Un traitement approuvé contre la leucémie serait efficace contre Parkinson

Un médicament contre la leucémie déjà approuvé par l’Agence américaine des médicaments (FDA) s’est avéré efficace contre la maladie de Parkinson et une forme de démence, selon les résultats d’un petit essai clinique présentés lors d’une conférence à Chicago.

La molécule Nilotinib des laboratoires helvétiques Novartis, pourrait se révéler utile face à la maladie de Parkinson.

Développée par le laboratoire Novartis, la molécule Nilotinib commercialisée sous le nom de

Tasigna, pourrait se révéler utile contre la maladie de Parkinson. Elle a permis “une amélioration significative et encourageante“ dans la réduction des protéines toxiques du cerveau, des protéines liées à la progression de ces maladies neurodégénératives. Les Pr. Charbel Moussa et fernado Pagan, chercheurs du centre médical de l’Université Georgetown de Washington, ont présenté une étude clinique très préliminaire mais très encourageante portant sur 12 patients lors de la

conférence annuelle de la Société américaine de neurosciences à Chicago.Du labo à la clinique en moins de deux ansLe Pr Charbel Moussa a été le premier à découvrir que le nilotinib pouvait passer la barrière hémato-encéphalique et activer un mécanisme de “nettoyage“ au niveau des neurones pour se débarrasser des protéines toxiques dans les cellules, prévenir leur accumulation et les évacuer hors des cellules cérébrales.Deux ans seulement après ces recherches, un premier essai préliminaire est mis en place. Son objectif est de s’assurer de la sécurité de ce médicament. “L’utilisation du nilotinib à des doses bien inférieur à celles utilisées contre le cancer, de l’ordre de 800 mg/jour, ont été bien tolérées sans effets secondaires sérieux. La dose utilisée dans cette étude était de 150 et 300 mg par jour“ précise le Pr. Pagan. Les chercheurs ont également découvert que le médicament passait la barrière hémato-encéphalique dans des quantités beaucoup plus importantes que les autres médicaments dopaminergiques.Un patient sur un fauteuil a pu remarcherSelon eux, le Tasigna a amélioré la cognition, les capacités motrices et non-motrices des patients atteints de Parkinson et de la maladie à corps de Lewy, un trouble cognitif caractérisé par des dépôts anormaux d’une protéine se formant à l’intérieur des cellules nerveuses du cerveau. “Les patients de cette étude atteint à des stades préliminaires répondaient le mieux, tout comme ceux atteints de démence à corps de Lewy, souvent décrit comme une combinaison entre les maladies de Parkinson et d’Alzheimer“ précise le Pr. Pagan.

Les chercheurs ont constaté que le Tasigna avait accru la production de 

dopamine, un important neurotransmetteur qui favorise la communication entre les neurones. Les doses de L-dopa ou d’autres médicaments favorisant la dopamine ont ainsi dû être réduits ou stoppés. Selon eux, l’arrêt du Tasigna a semblé entraîner un déclin cognitif et des capacités motrices et, ce, malgré la reprise des thérapies conventionnelles contre Parkinson.Les chercheurs ont cité plusieurs exemples pour appuyer la potentielle efficacité de ce médicament : un malade condamné à rester dans un fauteuil roulant car il ne pouvait plus se lever, a pu remarcher. Ou encore trois patients qui ne pouvaient plus parler ont pu, après ce traitement, tenir des conservations normales.“A ma connaissance, c’est la première fois qu’une thérapie semble inverser à un degré plus ou moins grand selon l’avancement de la maladie, le déclin cognitif et les capacités motrices des patients souffrant de ces troubles neurodégénératifs“, a souligné le Dr Fernando Pagan, professeur adjoint de neurologie à l’hôpital universitaire Georgetown.Une étude de plus grande ampleur reste nécessaireToutefois, a relevé le Dr Pagan, il n’y avait pas de groupe de malades de contrôle pour comparer avec un placebo ou d’autres traitements de la maladie de Parkinson. Il a ainsi rappelé qu’“Il est essentiel d’effectuer une étude clinique plus étendue avant de déterminer le véritable impact de ce médicament“. Le centre médical de l’Université Georgetown de Washington vont désormais initier de plus amples études incluant de nombreux patients atteints de la maladie de Parkinson, mais également d’autres formes de démence dont Alzheimer.David BêmeSources :Researchers report first therapy appaearing to reverse decline in Parkinson’s – Georgetown University Medical center – 17 octobre 2015AFP/Relaxnews

Les parabènes transmis au foetus par le cordon ombilical

Des traces de parabènes, des conservateurs souvent présents dans les cosmétiques, ont été retrouvées dans des échantillons de sang de cordon ombilical. Ces substances pourraient ainsi être transmises au foetus, alors que de récentes études ont montré que ces perturbateurs endocriniens pourraient nuire à son développement.

Les parabènes, des conservateurs présents dans les cosmétiques, seraient capables de franchir la barrière cutanée. Or, ces substances seraient de potentiels perturbateurs endocriniens. 

Une étude menée sur des femmes enceintes caribéennes et afro-américainesDes chercheurs du SUNY Downstate Medical Center et de l’Université d’Arizona ont mené une étude sur 185 femmes enceintes principalement caribéennes et afro-américaines, originaires de Brooklyn (New-York).

  • Après analyse d’échantillons du sang de leurs cordons ombilicaux et de leur urine, les auteurs de l’étude se sont aperçus que ces femmes avaient les taux les plus élevés au monde de methylparabène et de propyl-parabène.
  • Deuxième découverte, ces

    parabènes seraient transmis au fœtus via le sang du cordon ombilical.

Bien que cette étude concerne une population très ciblée et sur un échantillon réduit (33 femmes), elle suscite quelques inquiétudes.Les parabènes nuiraient au développement du fœtus et à la croissance du jeune enfant
Problème, ces substances que l’on retrouve dans certains produits cosmétiques et dont l’objectif est de détruire les germes, seraient dangereuses pour la santé à un certain niveau, soulignent plusieurs études. Ces dernières, menées sur des souris ont montré que les parabènes étaient des

perturbateurs endocriniens et pouvaient potentiellement entraîner des troubles de la reproduction.  
Les effets nocifs des parabènes pourraient agir dès la grossesse en affectant le développement du fœtus et la croissance du jeune enfant (jusqu’à 12 mois), période pendant laquelle le système de désintoxication naturelle du corps est encore immature.
L’Union européenne et  l’agence américaine du médicament (U.S. Food and Drug Administration) ont, en revanche, toujours dit que les quantités de parabènes présents dans les produits cosmétiques depuis des dizaines d’années, ne constituaient aucun risque majeur pour la santé.A partir de quelle quantité les parabènes sont-ils dangereux pour la santé ?“Même si nous ne savons pas exactement comment et à partir de quel niveau les parabènes sont dangereux pour le système reproductif humain, nous savons maintenant que ces substances potentiellement dangereuses, auxquelles sont exposées les femmes, sont transmises au fœtus pendant la grossesse“, explique le Pr Laura A. Geer, co-auteur de l’étude. Et d’ajouter que “les niveaux élevés de parabènes retrouvés sur la cohorte de l’étude posent la question de l’existence d’un lien entre quantité de parabènes et danger pour la santé“.En Europe, la Commission européenne limite la concentration des parabènes dans les produits cosmétiques. En septembre 2014, elle a révisé à la baisse les concentrations de deux parabènes dans ces produits et les avoir interdits dans les crèmes pour les irritations fessières des nourrissons. Mais globalement, réduire l’exposition de la population à ces produits reste difficile tant ils sont présents dans plusieurs produits de consommation courante en tant que conservateurs.Annabelle IglesiasSource : Maternal and fetal exposure to parabens in a multiethnic urban U.S. population, Laura A. Geer and al, Octobre 2015, Evironment International (

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Le peau à peau, également bénéfique pour les parents

Des chercheurs américains viennent de démontrer que le peau à peau, juste après la naissance, diminue fortement le stress des jeunes mamans.

Le contact peau à peau, immédiatement après la naissance diminue fortement l’anxiété chez la mère.

On le sait déjà, le peau à peau est très bénéfique pour les

enfants prématurés. En effet, cette pratique joue sur la régularisation du rythme cardiaque. Elle influence également la durée de sommeil et facilite la mise en place de l’allaitement. Mais, cette pratique serait également bénéfique pour les jeunes mamans de nouveau-né traité en unité néonatale de soins intensifs (UNSI).  Des chercheurs américains ont démontré que le contact

peau à peau, immédiatement après la naissance, entre le bébé et la maman, diminue fortement l’anxiété chez cette dernière.


Un bien-être mental et émotionnelLes chercheurs ont réalisé leur étude au Children’s National Health System in Washington. Tous les bébés, âgés de 3 jours à 3 mois, étaient suivis en UNSI pour divers problèmes de santé. Les auteurs de l’étude ont étudié le niveau de stress chez les jeunes mamans avant et après la pratique prolongée du peau-à-peau (au moins une heure par jour). Ils ont alors remarqué que les mères ressentaient moins de stress après ce contact, notamment l’angoisse liée à la séparation avant les soins du bébé. Il faut dire que les jeunes mamans se sentent souvent impuissantes devant la douleur de leur enfant. Mais, grâce au peau à peau, elles vivraient mieux les protocoles de soins.Le bien-être, essentiel à la création du lien mère-enfantCes résultats ont été présentés à la Réunion annuelle de l’American Academy of Pediatrics. Ils mettent en avant les bienfaits du peau à peau pour les parents. Un bien-être mental et émotionnel, indispensable au lien mère-enfant. Pour les chercheurs, cette pratique devrait donc être étendue à tous les services d’UNSI afin de faciliter la relation maternelle, qui joue un rôle fondamental sur le développement de l’enfant. Elodie-Elsy MoreauSource : 

Parental Stress before and after Skin-to-Skin Contact in the NICU et EurekAlertClick Here: camiseta river plate

“Que l’avortement soit autorisé ou non, de toute façon les femmes y ont recours”

Le pape François, qui a lancé, mercredi 10 octobre, que l’avortement était comme recourir à un tueur à gages, “est très écouté. Ses propos ont une influence sur la politique comme en Argentine et sur le vécu des femmes qui ont recours à l’IVG”, estime Nathalie Bajos, mercredi dans le Soir 3.“Que l’avortement soit autorisé ou non, de toute façon les femmes y ont recours. Ce qui change quand il n’est pas légalisé, c’est que les femmes en meurent. Plus de 50 000 femmes meurent chaque année d’un avortement clandestin sans compter les complications“, note cette spécialiste des questions de sexualité et de genre directrice de recherche à l’Inserm.”L’IVG ne conduit pas à une baisse de la fécondité, mais permet de choisir le calendrier de sa parentalité. C’est une naissance décalée dans le temps, pas une naissance en moins“, assure la scientifique.La clause de conscience spécifique à l’IVG “inutile””La clause de conscience existe pour tous les actes médicaux, sauf en cas d’urgence médicale et à condition que le patient soit réorienté”, rappelle-t-elle. “Et il y a une clause de conscience en plus pour l’IVG et la stérilisation qui ne sert à rien en droit, mais a des effets symboliques et pratiques. Le débat est de supprimer cette clause de conscience spécifique et superfétatoire pour l’IVG”, explique Nathalie Bajos.Cette polémique intervient au moment où l’Église catholique en France appelle à la mobilisation contre la PMA. “C’est le même message au sens où dans les deux cas ce sont des discours qui concerne le droit des femmes à maîtriser leur corps, qui concerne le contrôle social et religieux de la sexualité et du corps des femmes“, affirme la chercheuse, qui a signé une pétition en faveur d’une commission d’enquête parlementaire contre les abus sexuels dans l’Église catholique en France et qui verra le jour au Sénat.

6 moyens pour continuer le sport en hiver

Vous avez beau savoir que le sport est recommandé pour la santé et que ses bienfaits sont multiples, mais vous ne parvenez pas à vous motiver ? Sélection de conseils et perspectives alléchantes à tester d’urgence pour vous extirper du canapé, malgré le froid qui arrive.

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L’OMS appelle l’Afrique à prendre en charge la santé mentale de ses jeunes

L’Organisation mondiale de la Santé (l’OMS) a axé la Journée mondiale de la santé mentale 2018 sur une prise en charge plus précoce des troubles mentaux chez les jeunes. Le médecin dirigeant la branche Afrique de l’organisation internationale, Matshidiso Moeti, alerte sur une inadéquation voire une absence de moyens et de structures pour détecter et prendre en charge ces patients. Sachant que pour la moitié d’entre eux, les prémices sont là avant l’âge de 15 ans. 
Mal ou pas détectés
Ils sont 5% de la jeune population en Afrique à présenter des dysfonctionnements mentaux, contre 10 à 20% des enfants et adolescents vivant dans le reste du monde. Le Dr Matshidiso Moeti insiste sur la nécessité de mettre en place des structures adaptées tant à la détection qu’à la prise en charge de ces potentiels patients. Pour l’instant, la prise en charge est souvent sommaire quand elle existe. Dans certains pays, les malades mentaux sont encore réduits à être attachés quelque part.

Période charnière 
Les adolescents et jeunes adultes se trouvent au carrefour de changements de vie fondamentaux, sources de stress, de dépression, d’anxiété, avec des conduites à risques et l’utilisation de produits dangereux (drogues, alcool) propices au développement de troubles mentaux. Et ce d’autant plus s’ils sont trop pauvres pour avoir un accès aux soins, en violation avec leurs droits élémentaires.

Des outils à disposition
L’OMS a donc développé des outils à destination des parents, des professionnels de l’enfance, des enseignants, pour leur permettre de détecter, de prendre les enfants en charge, au quotidien. Ces soins précoces devraient largement améliorer le futur des pays qui auront pris cet enjeu au sérieux, et pas seulement à l’occasion d’une journée mondiale. 
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Maisons de naissance : 9 structures autorisées à fonctionner à titre expérimental

Neuf maisons de naissance ont été retenues pour fonctionner à titre expérimental, indique jeudi un arrêté publié au Journal officiel.

Seules les grossesses sans pathologie particulière sont admises dans ces maisons. 

Le Journal officiel vient de l’annoncer. Neuf maisons de naissance, structures qui permettent à des femmes d’

accoucher sans hospitalisation, ont été retenues pour fonctionner à titre expérimental. Il s’agit de la société CALM-maison de naissance à Paris ainsi que des associations Premier Cri à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Maison de naissance Doumaia à Castres (Tarn), La Maison à Grenoble, Le temps de naître à Baie-Mahault (Guadeloupe), Joie de naître à Saint-Paul (La Réunion), Premières heures au monde à Bourgoin-Jallieu (Isère), Maison de naissance Alsace (MANALA) à Sélestat (Bas-Rhin), Un Nid pour naître à Nancy (Meurthe-et-Moselle).Des structures pour les grossesses sans risque
L’expérimentation des maisons de naissance, issue d’une proposition de loi de l’UDI, a obtenu le feu vert du Parlement à la fin 2013. Il s’agit de structures tenues par des sages-femmes et à proximité immédiate d’une maternité partenaire, qui assurent le suivi des grossesses et les accouchements. Seules les grossesses sans pathologie particulière sont admises dans ces maisons. 
Selon un décret du 30 juillet 2015 au Journal officiel fixant

les règles de fonctionnement, une sage-femme doit être “en mesure de pouvoir intervenir à tout moment, tous les jours de l’année, dans un délai compatible avec l’impératif de sécurité“.
Par ailleurs “lors des accouchements“, deux sages-femmes doivent être présentes dans les locaux, notamment en cas de “situation d’urgence“ nécessitant le transfert de la mère et de l’enfant.
Enfin, la maison de naissance est tenue d’organiser

les dépistages obligatoires pour tous les nouveau-nés (mucoviscidose, hypothyroïdie…) et d’informer la mère sur le dépistage précoce de la surdité permanente néonatale.Une première évaluation d’ici deux ans
Une première évaluation de l’expérimentation doit être réalisée par l’agence régionale de santé (ARS) au bout de deux ans de fonctionnement.
Si ces structures existent déjà dans de nombreux pays (Allemagne, Suisse, Australie, Italie, Espagne), elles n’avaient jamais été autorisées en France, où elles avaient été évoquées pour la première fois en 1998 par Bernard Kouchner, alors secrétaire d’Etat chargé de la Santé.
L’autorisation d’expérimenter sur neuf sites n’est qu’un premier pas“, a réagi dans un communiqué l’Association nationale des sages-femmes libérales “fortement engagée depuis une vingtaine d’années“ pour demander leur ouverture.“Cependant, certaines questions restent en suspens, notamment le tarif de l’assurance qui sera demandé aux sages-femmes et plus largement, la possibilité d’assurer l’ouverture, puis le fonctionnement des structures avec les budgets alloués“, souligne l’association.Source : AFP/RelaxnewsClick Here: pinko shop cheap

Greffe de rein : la HAS veut lutter contre les inégalités d'accès

La greffe de rein est le meilleur traitement en cas d’insuffisance rénale terminale. Mais l’accès à la liste d’attente pour accéder à un greffon souffre d’importantes inégalités régionales. A la demande du ministère de la Santé, la Haute Autorité de Santé publie aujourd’hui des recommandations pour uniformiser ces pratiques et ainsi réduire ces inégalités.

Au dernier stade de l'insuffisance rénale, le patient nécessite une greffe de rein ou une dialyse. 

La liste d’attente nationale de greffe rénale compte 12.000 personnes inscrites alors que seulement 3.000 greffes sont réalisées chaque année. Si les règles de répartition des greffons est régie par la loi, l’accès à la liste d’attente pour en bénéficier est laissé à l’appréciation des équipes médicales. Ce qui n’est pas sans créer de réelles inégalités. Selon la Haute Autorité de Santé (HAS), au moins 1 800 personnes non inscrites pourraient y accéder.La greffe de de rein plus efficace que la dialyseL’

insuffisance rénale chronique est une maladie qui évolue en 5 stades de sévérité croissante. Au dernier stade, le rein n’assure plus ses fonctions et le patient nécessite une

greffe d’un rein ou une

dialyse. En France, 33 700 personnes ont reçu une greffe de rein et 42 500 sont dialysées.On sait que la greffe d’un rein offre une

meilleure efficacité, une meilleure espérance de vie et une meilleure qualité de vie par rapport à la dialyse. Mais elle est limitée à cause du manque de greffons disponibles. On compte ainsi 12 000 personnes inscrites sur la liste d’attente nationale de greffe rénale.D’importantes inégalité d’accès à la greffe rénaleAujourd’hui, la réglementation définit les règles de répartition des greffons issus de personnes décédées, mais pas celles concernant l’inscription sur la liste d’attente. Selon la Haute Autorité de Santé, les délais d’inscription varient ainsi fortement selon les régions (délai médian entre 0 et 10 mois). Certains patients se voient refuser l’inscription en raison d’un âge supérieur à 70 ans, de comorbidités particulières telles que le diabète ou l’obésité ; autant de particularités qui ne peuvent pourtant à elles seules justifier un tel refus. On constate également que les femmes sont aussi sous-représentées sur la liste d’attente : une femme a en effet 30 % de chance en moins d’être inscrite qu’un homme, à âge, maladies associées et statut professionnel égaux. La HAS estime qu’au moins 1 800 patients non-inscrits aujourd’hui pourraient être en perte de chance.

Face à ce constat et suite à la demande du ministère de la Santé, la HAS a élaboré des recommandations afin de définir les critères d’accès à la liste d’attente. Le but est de réduire les inégalités régionales et d’augmenter la transparence dans l’accès à la greffe.Comment assurer un accès plus équitable à la liste d’attente ?Les recommandations de la HAS identifient plusieurs actions prioritaires à mettre en place :

  • Augmenter les inscriptions anticipées sur la liste, c’est-à-dire avant la mise en place d’une dialyse, afin d’augmenter les chances d’obtenir une greffe mais aussi les chances de réussite de la greffe ;
  • Réduire les délais en mettant en place un système de suivi des patients et en optimisant chaque étape de l’accès à la liste (information du patient, orientation vers le bilan de santé prétransplantation, début et fin de bilan, décision d’inscription ou de non-inscription) afin d’éviter que l’état de santé du patient s’aggrave ;
  • Réduire les inégalités d’accès par le suivi des indications et contre-indications déterminées par la HAS, en collaboration étroite avec les professionnels et les patients concernés, et en étant vigilants aux déterminants sociaux (âge, genre, niveau d’éducation, précarité) qui peuvent avoir un impact sur le parcours d’accès à la liste d’attente ;
  • Repérer les patients qui auraient pu être inscrits sur la liste mais qui n’ont pas été identifiés : notamment les patients qui sont dialysés en urgence (30 % des patients dialysés) qui n’ont pas pu anticiper avec un néphrologue le choix d’un traitement de suppléance avant d’atteindre le stade 5 ;
  • S’assurer que le patient est un acteur dans le choix de son inscription sur la liste car près d’un sur deux exprime explicitement ne pas avoir eu le choix ou ne pas avoir eu connaissance des différentes alternatives.

10 contre-indications à la greffePar ailleurs, la HAS a identifié 10 contre-indications à la greffe : le refus du patient, un âge supérieur à 85 ans, un cancer ou une hémopathie maligne non en rémission, des comorbidités cardiovasculaires sévères, des comorbidités respiratoires sévères, des troubles psychiatriques aigus non stabilisés ou chroniques non suivis, une dépendance à l’alcool ou une addiction aux drogues dures sans projet de sevrage, une démence avérée évoluée, une obésité avec un

indice de masse corporelle (

IMC) supérieur à 50 kg/m2 (au-delà de l’obésité morbide), une décision de ne pas engager un traitement de suppléance.Si plusieurs maladies (diabète, infarctus du myocarde, maladie vasculaire périphérique,…) ou des facteurs de risque de complication post-transplantation (technique chirurgicale, antécédent de transplantation rénale ou d’autre organe, infection chronique,…) sont présents, la HAS invite les néphrologues à échanger au cas par cas avec l’équipe de transplantation.  L’an dernier, 4.695 personnes ont été inscrites sur la liste d’attente. Le temps d’attente pour l’obtention d’un greffon est très variable: 31% des patients sont greffés dans la première année, 39% entre un et trois ans et 15% après cinq ans.David BêmeSource : Communiqué de la HAS – 2 décembre 2015

La musique pour traiter la démence

Une étude finlandaise, publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease, révèle les bénéfices du chant et de la musique sur les facultés cognitives et émotionnelles de notre cerveau. Une découverte prometteuse pour le traitement des différents type de démence.

Ecouter de la musique et pousser la chansonnette stimuleraient notre mémoire et permettraient d'équilibrer nos émotions, selon une étude finlandaise. 

Le chant et l’écoute de musique stimulent la mémoireÉcouter de la musique et pousser la chansonnette sont des pistes ludiques pour prendre soin de notre cerveau, stimuler notre

mémoire et équilibrer nos émotions.Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs de l’université d’Helsinki en Finlande ont suivi pendant neuf mois 89 binômes composés d’un soignant et d’un patient atteint de

démence légère à modérée, répartis en deux groupes.Le premier groupe a participé à un programme musical de dix semaines à base de chant et d’écoute de chansons familières. Le second groupe a poursuivi les soins habituels. À l’issue des neuf mois, les patients ont passé des tests neuropsychologiques et d’évaluation de l’humeur.Dépression : la musique serait plus efficace que le traitement standardD’après les résultats, les activités musicales permettent d’améliorer différentes compétences cognitives, comme la mémoire de travail, les fonctions exécutives et de l’orientation, et soulagent aussi les

symptômes de dépression significativement plus que le traitement standard.Les bénéfices du chant sont plus marqués chez les personnes atteintes de démence légère et plus jeunes (moins de 80 ans). En revanche, les bienfaits de l’écoute de chansons ou de musique sont plus significatifs chez les personnes à démence plus sévère. Les deux activités musicales influent au mieux sur l’humeur chez les personnes à déficience cognitive légère ou atteintes de maladie d’

Alzheimer.Apporter du bien-être social aux personnes âgées et déficientesLa musique peut donc être considérée comme une thérapie alternative qui permet non seulement de maintenir et de stimuler les capacités cognitives et émotionnelles, mais aussi d’apporter du bien-être social aux personnes âgées et déficientes.AFP/RelaxnewsSource : Singing is beneficial for memory and mood especially in early dementia, Teppo Sarkamo and al, décembre 2015, Journal of Alzheimer’s Disease (

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Siège auto : plus de 9 parents sur 10 ne l'utilisent pas correctement

Selon une étude américaine, 95 % des parents commettent au moins une erreur dans l’utilisation d’un siège auto. Pire encore, 91 % d’entre eux mettent sérieusement leur enfant en danger.

Des chercheurs américains ont démontré que la quasi totalité des parents ne savaient pas utiliser correctement un siège-auto au sortir de la maternité.

S’ils sont utilisés correctement, les sièges auto peuvent

réduire la mortalité et le risque de blessure chez l’enfant de 71 % en cas d’accident de voiture. Malheureusement, les chiffres montrent que ces sièges ne sont pas toujours bien utilisés par les adultes. En 2013 aux Etats-Unis, 8 500 enfants ont dû être hospitalisés et 135 sont décédés, après un accident de voiture.Des parents évalués sur l’installation du siège-autoC’est pourquoi des chercheurs de l’Université d’Oregon (Etats-Unis) ont mené une étude auprès de plusieurs familles pour voir si celles-ci savaient utiliser correctement un siège-auto au sortir de la maternité. Entre novembre 2013 et mai 2014, l’équipe du Dr Benjamin D. Hoffman a suivi 291 couples ayant un accueilli un nouvel enfant à cette période. Après leur sortie de la maternité, les parents ont été priés d’installer le siège-auto dans la voiture (si ce n’était pas déjà fait) et de placer leur nouveau-né à l’intérieur. Des techniciens spécialisés en installation de siège auto ont observé attentivement les parents et les ont évalué.Le harnais mal réglé, la ceinture pas assez ajustée
Les techniciens se sont aperçus que 95 % des parents avaient commis au moins une erreur dans l’utilisation du siège-auto et 91 % d’entre eux avaient commis une “erreur grave“.
Parmi les erreurs les plus fréquentes, on retrouve le harnais mal réglé, le siège-auto mal positionné, la ceinture de sécurité pas assez ajustée et une mauvaise inclinaison du siège-auto.Certaines familles plus exposées au risque de mauvaise installation du siègeAussi, l’étude révèle que parmi les parents (15 % des participants) ayant suivi une mini-formation à l’installation d’un siège-auto avec un spécialiste, 83 % d’entre eux ne savaient toujours pas l’installer correctement en commettant au moins une erreur. La mauvaise utilisation d’un siège-auto concerne davantage les parents aux revenus faibles, peu diplômés et ne parlant pas l’anglais, rapporte l’étude.Des systèmes trop complexesCes résultats montrent que les parents devraient être mieux formés à l’utilisation d’un siège-auto, et ce, avant la naissance de leur enfant. “Les sièges auto devraient être plus faciles d’utilisation“, souligne le Dr Hoffman. Et d’ajouter que “les constructeurs automobile et les fabricants de sièges auto devraient travailler ensemble afin de développer des systèmes plus faciles à comprendre et à utiliser pour les consommateurs“.Les auteurs de l’étude vont même plus loin en conseillant aux systèmes de santé des pays de financer la formation des familles à l’installation d’un siège-auto avant et après la naissance de l’enfant, notamment pour les bébés les plus vulnérables.Annabelle IglesiasSource : Pediatricians’ Self-Reported Knowledge, Attitudes, and Practices about Child Passenger Safety, Benjamin D. Hoffman and al, décembre 2015, The Journal of Pediatrics (

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