Jeannie Longo: l’effroyable doute

La cycliste Jeannie Longo est au cœur de la tourmente. Après avoir manqué aux règles de localisation de la lutte antidopage, la championne française est touchée par un nouveau scandale. Son mari et entraineur, Patrice Ciprelli, est suspecté d’avoir acheté de l’EPO en 2007. Il vient d’être suspendu par la Fédération Française de Cyclisme.

La sportive préférée des Français est dans l’œil du cyclone. Jusqu’ici épargnée par le fléau du dopage et les scandales successifs qui ont éclos ces dernières années dans le monde du cyclisme, voilà que le doute s’installe à propos de Jeannie Longo. La championne la plus titrée de l’histoire du vélo voit l’ombre du soupçon planer sur sa tête.

Tout commence la semaine dernière, lorsque l’on a appris que la Française avait manqué par trois fois aux règles de localisation de la lutte antidopage. Hier, nouveau coup de tonnerre, beaucoup plus sévère, dans le ciel de Jeannie Longo. L’Equipe révèle que son mari et entraineur, Patrice Ciprelli, aurait acheté sur internet de l’Eposino, sorte d’EPO d’origine chinoise. La question que tout le monde se pose: si l’achat est confirmé, à qui était-il destiné? En attendant de faire toute la lumière sur cette affaire, la Fédération Française de Cyclisme a suspendu à titre conservatoire Patrick Ciprelli. Même s’il ressort blanchi, l’image de Jeannie Longo se retrouve noircie.

Le couple se terre dans son chalet de Saint-Martin-le-Vinoux, en Isère, et garde le silence. Son avocat, Me Ravaz, dénonce quant à lui une machination. Le scandale intervient à quelques jours du Mondial qui se déroule à Copenhague la semaine prochaine et dans le contexte, on voit mal Jeannie Longo s’y rendre pour décrocher un 14e titre, d’autant que d’autres problèmes, d’ordre familiaux, viennent la contrarier.

Jean-Christian Hay

Mercredi 14 septembre 2011

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Christine Ockrent victime d’un piège?

Un rapport de police remet en cause l’affaire d’espionnage qui avait obligé Christine Ockrent à démissionner de l’AEF. Sa collaboratrice aurait été piégée afin de toucher la journaliste. Alain Pouzilhac, le directeur d’AEF, est directement visé.

La reine Christine ne retrouvera pas son trône, celui de directrice générale déléguée de l’AEF, mais est sur le point de voir son honneur lavé. Libération affirme dans son édition de vendredi que selon un rapport de police, l’ordinateur de Candice Marchal, la collaboratrice de Christine Ockrent, a été modifié en interne ce qui prouverait la théorie du piège.

Candice Marchal, accusée d’avoir piraté les serveurs informatiques de l’Audiovisuel Extérieur de France afin de récupérer des «milliers de données sensibles», a été licenciée pour faute lourde l’hiver dernier. L’enquête de la Brigade d’enquête sur les fraudes aux technologies de l’information démontre «que les serveurs informatiques de l’AEF ont été placés dans l’ordinateur de Candice Marchal par le service informatique de l’AEF».

Selon Libération, Alain de Pouzilhac, PDG du groupe, était au courant et «s’est bien gardé d’en faire état». Richard Forget, l’avocat de Candice Marchal l’accuse d’avoir «été informé de la possibilité d’une manipulation. Je l’accuse de savoir pertinemment depuis le 21 décembre 2010 que Candice Marchal n’avait volé aucun document dans les serveurs et n’avoir rien fait pour la laver des ignobles accusations portées contre elle. J’accuse Alain de Pouzilhac d’avoir sacrifié Candice Marchal dans le but d’obtenir le départ de Madame Ockrent».

Pendant de longs mois Christine Ockrent a résisté aux pressions et aux attaques mais a fini par céder au printemps en démissionnant de son poste. Une liberté retrouvée qui lui a alors permis de se défendre et de porter plainte pour harcèlement moral.
L’AEF a déposé une plainte contre X, toujours en cours d’instruction.

Mise à jour à 13h15: Suite à l’article de Libération, Alain de Pouzilhac, Président-Directeur Général de l’Audiovisuel Extérieur de la France, a envoyé un communiqué :

« Je suis scandalisé par l’article de Libération qui est une grossière manipulation et une gesticulation désespérée de la défense de Candice Marchal et nous réservons toutes voies de droit quant à ces déclarations. Il n’y a qu’une vérité, le piratage est avéré et l’implication de Thibault de Robert, ancien prestataire informatique et de Candice Marchal, responsable des coordinations auprès de l’ex Directrice Générale Déléguée est prouvée. Ils ont d’ailleurs avoué avoir piraté l’Audiovisuel Extérieur de la France».

Jean-Christian Hay
Vendredi 23 septembre 2011
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Justin Theroux: avant Jen, il en pinçait pour Angie!

Jennifer Aniston enchaîne les coups bas. Après les propos peu flatteurs de Brad Pitt à son égard, l’actrice vient d’apprendre que son chéri Justin Theroux en pinçait pour sa pire ennemie, Angelina Jolie.

Il n’y a décidément aucun répit pour notre girl next door préférée. Où qu’elle regarde, celle qui lui a «volé» son Brad est présente. Alors que son ex-mari vient d’étaler leurs anciens problèmes de couples dans la presse, voilà que la pauvre Jen doit subir une nouvelle humiliation. Au cœur de cette nouvelle déculottée se trouve l’éternelle rivale de l’actrice de Friends, Angelina Jolie. Dans une interview accordée à RadarOnline, Keith Middlebrook un ami de Justin Theroux, aurait fait de fâcheuses confidences sur les goûts de l’acteur en matière de femmes. Devinez qui faisait tourner la tête du biker cher au cœur de Jennifer Aniston? Madame Pitt, bien sûr.

Entre autres révélations, Keith a expliqué que lui et Justin avaient un petit jeu à l’époque du tournage d’Iron Man 2, sur lequel Justin était scénariste. Il s’agissait d’établir un classement des actrices les plus sexy d’Hollywood. Angie et son corps de rêve remportaient tous les suffrages aux yeux de Justin. Coup de poignard pour Jen, qui fait tout pour oublier son passé et le douloureux épisode de sa vie, lorsque Brad Pitt l’a quittée pour Lara Croft. Pour enfoncer le clou, ou mettre du sel dans la plaie, c’est comme vous voudrez, l’ami de Justin a déclaré, «Je me souviens avoir ri en voyant les lèvres d’Angelina, c’est le seul endroit où elle a de la matière grasse ai-je dit, avant que Justin ne me coupe et répète que c’est le seul endroit où elle en avait besoin».

Et maintenant Justin, c’est qui ta préférée?

M.C.

Lundi 3 octobre 2011

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Mariah Carey: ses jumeaux font le show!

On était impatient de les découvrir. Le fils et la fille de la voluptueuse diva viennent de faire leur première apparition télévisée sur ABC news… Avec style!

Bon sang ne saurait mentir. Tout comme maman, ils battent déjà des cils, prennent des poses alanguies et se moquent pas mal de la ponctualité! Pour preuve, il aura fallu patienter six mois avant de découvrir leurs jolis minois.
Pas peu fière d’avoir perdu presque tous ses kilos de grossesse, Mariah Carey vient enfin de présenter ses jumeaux, Morrocan et Monroe, nés de son mariage avec Nick Cannon, à la télévision américaine. Filmée dans son gigantesque penthouse de New York, la diva aux cinq octaves, avare en rien, n’a pas caché être tombée enceinte à quarante ans, après une fausse couche, grâce à un intensif traitement pour la fertilité. A l’entendre, le reste de sa grossesse ne fut pas davantage une partie de plaisir.
Mariah, toujours selon ses dires, fut contrainte de garder le lit les dernières semaines, à cause de problèmes de dos et de risques vitaux pour ses bébés. Note plus joyeuse: son petit garçon et sa fillette seraient venus au monde sur un enregistrement live de son tube Fantasy. Dans un pouffement malicieux, maman a justifié son caprice: «Je voulais qu’ils entendent les applaudissements.» Ça promet pour la suite…

Publié dans Gala, octobre 2011

“Keep the lights on” : rencontre avec Ira Sachs

AlloCiné a rencontré Ira Sachs, réalisateur de “Keep the lights on”, récit émouvant d’une passion destructrice entre deux hommes, en salles ce mercredi.

Du soleil et de la pluie en même temps. Drôle de météo lors de notre rencontre avec le chaleureux Ira Sachs, réalisateur de Keep the Lights On, sur une terrasse des Champs-Elysées. Un climat agité raccord avec ce film autobiographique riche en contrastes, l’observation d’un couple à la loupe, crue et cruelle, pendant dix ans, de la lumière aux orages. Francophile (il cite Assayas, Cantet, Claire Denis parmi ses influences), l’Américain est ravi d’avoir appris qu’une scène d’A bout de souffle a été tournée dans l’hôtel où nous nous trouvons. Au bout de quelques minutes d’entretien, il nous faudra aller s’abriter : il serait dommage d’abimer l’affiche de Lola de Demy, qu’Ira Sachs, tout heureux, vient de se procurer…

Thure Lindhardt et Zachary Booth dans “Keep the lights on”

AlloCiné : Married life était un film d’époque, au budget confortable, avec la star Pierce Brosnan… Et vous enchaînez avec votre film le plus “nu”…
Ira Sachs : C’est vrai. Je n’y avais jamais pensé mais oui, Married Life est, littéralement, mon film le plus habillé. Disons que Keep the Lights On se rattache pour moi à un certain cinéma indépendant. Je ne parle pas du genre tel que l’a exploité Hollywood, mais plutôt de la tradition de Cassavetes ou Shirley Clarke, autrement dit des films faits et financés par un petit groupe de gens, et qui parlent de ce groupe. C’est très libérateur. Il n’aurait pas pu être fait dans le cadre du système, que ces histoires marginales n’intéressent pas. Le casting a été difficile à cause de la nudité et du sujet. J’ai contacté une agence à Hollywood avec laquelle j’ai l’habitude de travailler, et ils m’ont répondu que personne n’était disponible chez eux. Il y a eu un rejet. Mais c’est très bien ! Je n’ai pas ressenti de déception. Ca prouve juste qu’il y avait dans cette histoire quelque chose de plus risqué et exigeant. Je me sens bien à cette place, hors du système.

Cette tradition dont vous parlez a à voir avec le “home movie”, votre film aussi…
Oui, c’est ce que j’espère. On a d’ailleurs tourné dans mon appartement !

Quand avez-vous eu l’idée du film ?

C’est quand j’ai vu le film de Jacques Nolot, Avant que j’oublie, dans un cinéma à New York. Je me disais qu’il n’y avait pas eu de film semblable sur le millieu new-yorkais où je vis, qui décrive avec une telle authenticité ce que c’est que d’être un homme, homosexuel, dans la société contemporaine. J’ai aussi beaucoup aimé la façon dont les scènes de sexe sont représentées, dans la continuité du reste du récit. C’est comme ça que j’ai décidé de faire ce film inspiré de ce que j’avais vécu : un jour de 2007, j’ai connu la fin d’une relation qui avait commencé dix ans plus tôt, lors d’une journée très précise. Il me semblait qu’il y avait là une histoire, avec un début et une fin.

Jacques Nolot dans “Avant que j’oublie”

“Forty shade of blue”, “Married life”, “Keep the lights on”… Le couple est toujours au centre de vos films, si différents soient-ils…
Ce qui m’intéresse, c’est l’intimité. C’est ce qu’une caméra peut capter de plus beau : comment sont les gens en privé, et la différence avec ce qu’ils sont en public. Tous mes films parlent aussi de la tension entre ce que nous montrons et ce que nous ne montrons pas, dans notre relation à l’autre et face au monde extérieur. Dans ma vie personnelle, la question du secret, de la honte m’a fasciné. A cet égard, il y a un changement avec ce film, qui s’inspire d’événements personnels. C’est mon film le plus ouvert, même s’il est question de vie privée. Je me suis efforcé d’être dans une forme de transparence. Ce n’est pas pour rien qu’il s’intitule Keep the Lights On.

Justement, pouvez-vous nous parler du travail sur la lumière ?
Pour moi, les deux choses les plus importantes pour un réalisateur, c’est le choix des acteurs et le choix du chef-opérateur. C’est aussi une forme de casting ! J’avais vu Canine et Attenberg, et je me suis senti très proche de cette esthétique. Ce qui m’a plu en voyant ces films, c’est que j’ai senti quelqu’un qui ne fétichisait pas le corps humain, traité comme tous les autres éléments dans le cadre. Les Etats-Unis restent un pays très puritain, qui considère le corps humain comme quelque chose qu’on doit tenir à l’écart. Ce n’est pas une coïncidence si tant de membres de l’équipe de mon film ne sont pas américains : il y a un co-scénariste et un monteur brésiliens, un chef-op grec, un des acteurs principaux est danois… Je m’inscris aussi dans cette tradition qui consiste à utiliser la lumière naturelle, à ne pas avoir peur des ombres, une lumière presque photojournalistique, qui prend en compte tout le cadre et pas seulement les acteurs.

Evangelia Randou et Ariane Labed dans “Attenberg”

“Amour” de Haneke, qui a eu la Palme d’or à Cannes, est une histoire de couple qui pose la question du pouvoir et des limites de l’amour. D’une tout autre manière, c’est aussi une question que pose votre film…

Je n’idéalise pas le mot amour. Dans mon film, je crois qu’il y a entre ces deux individus une passion qu’on peut –et qu’on doit- par moments appeler amour. Mais il y a aussi une chimie pour laquelle le mot obsession conviendrait mieux. D’ailleurs c’est ce que m’a dit un psychiatre qui vient de voir le film. Ils sont dans une relation si destructrice dès le départ… Il se mêle là beaucoup de choses, tout aussi cruciales que l’amour, y compris du sado-masochisme, de la négation de soi, du désespoir… Une grande inspiration a été Nous ne vieillirons pas ensemble. Et ce qui est intéressant, c’est que Jean Yanne et Marlène Jobert y forment un couple, sans aucun doute, mais qu’en même temps on ne peut pas parler d’histoire d’amour. J’ai voulu faire un film qui soit un document sur une relation passionnelle. Il me semble que j’ai fait 4 films sur ce sujet : l’histoire d’amour qui ne marche pas, pour des raisons qui ne sont pas extérieures. Mais mon prochain film parlera justement d’une vraie histoire d’amour. Et je suis très intéressé par le film de Haneke, car ce sera sur un couple de New-yorkais, l’un sexagénaire, l’autre septuagénaire. Ils sont ensemble depuis 30 ans et vont peut-être se marier. L’un, chef de chorale dans une église catholique, se fait virer, et ils risquent de perdre leur maison. Mais ils s’aiment toujours. C’est une question que je me pose dans ma vie, à présent que je suis dans une relation « saine », pour la première fois : comment ce sera dans 30 ans ?

Une autre question que pose le film, qui se déroule sur une dizaine d’années, est “est-ce que les gens changent ?”

Oui. Les gens changent sans arrêt. C’est une chose dont on n’a pas conscience en général : les effets produits par le temps. Je suis père depuis peu, et le conseil qu’un autre père m’a donné, c’est : « Ne t’inquiète pas, tout passe avec le temps… » Je crois qu’au fil des années, les deux personnages deviennent adultes, chacun à leur manière. Je félicite les acteurs, car on a tourné en cinq semaines, un été à New York. Et ils ont su faire ressentir cette évolution, uniquement à travers leurs émotions, car il n’y a aucun changement dans la coupe de cheveux ou le maquillage. Il y a des changements de téléphone portables et des changements d’émotion, c’est tout !

Zachary Booth et Thure Lindhardt dans “Keep the lights on”

Erik est plus âgé que Paul, mais il y a quelque chose d’enfantin chez l’acteur qui incarne Erik, l’excellent Thure Lindhart...
Quelqu’un m’a fait remarquer que dans mes films il y avait toujours un personnage masculin central assez passif. Pour Erik, je trouvais bien de choisir quelqu’un qui soit dans l’action et dans l’énergie, même si c’est un personnage qui ne sait pas prendre de décision. Thure a joué Hamlet. Je ne me compare pas à Shakespeare mais c’était la difficulté de ce personnage : comment rendre intéressante l’idée de ne pas faire de choix ?

Comment avez-vous procédé pour le choix des deux comédiens ? L’alchimie entre eux était essentielle…
Lors du casting, il y a une part d’instinct, on doit savoir déceler ce dont l’acteur est capable. On ne peut jamais savoir exactement comment ça va se passer, mais on peut pressentir si ça va fonctionner, un peu comme avec des amis : on sait si le courant va passer entre deux personnes. Ils ont plongé à 1000%. J’ai travaillé individuellement avec chacun d’entre eux avant le tournage. Mais je les ai aussi encouragés à faire connaissance sans moi. Donc les répétitions pour eux, ça a été de passer des soirées ensemble, d’aller dîner et danser… Ca peut sembler superficiel mais quelque chose se passe dans ces moments-là, et il fallait que je ne sois pas là.

Thure Lindhardt et Zachary Booth dans “Keep the lights on”

Zachary Booth est connu grâce à son rôle dans la série “Damages”. A propos des séries, plusieurs cinéastes indépendants, à l’image de Todd Haynes, considèrent qu’il y a aujourd’hui plus de liberté à la télévision qu’au cinéma…
Bullshit. Il n’y a pas d’argent au cinéma, ça c’est vrai. Même pour faire un film indépendant, c’est vraiment très difficile d’obtenir des financements. Donc sans même parler de carrière, si vous voulez gagner votre vie, il faut travailler à la télévision. C’est le cas de plusieurs de mes amis qui viennent du cinéma indépendant. Mais dire qu’il y a de la liberté à la télévision, c’est un mensonge. Je suis effaré par ce que je lis en ce moment sur le sujet. En réalité, il faut respecter des standards très spécifiques pour le public. et c’est souvent le même type de téléfilm qui se fait : avec des têtes d’affiche, souvent des récits historiques, des biopics, hétérosexuels…

Vous avez en revanche travaillé pour des musées, avec ce court métrage “Last address”, projeté au MOMA…

Il est visible sur internet. Ca parle des artistes new-yorkais des années 80 morts du sida, à travers des images des maisons où ils ont vécu juste avant de mourir. C’est un film sur la perte d’une génération, mais aussi sur l’envie de ce souvenir de ces artistes.  A l’époque, on pouvait se tenir à l’écart du mouvement dominant, plutôt que d’être assimilé par lui. C’est très inspirant pour moi, car ça nous fait réaliser qu’on acquiert une force en cherchant à rester différent, et pas en cherchant à être pareil.

Ira Sachs

Parlez-nous de la musique d’Arthur Russell, qui traduit bien le mélange de douceur et de violence du film…
Il est présent dans Last address, il est mort du sida en 1993. Il a vécu à New-York dans les années 80. Il a fait cette musique expérimentale, rock, disco, sauvage et inventive, mais il était très peu connu de son vivant. On l’a découvert dix ans après sa mort. J’ai voulu utiliser sa musique un peu comme celle de Simon and Garfunkel dans Le Lauréat ou d’Aimee Mann dans Magnolia : comme un personnage. Sa musique est très complexe, elle a de la profondeur, de l’humour, de la légèreté… Le générique de début du film est très important : il y a ce mélange de douceur et de sexualité, de nudité et d’humour, de légereté et d’obscurité, avec à la fois la musique et les dessins, qui sont l’oeuvre de mon mari Boris -représenté par le personnage d’Igor dans le film.

Le tout premier film sur lequel vous ayez travaillé, “Un compagnon de longue date”, en 1989, était déjà centré sur un couple gay. Diriez-vous que depuis, la représentation des couples gays a beaucoup évolué ?

Mon rôle sur ce film était très mineur. En gros, je promenais le chien du réalisateur, ce qui était important pour lui mais disons que ce n’était pas vraiment un travail créatif ! Mais mon premier film, Le Delta (1996), parle d’ un ado qui n’assume pas son homosexualité, d’un individu mis à l’épreuve par ses sentiments. Depuis, je n’avais pas fait de film avec des personnages homosexuels. Et je crois que ça veut dire quelque chose. On nous a encouragés, économiquement et socialement, à faire des films fédérateurs. D’une certaine manière, plusieurs réalisateurs gays, comme moi, sont retournés dans le placard. On s’est servi de l’étiquette « queer » pour couvrir le fait qu’on évitait en réalité de parler d’homosexualité. Aujourd’hui, il y a peut-être une forme de new queer cinema, plus réaliste, avec des films comme Weekend. Pour moi, en tout cas, la différence, c’est que “Delta” traitait de la question de l’identité. Aujourd’hui c’est différent : je vis ouvertement mon homosexualité depuis 25 ans. Dans “Keep the lights on”, le personnage ne se tient pas à l’écart de la société. Le film parle d’un couple, l’homosexualité n’est pas la question principale. C’est une grande différence, due il me semble à l’évolution de la société.

Propos recueillis à Paris le 6 juin 2012 par Julien Dokhan

La bande-annonce de “Keep the lights on”, en salles le 22 août

Keep the Lights On

Avril Lavigne, son homme se bat pour elle

Samedi soir, Avril Lavigne s’est trouvée impliquée dans une bagarre. Son boyfriend Brody Jenner a dû intervenir ce qui lui a valu une blessure au visage et quelques points de suture.

La soirée avait pourtant bien commencé pour Avril lavigne, samedi dernier. Comme elle le confiait sur son compte Twitter, la chanteuse passait «une excellente soirée en amoureux avec l’homme de (sa) vie». La chanteuse et son boyfriend Brody Jenner prenaient du bon temps en effet à l’hôtel Hollywood Roosevelt lorsque, pour des raisons que l’on ignore, tout a basculé.
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Selon le site TMZ, une bagarre se serait déclenchée entre Avril Lavigne et une autre femme. Brody Jenner, un preux chevalier, serait intervenu pour séparer les deux harpies. Résultat: le jeune homme a été frappé au visage par une bouteille, sans avoir vu d’où venait le coup. Il aurait refusé d’être conduit à l’hôpital et s’y serait rendu par ses propres moyens. Il en est ressorti avec plusieurs points de sutures.
La police, avertie par la direction de l’hôtel, est arrivée sur les lieux de la bagarre, mais la plupart des protagonistes avaient fui, y compris Avril Lavigne. Seul Brody Jenner était encore sur les lieux. Malgré sa blessure et avant d’aller se faire soigner, il a pu répondre aux questions des enquêteurs. Le Daily Mail a publié quelques photos de la soirée.
Avril Lavigne a fait preuve une fois de plus de son caractère bien trempé au cours de cet incident. En juin dernier, elle avait déjà piqué une crise sur scène à cause de problèmes de son. En 2010, elle s’est aussi fait remarquer lors d’une violente prise de bec avec Lindsay Lohan. Pas très bien élevée Avril… Mais Lilo n’est évidemment pas exempte de tout reproche puisqu’elle vient de s’afficher lors de la soirée organisée pour la sortie de J Edgar. La jeunesse californienne a décidément bien du mal à se tenir en public…

Hugh Laurie abandonne “Robocop”

L’acteur rendu ultra célèbre par la série “Dr House” ne figurera finalement pas au casting du remake de “Robocop” que prépare actuellement le réalisateur Jose Padilha.

Le Dr House n’affrontera pas Robocop. Hugh Laurie s’est en effet désengagé de ce projet de remake dont le tournage va débuter d’ici sous peu. Il devait incarner le méchant de cette nouvelle version, à savoir le PDG de Omni Corp., firme à l’origine de la création de ce cyberflic. Pour rappel, c’est Joel Kinnaman (Easy Money) qui sera le nouveau Robocop, 25 ans après Peter Weller dans le film de SF culte de Paul Verhoeven. A ses côtés, on retrouvera notamment Gary Oldman, Samuel L. Jackson ou encore Abbie Cornish.

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G.M. avec Variety


La bande-annonce de “Robocop” version 1987

Jean Dujardin dans les pas de Marion Cotillard?

Jusqu’où ira l’incroyable aventure de The Artist pour Jean Dujardin? L’acteur est donné favori des prochains Oscars et pourrait bien être le nouveau frenchy préféré d’Hollywood.

Après être tombés amoureux de Marion Cotillard lorsqu’elle a décroché son Oscar, les Américains vont-ils tombés sous le charme de Jean Dujardin? Si l’acteur n’a pas encore décroché la précieuse statuette, le film The Artist a emballé la presse américaine, qui en parle comme d’ «une lettre d’amour au cinéma» et qu’elle juge «complètement irrésistible». Le long-métrage de Michel Hazanavicius est surtout en lice pour la prochaine cérémonie des Oscars et avec lui Jean Dujardin.

Non seulement notre Brice de Nice national pourrait être nommé dans la catégorie du meilleur acteur, mais il est déjà donné favori par les bookmakers anglais. Il arrive derrière George Clooney et Leonardo DiCaprio, mais devant des pointures comme Gary Oldman, Michael Fassbender, Brad Pitt… Et même si la lutte s’annonce serrée, il n’est pas complètement absurde d’envisager voir Jean Dujardin monter sur la scène du Kodak Theater pour recevoir un prix. Son rôle lui a en effet déjà valu le prix d’interprétation à Cannes, lors du dernier festival.

S’il décrochait la statuette, Jean Dujardin pourrait devenir le frenchy préféré d’Hollywood, la nouvelle coqueluche des Américains, suivant un phénomène comparable à la vague sur laquelle surfe Marion Cotillard depuis son Oscar de meilleure actrice en 2008 pour La Môme. L’actrice jouit désormais d’une énorme cote de popularité outre-Atlantique et son prix lui a permis de tourner avec des réalisateurs comme Michael Mann, Christopher Nolan, Woody Allen ou encore Rob Marshall. Que son rêve américain devienne réalité, c’est tout le mal que l’on souhaite à Jean Dujardin.

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Vidéo- Izia, résolument rock

Le nouvel album d’Izia est sorti le 14 novembre, mais ce n’est que cette semaine que la chanteuse propose le clip du premier single qui en est extrait. Le titre So much trouble, qui a donné son nom à l’album, confirme tout le bien que l’on pense d’elle.

Deux ans après un premier album, Izia revient avec un deuxième opus, So much trouble, Tant de soucis, en français dans le texte. Pourtant, des soucis, cette jeune et jolie jeune femme de 21 ans ne semble pas en connaître. La presse ne tarit pas d’éloges sur le talent de cette jeune artiste, accessoirement fille de Jacques Higelin, le public a suivi en offrant un beau succès commercial à son premier disque et les Victoires de la musique l’ont consacrée en lui décernant les prix de révélation scène de l’année et d’album pop/rock de l’année.

Autant dire qu’elle était attendue au tournant avec son nouvel album et c’est donc avec ironie et auto-dérision qu’Izia nous revient avec ce So much trouble. L’album est sorti le 14 novembre dernier, et ce n’est que vendredi que la chanteuse nous a révélé le clip du premier single, qui a donné son nom à l’album. La chanson est résolument rock, avec de bons riffs de guitare, et permet à Izia de montrer l’étendue de ses talents vocaux, incontestables. Un univers et une sonorité qui lui ont déjà valu d’être comparée à Janis Joplin alors qu’elle affirme avoir «une culture Britney et Beyoncé» comme elle le confie à Paris Match. Gamine, elle dansait sur Shakira dans sa chambre et a même assisté à un concert des 2Be3, au grand désespoir de son père.

Heureusement, le rock l’a rattrapée et c’est grâce à des artistes comme Nirvana et Marilyn Manson qu’Izia est devenue ce qu’elle est et qu’elle dégage cette énergie si communicative. La jeune chanteuse le prouvera lors de sa prochaine tournée qui démarrera en janvier prochain et qui passera par Paris au mois de mars prochain.

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Interview : “Des Hommes sans loi” [VIDEO]

Rencontre avec l’équipe du nouveau long métrage de John Hillcoat “Des Hommes sans loi”, emmené par Tom Hardy, Shia LaBeouf, Jessica Chastain,…

Attention Gangsters ! Rencontre avec l’équipe du nouveau long métrage de John Hillcoat,  Des hommes sans loi, emmené par Tom Hardy, Shia LaBeouf, Jessica Chastain et Guy Pearce.