Valproate/Dépakine: un pictogramme pour alerter sur les dangers

Depuis le 1er mars, un pictogramme apposé sur les boîtes de médicaments contenant du valproate, comme l’antiépileptique Depakine (Sanofi Aventis), alerte les femmes sur les dangers de ces spécialités pendant la grossesse, selon l’agence du médicament.

Le pictogramme était réclamé à corps et à cri par l'association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant (Apesac).

Il représente une femme enceinte dans un triangle rouge, avec en gros caractères rouges “valproate + grossesse = danger” et le fait que la substance ne doit pas être utilisée chez les femmes en âge de procréer ou enceintes, “sauf en cas d’échec des autres traitements”.

Le pictogramme était réclamé à corps et à cri par l’association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac) qui a révélé que des dizaines de milliers de femmes avaient été exposées à ces médicaments nocifs pour le foetus depuis les années 60.
Les risques incluent des malformations congénitales pouvant atteindre 10% des enfants exposés in utero au valproate, un risque d’autisme et de retards intellectuels et/ou de la marche, pouvant concerner jusqu’à 40% des enfants exposés.
Les risques du valproate pour le foetus font l’objet de mises en garde dans de nombreux pays européens depuis 2014.
En France, le ministère de la Santé a annoncé à l’été diverses mesures, dont la mise en place d’un dispositif d’indemnisation des victimes, après avoir reconnu que plus de 14.000 femmes enceintes avaient été exposées entre 2007 et 2014. Aucun chiffre n’a en revanche encore été fourni, à ce jour, sur les enfants atteints par des troubles.
Au-delà de l’épilepsie, des traitements à base de valproate sont également utilisés pour traiter les troubles bipolaires, notamment sous les appellations Dépakote (Sanofi-Aventis) et Dépamide (Sanofi-Aventis).
Diverses procédures ont été mises en place pour alerter les femmes qui doivent désormais signer un formulaire d’accord de soins lorsqu’un médicament à base de valproate leur est prescrit.
Une carte patiente par ailleurs été mise au point pour rappeler les dangers du valproate et préciser l’attitude à adopter. Elle a été envoyée le mois dernier aux professionnels de santé pour être remise aux patients lors de la visite annuelle obligatoire chez le médecin spécialiste, précise l’agence du médicament (ANSM).

La ministre des Affaires sociales et de la Santé lance l’opération "Ma terrasse sans tabac"

Pour que chacun puisse profiter des espaces extérieurs des cafés et restaurants sans subir la fumée du tabac, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, lance aujourd’hui l’opération "Ma terrasse sans tabac".

Une opération du ministère de la Santé pour que chacun puisse profiter des espaces extérieurs des cafés et restaurants sans subir la fumée du tabac.

Identifier les espaces ouverts libres de fuméeCe dispositif inédit, auquel les représentants des professionnels de l’hôtellerie, de la restauration et des débits de boissons ont été étroitement associés, doit permettre aux Français d’identifier les terrasses qui proposent des espaces totalement ou partiellement libérés de la fumée.Une charte signée par cafetiers et restaurateurs”Ma terrasse sans tabac” s’appuie sur une charte signée par les cafetiers et restaurateurs. A travers elle, ils s’engagent à créer un environnement non-fumeur sur leur(s) terrasse(s) et à sensibiliser leurs salariés sur les enjeux de la lutte contre le

tabagisme.Un référencement sur Appli pour les établissements participantsEn contrepartie, les établissements signataires sont référencés gratuitement sur le site

materrassesanstabac.com et sur l’application mobile disponible sur Apple Store dès aujourd’hui et sur Google Play à partir de demain. Participatifs, le site et l’application permettent à chacun de rechercher des établissements qui adhèrent à cette charte et disposent d’une terrasse sans

tabac, mais également de proposer un lieu pour une future adhésion.Un kit de communication pour les participantsUn kit de communication dématérialisé, comprenant la charte, un flyer à destination des consommateurs et clients et un dépliant à destination des responsables d’établissements sera transmis aux établissements signataires. Dès le 22 mars, 72 000 cart’com visant à sensibiliser les clients des bars et restaurants et à promouvoir le dispositif seront diffusées dans 330 lieux à Paris et 245 lieux à Bordeaux, Lyon, Marseille, Toulouse, Montpellier, Nantes et Strasbourg.Un outil pour les ex-fumeurs et pour ceux qui désirent arrêterPrévue dans le Programme national de réduction du tabagisme (PNRT) 2014-2019, l’opération “Ma terrasse sans tabac” est un outil précieux de soutien aux anciens fumeurs et aux personnes souhaitant arrêter le tabac. Il complète l’arsenal de mesures et dispositifs mis en place par le Gouvernement pour sensibiliser à l’arrêt du tabac, qu’il s’agisse du triplement du remboursement des

substituts nicotiniques , de l’opération

“Moi(s) sans tabac”, lancée en novembre 2016 , ou encore des mesures pour faciliter la démarche d’arrêt des femmes enceintes et éviter la reprise après la

grossesse. Pour en savoir plus, retrouvez sur le site le

rapport annuel 2016 du PNRT.

Blue Whale Challenge : les autorités publiques alertent sur ce jeu appelant au suicide

Depuis quelques semaines, les autorités françaises s’inquiètent d’un nouveau jeu venu de Russie qui conduirait les jeunes qui y participent au suicide: le Blue Whale Challenge (Défi de la Baleine Bleue). La Police nationale a publié un message d’alerte sur son compte Twitter le 6 mars dernier et l’association e-Enfance invite les parents et les jeunes à s’informer sur les dangers de ce challenge via un numéro gratuit. Retour sur ce défi morbide.

Le Blue Whale Challenge est un jeu qui consiste à réaliser 50 épreuves graduelles demandées par un “tuteur”. Si les premières épreuves sont sans danger (“dessine une baleine sur une feuille”, “écris un mot sur ta main”), les autres sont beaucoup moins innocentes… Ainsi, se scarifier, regarder des vidéos faisant l’apologie du

suicide, ne plus parler à personne font partie des défis à accomplir pour parvenir à l’étape ultime, le suicide. Ce jeu tire son nom d’une légende selon laquelle la baleine serait capable de se suicider en s’échouant volontairement sur une plage.Rina, la première victimeLes échanges entre tuteurs et participants se font sur Internet, via les réseaux sociaux et notamment le réseau social russe Vkontakte. C’est justement là que serait né le Blue Whale Challenge, rapportent nos confrères du Monde. C’est le journal russe La Novaya Gazeta qui parle pour la première fois de ce challenge qui circulerait sur une communauté de Vkontakte nommée “f57”. L’élément déclencheur serait la mort d’une adolescente prénommée Irina Kambaline, alias “Rina”, en novembre 2015. Rina, qui s’est suicidée en se jetant sous un train, aurait agi dans le cadre du Blue Whale Challenge. Dès lors, la mort de la jeune femme circule sur d’autres communautés semblables à “f57” et devient un modèle à suivre. Selon certains, trois adolescents russes auraient créé ce jeu sans en mesurer les conséquences. L’un d’entre eux a été arrêté pour incitation au suicide. L’incitation au suicide, un délit puni de 3 à 5 ans d’emprisonnementEn France, les défis du Blue Whale Challenge circulent sur Twitter, Facebook et Instagram avec les hashtags #BLUEWHALECHALLENGE #baleinebleue, #baleinedemer ou encore #420. Lundi 6 mars 2017, la Police nationale a posté ce message de mise en garde sur son compte Twitter :

L’association e-Enfance, qui protège les enfants des dangers d’internet, invite les parents et les enfants à s’informer sur ce jeu via un numéro gratuit (0 800 200 000). Selon elle, le Blue Whale Challenge aurait déjà tué près de 130 jeunes. 

Le réseau social Facebook a mis en place le 1er mars une option permettant de signaler un contenu menaçant, violent ou suicidaire. Une fois la publication signalée, il est possible de proposer à l’utilisateur “de l’aide ou de l’assistance” ou de demander à Facebook “d’examiner la publication”. Facebook proposera ensuite à la personne concernée des numéros de téléphone pour l’aider. L’incitation au suicide  est un délit puni de 3 à 5 ans d’emprisonnement et de 45 000 à 75 000 € d’amende sur mineur de moins de 15 ans.Click Here: Maori All Blacks Store

Migrants: quelque 20 passeurs géreraient le trafic entre le Maroc et l’Espagne

Le Maroc a remplacé la Libye comme principal pays de départ des migrants africains vers l’Europe. Le ministère français de l’Intèrieur estime à 38.000 le nombre d’arrivants en huit mois sur la route Maroc-Espagne.

Selon un rapport confidentiel des services de renseignement allemand (BND), qui a filtré dans la presse d’Outre-Rhin, «une vingtaine» de réseaux de passeurs contrôleraient actuellement le flux de migrants à partir du Maroc. Chaque réseau compte environ 20 membres et entretient «en général de bons rapports avec les autorités». L’argent servirait également à corrompre les gardes côtes marocains. Le rapport affirme que des pot-de-vin sont versés à des éléments de la garde côtière mais que le gouvernement aurait déjà réagi en remplacant certains garde-côtes.

En tout, chaque mois, 6000 migrants seraient susceptibles de faire la traversée vers l’Espagne à partir du Maroc, surtout de jeunes Africains sans perspectives d’avenir dans leur pays d’origine. Concernant les prix de la traversée, chaque migrant paie 1.000 euros pour trois tentatives, 2.000 euros pour une garantie d’arrivée en Espagne. Un versement de 4.000 euros correspondrait à une option «VIP» permettant d’arriver en Espagne en six jours au départ du Mali en passant par le Maroc. 

Trois axes de traversée 
Le BND parle de trois routes d’emprunt depuis le royaume chérifien en direction de l’Europe. un premier via la mer d’Al Boran à bord de grandes embarcations pouvant accueillir jusqu’à 58 migrants. Par le détroit de Gibraltar qui sépare le Maroc de l’Espagne (15 km) avec des embarcations pneumatiques. En empruntant l’océan Atlantique ou la Méditerranée avec des pateras (embarcations en bois).

Ce rapport confirme les déclarations de la cheffe de la diplomatie européenne. Federica Mogherini constatait le 15 octobre 2018 à Bruxelle «une hausse de 150 % des flux migratoires vers l’Europe par la route de la Méditerranée occidentale».

Selon le ministre des affaires étrangères espagnol, les flux migratoires entre les deux côtés de la Méditerranée n’ont pas été réduits, mais «transférés» de la Libye au Maroc.
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Pesticides : le gouvernement suspend l’utilisation du métam-sodium jusqu’à fin janvier 2019

#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?
Cliquez ici pour nous alerter !Le gouvernement a décidé de suspendre l’utilisation du métam-sodium, un pesticide utilisé notamment par les producteurs de mâche, jusqu’à fin janvier 2019, après la survenue récente de plusieurs cas d’intoxication de personnes lors de traitements phytosanitaires”, selon un décret publié vendredi 26 octobre au Journal officiel. L’utilisation des produits phytopharmaceutiques contenant la substance active ‘métam’ ou ‘métam-sodium’ est suspendue”, précise le texte, “considérant qu’il existe des doutes sur la possibilité d’utiliser les produits concernés de façon sûre selon les modalités actuellement en vigueur”.>> ENQUETE FRANCEINFO. Un “poison”, une “kalachnikov”… Inquiétudes autour du métam-sodium, le pesticide qui a intoxiqué 70 personnes dans le Maine-et-LoireL’utilisation du métam-sodium était déjà interdite en Maine-et-Loire, où des dizaines de personnes ont récemment été intoxiquées par ce produit. “La suspension au niveau national est “une sage décision pour la santé des agriculteurs et des citoyens”, ont réagi des députés LREM des Pays de la Loire, dont Matthieu Orphelin, dans un communiqué. “Il faut maintenant accompagner les acteurs dans le déploiement rapide des alternatives existantes.” L’Anses doit se prononcer sur l’utilisation de ce produit fin novembre.Après le Maine-et-Loire, le gouvernement a par ailleurs fait état d’“un quatrième cas d’intoxication” respiratoire signalé, “la semaine passée”, dans le département du Finistère.

Contraception: vers la vente de pilules sans ordonnance ?

Un collectif composé de professionnels de santé, du Planning familial et de féministes a publié mardi une lettre ouverte à l’adresse des laboratoires pharmaceutiques pour demander "la mise sur le marché d’une pilule contraceptive sans ordonnance".

Sommaire

  1. Un collectif de professionnels de santé, d’associations, de féministes
  2. Pour un accès libre à la pilule chez le pharmacien
  3. Une délivrance sans ordonnance déjà possible dans d’autres pays

Un collectif de professionnels de santé, d’associations, de féministesBaptisée “Libérez ma pilule”, cette initiative à laquelle participent notamment des pharmaciens, le médecin Martin Winckler, les associations Les effronté-e-s et le Planning familial, les féministes Caroline de Haas ou Ovidie, est accompagnée d’une

pétition.“Il est regrettable de constater qu’en Europe et en France cette avancée pour le droit des femmes à disposer d’un accès facilité à la contraception est au point mort”, disent-ils dans cette lettre envoyée aux laboratoires pharmaceutiques français, à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et à l’Agence européenne du médicament (EMA).“En 2012, le Collège américain des gynécologues obstétriciens recommandait d’autoriser la vente des pilules contraceptives sans ordonnance, soulignant l’existence d’un grand nombre de preuves montrant que les femmes sont capables d’évaluer si l’utilisation de la pilule contraceptive est possible en répondant à un questionnaire avec l’aide d’un pharmacien”, poursuivent-ils.Pour un accès libre à la pilule chez le pharmacienPour eux, les femmes devraient avoir accès à la pilule chez leur pharmacien, qui déterminerait grâce à un questionnaire pré-établi si la patiente présente un risque, sans avoir à consulter un gynécologue ou un médecin généraliste. Pour déterminer si la patiente peut se voir délivrer une pilule sans ordonnance, ce questionnaire devra toutefois couvrir de manière exhaustive ses antécédents personnels et familiaux : accidents cardiaques et vasculaires (

phlébite,

embolie), de

diabète, d’

hypercholestérolémie.Si cette mesure est un jour adoptée, elle devra assurer le suivi rigoureux par les pharmaciens de ces questionnaires, mais également associer un volet “prévention” pour avertir les femmes des signes à surveiller après le début de la prise d’une nouvelle pilule contraceptive (douleurs dans les membres inférieurs notamment, pouvant être le signe d’une phlébite et devant amener à se rendre immédiatement aux urgences).Le collectif initiateur de la pétition en ligne ne précise pas si sa demande concerne les premières prescriptions de pilule ou les renouvellements. Lors d’une première prescription de pilule, par un médecin généraliste ou un gynécologue, l’interrogatoire est toujours accompagné d’un bilan sanguin lipidique, avant la prise de pilule et 3 à 6 mois après. Ce bilan sert à déterminer si la pilule est adaptée à la patiente et si elle ne provoque pas une trop forte augmentation du cholestérol sanguin.Une délivrance sans ordonnance déjà possible dans d’autres paysSelon des données publiées avec le texte, cette pratique est déjà possible notamment en Russie, en Turquie, au Portugal, dans la plupart des pays d’Amérique du Sud et dans quelques pays d’Afrique et d’Asie. Elle permet “une plus grande autonomie des femmes mais aussi d’améliorer l’accès à la contraception”, a plaidé auprès de l’AFP une porte-parole du Planning familial.La

pilule progestative, sans oestrogène, est “celle qui présente le moins de risque et la moins chère”, a-t-elle ajouté. Ce type de pilule pourrait donc être le premier à être concerné par la délivrance sans ordonnance. Elle n’est toutefois pas totalement dénuée d’effets secondaires : la pilule progestative peut provoquer des saignements de manière aléatoire tout au long du cycle menstruel.Symboliquement, les signataires demandent “un engagement public” avant le 8 mars 2018, date de la Journée internationale des droits des femmes.Click Here: NRL Telstra Premiership

La course à pied est bénéfique pour la colonne vertébrale et contre le mal de dos

Une nouvelle étude a permis de découvrir que la course à pied pouvait aider à renforcer la colonne vertébrale et à prévenir et contrôler le mal de dos.

Une nouvelle étude australienne a découvert que la course à pied pouvait renforcer la colonne vertébrale.

Menée par l’Institut d’activité physique et de nutrition de l’université Deakin (IPAN), en Australie, l’étude se penchait sur 79 participants. Elle est la première à montrer que courir peut procurer des bienfaits au niveau des disques intervertébraux de la colonne.Avant cette étude, on pensait que ces disques étaient faits de “tissus mous” qui demandaient beaucoup plus de temps que les muscles pour réagir à l’exercice physique.”Des études menées pendant la dernière décennie avaient montré que les constituants des disques intervertébraux se remplaçaient extrêmement lentement, ce qui a conduit les chercheurs à penser qu’il fallait beaucoup plus de temps qu’une vie humaine moyenne pour percevoir un impact positif sur les disques en pratiquant l’exercice ou en suivant un traitement“, explique Daniel Belavy, professeur responsable de l’étude.”Mais nous avons été en mesure de prouver grâce à notre étude qu’une activité physique régulière, comme le jogging, pouvait bel et bien renforcer les disques intervertébraux.”L’étude a aussi montré que la marche pouvait avoir les mêmes effets bénéfiques que la course sur les disques.”Même une petite marche pendant une pause au travail ou choisir de prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur est bénéfique pour les disques, ainsi que pour la santé générale du dos“, complète Daniel Belavy, qui ajoute qu’une simple réduction du temps passé assis ou debout et immobile pouvait également aider.

Il souligne par ailleurs que faire attention à l’état de sa colonne vertébrale et s’astreindre à renforcer ses disques intervertébraux en pratiquant une activité physique pendant l’adolescence et jusqu’à la fin de la trentaine pouvait réduire les problèmes de dos intervenant plus tard.

Elections locales en Côte d’Ivoire: instantané politique avant la présidentielle

Sur les réseaux sociaux, les Ivoiriens ont beaucoup parlé et commenté les élections locales du 13 octobre 2018. La mobilisation était moins palpable dans les urnes. Aux municipales, la participation s’est élevée à 36,20% (contre 36,49% en 2013), et aux régionales 46,36% (contre 44,37% en 2013), selon le président de la Commission électorale indépendante, Youssouf Bakayoko, qui a annoncé ces chiffres définitifs à la télévision nationale RTI, trois jours après le scrutin.

«Il y a eu un fort taux d’abstention, confie à Géopolis Mireille Critié Offor, spécialiste en gestion des conflits qui a analysé le processus électoral de 2010, à l’origine d’une crise majeure en Côte d’Ivoire. Cependant, ce taux est plus révélateur du manque de confiance dans ce processus électoral que d’un désintérêt. Les Ivoiriens veulent des élections, mais il faut qu’elles soient justes et transparentes. Malheureusement, cela reste encore un défi à relever. On retient de ces élections municipales et régionales qu’il y a énormément à faire si l’on espère une élection présidentielle apaisée et rassurante en 2020.» 
De la campagne électorale au scrutin, ces élections locales ont été émaillées de violences et d’incidents à travers tout le pays – il y a eu au moins quatre morts – et ont été entachées par de nombreuses accusations de fraudes. Deux scrutins ont été ainsi invalidés. A l’instar de l’élection municipale de Port Bouët, une commune populaire d’Abidjan, qui a été annulée en raison d’incidents violents, selon un communiqué de la CEI.  

Des élections émaillées d’incidents
Plus de six millions d’Ivoiriens étaient appelés à voter à ces élections locales, dont le principal enjeu était de mesurer les forces en présence avant la présidentielle de 2020, notamment parmi les membres de l’ex-coalition au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). 

Principalement composé du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et du parti du président Alassane Ouattara, le Rassemblement des républicains (RDR), le RHDP a explosé. En août 2018, le PDCI a refusé de se maintenir dans la coalition, estimant que le RDR tentait de l’absorber pour pouvoir présenter son candidat à la présidentielle. Le PDCI, qui a soutenu Alassane Ouattara en 2010 et 2015, entendait que le RDR lui rende la pareille en 2020 en soutenant son candidat. Les anciens alliés sont désormais à couteaux tirés. 

Au lendemain du scrutin, le numéro deux du PDCI, Maurice Kakou Guikahué, avait parlé de «braquage éhonté» de la nouvelle coalition au pouvoir qui a remporté le plus grand nombre de mairies. Quelques heures plus tard, l’ancien président Henri Konan Bédié, chef du PDCI, montait à son tour au créneau. «Je m’étonne de l’immixtion du chef de l’Etat (Alassane Ouattara) dans les proclamations des résultats de cette élection», a-t-il accusé le 15 octobre 2018 à l’issue du congrès extraordinaire de son parti. Le PDCI a ainsi dénoncé avec «force les violences, les tentatives d’inversion des résultats brillamment obtenus» par ses candidats.

L’officialisation de la victoire au Plateau (le quartier des affaires d’Abidjan, la capitale économique) du candidat du PDCI a fait baisser la tension, notamment dans la ville. L’annonce des résultats au Plateau a donné lieu à un imbroglio électoral alors que pour ce scrutin, les électeurs ivoiriens se sont relativement mobilisés (23%) et tenaient à sa transparence. «Au Plateau, avant les élections, les gens se disaient que le candidat RHDP (Fabrice Sawegon) allait remporter les élections haut la main, vu les moyens mis à sa disposition par l’Etat. En dépit de cela, la population s’est rendue aux urnes et a réclamé que les résultats ne soient pas tronqués», analyse Mireille Critié Offor. 

«Cette révolution, poursuit-elle, a été possible grâce à la dissidence entre le RDR et le PDCI. Ce divorce a affaibli le RDR qui est bien obligé de reconnaître la force politique de son allié d’antan. On constate que les zones où il y a eu une opposition PDCI-RHDP, la vérité des urnes a triomphé parce qu’ils s’agissait plus d’un conflit politique que d’un non-respect de la volonté des populations.»

Ces élections ont cependant mis en évidence les carences de la Commission électorale indépendante, critiquée de toutes parts et dont l’impartialité est remise en cause par l’opposition. Le président Ouattara a annoncé en août qu’elle serait réformée avant la présidentielle de 2020. Le RHDP, grand vainqueur 
Pour l’heure, le RHDP peut se satisfaire du résultat de ces élections locales. Il a largement remporté les élections locales avec 60% des voix aux régionales et 46% aux municipales, selon les chiffres définitifs de la Commission électorale.

En outre, la coalition au pouvoir continuera à contrôler la capitale économique puisqu’il remporte notamment les communes de Koumassi, Treichville, ainsi que les deux grands quartiers populaires de Yopougon et Abobo. Dans cette dernière commune, comptant deux millions d’habitants, se jouait un autre affrontement très médiatique. Parachuté, le ministre de la Défense Hamed Bakayoko a remporté la mairie face à Tehfour Koné, un indépendant, soutenu par le président de l’Assemblée nationale et ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro.

S’il n’est pas question d’être «alarmiste» pour la présidentielle de 2020, «il faut tout de même rester sur nos gardes car la forte question identitaire n’est pas du tout reglée en Côte d’Ivoire. Le candidat Fabrice Sawegnon l’a appris à ses dépens», estime Mireille Critié Offor. Durant toute la campagne, le candidat du RHDP a été attaqué sur sa nationalité ivoirienne. «Le code de nationalité de 1961 a instauré le droit de sol. Je suis né en Côte d’ivoire de mes deux parents d’origine béninoise», rappelait déjà Fabrice Sawegnon en janvier 2018, à l’annonce de sa candidature.

Les élections municipales et régionales consituent un baromètre politique avant la présidentielle de 2020. Mais la stratégie politique du Front populaire ivoirien (FPI) de l’ancien président Laurent Gbagbo, aujourd’hui divisé, reste encore difficile à décrypter. Après avoir laissé entrevoir une possible participation à ces élections locales en raison de l’amnistie et de la libération de Simone Gabgbo, l’aile dure du FPI avait appelé au boycottage du scrutin qualifié de «forfaiture». Cependant, l’autre branche du parti, dirigée par Pascal Affi N’Guessan, a pris part à ces élections après avoir boycotté celles de 2013. Elle repart avec une région et deux villes. 
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Pour rajeunir de 9 ans, faites 30 minutes de running par jour

Faire du sport tous les jours ralentit le processus du vieillissement biologique de nos cellules et peut nous faire gagner 9 ans d’espérance de vie par rapport à un mode de vie sédentaire, indique une étude américaine publiée ce jeudi 11 mai dans Preventive Medicine.

Les personnes qui font beaucoup de sport et régulièrement ont des télomères significativement plus longs que les sédentaires ou modérément actifs.<br />
©filadendron / Itsock.com

Une équipe de chercheurs américains de la Brigham Young University a découvert que les personnes les plus sportives avaient un “avantage biologique” de neuf ans par rapport à ceux qui avaient un mode de vie sédentaire et une avance de 7 ans comparativement aux personnes qui avaient une activité physique modérée.Les personnes qui font beaucoup de sport et régulièrement ont des télomères (des structures de l’ADN protectrices des chromosomes associées à l’âge) significativement plus longs que les sédentaires ou modérément actifs, indique l’

étude portant sur 5823 adultes, âgés de 20 à 84 ans.Grâce à de récentes découvertes, menées par la biologiste américaine Elizabeth Blackburn, prix Nobel de médecine (2009), on sait qu’il est possible de rajeunir de l’intérieur en agissant sur les chromosomes et notamment sur les télomères qui raccourcissent en vieillissant.Pour les besoins de l’étude, un groupe de participants a suivi une activité intensive pendant 30 jours soit 30 minutes de jogging par jour (40 minutes pour les hommes) cinq jours par semaine.D’après les résultats, les télomères les plus courts appartenaient aux sédentaires qui avaient 140 paires de base formant l’ADN de moins que les personnes très actives physiquement.L’étude montre qu’un peu d’exercice ne suffit pas à préserver les télomères puisque qu’aucune différence significative a été mesurée concernant la longueur des télomères entre les personnes qui ont eu une faible activité physique ou modérée et les sédentaires.Pour expliquer ce phénomène, les chercheurs avancent l’hypothèse des bienfaits du sport contre l’inflammation et le stress oxydatif, deux facteurs étroitement liés à la longueur des télomères d’après de précédents travaux.
“Nous savons que l’activité physique régulière aide à réduire la mortalité et prolonger la vie et maintenant nous savons que cet avantage peut en partie s’expliquer par la conservation des télomères”, déclare l’un des auteurs de l’étude, Larry Tucker de l’université Brigham Young.
Une étude menée par des chercheurs de l’École de médecine de l’université de Californie à San Diego montrait en janvier dernier que les femmes âgées dont l’activité physique était faible et qui restaient assises plus de 10 heures par jour avaient des cellules qui étaient biologiquement plus vieilles de huit ans que celles des femmes moins sédentaires.Pour consulter l’étude : 

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0091743517301470(AFP/Relaxnews)Click Here: kanken kids cheap

Infertilité : une semaine pour en parler et s’informer

Du 29 mai au 4 juin prochain, l’association Collectif BAMP organise une semaine de sensibilisation à l’infertilité (SSI). Au programme : de nombreuses conférences sur la question, dans toute la France…

Sommaire

  1. Des avancées pour les couples infertiles
  2. Un couple sur six souffre d’infertilité

Pour la troisième année consécutive, l’association Collectif BAMP organise une semaine de sensibilisation à l’infertilité (SSI). Jusqu’au 4 juin prochain, des actions d’informations à destination du grand public ont lieu dans plusieurs villes de France (Paris, Marseille, Caen, Angers, Agen, Créteil, Strasbourg, Colmar, Nouméa, Avignon, Reims, Monaco). Au programme : des rendez-vous clés au cours desquels professionnels  de l’AMP et chercheurs répondront aux questions des couples en situation d’infertilité, des témoignages et échanges de couples concernés.

Des avancées pour les couples infertiles
Le Colletif BAMP se mobilise depuis près de quatre ans pour faire bouger les choses et briser les tabous liés à l’infertilité. A force de persévérance, les mœurs évoluent. En 2016, les couples stériles ont obtenu les autorisations d’absence pour parcours de soins en AMP. Ce droit leur offre une protection contre les discriminations et leur permet de mieux vivre l’articulation des emplois du temps professionnels et médicaux. Et depuis fin mars 2017, les agents de la fonction publique peuvent également y avoir recours, grâce à la publication d’une circulaire ministérielle.
De plus, l’an dernier, l’association Collectif BAMP a notamment travaillé sur le plan d’actions stratégiques 2017-2020 dans les champs de l’assistance médicale à la procréation avec l’Agence de la Biomédecine. Malgré ces évolutions, les idées reçues perdurent et de nombreux efforts restent à faire pour améliorer les parcours médicaux.Un couple sur six souffre d’infertilité
Pour rappel, en France, l’infertilité concerne un couple sur six. En 2014, un enfant sur 32, soit un enfant par classe, est né grâce à l’AMP. Et avec l’avancement de l’âge du désir de maternité, la dégradation de la qualité des gamètes notamment masculines et les diagnostics souvent tardifs d’endométriose, les recours à l’assistance médicale à la procréation devraient encore augmenter ces prochaines années. Alors parlons-en !
Retrouver le programme complet sur le site

www.bamp.fr