Augmenter le bon cholestérol ne prévient pas le risque cardiovasculaire

Le fait d’augmenter le HDL-cholestérol aussi connu comme “bon cholestérol“ n’a absolument aucun effet protecteur contre des accidents cardiovasculaires, montrent les résultats d’un vaste essai clinique publiés ce week-end qui laissent les cardiologues dubitatifs.

L'administration de médicaments qui augmentent le taux sanguin du bon cholestérol n'ont aucun effet préventif contre les maladies cardiovasculaires.

L’étude s’est concentrée sur une molécule appelée evacetrapib, des laboratoires Eli Lilly, qui permet de faire monter le

HDL-cholestérol ou bon cholestérol de 130 % tout en abaissant le

LDL-cholestérol ou mauvais cholestérol de 37 %. Mais ce médicament, présenté un moment comme potentiellement miracle, n’a absolument pas réduit les risques d’

infarctus du myocarde, d’

accidents vasculaires cérébraux, d’

angine de poitrine ou le nombre de décès par

maladie cardiovasculaire .Un paradoxe pour les cardiologuesLes effets favorables de cette molécule sur le

cholestérol ne se sont traduits par aucune réduction des événements cardiovasculaires, le principal objectif de l’essai clinique, ont résumé les chercheurs en présentant les résultats détaillés dimanche à la conférence annuelle de l’American College of Cardiology (ACC), réunie à Chicago jusqu’à lundi.“Nous sommes ici en présence d’un paradoxe: alors que cette molécule double les niveaux de bon cholestérol et réduit nettement le mauvais cholestérol, il n’y a malgré cela aucun effet clinique“, souligne le Dr Stephen Nicholls, professeur de cardiologie à l’Université d’Alelaide en Australie, l’un des principaux auteurs de ces travaux. “Nous avons été déçus et aussi surpris de ces résultats“.Le développement de l’evacetrapib arrêté en 2015La présentation de ces résultats n’est pourtant pas une grande surprise puisque le laboratoire avait annoncé,

en octobre 2015, l’arrêt de l’essai clinique  ACCELERATE de phase 3, rassemblant plus de 12.000 participants qui présentaient un risque cardiaque élevé. Eli Lilly avait alors expliqué cette décision par le fait que les résultats préliminaires suggéraient que cette molécule n’avait pas les effets escomptés pour réduire les accidents et la mortalité cardiovasculaires.En moyenne, les patients qui ont pris de l’evacetrapib pendant 18 mois ont enregistré une réduction du mauvais cholestérol de 37 % et un accroissement de 130 % du bon cholestérol par rapport aux patients ayant pris un placebo. Mais aucune différence n’a été constatée entre les deux groupes en termes d’infarctus, d’AVC et de mortalité.Une grande confusionL’evacetrapib marque le troisième échec de cette classe de médicaments pour doper le bon cholestérol en inhibant un processus naturel qui le convertit en mauvais cholestérol dans l’organisme.La première molécule dans cette catégorie était le torcetrapib, du groupe pharmaceutique américain Pfizer, qui a mis fin à un essai clinique de phase 3 en 2006 en raison d’une augmentation du risque cardiaque et des décès parmi les participants. Le deuxième traitement expérimental, le dalcetrapib, du laboratoire helvétique Roche, a été abandonné pendant un essai clinique de phase 2 en 2012 étant donnée l’inefficacité de cette molécule.“Il y a toujours eu et continue à y avoir une grande confusion sur ce qui se passe dans cette classe de médicaments dont aucun n’a pu à ce stade produire des effets cliniques préventifs attendus parmi nos patients“, note le Dr Nicholls. “Alors que nous concluons l’analyse des données de cet essai clinique avec l’evacetrapib, nous nous efforçons de comprendre comment une molécule qui semble produire tous les effets souhaitables sur les niveaux de cholestérol ne permet pas aussi de produire les résultats cliniques recherchés“, ajoute-t-il.Selon ce cardiologue, ces résultats pourraient en fait remettre complètement en question l’idée conventionnelle selon laquelle un taux élevé de bon cholestérol a des effets protecteurs pour le système cardiovasculaire. Une autre explication possible avancée est que les

statines, médicaments anti-cholestérol vedettes depuis trente ans, sont tellement efficaces pour réduire le LDL-cholestérol qu’il est difficile de faire beaucoup mieux chez des patients présentant un risque cardiovasculaire élevé.Enfin, selon une autre hypothèse, l’evacetrapib pourrait agir sur un mécanisme biologique qui n’a aucun effet sur le risque cardiovasculaire.Les pathologies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde avec 18 millions de décès par an, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.AFP/RelaxnewsClick Here: essendon bombers guernsey 2019

Produits à base de poisson : certains contiennent des substances toxiques

Après les cosmétiques et les produits ménagers, une enquête de “60 millions de consommateurs“ à paraître jeudi dissèque 130 produits à base de poisson consommés régulièrement comme le thon en boîtes, les noix de Saint-Jacques, le surimi ou encore les rillettes. Parmi les plus sains, les sushis arrivent en tête. En revanche, prudence concernant les boîtes de thon…

Selon une enquête de 60 Millions de consommateurs, certaines conserves de thon contiennent des arêtes et des fragments de cœur et d'ovocytes. 

Du

mercure et de l’arsenic à des doses plus ou moins élevées, ont été retrouvées dans les 15 boîtes de thon analysées par le magazine 60 millions de consommateurs. Certaines préparations contiennent des arêtes et des fragments de cœur et d’ovocytes selon l’étude.Des marques à éviter et de bonnes surprisesParmi les marques à privilégier, Carrefour et Leader Price arrivent en tête en termes de qualité du poisson. En revanche la marque l’Odyssée de chez Intermarché et Saupiquet sont à éviter, d’après le magazine de consommation.

De manière générale, les bâtons de

surimis s’en sortent bien avec moins d’additifs et une teneur d’au moins 50 % de poissons. Il faut éviter en revanche les produits les moins chers avec une part de moins 20 % de poisson, de mauvaise qualité, et de la farine, de l’huile, du sucre, du sel, des colorants et des additifs divers.Les Saint-Jacques contiennent plus d’eau que de poissonEnfin, sur les 13 sortes de sushis analysés, tous sont sains. Ceux au thon seraient plus frais que ceux au saumon. Eat Sushi ressort vainqueur. En revanche, alerte rouge sur les noix de Saint-Jacques. Près de la moitié d’entre elles contiennent plus d’eau que de poisson.Pour s’y retrouver, mieux vaut regarder l’origine de pêche du poisson, s’assurer d’une teneur d’au moins 50% en poisson et éviter les produits avec une liste d’ingrédients et additifs trop longue.Le mercure, une substance toxiqueLe mercure est naturellement présent dans les sols, les lacs, les océans et les cours d’eau, mais l’industrie (combustion de déchets, exploitation minière, transformation des pâtes à papier) produit également du mercure qui le plus souvent est rejeté dans les rivières et la mer. Les petits poissons qui mangent du plancton au mercure sont à leur tour dévorés par des plus gros poissons, qui accumulent ainsi des taux de mercure élevés.Plus les poissons sont gros et vivent longtemps, plus ils emmagasinent dans leurs chairs ce métal toxique. La daurade, l’espadon, le marlin, le requin et le thon figurent parmi les espèces présentant des niveaux élevés de mercure. C’est pourquoi l’Afssa recommande aux femmes enceintes, à titre de protection, d’éviter d’en manger trop régulièrement et de diversifier au maximum les espèces de poissons qu’elles consomment. Les effets du mercure sur la santé dépendent de la dose ingérée. Il peut provoquer une  

stomatite ulcéreuse, une

gastro-entérite hémorragique ou une

insuffisance rénale aiguë.Avec AFP/RelaxnewsSource :

60 Millions de consommateurs – avril 2016Click Here: United Kingdom Rugby Jerseys

EDFPulse : à vous d'élire le projet le plus innovant en e-santé !

EDF lance la 3eédition des prix EDF Pulse avec la volonté d’accompagner des projets innovants dans de nombreux domaines. Et pour élire les gagnants, c’est à vous de décider! Doctissimo vous présente les différents lauréats avec un zoom sur les deux projets concernant la e-santé.

Trois projets innovants peuvent bénéficier du prix EDF Pulse. A vous de choisir les heureux élus !

Six lauréats ont été retenus pour concourir à la 3e édition des prix 

EDFPulse. Dans la catégorie e-santé, deux projets innovants ont été retenus. L’un s’appuie sur la modélisation et l’impression 3D ; l’autre vise à aider les personnes autistes à mieux communiquer avec leur entourage.Imprimer des maquettes d’organes 3D pour mieux former les chirurgiensLa start-up 

Biomedex conçoit des maquettes de simulation chirurgicales

 imprimées en 3D à partir de l’imagerie médicale. Ces maquettes sont utiles à :

  • La formation des chirurgiens plus efficacement et sûrement que les techniques actuelles (enseignement directement au bloc, via la dissection de cadavres…)
  • La préparation d’opération complexe via des maquettes spécifiques aux patients. “BIOMODEX développe des simulateurs de chirurgie, fabriqués en impression 3D. Ils permettent au chirurgien de s’entraîner sur l’organe de son patient la veille de l’opération, pour réduire le risque opératoire et diminuer les complications“ résume Thomas Marchand, fondateur de Biomedex. L’impression 3D permet de concevoir des modèles présentant les mêmes pathologies qu’un patient réel, des maquettes qui sont ensuite insérées dans des supports (circulation sanguine) qui rendent l’expérience plus proche encore du bloc opératoire.

Mieux accompagner les enfants autistes avec un compagnon de jeu intelligent

Leka est un jouet intelligent sphérique, autonome, interactif et sensoriel à destination des enfants autistes. Développé avec l’aide de spécialistes et de thérapeutes, ce robot joue avec l’enfant, change de couleur et émet des sons pour réduire l’anxiété. A la différence des tablettes, il permet de réelles interactions avec les enfants et contrairement à d’autres robots, il possède une intelligence embarquée qui permet de récupérer des données sur l’enfant, de les analyser pendant le jeu, d’adapter le comportement du robot et d’évaluer les progrès. Au-delà du jouet, ce sont donc les applications qui le rendent spécifique à chaque type d’enfant.Il se propose d’être le pont entre les enfants autistes et leur entourage, facilitant l’interaction et la communication. “Notre objectif est d’aider les enfants exceptionnels à vivre des vies exceptionnelles. Leka pousse à éveiller la motivation de vos enfants, à les aider à apprendre, à jouer et à progresser“ déclare Ladislas de Toldi, PDG de Leka SAS.

Les autres catégories du prix EDF PulseHabitat connecté :

  • Le boitier Ecoisme qui distingue et suit la consommation de chaque appareil électroménager et émet des recommandations pour réduire sa consommation.
  • Le capteur Minut analyse la pression, la température, l’air, l’humidité, le son ambiants et notifie ces données à l’utilisateur via une application mobile (par exemple : un bris de glace, une fumée suspecte…).

Ville bas carbone :

  • Kara identifie les mouvements et les trajectoires autour du lampadaire et règle l’intensité lumineuse en fonction du besoin. Ce qui conduirait à une réduction de la consommation d’électricité de 70%.
  • Montoitvert propose des dalles de fibres végétales thermoliées permettant de végétaliser les toitures. Outre son aspect écolo, ces toitures végétales offrent une meilleure isolation des habitations en créant des îlots de fraîcheur.

Pour voter pour la start-up de votre choix, rendez-vous sur les réseaux sociaux avec le hashtag associé au nom du projet + #edfpulse. Par exemple, pour les projets santé, je publie : “Je vote pour #Leka avec #edfpulse“ ou “ Je vote pour #Biomodex avec #edfpulse“. A vous de jouer ! Donné à un lauréat dans chacune des catégories, le prix 

EDF Pulse se traduit par un gain financier (100 000 €) et le soutien d’EDF dans le lancement de leur projet. Source : Communiqué EDF Pulse – mars 2016EDF Pulse : à vous d’élire le projet le plus innovant en e-santé !EDF lance la 3e édition des Prix EDF Pulse avec la volonté d’accompagner des projets innovants dans de nombreux domaines. Et pour élire les gagnants, c’est à vous de décider ! Doctissimo vous présente les différents lauréats avec un zoom sur les deux projets concernant la e-santé.Trois projets innovants peuvent bénéficier du prix 

EDF Pulse. A vous de choisir les heureux élus !

Audrey Hepburn: une vente qui crapote

Un timbre rare, représentant l’actrice Audrey Hepburn un fume-cigarettes aux lèvres, est mis en vente aujourd’hui en Allemagne. La précieuse vignette a échappée de justesse au pilon. Avis aux plus offrants.

Sa Drôle de Frimousse lui a donné le succès. Ses yeux de biche ont fait son charme. Mais sa cibiche au bec a créé la polémique. Un timbre interdit, à l’effigie de la belle affranchie, est exceptionnellement aux enchères ce mardi. En 2001, le gouvernement allemand avait fait imprimer 14 millions de timbres à l’image de la délicieuse actrice de Diamants sur Canapé, Sabrina et Vacances Romaines, ceci dans le cadre d’une série des immortels du cinéma qui comprenait aussi Charlie Chaplin, Marilyn Monroe et Greta Garbo.

La collection «Audrey» fut détruite parce que le fils de la star, Sean Ferrer, opposé à la diffusion d’une image de sa mère la tige à la bouche, refusa de céder les droits.

Mais des planches avaient été distribuées à l’avance à la Deutsche Post et une trentaine d’exemplaires est ainsi passée entre les mailles du filet. Un employé des postes, jamais identifié, les a mis de côté et utilisés pour envoyer plusieurs lettres depuis Berlin.

A ce jour, on n’a retrouvé que cinq de ces pièces. L’un des quatre autres «Audrey», cet «ange», comme l’appelait Elizabeth Taylor, avait atteint les 53.000 euros à Düsseldorf en 2005.

L’actuel est mis aux enchères au Kempinski Hotel Bristol de Berlin, au prix de départ de 30.000 euros. Le vendeur reste anonyme.

Sean Ferrer, quant à lui, espére que la somme récoltée ira à la recherche sur le cancer, ou aux campagnes anti-tabac.

Décédée d’un cancer du côlon en 1993, Audrey Hepburn aurait eu 80 ans cette année. Comédienne oscarisée à la silhouette gracile et au sourire enjôleur, modèle d’élégance et de style gansée dans ses robes siglées Givenchy, star de l’humanitaire auprès de l’Unicef, son talent d’interprète et son parcours d’exception font de la sublime Audrey une icône à l’aura inégalée. La chaîne TCM propose ce mois-ci une série de soirées consacrées aux quatre facettes de cette éternelle jeune fille et néanmoins mère hors pair: l’actrice, l’égérie au look parfait, la femme engagée et la légende.

J.B

Mardi 26 mai 2009

Un serious game pour faire manger des légumes aux enfants

Face àl’obésitéinfantile qui touche les enfants américains, les autorités sanitaires ont testé l’efficacité d’un jeu vidéo visant à leur faire à manger des fruits et légumes. Une étude publiée le 9mai dernier valide les effets positifs de ce serious game sur les habitudes alimentaires des enfants.

Selon une étude parue en mai dans le “Journal of Nutrition Education Behavior”, le serious game américain “Squires Quest II: Au secours du royaume des cinq-par-jour” booste la consommation des

fruits et légumes chez les enfants.Dans ce jeu vidéo pédagogique, le joueur incarne un écuyer dont la mission est de

manger équilibré. Sa mission est de collecter des fruits et légumes puis, grâce à des mini-jeux et une cuisine virtuelle, les incorporer dans ses différents repas. En atteignant ses objectifs, le joueur gagne en grade jusqu’à devenir chevalier.

400 écoliers américains de classes équivalentes au CM1 et CM2 ont complété les 10 chapitres proposés à raison de deux par semaines. Entre chaque partie, les enfants devaient, dans la “vraie vie”, manger un certain nombre de fruits et légumes puis indiquer dans le jeu vidéo s’ils avaient réussi. 79% des joueurs ont atteint les objectifs de nutrition entre les parties.”Nous avons observé une augmentation de la consommation de légumes au dîner et des fruits au petit déjeuner, au déjeuner et pendant les en-cas“, raconte Karen Cullen, principale auteure de l’étude.Six mois après, les chercheurs ont découvert que la portion de fruits et légumes dans l’assiette des enfants avait augmenté de manière significative.En France, il n’existe pas de serious game ciblant

l’obésité chez les enfants.Click Here: camiseta seleccion argentina

La voix de la mère aurait des vertus insoupçonnées sur le cerveau des enfants

Selon une récente étude américaine, la voix de la mère activerait beaucoup plus de zones cérébrales que la communauté scientifique ne le pensait jusque-là. Au-delà-des zones de l’audition, les zones impliquées dans les émotions ou encore les fonctions sociales sont aussi concernées.

Près de 97 % des enfants peuvent reconnaître la voix de leur mère en moins d'une seconde.

De nombreuses études s’étaient déjà penchées sur l’impact de la voix maternelle sur les enfants, concluant à une préférence forte pour la voix de sa propre mère. Pour comprendre ces mécanismes, des chercheurs de l’école de médecine de l’université de Stanford en Californie se sont penchés pour la première fois sur les réactions du

cerveau de l’enfant en réponse à la voix de leur propre mère. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.Reconnaître la voix de sa mère en moins d’1 secondePour cela, ils ont conduit une étude sur 24 enfants âgés de 7 à 12 ans, au QI supérieur à 80, qui ne présentaient pas de

troubles du développement et étaient élevés par leur mère biologique. Les parents de ces enfants ont également répondu à un questionnaire pour évaluer le niveau de sociabilité de leur enfant.Les scientifiques ont ensuite analysé les réponses cérébrales des enfants (par

IRM), à qui étaient diffusés des clips sonores enregistrés par leur propre mère ou par des inconnues. Les clips comportaient uniquement des mots qui n’avaient pas de sens. “A cet âge, où la plupart des enfants ont déjà de bonnes compétences linguistiques, nous ne voulions pas utiliser des mots ayant un sens car nous aurions ainsi stimulé des circuits totalement différents dans le cerveau”, justifie le professeur Vinod Menon, l’un des auteurs de cette étude.L’imagerie par résonance magnétique a permis de déterminer, non seulement que les enfants étaient capables de reconnaître la voix de leur mère grâce à des sons de moins d’1 seconde (pour 97 % d’entre eux), mais également que les zones du cerveau stimulées par la voix maternelle étaient bien plus nombreuses que prévu. Au-delà de la zone de l’audition, la voix de la mère a induit une réaction dans le cerveau de l’enfant au niveau des zones impliquées dans les émotions (complexe amygdalien), la région de la récompense (voie mésolimbique et cortex préfrontal médial), les régions de la conscience de soi et celles de la reconnaissance faciale.La voix de la mère pourrait influer sur la sociabilitéEn plus de ces conclusions surprenantes, les chercheurs américains ont également constaté que les enfants qui présentaient les connexions cérébrales les plus fortes entre ces différentes régions (après stimulation par la voix maternelle) étaient également ceux avec la plus forte aisance sociale et les importantes capacités de communication.Ces résultats pourraient mener vers de nouvelles recherches concernant des enfants présentant des déficits de communication et de sociabilité, comme l’

autisme par l’exemple.Click Here: cd universidad catolica

Anorexie : la cause résiderait plus dans le plaisir de maigrir que dans la peur de grossir

Une étude de l’Inserm remet en cause la notion de peur de prise de poids chez les patients anorexiques. L’anorexie mentale serait en réalité expliquée génétiquement par le plaisir de maigrir.

Selon des chercheurs de l'Inserm, le plaisir de maigrir ressenti par les anorexiques serait à l'origine de la maladie. Or, jusqu'à présent, il était davantage question d'une peur de grossir.

Le diagnostic de l’

anorexie mentale repose sur trois critères internationaux : la présence d’une restriction alimentaire menant à la perte de poids, une perception déformée du poids et du corps et une peur intense de grossir. Dans un communiqué, des chercheurs de l’Inserm remettent en cause ce dernier critère. Ils avancent le postulat selon lequel “les patientes anorexiques ressentaient le plaisir de maigrir plutôt que la peur de grossir”, contrairement aux hypothèses actuelles. Ils se sont notamment basés sur le discours de 70 patientes pour parvenir à ce constat.La maigreur corporelle provoque une émotion positivePour contourner le discours trop subjectif des jeunes femmes malades, les chercheurs ont utilisé un test de “conductance cutanée”, qui mesure le taux de sudation de la peau du sujet exposé à diverses images. L’émotion provoquée par certaines images provoque en effet une augmentation de la transpiration, rapide et automatique.Les chercheurs ont montré des images de personnes de poids normal ou en surpoids aux 70 patientes. Les résultats sont très nets. La vision de la maigreur corporelle procure une émotion positive aux participantes anorexiques tandis que les sujets sains n’ont pas de réaction particulière. En jeu, la présence dans la transpiration d’une forme (allèle) spécifique d’un gène associé à l’anorexie. La maladie est en effet en partie génétique.En revanche, la vision d’images de personnes de poids normal ou en surpoids à 70 patientes, provoque à peu près la même réaction chez les malades que chez les sujets sains.Cibler les circuits de récompense plutôt que l’évitement phobiqueActuellement, il n’existe aucun traitement pharmacologique pour traiter l’anorexie. Cette découverte lève donc le voile sur une approche différente que pourraient prendre les futurs travaux en matière d’anorexie. À savoir cibler les circuits de la récompense.Les chercheurs concluent que certaines approches thérapeutiques pourraient avoir un bénéfice net sur cette pathologie, telles que la remédiation cognitive et la thérapie en pleine conscience. “Lorsque la recherche piétine, il est important de remettre en question les critères qui sont à la base même du trouble”, explique le Pr Gorwood, qui a mené l’étude.Entre 30 000 et 40 000 personnes anorexiques en FranceL’anorexie mentale se définit comme un trouble du comportement alimentaire qui affecte 30 000 à 40 000 personnes en France, majoritairement les jeunes filles.L’anorexie touche chaque année en France aux alentours de 70 000 adolescentes et jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans, et possède le taux de mortalité par

suicide le plus haut de tous les troubles psychiatriques. Cette étude dirigée par le professeur Gorwood, chef de service de la Clinique des maladies mentales et de l’encéphale, a été conjointement menée par l’université Paris Descartes, et le Centre Hospitalier Sainte-Anne.Click Here: los jaguares argentina

Une étude prouve les bénéfices de la présence paternelle pour les enfants

Des pères présents font des enfants et de jeunes adultes qui auraient moins de risques de connaître des épisodes dépressifs, des problèmes de comportements et des grossesses précoces. Des chercheurs américains encouragent les pères à s’impliquer encore davantage et donnent un éclairage des principaux bénéfices santé et bien-être qu’apporte la qualité de leur présence.

Les pères encouragent souvent leurs enfants à explorer et prendre des risques, tandis que les mères offrent la stabilité et la sécurité.

À la veille de la fête des pères, cette nouvelle étude invite les pères de famille, les pères célibataires ou toute figure paternelle qui entoure l’enfant à s’impliquer dans les premiers soins et l’éducation de manière fiable et constante. Leur rôle est loin d’être redondant par rapport à celui de la mère, précisent les auteurs de l’étude.Les 1001 bénéfices des pèresLe fait que la figure paternelle joue un rôle clé sur le développement de l’enfant n’est pas nouveau, mais avec le recul les chercheurs ont constaté que les enfants qui avaient grandi avec des pères impliqués ont eu tendance à avoir moins de symptômes de

dépression, de troubles du comportement et de grossesses chez les adolescentes. Les bébés nés prématurément ont aussi pris du poids plus facilement.Le cliché du rôle du père plus casse-cou est vérifié. En situation de jeu, ils encouragent souvent leurs enfants à explorer et prendre des risques, tandis que les mères offrent la stabilité et la sécurité. Les pères qui jouent régulièrement avec leurs enfants les “prémunissent” de symptômes d’anxiété et développent leur créativité, révèle l’étude.Lorsqu’il s’agit des jeunes enfants, les pères peuvent avoir un impact positif sur le développement du langage et la santé psychique. Par exemple, l’étude a montré que les papas sont plus susceptibles d’utiliser de nouveaux mots quand ils parlent à leurs bébés et à leurs enfants de maternelle. Ils sont aussi inspirants dans le fait de développer des relations sociales harmonieuses et d’aller vers les autres.Une présence masculine contribue au bien-être de l’enfantLes mères célibataires, quant à elles, n’ont aucune raison de s’inquiéter. Les pères divorcés, les grands-pères et une présence masculine investie dans le bien-être de l’enfant peut tout à fait combler le manque si le rôle est assuré sur la durée et de manière sécurisante.Au-delà du soutien financier, les chercheurs rappellent que le plus important est de passer du temps avec ses enfants : partager les repas, les emmener au parc, leur parler, leur lire des histoires, les écouter… Des actions qui sont d’autant plus importantes dans les nouveaux contextes de familles recomposées et de nombreux divorces.Click Here: Putters

Prévention de la maladie de Lyme : les bons réflexes contre les morsures de tiques

Pour ceux qui aiment les balades en forêt ou à proximité des hautes herbes, il est important de se protéger des tiques. Découvrez les principaux gestes à adopter pour prévenir les piqûres et la maladie de Lyme.

En revenant d'une promenade en forêt, par exemple, il est conseillé de s'inspecter minutieusement en passant en revue les aisselles, les plis, le cuir chevelu, le nombril, des recoins que la tique affectionne particulièrement.

Eviter les morsures de tiques : couvrez-vous les bras et les jambes dans la natureAvant toute sortie au vert, en balade ou en randonnée, il faut protéger ses bras et ses jambes en portant des vêtements longs et fermés et veiller à fixer le bas de pantalon dans les chaussettes. Postée sur des herbes hautes, la

tique sévit aussi bien dans les sous-bois humides, prairies que dans les parcs urbains ou les gazons près des piscines. Sa présence est maximale au début du printemps et de l’automne. En revanche, la tique est absente en altitude, au dessus de 1 500 mètres.

Si la sieste à même le sol est tentante, mieux vaut y réfléchir à deux fois, car l’ensemble du corps est exposé à d’éventuelles piqûres. Prévoir une nappe de pique nique ou une serviette ne protège pas à 100%, mais réduit le risque. En pleine marche, mieux vaut suivre le centre des chemins.Un autre moyen de se préserver de l’animal est d’appliquer des répulsifs contre les insectes sur la peau ou sur les vêtements en respectant les contre-indications.Enfin, en revenant d’une promenade en forêt, la piqûre de tique étant indolore, il est conseillé de s’inspecter minutieusement en passant en revue les aisselles, les plis, le cuir chevelu, le nombril, des recoins que la tique affectionne particulièrement.En cas de morsure : retirez la tique avec un tire-tiqueSi jamais vous avez été piqué par une tique, il faut agir vite

pour la retirer. A l’aide d’une pince à épiler ou d’un tire-tiques, disponible en pharmacie, le bon geste consiste à saisir la bête au plus près de la peau et de la tirer en la faisant pivoter dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour éviter qu’une partie de l’animal ne reste accrochée.

Il est déconseillé d’appliquer tout produit (éther, alcool, etc.) qui risquerait de faire régurgiter la tique et ainsi d’accroître les risques d’infection liée à la

borréliose, la bactérie transportée par les tiques.Mais même si vous avez réussi à vous débarrasser de la tique, il faudra surveiller la zone mordue pendant un mois environ et consulter un médecin pour effectuer une vérification. Prévention de la maladie de Lyme : surveillez l’apparition d’un érythème migrant

La manifestation la plus caractéristique et la plus fréquente de la

maladie de Lyme se repère par ce qu’on appelle un érythème migrant. Il est très facilement reconnaissable avec sa forme de cocarde, rouge vif d’au moins 3 à 5 centimètres de diamètre qui blanchit en son centre. Elle apparaît dans les jours et les semaines suivant la piqûre et évolue sur un mode centrifuge. Cette éruption cutanée provoque en général ni douleur ni démangeaisons. Ce premier stade de la maladie de Lyme (

fièvre, grande

fatigue,

courbatures,

maux de tête) se traite avec des

antibiotiques et se guérit si l’intervention est immédiate.Click Here: Golf special

Allergies : risque diminué chez les enfants qui sucent leur pouce ou se rongent les ongles

Selon une étude néo-zélandaise publiée dans la revue , les personnes ayant sucé leur pouce ou rongé leurs ongles pendant l’enfance développeraient moins d’allergies.

Le fait de sucer son pouce ou de se ronger les ongles expose à davantage de microbes et pourrait donc aider à booster le système immunitaire.

Pour arriver à cette conclusion, des scientifiques de l’université d’Otago en Nouvelle Zélande ont suivi 1 037 participants, nés dans la commune de Dunedin en 1972 et 1973, jusqu’à l’âge adulte. Ils ont demandé aux parents d’indiquer les habitudes de leur progéniture à l’âge de 5,7,9 et 11 ans : l’enfant

suce-t-il son pouce et/ou

se ronge-t-il les ongles ?Des test cutanés pour exposer à un ou plusieurs allergènesLes chercheurs ont ensuite effectué des tests cutanés en exposant les participants à un ou plusieurs

allergènes, à l’âge de 13 ans puis à 32 ans. Pour éviter de fausser ces tests, les scientifiques ont pris en compte plusieurs facteurs tels que les antécédents familiaux d’allergies, le fait de posséder un animal de compagnie, d’avoir été allaité ou non ou encore le sexe de l’enfant. Selon leurs résultats, une fois tous ces facteurs ajustés, le nombre de tests positifs à 13 ans était inférieur chez les enfants qui suçaient leur pouce ou se rongeaient les ongles (38 % de tests positifs contre 49 % chez les participants qui n’avaient aucune de ces habitudes). Ce taux était encore moindre chez les participants accumulant les deux habitudes : 31 % de tests positifs. Cette tendance était la même lors du test effectué plus tard à 32 ans.Etre exposé à des microbes dans l’enfance diminuerait le risque d’allergène“Nos résultats appuient l’hypothèse de l’hygiène, qui suggère qu’être exposé à des microbes au cours de l’enfance diminue le risque de développer des allergies”, commente le Pr Robert Hancox, principal auteur de cette étude. Ces résultats restent encore très préliminaires. En effet, si les chercheurs ont constaté moins d’allergies lors des tests cutanés, ils n’ont pas observé de risque diminué de développer de l’

asthme ou de

rhinite allergique chez les personnes ayant sucé leur pouce ou s’étant rongé les ongles durant l’enfance.Attention également, le Pr Hancox et ses co-auteurs ne recommandent pas du tout d’encourager les enfants à sucer leur pouce ou à se ronger les ongles pour autant, les effets globaux sur la santé restant encore indéterminés.Click Here: camiseta river plate