statue géante de cinq mètres de hauteur, d’abord installée sur la corniche de Dohah au Qatar, a été retirée suite aux critiques. La population y voyait l’apologie d’un comportement anti-sportif. D’autres ont mis en avant le caractère anti-musulman d’une représentation d’êtres vivants.

En France également, la statue a créé la polémique. Exposée à Beaubourg puis au festival d’Avignon, elle devait être installée dans la propriété de Dinard du milliardaire François Pinault, visible de tous. Il y a finalement renoncé suite aux remous que ce choix avait provoqués.

Un arrêté limite la chlordécone dans la viande de boeuf

Le ministère de l’Agriculture a annoncé mardi la signature d’un arrêté limitant la teneur de chlordécone, un insecticide cancérogène longtemps

utilisé en Guadeloupe et en Martinique, dans la viande de boeuf.

Le chlordécone, insecticide cancérogène et perturbateur endocrinien, peut se retrouver notamment dans certaines denrées d'origine végétale ou animale ainsi que dans certains captages d'eau.

Utilisé jusqu’en 1993 aux Antilles par les producteurs de bananes, le chlordécone, insecticide cancérogène et perturbateur endocrinien, est toujours présent dans les sols où il peut persister environ 600 ans et peut se retrouver notamment dans certaines denrées d’origine végétale ou animale ainsi que dans certains captages d’eau.”Le gouvernement renforce la réglementation relative à la teneur maximale de chlordécone dans la viande bovine“, annonce le ministère dans un communiqué. Il précise que “désormais, le niveau dans la graisse ne devra pas dépasser 0,027 mg/kg, contre 0,100 mg/kg précédemment“.Ce nouvel arrêté, précise le ministère, “est une première étape vers l’objectif +zéro chlordécone+ dans l’alimentation, comme annoncé par le président de la République lors de son déplacement aux Antilles en septembre dernier“.Au-delà du cas de la viande bovine, des études complémentaires sont attendues concernant les autres espèces animales (ovins, caprins, porcins, volailles) pour le début de l’année 2019. Les valeurs pour les produits de la pêche restent inchangées, précise le ministère.Autres mesures annoncées, la mise en place en février d’un nouveau dispositif de contrôle harmonisé entre les deux îles et l’accroissement de 30% en 2019 du nombre de contrôles officiels pour garantir le respect des seuils de chlordécone dans les denrées, y compris sur le secteur informel, produits de la mer, viandes et végétaux.”L’étude Kannari mise en oeuvre en 2013 par l’Anses et Santé publique France montre que l’approvisionnement par des circuits informels -autoproduction, dons, bords de route – entraîne une exposition supérieure à celle issue des modes d’approvisionnement en circuits contrôlés (grandes et moyennes surfaces, marchés, épiceries)“, conclut le ministère.Click Here: Putters

Coopérer pour mieux former et améliorer les soins dans les pays en développement

 La qualité des soins et des services de santé se définit selon l’Organisation mondiale de la santé comme la capacité de « garantir à chaque patient l’assortiment d’actes diagnostiques et thérapeutiques qui lui assurera le meilleur résultat en termes de santé, conformément à l’état actuel de la science, au meilleur coût pour le même résultat, au moindre risque iatrogénique, pour sa plus grande satisfaction en termes de procédures, résultats, contacts humains à l’intérieur du système de soins ».Cette définition générale n’intègre pas des dimensions essentielles liées à la culture, l’éducation, l’histoire, la formation, les compétences et les infrastructures.

Le manque d’hygiène, première cause de mortalité
À titre d’exemple, l’eau et l’assainissement sont indispensables à la santé publique. Ainsi, peut-on envisager d’améliorer durablement la qualité et la sécurité des soins dans un pays en voie de développement alors que les établissements de santé ne disposent pas des installations opérationnelles, fiables et sûres pour l’eau, l’énergie, l’assainissement, l’hygiène des mains et l’élimination des déchets ?Chaque année, 1,8 million de personnes, dont 90 % d’enfants de moins de cinq ans, vivant pour la plupart dans les pays en développement, meurent de maladies diarrhéiques (y compris du choléra). 88 % des maladies diarrhéiques sont imputables à la mauvaise qualité de l’eau, à un assainissement insuffisant et à une hygiène défectueuse. L’amélioration de la qualité de l’eau ferait reculer de 6 % à 25 % la morbidité attribuable aux maladies diarrhéiques, cas graves inclus.Les stocks de médicaments, de fournitures et d’équipements des établissements sont souvent très insuffisants.De même, la conception des locaux devrait permettre l’intimité, le respect de la vie privée et faciliter la prestation de services de qualité. Ce n’est souvent pas le cas, comme je l’ai constaté dans les services d’urgence des hôpitaux de Côte d’Ivoire lors d’une visite de 12 établissements hospitaliers réalisée en novembre 2017 dans le cadre d’un projet EHESP-Expertise France.Nous savons que le manque de qualité des soins est responsable de nombreux décès et de séquelles importantes chez bien des malades. Ses conséquences économiques pèsent lourdement sur la collectivité.

L’entrée de l’hôpital général de Koumassi est barrée par des eaux puantes. Les usagers sont obligés d’emprunter un pont de fortune., Côte d’Ivoire. Edu carriere.ci (Edu carriere.ci)

Que reste-t-il alors pour envisager une amélioration concrète de la qualité et de la sécurité des soins ? Comme le souligne le rapport d’information de la commission des affaires étrangères sur l’aide publique au développement publié en juin dernier, quelle est alors la valeur ajoutée réelle de ces actions de coopération compte tenu des différences culturelles et structurelles entre « aidants et aidés » ?C’est tout l’enjeu des actions de coopération.« Il n’y a richesse, ni force que d’hommes. » Cette citation de Jean Bodin (Les six livres de la République, 1576) reflète un enjeu majeur dans ces pays. Si le manque de moyens et la difficulté de maintenir dans un état satisfaisant les infrastructures demeurent une difficulté quasi-structurelle, les professionnels de ces pays – globalement formés – sont très désireux de parfaire leurs compétences dans divers domaines.Il est donc essentiel de s’appuyer sur les forces vives des pays concernés en mettant en œuvre des formations qui intéressent à la fois les décideurs et les professionnels de terrain.Cependant, il faut s’interroger sur la façon dont ces formations doivent être pensées.

La transmission en question
Qu’est-ce que transmettre ? Que souhaitons-nous transmettre ? La réussite d’une action de coopération repose sur le degré d’appropriation par les professionnels. Il faut veiller à ne pas plaquer de l’extérieur des méthodes ou postulats, mais s’inspirer des expériences et réussites locales. C’est à partir de bonnes pratiques qu’il faut réfléchir aux démarches pédagogiques les plus à même de favoriser l’appropriation des professionnels formés.L’exemple de « l’école des maris » est de ce point de vue très éclairant. Il s’agit d’un projet que j’ai découvert en novembre 2017 à l’Hôpital de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire et qui existe aussi au Niger. Il consiste à éduquer les époux sur l’importance d’accompagner leur épouse pour qu’elles fréquentent les centres de santé afin d’améliorer leur suivi médical lors de leurs grossesses. Cela contribue ainsi à agir de manière de préventive sur la mortalité maternelle, qui reste un fléau qui frappe quasiment unilatéralement les pays en voie de développement. La quasi-totalité des décès maternels (99 %) se produisent dans des pays en développement, dont plus de la moitié en Afrique subsaharienne. Ce projet avait permis de réduire de 50 % les décès en 6 mois en 2017 dans cet établissement.Comme l’illustre cet exemple réussi, il faut imaginer des actions de coopérations qui s’efforce de créer une histoire commune prenant soin non pas de gommer les différences mais d’essayer d’en faire un tout cohérent pour paraphraser l’écrivain et philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne « Faire humanité ensemble et ensemble habiter la terre ».Ainsi, la pédagogie active doit impliquer les stagiaires dans une démarche interactive forte en alternant des travaux de groupes et des séquences d’enseignement à visée pratique.
 

Groupes de travail.  (Hubert Jaspard, Author provided)

« Cap Qualité hôpitaux de Côte d’Ivoire 2020 »
La formation « Cap Qualité hôpitaux de Côte d’ivoire 2020 » s’est déroulée en avril et en juin 2018. Elle a concerné 120 professionnels des hôpitaux de Côte d’Ivoire : directeurs d’établissement, médecins, sages-femmes, infirmiers, aides-soignants, directeurs qualité, référents qualité, référents hygiène, directeurs administratifs, etc. Elle a été organisée en lien avec Expertise France et le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique de Côte d’Ivoire.La formation s’est déroulée autour de 4 « modules » :

  1. La compréhension de l’importance des processus dans l’organisation et la performance d’un établissement,
  2. Le rôle essentiel du management et du travail collectif pour améliorer la prise en charge des patients,
  3. L’appropriation d’une méthode de travail et d’outils permettant de conduire une démarche collective autour de la conduite du changement,
  4. Enfin, l’élaboration d’une feuille de route et le partage de bonnes pratiques avec des actions concrètes concourant à l’amélioration de la qualité.

De l’alloco à la basilique de Yamoussoukro, inspirations locales
Les stagiaires ont dans un premier temps travaillé à partir de trois exemples concrets connus des participants, qui font la fierté de la nation ivoirienne.Premier cas : la basilique Notre-Dame-de-la-Paix de Yamoussoukro, capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Sa construction a duré 4 ans et a été achevée en 1990Elle est présentée comme l’édifice religieux chrétien le plus large au monde (150 m de largeur contre 115 m pour la basilique Saint-Pierre

Basilique Notre Dame de la Paix Yamoussoukro : un cas d’étude pour stagiaires et professionnels de santé. Félix Krohn/Wikimedia, CC BY (Félix Krohn/Wikimedia, CC BY)

Second exemple ; la préparation d’un plat populaire en Côte d’Ivoire (et dans l’Afrique de l’ouest) : l’alloco. L’alloco est un plat de bananes plantains frites, cuite dans l’huile de palme et servi avec une sauce piment.Enfin une dernière success story : le parcours du footballeur Didier Drogba. Il fait l’objet d’un véritable culte en Côte d’Ivoire. Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de foot africain, il est un exemple pour beaucoup d’ivoiriens et a décidé d’utiliser son nom et son argent pour promouvoir l’éducation en Côte d’Ivoire.Les stagiaires ont été invités à interagir et intervenir par petits groupes de travail. L’objectif était de les amener à réfléchir aux conditions de réussite de ces projets, idées ou d’un destin singulier. Ils devaient décrire les étapes menant à la réalisation d’un projet ou une action comme préparé un plat d’alloco : une idée initiale (préparer un plat), des produits de qualité (comment assurer la culture de ces produits, en assurer l’acheminement), des compétences (comment assurer la préparation et la cuisson), et enfin l’évaluation.L’objectif était de décrire un processus complet et une gestion de projet afin de maîtriser des concepts autour de mots clés : prévoir, acquérir et gérer des ressources (financières, humaines, matérielles), disposer des compétences adaptées, assurer une cohérence, évaluer, ajuster. Ces concepts permettant de décrire un processus ou une action

Mieux appréhender le fonctionnement hospitalier
Les stagiaires ont ensuite été invités à décrire un processus hospitalier (la gestion des déchets, les bonnes pratiques en hygiène) en s’appuyant sur les mêmes déterminants que ceux mis en valeur dans la première partie de l’exercice. L’objectif était de montrer que la réussite d’un projet ou d’une action repose sur les mêmes déterminants à l’hôpital comme dans la vie en général.Lors des échanges avec les stagiaires, les professionnels ont fait part de leur expérience et de leurs difficultés à l’hôpital. Soigner en Côte d’Ivoire est un défi permanent : absentéisme, compétence inadapté (affectation d’une infirmière alors qu’un technicien de laboratoire est attendu), coupure d’eau et d’électricité, matériel hors d’usage.Pour réfléchir à la manière de gérer des situations de dysfonctionnements, les stagiaires ont été amenés à réfléchir à trois types de situations dans le cadre d’une approche ludique autour de jeux interactifs tels que « la fable du coursier ».La fable du coursier : La fable du coursier permet d’analyser les causes d’un dysfonctionnement. Avec la méthode des 5 « POURQUOI », on cherche à identifier les raisons d’un dysfonctionnement et la cause racine. Cette cause est souvent moins visible qu’il n’y paraît. Ainsi, dans la fable de coursier, l’imputabilité du retard semble à première vue de la responsabilité du coursier. C’est simple et… commode. L’analyse des faits permet de constater que le retard est consécutif à un défaut d’arbitrage dans la définition des priorités qui relève du chef et non pas du coursier.

Et maintenant ?
À la fin de la formation, chaque établissement a proposé une action qui a constitué une réussite et dont les conditions de mise en œuvre semblaient facilement reproductibles.Les projets paraissant les plus emblématiques ont été retenus. L’hôpital de Sassandra (situé dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, en bordure de l’océan atlantique, plus précisément dans la région sanitaire du Gbôklè-Nawa-San Pedro, l’Hôpital Général de Sassandra (HGS) dispose d’une superficie de 18 136 mètres carrés dont 5 269,2 mètres) a ainsi mis en place une démarche relative à promouvoir les bonnes pratiques en hygiène.Jusqu’en 2009, les activités d’hygiène et de sécurité étaient méconnues dans la plupart des services de santé de Côte d’Ivoire (CI) dont l’Hôpital Général de Sassandra (HGS).Les différentes stratégies utilisées étaient :

  • L’évaluation des pratiques de gestion des déchets médicaux produits dans les différents services ;
  • Le renforcement du matériel d’hygiène,
  • La mise à disposition des services de soins de supports de gestion des déchets,
  • Les coachings périodiques du personnel de santé (nouveaux comme anciens).

Cette démarche s’est traduite par une nette réduction du nombre de cas d’infections de site opératoire chez les césarisées passé de 6 % à 1 % et de celui des AES de 10 % à 2 % de 2013 à fin 2015.Le Centre Hospitalier Régional (CHR) de Touba – situé dans la Région sanitaire du Kabadougou Bafing Folon au Nord – Ouest de la Cote d’Ivoire- a également travaillé sur les bonnes pratiques en hygiènes en promouvant l’information via la diffusion de protocoles et la formation des agents. Ainsi, le nombre de personnes formées est passé de 45 % à 78 % entre 2015 et 2016.Tous ces projets ont permis l’élaboration d’une feuille de route « qualité » qui concoure de manière opérationnelle, à améliorer la qualité de prise en charge des patients touchant aussi bien les soins que les services (accueil, hygiène, bonnes pratiques). La diffusion de ces bonnes pratiques est réalisée sous l’égide de la Direction de la Médecine Hospitalière et de Proximité en octobre 2017 auprès de tous les hôpitaux de Côte d’Ivoire.


Ce texte s’inscrit dans une série d’articles autour de la thématique « Santé publique », sujet du colloque de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) qui se tient les 6 et 7 novembre, à Bruxelles avec plus de cent cinquante acteurs francophones : établissements universitaires, représentants gouvernementaux, représentants des agences nationales, experts des politiques de santé publique dans le monde francophone.Hubert Jaspard, Directeur adjoint – Direction des Etudes, École des hautes études en santé publique (EHESP) – USPCCet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.Click Here: Golf special

VIDEO. Connaissez-vous la crevette-pistolet ?

#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?
Cliquez ici pour nous alerter !Elle ne mesure que quelques centimètres mais possède une arme très efficace : une pince “pistolet”. Bien plus grande que l’autre, cette pince sert à l’Alpheus bellulus – ou crevette-pistolet – à attaquer ses nombreuses proies comme les petits poissons, crabes et autres crustacés.Elle lui est également très utile pour se défendre contre ses prédateurs. Face à eux, elle referme violemment sa pince, produisant un puissant jet d’eau projeté à plus 100 km/h. L’onde de choc est si violente qu’elle étourdit ou tue ses adversaires sur le coup. La détonation peut, en effet, dépasser les 200 décibels et même perturber certains sonars…Click Here: cheap sydney roosters jersey