Cancer du poumon : la radiothérapie du cerveau inutile en cas de métastases ?

Les patients dont le cancer du poumon s’est étendu au cerveau ne tireraient pas de bénéfices à recourir à une radiothérapie du cerveau entier. Cette technique largement répandue ne présenterait finalement pas d’avantages en termes de survie ou de qualité de vie. Des résultats qui devraient changer la prise en charge.

Les patients dont le cancer du poumon s'est étendu au cerveau ne tireraient pas de bénéfices à recourir à une radiothérapie du cerveau entier.

Métastases cérébrales : 30 000 nouveaux cas par anSurvenant dans différentes parties du corps, un cancer peut s’étendre au cerveau et provoquer des tumeurs secondaires. Ces

métastases cérébrales représentent la majorité des tumeurs intracrâniennes, avec près de 30 000 nouveaux cas par an. Les tumeurs qui se propagent plus fréquemment au cerveau sont les

mélanomes, les

choriocarcinomes, les

cancers du poumon, du

sein, du rein. En fonction de la localisation, les conséquences peuvent être nombreuses : maux de tête, troubles mentaux, crises convulsives, problèmes d’élocution, troubles visuels, troubles sensoriel, troubles moteurs… Ces métastases ont ainsi un impact très important sur la qualité de vie et la survie des patients.Chirurgie et/ou radiothérapie face aux métastases cérébralesLe traitement des métastases cérébrales vise à limiter leur croissance et à soulager les symptômes neurologiques. En tenant compte du nombre, de la taille et de l’emplacement des métastases, de l’état de santé du malade et du cancer initial, les options thérapeutiques restent limitées : schématiquement, la chirurgie permet d’enlever la métastase lorsqu’elle est unique, volumineuse, accessible (dans une zone cérébrale non stratégique) et que l’état de santé global de la personne le permet. Quand il y a plusieurs métastases ou qu’elle n’est pas accessible à la chirurgie, on recourt alors à la radiochirurgie ou à la radiothérapie. Des traitements médicamenteux peuvent agir sur les symptômes (corticothérapie pour réduire les oedèmes cérébraux, des antiépileptiques en cas de crises convulsives, les soins palliatifs…).La radiothérapie du cerveau entier largement répandueMalgré une utilisation courante, la radiothérapie du cerveau entier (RTCE) ou radiothérapie pancérébrale ou irradiation encéphalique”in-toto” n’a pas réellement démontré son bénéfice tant en termes de survie du patient, que d’amélioration de sa qualité de vie. Cette technique vise à administrer des doses de radiothérapie fractionnées à l’ensemble du cerveau. La dose, à chaque séance, est moins importante car l’ensemble du parenchyme cérébral est exposé (les tissus sains et les tissus cancéreux). Ce qui n’est pas sans conséquence sur la cognition, en plus de la fatigue et des nausées.Une étude anglaise publiée dans le Lancet a évalué l’intérêt de cette technique.Pas de bénéfices pour la RTELes chercheurs ont recruté 568 patients atteints de métastases cérébrales liées à un cancer du poumon, parmi 69 centres au Royaume-Uni et 3 en Australie, entre 2007 et 2014. Les patients étaient répartis de manière aléatoire en deux groupes : le premier recevait des soins de support et de la

dexamethasone ; le second, des soins de support, de la dexamthasone et une RTCE. Résultat : l’essai n’a pas trouvé de différence significative en termes de survie, de qualité de vie ou d’utilisation de corticoïdes entre les deux groupes.Les auteurs notent que les patients recrutés dans cette étude avaient un moins bon pronostic que ceux d’études précédentes (qui ont servi de base pour l’utilisation de la RTCE) mais ils soulignent qu’ils sont plus proches de la pratique clinique. Pour le Dr Paula Mulvenna, co-auteur de l’étude : “Cet essai va changer le traitement pour les patients. Avant l’essai Quartz, les médecins n’étaient pas sûrs que la radiothérapie du cerveau entier améliore la qualité de vie de leurs patients, mais y recourait souvent de bonne foi. Ces résultats confirment que nous pouvons omettre en toute sécurité ce traitement et nous concentrer sur d’autres moyens permettant d’offrir aux patients et à leurs familles les meilleurs soins de fin de vie“.D’autres techniques sont possibles… mais pas toujours accessiblesParmi les autres moyens disponibles, une autre technique de radiothérapie plus précise est possible : la radiochirurgie ou radiothérapie stéréotaxique qui consiste à administrer un faisceau de rayons X ou Gammaqui vont couvrir très précisément la tumeur pour la rendre inerte. Différents appareils permettent d’allier une forte dose de rayons et une très grande précision : le gammaknife, le 

cyberknife et le LINAC. “Mais la radiochirurgie reste en France une technique récente accessible uniquement dans certains centres… Résultat : certains patients qui pourraient être candidats à la radiochirurgie reçoivent encore des radiothérapies pancérébrales. Au-delà de la formation des professionnels de santé, le changement des pratiques passera aussi par une meilleure information des patients” nous avouait

le Dr Marc Lévêque, en mai 2015.

Métastases cérébrales : faut-il abandonner la RTE ?Faut-il alors abandonner la radiothérapie du cerveau entier ? Pas forcément selon le Dr Cécile Le Péchoux de Gustave Roussy qui juge dans un commentaire accompagnant l’étude que : “Cette étude pourrait ne pas exclure l’utilisation de la radiothérapie du cerveau entier chez tous les patients avec un cancer du poumon non-à-petites cellules et des métastases cérébrales… Nous croyons qu’une radiothérapie du cerveau entier optimisée, donné au bon moment aux bons patients, pourrait conduire à des stratégies plus individualisées. Les traitements systémiques et locaux des métastases cérébrales doivent être discutés avec les patients, en tenant compte des résultats de cet essai, des facteurs pronostiques classiques, et du statut moléculaire“.Click Here: los jaguares argentina

Souffrant d'une pneumonie, Hillary Clinton annule ses déplacements

Hillary Clinton a dû annuler ses déplacements lundi 12 septembre et mardi 13 septembre car elle souffre d’une pneumonie. Cette annonce, faite par son médecin Lisa Bardack, survient quelques heures après son malaise en pleine cérémonie d’hommage aux victimes du 11 Septembre, à New York.

Hillary Clinton, tout sourire, quelques heures après son malaise.

Un malaise provoqué par une déshydratationLes images de la candidate démocrate en train de tituber pour aller jusqu’à sa voiture ont fait le tour des réseaux sociaux dimanche 11 septembre. Victime d’un malaise, Hillary Clinton a été contrainte de quitter la cérémonie d’hommage aux victimes du 11 Septembre. Après s’être reposée quelques heures dans l’appartement de sa fille Chelsea, Mme Clinton a voulu faire bonne figure en saluant les journalistes qui faisaient le pied de grue devant l’immeuble de sa fille. Tout sourire et droite sur ses jambes, la rivale de Trump n’a toutefois pas rassuré son clan sur son état de santé.Et pour cause, selon un communiqué rédigé par son médecin,  Hillary Clinton souffre d’une

pneumonie diagnostiquée vendredi dernier. Son malaise aurait quant à lui été provoqué par une déshydratation, précise le Dr Bardack.Ses déplacements prévus ces deux prochains jours ont été annulés afin qu’elle se repose et poursuive son antibiothérapie. 

Le risque de pneumonie est élevé chez les plus de 65 ansLa pneumonie est une maladie fréquente. D’une manière générale, le risque d’infection pulmonaire augmente régulièrement à partir de l’âge de 40 ans, et il est particulièrement élevé chez les personnes âgées de plus de 65 ans. L’incidence des pneumonies à pneumocoque chez les personnes âgées est ainsi 3 fois plus élevée que celle observée chez les adultes jeunes.
Les symptômes les plus courants d’une pneumonie bactérienne sont une fièvre élevée, des frissons, de la toux, des expectorations, une dyspnée (essoufflement), des douleurs thoraciques, une 

tachycardie… 
 Une pneumonie virale se manifeste par des symptômes équivalents à ceux d’une grippe : fièvre, courbatures, fatigue, toux et par une gêne respiratoire plus ou moins prononcée selon la gravité. Le traitement de la pneumonie bactérienneLa pneumonie bactérienne se soigne par des antibiotiques. Le traitement doit être débuté le plus rapidement possible. Une hospitalisation est indispensable en présence de signes de gravité (altération de la conscience, atteinte des fonctions vitales…), ou de facteurs de risque de mortalité (âge > 65 ans et maladie chronique par exemple). Entre 15 à 20 % des personnes ayant une pneumonie à pneumocoque sont hospitalisées.Âgée de 68 ans, la candidate à la présidentielle américaine est suivie de près et n’en est pas à son premier problème de santé. Hillary Clinton a souffert de

thromboses en 1998 et 2009 et d’un caillot cérébral en 2012 après une chute. Elle est depuis sous anticoagulants. En 2015, elle a publié une lettre de son médecin faisant état de ses problèmes de santé chroniques tels qu’une

hyperthyroïdie et des

allergies saisonnières.

Le Nobel de médecine au Japonais Ohsumi pour ses recherches sur l'autophagie

Le prix Nobel de médecine a été attribué lundi au Japonais Yoshinori Ohsumi pour ses recherches sur l’autophagie, cruciales pour comprendre le renouvellement des cellules, le vieillissement et la réponse du corps à la faim et aux infections.

Le prix Nobel de médecine a été attribué lundi au Japonais Yoshinori Ohsumi pour ses recherches sur l'autophagie.

Les mutations des gènes de l’autophagie peuvent provoquer des maladies et le processus autophagique est impliqué dans plusieurs affections comme le cancer et les maladies neurologiques“, a souligné le jury Nobel.Le concept d’autophagie est apparu dans les années 1960 lorsque les chercheurs ont observé pour la première fois la destruction par les cellules de leur propre substance en l’évacuant vers un “compartiment de recyclage” appelé lysosome, a expliqué l’Assemblée Nobel de l’Institut Karolinska, qui décerne le prix.La connaissance du phénomène est cependant restée limitée jusqu’aux travaux de Yoshinori Ohsumi qui, au début des années 1990, a mené des “expériences brillantes” à partir de la levure et identifié les gènes de l’autophagie.Il en a ensuite mis en évidence les mécanismes sous-jacents et montré que les mêmes mécanismes étaient à l’oeuvre dans le corps humain.Né à Fukuoka, Yoshinori Ohsumi, 71 ans, a obtenu son doctorat en 1964 de l’université de Tokyo. Après trois ans à l’université Rockefeller de New York, il est revenu à Tokyo pour créer son propre laboratoire. Depuis 2009, il est professeur à l’institut de Technologie de la capitale nippone. Il “était un peu surpris”, a raconté le secrétaire du jury Thomas Perlmann, qui lui a téléphoné avant l’annonce.Yoshinori Ohsumi succède à William Campbell, Américain né en Irlande, au Japonais Satoshi Ōmura et à la Chinoise Tu Youyou, découvreurs de traitements contre les infections parasitaires et le paludisme.Le diplôme et la médaille Nobel sont assortis d’une récompense de huit millions de couronnes suédoises (environ 834.000 euros). Le prix de médecine est le premier de la saison des Nobel 2016. Il doit être suivi de ceux de physique mardi, de chimie mercredi, de la paix vendredi et d’économie lundi. Le prix Nobel de littérature sera annoncé le jeudi 13 octobre.Click Here: camiseta river plate

La survie des patients atteints de cancer de la tête et du cou double grâce à l’immunothérapie

Difficiles de traiter malgré une chimiothérapie, les cancers de la tête et du cou à un stade avancé restent l’un des cancers de plus mauvais pronostic. Une récente étude montre que l’administration d’une immunothérapie double la survie des patients avec un cancer de la tête et du cou en rechute après rémission sous chimiothérapie.

Le tabagisme expose aux cancers des voies aérodigestives supérieures.

Les cancers de la tête et du cou, aussi appelés cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) sont difficiles à traiter et ont en général un mauvais pronostic. La majorité des patients avec une extension locorégionale et plus de 50 % des autres patients ont une rechute dans les 3 années suivant le traitement par

chimiothérapie.La survie doublée grâce à l’immunothérapieDans une étude qui vient de paraître dans la revue The New England Journal of Medicine et dont les résultats ont été présentés au Congrès de la Société Européenne d’Oncologie Médicale (ESMO) qui se tient du 7 au 11 octobre à Copenhague, au Danemark, des chercheurs ont présenté les résultats d’une étude multicentrique internationale qui montre que le

nivolumab (

Opdivo®), une

immunothérapie contre le cancer, double la survie des patients avec un cancer de la tête et du cou en rechute après rémission sous chimiothérapie.Une étude internationale sur 361 patientsCette étude, dirigée par le Pr Kevin Harrington de l’Institut de recherche sur le cancer à Londres et la fondation Royal Marsden Trust a été conduite dans 20 centres de recherche de différents pays et soutenue par Bristol Myers Squibb.Parmi les 361 patients ayant participé à l’étude, 240 de ces patients avec un cancer de la tête et du cou en rémission ou métastatiques ont reçu le nivolumab, et 121 une de 3 chimiothérapies classiques dont le

docétaxel, seule chimiothérapie ayant l’autorisation dans cette indication au Royaulme-Uni, ou encore la 

cisplatine.Après une année, 36 % des patients traités avec nivolumab étaient encore en vie, contre seulement 17 % des ceux ayant reçu une chimiothérapie. La survie médiane des patients sous nivolumab était de 7,5 mois, comparativement à 5,1 mois pour ceux sous chimiothérapie.Un bénéfice plus net pour les patients positifs pour le HPVLes chercheurs ont retrouvé par ailleurs que le bénéfice en termes de survie était plus prononcé pour les patients ayant des tumeurs positifs pour le

papillomavirus humain (HPV) : survie médiane de 9,1 mois pour les patients sous nivolumab, contre 4,4 mois pour les patients sous chimiothérapie. Les patients négatifs pour le HPV ont eu une survie médiane de 7,5 mois avec nivolumab, contre 5,8 pour la chimiothérapie.Moins d’effets secondaires avec nivolumabPar ailleurs, les patients traités par nivolumab ont eu significativement moins d’effets secondaires sévères (13 %), comparativement à la chimiothérapie (35 %). Les patients sous nivolumab déclaraient se sentir physiquement stables au cours du temps tandis que ceux sous chimiothérapie se disaient physiquement, moralement et psychiquement diminués.Pour le Pr Harrington, “nivolumab pourrait être une option avantageuse pour traiter les patients avec un cancer avancé de la tête et du cou, avec un prolongement important de la survie, sans affecter la qualité de vie“.Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey

Urticaire chronique spontanée : une appli aide les patients à suivre leur maladie

Disponible gratuitement, la nouvelle application urtiCARE, lancée par Novartis permet aux patients souffrant d’urticaire chronique spontanée d’évaluer facilement leurs symptômes et de suivre l’évolution de leur maladie.

L'application urtiCARE est disponible gratuitement sur le site de Novartis bienvivremapeau.

L’

urticaire est une

maladie de la peau fréquente puisqu’elle touche environ 20 % de la population, avec une fréquence plus élevée chez les femmes. Lorsque l’urticaire dure moins de 6 semaines, on parle d’urticaire aiguë dont le diagnostic est en général fait sans difficulté par l’interrogatoire et l’examen clinique. Lorsque la maladie dure 6 semaines ou plus, il s’agit d’une urticaire chronique et, si sa cause n’est pas identifiée, on parle d’

urticaire chronique spontanée (UCS).Une maladie qui altère la qualité de vieOn estime que la prévalence de l’UCS dans la population adulte est de l’ordre de 1 %. L’UCS est une maladie de cause inconnue dont les manifestations sont très variées et les mécanismes mal compris. De ce fait, le parcours de soins des patients peut être long et difficile et des études montrent que pour ces patients, l’UCS peut devenir une source de souffrance physique et morale. En effet, les résultats d’une

enquête conduite par Doctissimo en partenariat avec Novartis fin 2014, montre que pour 75,4 % des patients déclarant une urticaire chronique, les symptômes sont difficiles à tolérer et interfèrent avec leurs activités.L’appli urtiCARE, un outil pratique pour le quotidien des patientsL’application urtiCARE permet aux patients d’évaluer facilement les symptômes de leur maladie grâce au suivi de leur score de gravité de l’urticaire et de son impact sur la qualité de vie. L’application comprend également un système de notifications, de prise de notes et/ou de photos. Ces données, faciles à charger dans l’application, permettent aux patients le suivi de l’évolution de la maladie : un onglet intitulé « Evolution de la maladie » compile les résultats des scores au fil du temps et permet ainsi aux patients d’en discuter facilement avec leur médecin. De plus, un export des données en format PDF est proposé pour les envoyer par mail ou les apporter en consultation.Disponible gratuitement sur Google play et App Store, vous pouvez la télécharger sur le site mis à disposition par Novartis :

http://www.bienvivremapeau.fr/urticaire/application-urtiCARE/Click Here: cheap nrl jerseys

Grippe : les femmes enceintes appelées à se faire vacciner

La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a débuté le 6 octobre dernier. En raison du sur-risque de grippe grave pendant la grossesse, plusieurs organismes professionnels de médecins appellent les femmes enceintes à se faire vacciner avant le début de l’épidémie hivernale…

La grippe est la première cause de mortalité par maladie infectieuse grave en France. C’est pourquoi, chaque automne, la campagne de vaccination incite les populations, surtout à risque, à se faire vacciner. Parmi elles, les personnes âgées, les jeunes enfants, les personnes souffrant d’obésité, mais également les femmes enceintes. Pour inciter ces dernières à se protéger, le Groupe Vaccination et Prévention de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF), le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français, et le Conseil National de l’Ordre des Sages-Femmes rappellent dans un communiqué de presse les bienfaits de la vaccination et l’importance de se faire vacciner contre cette infection hivernale durant la grossesse.La femme enceinte présente un sur-risque de grippe gravePlusieurs études, notamment françaises, ont démontré que la grippe est plus souvent grave lorsqu’elle survient au cours de la grossesse. En effet, les hospitalisations sont jusqu’à 7 fois plus fréquentes par rapport à une population du même âge. En cause notamment : des problèmes respiratoires et cardiaques. Et chaque année en France, 30 à 60 femmes enceintes sont hospitalisées en réanimation pour une grippe grave, la plupart sans maladie préexistante. La grippe augmente également le risque de fausses couches et d’accouchements prématurés. Or, selon les différents experts, qui s’appuient sur les nombreuses études réalisées, le vaccin antigrippal pourrait permettre d’éviter ces complications. Plusieurs recherches montrent que la vaccination pendant la grossesse permet d’éviter environ 50 % des cas de grippe, et d’avantage encore en cas de pandémie grippale (comme en 2009). La vaccination permet aussi de diminuer la survenue des problèmes respiratoires. De plus, ce vaccin n’entraîne, selon les experts, aucun effet négatif sur la grossesse. Aucun risque de maladie maternelle, de retard de croissance in utero, de fausse couche, de malformation fœtale, ou de maladie de l’enfant après la naissance du bébé n’a été diagnostiqué. Le risque chez la mère de polyradiculonévrite aiguë (syndrome de Guillain-Barré), qui représente 1 cas par million de personnes vaccinées contre la grippe, est si minime qu’il n’a pu être observé chez la femme enceinte.Un bénéfice pour le futur bébéS’il permet de protéger la mère, l’effet du vaccin est double puisqu’il protège également le futur bébé. Le vaccin administré pendant la grossesse entraîne la production d’anticorps protégeant la future maman contre le virus grippal. Ces derniers passent ensuite dans le placenta, et sont transmis au fœtus. Leur effet persiste 3 à 6 mois après la naissance. De ce fait, les nourrissons dont la mère est vaccinée pendant la grossesse sont moins souvent atteints de grippe durant l’année suivant leur naissance (protection de 40 à 60 %). Or, les nourrissons sont aussi une population vulnérable mais le vaccin antigrippal ne peut pas être administré avant l’âge de 6 mois. Les enfants de moins de 2 ans sont plus fréquemment hospitalisés et ont un risque plus élevé d’être admis en réanimation en cas de grippe. Chaque année en France, plus d’une vingtaine de nourrissons de moins de 6 mois sont pris en charge en réanimation. Pour les nombreux groupes de travail de médecins, la grossesse est donc le moment propice pour protéger son enfant.Un vaccin anti-grippal gratuit pour les femmes enceintesDepuis 2010, la  gratuité du vaccin à toutes les femmes enceintes quel que soit le stade de la grossesse est effective. Au vu des nombreux bénéfices, le Groupe Vaccination et Prévention de la SPILF, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français, et le Conseil National de l’Ordre des Sages-Femmes appellent les femmes enceintes à se faire vacciner, et ce, quel que soit le terme de leur grossesse afin de se protéger elle-même et de protéger leur bébé.Click Here: cheap nrl jerseys

En Afrique du Sud, le test d'un nouveau vaccin contre le sida ravive l'espoir

L’Afrique du Sud donne mercredi le coup d’envoi d’un essai clinique d’une ampleur inédite destiné à tester un vaccin expérimental contre le sida qui, si son efficacité est confirmée, pourrait enfin permettre de faire reculer la maladie.

Pour la première fois peut-être depuis l'identification du virus en 1983, les scientifiques pensent avoir trouvé un candidat prometteur.

Depuis le début de la pandémie, l’histoire de la quête d’un vaccin contre le virus VIH reste celle de la poursuite d’un Graal inaccessible. Plus de trente ans d’efforts, jusque-là en vain. Mais, pour la première fois peut-être depuis l’identification du virus en 1983, les scientifiques pensent avoir trouvé un candidat prometteur.Vaccin contre le sida : l’essai qui pourrait changer la donneBaptisée HVTN 702, l’étude qui débute mercredi va impliquer pendant quatre ans plus de 5.400 volontaires, hommes et femmes sexuellement actifs âgés de 18 à 35 ans, dans quinze sites répartis sur tout le territoire sud-africain. Cet essai clinique, un des plus importants jamais entrepris, a ravivé les espoirs de la communauté scientifique.”S’il est utilisé en même temps que les outils de prévention à l’efficacité prouvée que nous utilisons déjà, un vaccin sûr et efficace pourrait constituer le coup de grâce contre le VIH“, a estimé Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID). “Même un vaccin modérément efficace réduirait significativement le fardeau de la maladie dans des pays et des populations très infectés“, a ajouté le patron du NIAID, qui participe à l’étude.

Le choix de l’Afrique du Sud pour tester ce vaccin à grande échelle n’est pas anodin. Ce pays d’Afrique australe enregistre un des taux de prévalence les plus élevés au monde (19,2% selon Onusida). Plus de 7 millions de personnes y vivent avec le VIH.Dans le monde, deux millions et demi de personnes sont infectées chaque année par le virus, qui a fait plus de 30 millions de morts depuis les années 1980, selon une étude publiée lors de la conférence internationale de Durban (est de l’Afrique du Sud) en juillet.Le vaccin “sud-africain”, spécialement adapté aux populations locales, est une version “musclée” d’une

souche testée en 2009 en Thaïlande sur plus de 16.000 volontaires. Elle avait permis de réduire de 31,2% les risques de contamination trois ans et demi après la première vaccination. Une avancée dont nous parlait le Pr. Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherches sur le SIDA et les hépatites virales (ANRS) dès 2011.

Objectif : une réduction des risques de contaminations de 50%La sécurité du vaccin “sud-africain” a déjà été testée avec succès pendant dix-huit mois sur 252 volontaires. La nouvelle étude vise désormais à tester son efficacité. “Les résultats obtenus en Thaïlande ne sont pas suffisants pour un lancement (…). Nous avons fixé le seuil minimal d’efficacité à 50%“, a expliqué à l’AFP le Dr Lynn Morris, de l’Institut national sud-africain des maladies transmissibles (NICD).”Nous avons l’espoir que l’efficacité soit encore bien plus forte“, s’est enthousiasmé récemment devant les députés le vice-président sud-africain Cyril Ramaphosa.Malgré les espoirs suscités par ce vaccin, les spécialistes insistent sur la nécessité de ne pas baisser la garde face à la maladie. “Un vaccin efficace changerait la donne, mais ces essais vont prendre des années“, a insisté le Dr Morris. “Nous devons continuer à utiliser les autres moyens de prévention pour réduire les nouvelles contaminations“. Les traitements antirétroviraux accessibles pour la moitié des personnes infectéesLes traitements antirétroviraux (ARV) restent aujourd’hui de loin les plus efficaces contre la maladie. Selon l’Onusida, la moitié des quelque 36 millions de personnes infectées par le virus qui vivent dans le monde y ont accès. Un chiffre qui a doublé en cinq ans.Grâce à ces traitements, qui permettent de contrôler l’évolution du virus et d’augmenter l’espérance de vie des séropositifs, l’espérance de vie des Sud-Africains a bondi de 57,1 à 62,9 ans en moyenne depuis 2009, selon les autorités locales.Les essais du nouveau vaccin sont conduits par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH), le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC), la Fondation Bill et Melinda Gates, les laboratoires Sanofi Pasteur, GlaxoSmithKline et le Réseau d’essais des vaccins contre le VIH (HVTN).

Antarctique : des albatros “espions” vont traquer les bateaux suspectés de pêche illégale

#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?
Cliquez ici pour nous alerter !Des radars… embarqués sur des oiseaux. Dans les semaines à venir, des grands albatros vont aider à traquer les bateaux suspectés de pêche illégale dans les mers australes. Comment ? Grâce à un système de balise porté par ces géants des océans, transmettant en quasi-simultané la localisation des navires qu’ils croisent.Entre novembre et mars, 150 premières balises vont être posées sur des albatros des îles Crozet, Kerguelen et Amsterdam, dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), après des essais concluants début 2018.Un programme pour préserver l’espèceC’est un programme scientifique pour préserver cette “famille d’oiseaux la plus menacée au monde” qui a débouché sur cet emploi indirect d’espion des mers, explique le Centre d’études biologiques de Chizé (CEBC), du CNRS.Ocean Sentinel, programme labellisé par le Conseil européen de la recherche (ERC), est né d’une inquiétude sur un déclin démographique “très prononcé” des albatros des Crozet et Kerguelen, “suivis depuis près de cinquante ans, dont on connaît tous les individus”, explique à l’AFP Henri Weimerskirch, directeur de recherche au CEBC. Selon l’Union internationale de conservation de la nature (UICN), 18 espèces d’albatros sur 22 sont menacées, voire en danger d’extinction. A l’échelle mondiale, on compte environ 25 000 couples reproducteurs de grands albatros (Diomedea exulans). Des navires “en mode discret”D’où l’idée du CEBC d’une balise dernier cri, mise au point avec une société néo-zélandaise et qui va renseigner sur le comportement des albatros, leur état, leurs déplacements, mais qui va aussi détecter les radars des bateaux croisés en route par les oiseaux.Un point crucial, sachant que lorsqu’ils se livrent à des pêches illégales, des bateaux peuvent “éteindre” leur “système d’identification automatique” (AIS) pour passer en mode discret. En revanche, ils ne peuvent naviguer sans radar, pour des raisons de sécurité. “Or la moitié des bateaux qu’on détecte [lors des essais] n’ont pas leur AIS branché…” souligne Henri Weimerskirch. Mais avec l’albatros et sa balise, qui “capte” le bateau à partir de 5 km, “on a la localisation du bateau une demi-heure après le contact”.En cas de navire non déclaré dans ou trop près d’une Zone économique exclusive (ZEE), “l’information est fournie aux autorités, pour information et interception éventuelle”, souligne la présentation d’Ocean Sentinel.Click Here: cheap Cowboys jersey

Autisme : un texte anti-psy signée par une centaine de députés met en colère des psychanalystes

Présentée jeudi à l’Assemblée, une résolution signée par une centaine de députés propose de condamner et d’interdire les pratiques psychanalytiques sous toutes ses formes dans la prise en charge de l’autisme. Cette proposition a provoqué la colère des psychanalystes mais est soutenue par de nombreuses associations de parents d’enfants autistes.

Une résolution signée par une centaine de députés propose de condamner et d’interdire les pratiques psychanalytiques sous toutes ses formes dans la prise en charge de l’autisme. Cette proposition a provoqué la colère des psychanalystes

Une proposition “funeste” selon les tenants de la prise en charge psychanalytique, une démarche légitime pour les associations de parents d’enfants autistes (qui déplorent néanmoins être une fois encore absentes des décisions et politiques concernant la prise en charge de l’autisme). Comment y avoir clair quand les deux camps déplorent la pression de “lobbies” insensibles au sort des millions d’enfants autistes.La France, mauvaise élève en matière d’autismeDiagnostic tardif, prise en charge souvent inadéquate et laissée en grande partie à la charge des familles, scolarisation insuffisante… La France est à la traîne en matière de prise en charge des patients atteints d’

autisme. Comme le rappelle les députés signataires de cette proposition de résolution : “A ce jour, on recense 600 000 autistes en France soit environ une naissance sur 100 ou 800 000 naissances par an. En 2014, 44 % des personnes autistes étaient victimes de maltraitance, soit 250 000 personnes autistes sur les 600 000 que compte notre pays“. La France a d’ailleurs été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme en février 2015 pour “manque d’accompagnement des autistes“.En outre, les députés soulignent que

80 % des enfants atteints de TSA sont exclus de l’école en milieu ordinaire et que seulement 20 % sont pris en charge “conformément au cadre défini par le Gouvernement et aux attentes exprimées par les familles“.Résolution sans valeur contraignante d’une loiLa résolution présentée jeudi à l’Assemblée, propose de condamner et d’interdire les pratiques psychanalytiques sous toutes ses formes dans la prise en charge de l’autisme. Cette proposition de résolution a été signée par près d’une centaine de députés, en majorité issus du parti Les Républicains, dont Daniel Fasquelle, Laurent Wauquiez ou encore Bernard Debré. Pour leur part, Bernard Accoyer et Nathalie Kosciusko-Morizet ont précisé que cette proposition de résolution n’a pas la valeur d’une loi et qu’elle s’adresse au gouvernement afin de l’encourager à mieux prendre en charge les patients autistes. Ce n’est pas la première fois que Daniel Fasquelle présente une telle initiative. En février 2012, une proposition de loi avait été déposée à son initiative… sans succès.Les thérapies psychanalytiques n’ont jamais démontré leur utilitéAlors le Comité des droits de l’enfant de l’ONU et la plupart des autres pays ont désigné la psychanalyse comme inefficace et non recommandée, la France a péniblement reconnu qu’elle était “non consensuelle” dans les

recommandations de bonne pratique de prise en charge émises par la HAS (Haute autorité de santé) en mars 2012 (et non pas “non recommandées” comme dans la

première version du rapport qui avait fuité dans les médias). Faute d’une réelle condamnation et de la persistance de grands pontes convaincus contre toute évidence scientifique des bienfaits de la psychanalyse, les parents peuvent tomber sur des professionnels compétents ou pas… Une loterie qui va soit permettre à l’enfant de progresser, soit lui proposer une prise en charge inutile et parfois le conduire à l’internement et à la culpabilisation de la mère.Le troisième plan autisme vise à renforcer les structures existantes, sans qu’on sache si ces structures ont effectivement abandonné le dogme psychanalytique et proposent réellement des prises en charge adaptées. Cette réorientation (par rapport au 2e plan autisme) se fait au détriment des structures innovantes qui avaient mis en place depuis des années les prises en charge comportementales et cognitives aujourd’hui reconnues.Les thérapies psychanalytiques inefficaces et coûteusesLa résolution proposé par les députés juge les recommandions de la HAS d’une “importance vitale pour l’amélioration de la prise en charge de l’autisme” et propose de réallouer la totalité des financements aux approches validées scientifiquement et ayant fait preuve de leur efficacité, au détriment des méthodes non validés dont la psychanalyse.Aujourd’hui, la prise en charge par la Sécurité sociale de soins efficaces et reconnus comme tels est insuffisamment remboursée (psychologues spécialisés en méthode ABA, psychomotriciens, ergothérapeutes…), seule l’orthophonie est remboursée. Selon SOS Austime, “la prise en charge correcte d’un enfant autiste coûte entre 2 000 et 3 000 euros par mois, dépenses impossibles pour la majorité des familles“. Mais la psychanalyse reste remboursée…Liberté de prescription versus médecine basée sur les preuvesLa pratique de cette dernière doit d’ailleurs être condamnée, ainsi que “toutes les approches maltraitantes“. Mais le texte va plus loin encore car il préconise “d’engager systématiquement la responsabilité pénale des professionnels de santé qui s’opposent aux avancées scientifiques et commettent des erreurs médicales en matière d’autisme“.Une proposition contestable selon les tenants de la psychanalyse qui y voient une “intrusion, sans précédent, dans la liberté de choix de prescription est un danger pour une médecine éthique et de qualité, toutes disciplines confondues” (lettre ouverte de la CIPPA, coordination internationale des psychothérapeutes).Les professionnels peuvent-ils avoir le libre choix de leurs prescriptions et des thérapeutiques qu’ils peuvent proposer aux patients et à leur famille ? Peuvent-ils prescrire n’importe quelle prise en charge sans qu’elle ait démontré son efficacité ? Qui peut statuer sur l’efficacité de telle ou telle prise en charge s’il n’y a pas consensus ? Comment s’assurer que les parents sont conscients des différentes options thérapeutiques ?… Face à ces questions, est-ce à l’Assemblée nationale de légiférer ? Tollé chez les psychanalystesDe son côté, l’Inter-associatif européen de psychanalyse dénonce cette mesure, la jugeant “liberticide, diffamatoire et calomnieuse“. Les psychanalystes affirment par ailleurs que cette proposition serait “préjudiciable à la majorité des sujets autistes“, tandis que d’autres psychanalystes demandent carrément le retrait des recommandations de la HAS.Enfin, la CIPPA (coordination internationale des psychothérapeutes) déclare que la psychanalyse “ne peut pas être tenue responsable des dérives maltraitantes” et qu’elle est un “moyen indispensable irremplaçable pour atténuer la souffrance psychique” des personnes autistes. Enfin, l’Union syndicale de la psychiatrie qualifie ce projet de “funeste“.Les associations favorables à la résolution, mais demandent à être impliquéesDans un communiqué, les parents d’enfants autistes et les associations (La Maison de l’autisme, Agir et vivre l’autisme, Vaincre l’autisme, Collectif Egalited, Asperger aide France, Autistes sans frontières…) déclarent soutenir et se mobiliser pour défendre cette proposition visant à interdire les pratiques psychanalytiques sous toutes ses formes dans la prise en charge de l’autisme et à “appliquer enfin les méthodes d’accompagnement recommandées par la Haute autorité de santé en 2012“.Cependant, les associations Vaincre l’autisme et SAS autisme France déplorent que les associations soient une fois de plus absentes des décisions et politiques concernant la prise en charge de l’autisme. Elles réclament du groupe parlementaire autisme “d’agir pour la mise en place d’une législation pour l’autisme qui reconnaît les besoins spécifiques et garantie l’accès aux droits communs des personnes autistes comme à tout citoyen“.Click Here: cheap all stars rugby jersey

Étiquetage des plats cuisinés : le gouvernement accorde 3 mois de délai

Un délai supplémentaire de trois mois, jusqu’au 31 mars 2017, a été accordé aux industriels de l’agroalimentaire pour mettre en oeuvre l’étiquetage de l’origine des viandes et du lait dans les plats cuisinés et produits laitiers, a annoncé jeudi le ministère de l’Agriculture.

Désormais, un burger congelé, une conserve de lentilles avec des saucisses, des yaourts confectionnés en France porteront obligatoirement cet étiquetage.

Le report de trois mois de l’entrée en vigueur de cette

mesure, initialement prévue au 1er janvier, est destiné à permettre aux industriels de s’adapter et d’écouler sur le marché les produits déjà étiquetés afin d'”éviter le gaspillage“, a précisé le ministère dans un communiqué.La mesure, mise en place à titre expérimental pour deux ans, prévoit que l’origine des viandes présentes dans les plats préparés, ou du lait dans les briques ou produits laitiers, soit obligatoirement annoncée dès que la part de viande est supérieure ou égale à 8% du poids d’un produit préparé et dès que la part de lait est égale ou supérieure à 50% pour les produits laitiers.Les consommateurs verront donc apparaître sur les emballages de ces produits les pays de naissance, élevage et abattage des animaux pour la viande, ou bien de collecte ainsi que de conditionnement ou de transformation pour le lait.Lorsque l’ensemble des opérations se seront déroulées en France, la seule mention “Origine: France” pourra apparaître, ou “Origine:” suivi du nom du pays concerné.Selon le ministère, c’est “une opportunité majeure pour faire reconnaître la qualité des produits agricoles et agroalimentaires français, et une avancée concrète pour une meilleure information du consommateur”, cet étiquetage n’étant auparavant obligatoire que pour les viandes fraîches, les fruits et légumes frais ou encore le miel.Désormais, un burger congelé, une conserve de lentilles avec des saucisses, des yaourts confectionnés en France porteront obligatoirement cet étiquetage, souligne le ministère.Click Here: Cheap France Rugby Jersey