Près de six actifs en poste sur dix (59%) déclarent être gênés "à cause du bruit et des nuisances sonores" sur leur lieu de travail, une proportion en hausse de 7 points en un an, selon une enquête Ifop dévoilée jeudi.
Par secteur, ce sont particulièrement les travailleurs de l'industrie (69%) et de la construction (67%) qui déclarent une gêne.
Les 18-24 ans apparaissent les plus sensibles: 65% se disent gênés contre 57% à 59% dans les autres tranches d’âge, selon cette étude réalisée pour l’association Journée nationale de l’audition (JNA).Par secteur, ce sont particulièrement les travailleurs de l’industrie (69%) et de la construction (67%) qui déclarent une gêne.Celle-ci est “susceptible” pour plus de huit actifs concernés sur dix (83%) d’avoir des répercussions sur leur “comportement” (fatigue, nervosité, agressivité, lassitude) et pour 72% sur la “qualité” de leur travail (lenteur à exécuter les tâches, difficultés de concentration).Les nuisances sonores au travail sont aussi susceptibles d’affecter pour 69% des actifs concernés leur “équilibre général” (somnolence, maux de tête…) et pour 57% leur santé, avec “l’apparition de troubles auditifs (bourdonnement, hypersensibilité au bruit, surdité)”.Pourtant seuls 39% des travailleurs concernés ont réalisé un test d’audition auprès d’un médecin du travail ou spécialiste au cours des cinq dernières années.Ceux qui signalent cette gêne le font principalement à leur hiérarchie directe (37%). 27% citent leur employeur, 23% la médecine du travail.Ils sont un sur deux à dire que le bruit au travail a effectivement des répercussions sur leur quotidien en termes de “fatigue, lassitude, irritabilité”. 38% font part de difficultés de compréhension des conversations “dans un univers extérieur bruyant” et 35% de troubles du sommeil.Face à cette gêne sonore, peu d’employeurs proposent de solutions, selon cette enquête présentée en amont de la semaine de la santé auditive au travail. Seulement 28% mettent à disposition des dispositifs de protection individuels (bouchons mousse, casques …) et 23% créent des espaces pour s’isoler du bruit, quand 22% réaménagent l’existant.Enquête réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 14 au 19 septembre 2018 auprès d’un échantillon de 1.093 personnes, représentatif de la population française active occupée âgée de 18 ans et plus.Click Here: liverpool mens jersey