Face à celui qui veut piloter la deuxième phase (2019-2023) de son Plan Sénégal émergent, seuls quatre adversaires, espèrent contrarier ses ambitions. A commencer par l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, candidat pour la troisième fois. Les autres prétendants n’ont pas réchappé au système de parrainages, ni aux décisions judiciaires, qui ont éliminé des rivaux de poids.L’opposition dénonce l’invalidation de deux candidatures : celle de Karim Wade, fils et ancien ministre du prédécesseur de Macky Sall, Abdoulaye Wade (2000-2012); et celle du maire déchu de Dakar, Khalifa Sall, dissident du Parti socialiste (PS).Tous deux sont frappés par des condamnations judiciaires. Khalifa Sall est actuellement emprisonné.Les premiers résultats sont attendus dès la fermeture des bureaux à 18H00 GMT. Pour autant, ils ne deviendront officiels qu’à partir du 25 ou du 26 février. Compte-tenu des délais légaux de proclamation, de possibles contestations et de la nouvelle campagne, un éventuel second tour aurait vraisemblablement lieu le 24 mars.Modèle démocratique en AfriqueLe Sénégal, qui a connu deux alternances, en 2000 et en 2012, et aucun coup d’Etat, fait figure de modèle démocratique en Afrique. Mais les campagnes électorales y sont souvent émaillées d’accusations de corruption, de désinformation et de violences. Des affrontements ont fait trois morts le 11 février à Tambacounda, à 420 km à l’est de Dakar, entre partisans de la coalition présidentielle et d’Issa Sall, candidat d’un parti proche de la mouvance religieuse.Pour la première fois depuis 1978, ni le PS, ni le Parti démocratique sénégalais (PDS, libéral) d’Abdoulaye Wade ne présentent leur propre candidat. Mais la famille libérale est particulièrement bien représentée, avec Macky Sall, Idrissa Seck et l’ancien ministre Madické Niang, tous trois issus du PDS.L’ancien inspecteur des impôts Ousmane Sonko et Issa Sall font en revanche figure de nouveaux venus sur la scène politique nationale.Retour au paysLa campagne a vu les candidats sillonner le pays avant de regagner Dakar pour la dernière semaine. Elle a été marquée par le partenariat entre Idrissa Seck et Khalifa Sall, annoncé de sa prison par ce dernier. Ainsi que le retour au pays de l’ex-président Abdoulaye Wade, décidé à empêcher une élection “verrouillée”.Abdoulaye Wade a appelé à brûler le matériel électoral et à s’attaquer aux bureaux de vote. Une “attitude de subversion” dénoncée par le gouvernement, mais dont le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a minimisé la portée. “Dans ce pays-là, on ne peut pas, on ne peut plus truquer des élections”, a assuré le ministre.Ousmane Sonko, qui accuse le pouvoir de miser sur la fraude, s’est démarqué d’Abdoulaye Wade. Il a estimé que la mobilisation de la jeunesse, pour surveiller le vote, permettrait d’en assurer la transparence. “Il est possible de truquer une élection au Sénégal, mais ce n’est pas facile”, a-t-il dit samedi.Des militants de la société civile impliqués dans l’organisation d’un débat entre candidats le 21 février sur des médias privés s’inquiétaient le 17 février sur les réseaux sociaux d’un possible échec de cette initiative. Certains rivaux de Macky Sall ont exprimé leur refus de débattre en l’absence du président sortant.Le partenariat avec l’ex-maire de Dakar a conforté Idrissa Seck dans son statut de principal concurrent de Macky Sall, après les ralliements de recalés du système de parrainages. De son côté, le pouvoir mise sur son bilan. “L’autoroute à péage Ila Touba, le pont de Farafenni, les bourses familiales, la CMU (couverture maladie universelle)”, a énuméré Badré Diouf, un électeur interrogé sur les raisons de son soutien au président sortant, lors d’un meeting à Kaolack (centre ouest), citant quelques-uns des chantiers achevés sous son mandat.Sécurité renforcéeLe pays, musulman à plus de 90%, réputé pour sa tolérance religieuse et le poids des confréries, a jusqu’à présent été épargné par les attentats djihadistes qui ont frappé d’autres pays de la région.Mais il a renforcé sa sécurité ainsi que sa législation, parfois au prix d’atteintes aux libertés publiques, selon des organisations de défense des droits humains. Un étudiant a ainsi été récemment condamné à trois mois de prison avec sursis pour “apologie du terrorisme” sur Facebook, après plus de quatre ans de détention provisoire.Pour Astou Fall, une commerçante de Bambey (centre-ouest), quel que soit le vainqueur du scrutin, l’essentiel est la stabilité du pays. “Je ne me casse pas la tête avec la politique”, explique-t-elle. “Que le meilleur gagne et que la paix perdure, nous tenons à notre stabilité nationale”.
Month: March 2020
VIDEO. “Je veux chanter les préoccupations humanitaires du Venezuela” : une “guerre” de concerts à la frontière colombienne
D’un côté du pont international de Tienditas, à Cucuta, se prépare un gigantesque concert, organisé par le milliardaire Richard Branson pour soutenir l’entrée de l’aide humanitaire au Venezuela. Du côté vénézuélien du pont, trois concerts sont annoncés par le gouvernement chaviste de Nicolas Maduro.”Venezuela Aid Live”, le concert organisé par le fondateur de Virgin, doit permettre de lever 100 millions de dollars pour financer l’aide humanitaire. Il prendra place sur le pont frontière Tienditas. Jeudi, devant les grilles, le public partisan de Juan Guaido afflue déjà, prêt à dormir sur place. Les volontaires vénézuéliens aussi sont là, habillés de blanc. “Nous avons l’espoir de voir les militaires nous rejoindre, explique Sharon, 21 ans. Nous ne voulons pas d’une guerre, nous confronter à eux. Nous serons unis…” À côté d’elle, Juliana, 30 ans, assure garder la foi : “Ils vont se placer du bon côté de l’histoire !” espère-t-elle.
Les militaires ne sont pas des êtres immortels qui ne seraient pas touchés par la crise. Ils ont des familles, des enfants, des frères et des sœurs qui subissent jour après jour cette crise humanitaire…Julianaà franceinfo
Reste encore à installer les derniers échafaudages et peaufiner les ultimes réglages sur la grande scène du “Venezuela Aid Live”, qui sera retransmis sur MTV en Amérique Latine, alors que juste derrière, à quelques mètres, sur le pont Tienditas, se trouvent les citernes et remorques installées à la demande de Nicolas Maduro pour bloquer l’accès à l’aide humanitaire. Le message est clair : celle-ci n’entrera pas.Le Vénézuelien Reynaldo Armas ne l’entend pas de cette oreille. Il compte parmi les dizaines d’artistes conviés sur la grande scène du “Venezuela Aid Live”. L’artiste est une icône dans son pays. Auteur de chansons traditionnelles, il compte donner de la voix côté colombien de la frontière. Car il y a urgence dans son pays.
Ce n’est un secret pour personne, ce n’est pas un mensonge de dire qu’il y a une crise humanitaire au Venezuela. Moi qui vit au Venezuela, je peux constater que c’est la réalité.Reynaldo Armasà franceinfo
“Je ne veux pas chanter la politique, je veux chanter les préoccupations humanitaires. Je chante l’amour, la justice, la paix”, clame-t-il. “La majorité des artistes que je connais, poursuit Reynaldo Armas, et qui ont été convoqués par le gouvernement vénézuélien ne veulent pas y aller et ont déclaré qu’ils ne feraient pas acte de présence.”
“Les étudiants s’engagent, le système dégage” : en Algérie les manifestations se multiplient contre un cinquième mandat de Bouteflika
Dans toute l’Algérie, les étudiants se sont rassemblés mardi 26 février autour du même mot d’ordre : “Salmiya“, qui veut dire pacifique. A Alger, la capitale, mais aussi à Constantine, à Oran ou encore à Tizi Ouzou, des milliers d’étudiants ont manifesté contre un cinquième mandat du candidat Abdelaziz Bouteflika.Missipsa, 20 ans étudie la finance à l’université de Tizi Ouzou, à 120 kilomètres à l’est d’Alger. Depuis cette ville kabyle, il fait retentir ce slogan contre un cinquième mandat : “Les étudiants s’engagent, le système dégage !“”Les étudiants ont compris que c’est leur rôle de porter ce sursaut populaire vers de réelles concrétisations, donc quelque part ils s’engagent dans ce combat et ils sont déterminés à faire sortir ce système”, explique Missipsa.”On va voter pour le moins pire !”Narimen, 20 ans, a manifesté pour la première fois depuis le début du mouvement. “J’aimerais me battre, en temps qu’étudiante, pour arranger les choses. Je n’ai pas pris part [à la manifestation] vendredi, car je n’étais pas encore sûre de qui était derrière ça, s’il y avait un parti, si leur but était vraiment de manifester pacifiquement. Ils ont donné un très bel exemple, une très belle image de l’Algérie où on aimerait vivre,” explique l’étudiante en sciences politiques. “Aujourd’hui si on a manifesté, ce n’est pas seulement contre le cinquième mandat, c’est que les gens veulent carrément un changement de système, dit Narimen. Le système qui est là n’est pas adéquat. Je compte aller voter, même si je trouve que les programmes qui sont proposés ne me représentent pas à 100%. On va voter pour le moins pire !”Plusieurs hommes politiques ont déjà fait savoir qu’ils se présenteraient contre le président Abdelaziz Bouteflika : l’ancien Premier ministre Ali Benflis, et l’homme d’affaires Rachid Nekkaz, qui affirmait mardi 26 février avoir été “placé en résidence surveillée illégale” à son domicile.
Les réfugiés nigérians au Cameroun sous la menace d’un retour au pays
Précisément, ils seraient 276 réfugiés, en date du 16 janvier 2019, à avoir été expulsés vers l’Etat de Borno au Nigeria. On ne sait guère pourquoi le Cameroun met fin à une politique traditionnelle d’accueil. A l’heure actuelle, 370 000 réfugiés sont présent dans ce pays, dont 100 000 originaires du Nigeria. Sont-ils devenus trop nombreux aux yeux de Yaoundé ? Est-ce l’arrivée récente de 9 000 Nigérians fuyant les combats qui justifie ce changement radical de politique ?Car la ville frontalière de Rann dans l’Etat de Borno a subi une attaque le 28 janvier 2019. Celle-ci a fait au moins 60 morts, selon Amnesty International qui a réalisé une enquête de terrain dans la région. “L’attaque sur Rann est la plus meurtrière commise par Boko Haram”, a déclaré Osai Ojigho, le directeur d’Amnesty au Nigeria.Le lendemain, “toute la population semble paniquée et a pris la fuite pour tenter d’échapper à la mort”, selon les propos du porte-parole du HCR à Genève, Babar Baloch. Ainsi 30 000 personnes sont arrivées au Cameroun. Et donc 9 000 pour le seul camp de Goura.Une panique qui peut s’expliquer par le fait que ces personnes étaient déjà réfugiées dans la ville de Rann, fuyant Boko Haram. EIles étaient 70 000 à s’entasser dans un camp de toile qui a été incendié, selon Amnesty qui a étudié des images satellites.Situation hors de contrôleVoilà donc la situation locale dans l’Etat de Borno absolument hors de contrôle. Et ce sont des milliers de réfugiés que le Cameroun voudrait y renvoyer. “Cette action complètement inattendue met en danger la vie de milliers de réfugiés”, a déclaré Filippo Grandi, le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. L’ONG Action contre la Faim estime de son côté qu”“au moins 10.000 personnes seraient retournées dans l’État de Borno”. L’ONG rappelle que les conditions ne sont pas réunies pour permettre le retour en toute sécurité des réfugiés dans la ville de Rann.Beaucoup d’incertitudes entourent la situation dans la région. Selon Amnesty, se rendre dans la région est trop dangereux. Quant aux autorités, mises en cause pour leur inefficacité, elles restent bien silencieuses.Click Here: All Blacks Rugby Jersey
“Avengers”: Un extrait avec Scarlett Johansson ! [VIDEO]
Découvrez un extrait du très attendu “Avengers” dans lequel Scarlett Johansson est en plein interrogatoire…
Un extrait du très attendu Avengers de Joss Whedon a été dévoilé. On y voit Scarlett Johansson alias La Veuve noire en plein interrogatoire. Le long métrage sortira sur nos écrans le 25 avril.
Avengers
“Avengers” – Extrait exclusif [VIDEO]
Tony “Iron Man” Stark vs. le diabolique Loki : découvrez un face à face plein de promesses. La suite au cinéma à partir du 25 avril !
Synopsis : Lorsque la sécurité et l’équilibre de la planète sont menacés par un ennemi d’un genre nouveau, Nick Fury, le directeur du SHIELD, l’agence internationale du maintien de la paix, réunit une équipe pour empêcher le monde de basculer dans le chaos. Partout sur Terre, le recrutement des nouveaux héros dont le monde a besoin commence…
Tout sur le film…
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Ils n’ont pas connu les années noires de l’Algérie : ces moins de 20 ans qui se mobilisent “tête baissée” contre Bouteflika
Sur une grande terrasse au dernier étage d’un vieil immeuble avec une vue imprenable sur Alger, Leila, Ines, Sami et Lily préparent secrètement les manifestations dans un squat improvisé avec une trentaine de jeunes. Vendredi 15 mars, des milliers d’Algériens sont attendus dans les rues pour demander le départ du président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 20 ans. C’est la 4e grande manifestation hebdomadaire, et la première depuis le report de la présidentielle et la prolongation sine die du mandat du président.“Je vis cela comme un éveil du peuple. C’est comme un rêve. On n’en peut plus, du système, de ce président qui ne veut pas bouger de son trône.” Les quatre amis fabriquent des calicots en écoutant du Led Zeppelin avec l’insouciance touchante et déconcertante d’une jeunesse qui n’a connu les années noires de l’Algérie qu’à travers les récits des parents. Entre 1990 et 2000, dix années de guerre civile et de terrorisme ont fait des dizaines de milliers de morts.“Papa, lui, a reçu une balle dans le bras et a dû se cacher pendant trois semaines parce qu’il était recherché par les autorités, sourit l’une d’eux. Et bien là, chaque vendredi, il sort.”“On y va tête baissée”Ils n’ont même pas 20 ans et sont le nouveau visage de l’Algérie. Ils sont aussi une génération qui refuse aujourd’hui d’endosser le passé tragique vécu par leurs aînés. “Je trouve que c’est une qualité plutôt qu’un défaut. C’est grâce à cette insouciance, à cette inconscience, qu’on y va tête baissée.”Eux, ils savent ce qui s’est passé donc ils ont peur et n’y vont pas. Nous, on est pas au courant et on le fait quand même !Lilyà franceinfo“On y croit, à ce peuple ! C’est beau”, s’enthousiasme l’un d’eux. Tout a l’heure, tous se retrouveront dans la rue autour de leur mot d’ordre : “silmiya”, qui veut dire “pacifique”.
Le pape est “un traître, un Judas” : la colère de La Parole libérée après le refus par François de la démission du cardinal Barbarin
Le pape François a refusé la démission du cardinal Barbarin, condamné à six mois de prison avec sursis pour non dénonciation d’actes pédophiles. François Devaux, cofondateur de l’association La Parole libérée, dénonce mercredi 20 mars sur franceinfo une “hypocrisie”. Il ne décolère pas et va plus loin : selon lui, le pape François est “un traître, un Judas” après sa décision de ne pas accepter la démission du cardinal Barbarin.On est sidérés, désabusés. C’est une vraie erreur. C’est une vraie faute morale. On a affaire à quelqu’un qui est un traître, un Judas. La différence avec Judas, c’est qu’il n’avait pas de pouvoir contrairement au pape à qui il en reste un peu.François Devauxà francienfoLes mots sont durs mais François Devaux les assume. “Quand on prône des valeurs et qu’on ne les respecte pas, quand on reçoit des rapports de l’ONU et qu’on ne les applique pas et qu’on n’y répond pas, quand on promet de mettre en place des tribunaux pour juger les évêques négligents, quand on prône une tolérance zéro et qu’on ne l’applique pas, on peut difficilement qualifier cela autrement que comme ça.”“Le pape porte l’entière responsabilité de tout cela”Le cofondateur de La Parole libérée, qui regroupe les victimes du père Bernard Preynat, charge l’institution religieuse : “C’est de l’hypocrisie, on est dans ce cléricalisme-là et l’Eglise ne s’en sortira pas. L’abus est intrinsèque à cette institution. Partout où elle va, partout elle amène l’abus (…). Il y a un problème intrinsèque à cette Eglise et le pape porte l’entière responsabilité de tout cela.”Le cardinal Barbarin a expliqué à la chaîne KTO les raisons pour lesquelles le pape François n’avait pas accepté sa démission, en mettant en avant la présomption d’innocence avant le jugement en appel. “C’est de la manipulation ! dénonce François Devaux. Ces hommes-là sont quand même des représentants du Christ ! Le pape, c’est le successeur de saint Pierre qui prétend répondre à une justice divine. On voit la malveillance avec laquelle on se replace très insidieusement sous la justice des hommes : on va aller chercher un vice de procédure ou une prescription (…). S’il y un Christ, je ne sais pas quel regard il peut porter sur cela”, a-t-il expliqué.Le fond du sujet, c’est le viol de mineurs que l’Eglise à couvert dans des proportions massives, de petits enfants non sexués de 8-10 ans. C’est d’une immoralité ! Le sacré vient de s’effondrer. Le message de l’Eglise, aujourd’hui, vient de se détruire et cela va avoir des conséquences dramatiques pour l’Eglise.François Devauxà franceinfoLe cardinal Barbarin va se mettre en retrait du diocèse de Lyon. Il n’avait “pas le choix” estime le cardinal Barbarin. C’est “la bonne décision, estime-t-il. On peut souhaiter à cet homme-là de retrouver un apaisement personnel.” Ce qui est en cause, selon François Devaux, au-delà de la personnalité du cardinal Barbarin, c’est “la fonction qu’il occupe, son incapacité à tenir son diocèse.” “Aujourd’hui, c’est le pape qui couvre les archevêques, la problématique se déplace. On est au niveau de la tête de l’Eglise. Et on prend consicence, l’humanité toute entière prend conscience que la tête est pourrie.”
Monti stresses need for full single market
Monti stresses need for full single market
Report says more deeply integrated market is the best source of economic growth available to the EU.
The EU’s single market must be updated to boost jobs and growth and its scope must be widened, member states and MEPs have been told.
Last October, José Manuel Barroso, the European Commission’s president, asked Mario Monti, a former European commissioner, to prepare a report on the future of the single market.
Today the Italian presented his report to Herman Van Rompuy, president of the European Council, and to the European Parliament’s internal market committee.
Monti urged the EU to seize “a window of opportunity” to pass reforms needed to further closer economic integration, the key aim of the single-market project that was launched in 1992.
He said a re-launch was needed to “safeguard” the single market from the recent surge in economic nationalism between EU nations during the economic crisis.
In his report, Monti called on the Commission and member states to remove the “remaining bottlenecks and plug the gaps and missing links that hamper innovation and dampen growth potential in the single market”.
He said the EU’s single market had to be updated to include all aspects of goods and services and government areas of regulation including competition, the digital agenda, climate change, taxation and regional policies.
“Achieving a deep and efficient single market is a key factor for determining the EU’s overall macroeconomic performance. It is particularly crucial for the solidity of the euro and for monetary union to deliver the promised economic benefits,” Monti’s report said.
Barroso described re-launching the single market as “a key strategic objective of the new Commission”.
Among Monti’s recommendations are supporting “green growth” industries, full exploitation of the services market, easier movement of workers across borders and more specific proposals, such as fast-tracking the creation of a single European patent.
Monti urged the EU to adopt stronger regulatory powers in the telecommunications sector to push the creation of an integrated market for electronic communications.
Monti, who was European commissioner for internal market policy in 1995-99 and commissioner for competition in 1999-2004, said much depended on the political will of member states to improve the single market.
Monti concluded that the economic crisis showed that a stronger single market was crucial to restoring growth in the EU. “Given the very limited margins available for budget stimuli, making the single market more efficient is Europe’s best endogenous source of growth and job creation.”
Barroso hopes to use the report to draft new proposals on a “balanced, broad and fair vision of the new single market” by July, the Commission said.
Malcolm Harbour, the chairman of the Parliament’s internal market committee, said: “Governments’ attentions have understandably been on bail-outs and financial markets but they must also look at the single market as a catalyst for economic growth. In too many national capitals there has been a sense of inertia about the development of the single market. We need national governments to drive it forward again and this report will help jump-start the process.”
But Harbour said that his Conservatives and Reformists group did not accept Monti’s “strong endorsement of tax co-ordination and co-operation, in the context of addressing ‘social concerns’ within the single market”. That, he warned, would lead to tax harmonisation and a reduction in competitiveness.
Romanian Liberal MEP Cristian Busoi, who is co-ordinator for the liberal ALDE group on the Parliament’s internal market committee, said: “Monti is right to call for a re-launch of the single market as the political and economic context has changed substantially since 1992. The digital agenda has taken off in a way that no one could have predicted 20 years ago and globalisation has given rise to concerns about an uneven regulatory playing field.”
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Zapatero denies that Spain faces debt crisis
Zapatero denies that Spain faces debt crisis
Spain’s prime minister says his country is recovering and that focus should be kept on helping Greece.
José Luis Rodríguez Zapatero, the prime minister of Spain, today rejected growing market fears and rumours that his country was facing a debt crisis similar to that of Greece.
Zapatero refuted claims that Spain was having trouble handling its debt and reining in government spending, and that the country would soon apply for a €280 billion bail-out from the European Union and the International Monetary Fund (IMF).
“I don’t think there is any reason whatsoever for saying this, the important thing is the economic indicators we have show there is economic recovery and growth,” Zapatero said.
Tumbling markets
Mounting concerns over Greece’s ability to meet debt payments drove down the value of European stock markets. This morning the euro matched its one-year low against the US dollar that hit last week and traded at $1.3112.
Market analysts said that there were increasing fears that Greece’s debt crisis would spread to Spain and Portugal, adding that traders remained sceptical that the €110 billion in loans Greece is supposed to get from other eurozone countries and the IMF would not solve the problem.
Speaking in Brussels, Zapatero said than such speculation on the eurozone was “totally unfounded and irresponsible”. “It is complete madness. The important thing to me is that if we hear rumours like this, which I think is completely ridiculous, this creates an immediate effect…on our stock market,” Zapatero said.
No need to panic
Zapatero, whose country currently holds the presidency of the Council of Ministers, said that there was no reason for markets to panic over his country’s finances, or those of Portugal, which is struggling to cut its own budget deficit. He also sought to reassure that the EU would go ahead, as agreed to last Sunday (2 May), to approve a bail-out for Greece.
The Spanish prime minister said he had discussed the issue with José Manuel Barroso, the president of the European Commission and Herman Van Rompuy, the president of the European Council, who will chair a special summit of EU leaders on Friday (7 May) on Greece and stability of the eurozone.
“Each and every member of the [eurozone] is going to convert that support into material terms through loans of the appropriate, corresponding amounts of each country so that when we put together all those efforts, Greece will have the appropriate degree of support,” said Zapatero.