Lara Fabian et Justine Hénin: Belles de match

A priori, tout les sépare. La première, volcanique et amoureuse, libère ses émotions sur scène, tandis que la cadette, visage barré par sa casquette, contient sa rage pour déployer son tennis cristallin. Néanmoins, lorsque et se croisent pour la première fois dans le hall d’un hôtel parisien, les affinités affluent. Des souffrances partagées au nom de la passion, à ce goût prononcé pour le panache. Alors que l’une part en tournée, après deux ans d’absence, l’autre prépare son grand retour raquette en main, rompant sa retraite sportive au bout de dix-huit mois. Un break au cours duquel ces deux caractères se rapprochent. Lara surnomme désormais la championne « Ju », apanage des très proches, laquelle confesse que son amie chanteuse compte parmi « ses rencontres les plus fortes ».

Gala : Votre amitié naît en 2006. L’année suivante, Justine réalisait la meilleure saison de sa carrière…
Lara Fabian : Je lui envoyais des textos lorsqu’elle jouait. Et je regardais ses matchs à la télé.
Justine Hénin : Du fait de notre pudeur, notre amitié s’est construite délicatement. On a mis du temps à se connaître. En dehors des salles de concert et des courts de tennis, à ce moment précis où j’étais off.

Gala : Lara, vous disiez dans nos colonnes, que vous admiriez la retraite sportive de Justine, alors qu’elle était au sommet de sa gloire. Pas trop déçue qu’elle reprenne la raquette ?

L. F. : Comment pourrais-je être déçue ? Au contraire, son retour est une nouvelle preuve de sa détermination, de son humilité. Elle a su se remettre en question. On se retrouve aussi sur ce point. Dans ma vie de chanteuse, j’ai traversé des périodes de bérézina. J’y voyais l’occasion de me recentrer.

J. H. : Je reviens justement au tennis pour ces remises en questions très intenses.Le but n’est pas seulement de gagner à nouveau un titre, mais de poursuivre une aventure humaine avec mon équipe, repousser mes limites. Lara comprend ça très bien. Elle a un tempérament de sportive.

Gala : Exact. Lara, vous bénéficiez même des services d’un coach…

L. F. : Les cordes vocales, c’est un muscle à part entière. Il m’arrive de terminer des entraînements vocaux en larmes. Difficile de remplir une salle sans travailler d’arrache-pied.

Gala : Lara, avez-vous eu envie, comme Justine, de tout arrêter ?

L. F. : La musique n’est pas un job, plutôt une dévotion. Les conséquences de ce sacrifice sont tellement positives… De toute façon, je ne sais rien faire d’autre.

J. H. : Ce n’est pas vrai…Au cours des derniers mois de ma « première » carrière, je rabâchais à mon entraîneur que je n’étais limitée qu’au tennis. Je ne réalisais pas que beaucoup se cherchent toute leur vie, sans trouver un truc qui les anime. Au moins, j’ai une passion. C’est déjà pas mal.

Gala : Les joueuses et chanteuses soignent particulièrement leur look depuis dix ans. Justine, vos sponsors cherchaient-t-ils à raccourcir votre jupette ?
J. H. : Non. Ça peut paraître idiot, mais on doit se sentir bien dans sa tenue pour déployer son jeu au tennis. Et dans la vie, j’adore me mettre en jean.
L. F. : Moi je ne suis pas du tout fashion victim. Ça me saoule grave ! Pour vous donner un exemple, je ne porte pas de talons sur scène. Mon but est de très bien chanter, pas d’être très belle. Bien sûr, je ne suis pas fringuée comme

, qui elle n’est pas fringuée du tout… Mon métier ne consiste pas à me secouer le bas des reins.

Gala : Justine, votre retour au tennis reporte votre désir d’avoir un enfant…

J. H. : La question n’est pas de faire un enfant à tout prix. Mais de trouver la bonne personne pour le faire. Si j’avais rencontré l’homme de ma vie pendant mon break, j’aurais certainement reporté mon retour. Mais aujourd’hui, je ne me sens pas prête pour ça.

L. F. : Tu n’as que 27 ans, tu as le temps… Moi, j’ai continué les tournées enceinte. Evidemment, en tant que sportive, la grossesse est physiquement incompatible.

J. H. : Non, regarde Kim Clijsters ! Elle a fait un enfant, a repris la compétition et a gagné l’US Open. Elle le plus bel exemple qui soit.

Gala : Autre disparité, la vie de famille. Paisible pour Lara, agitée pour Justine qui a renoué avec sa famille en 2007, après une longue brouille.

J. H. : Je ne garde aucune rancœur envers quiconque, aucun sentiment d’injustice. Quand j’ai perdu ma maman à 13 ans, j’ai dû dépasser mon chagrin, aller en delà, pour ne pas souffrir. Du coup, le temps qui passait me faisait très peur. Aujourd’hui, j’arrive à profiter davantage du moment présent.

L. F. :. Il n’empêche qu’en vieillissant, on réalise que recevoir beaucoup d’amour n’est pas si facile à gérer. Il faut savoir exister par soi-même.

Gala : Qu’attendez vous et qu’appréhendez-vous de vos retours respectifs ?

L. F. : Sans hésiter, la communion avec le public. Ma plus grande crainte ? De me tromper dans le timing de mon spectacle, qui est très scénarisé…

J. H. : Je redoute de ne pas être à la hauteur. Comme tout le monde, je n’ai pas la réponse, mais c’est ça qui est génial. Le contraire serait très ennuyeux. C’est un sentiment qui doit animer Lara. Cette boule au ventre… J’imagine parfaitement ce qu’elle ressent avant d’entrer sur scène.

Propos recueillis par Guillaume Loison

Le maire de la capitale somalienne meurt à la suite d’un attentat-suicide

Abdirahman Omar Osman, maire de Mogadiscio, est mort le 1er août 2019 dans un hôpital du Qatar où il était soigné. Le président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed, a ordonné trois jours de deuil national.  Le 24 juillet, les islamistes shebab avaient mené un attentat suicide contre la mairie de Mogadiscio, causant la mort d’au moins six personnes et en blessant six autres. Au cours de l’attaque, une femme kamikaze s’est fait exploser dans le bureau du maire, Abdirahman Omar Osman, où se tenait une réunion, selon une source sécuritaire.Le représentant spécial de l’ONU sans doute viséCette attaque avait peut-être pour but de viser James Swan, le représentant spécial de l’ONU en Somalie, présent sur les lieux quelques minutes avant l’attentat. Mais il avait déjà quitté le bâtiment après avoir rencontré le maire. M. Osman avait fui la Somalie au début des années 1990. Il avait gagné le Royaume Uni comme réfugié, avant d’obtenir un diplôme de troisième cycle et la citoyenneté britannique. Il a également travaillé comme responsable du logement dans l’arrondissement londonien d’Ealing.  

Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed (au centre de l’image) assiste le 4 août 2019 aux funérailles du maire de Mogadicio Abdirahman Omar Osman, mort dans un attentat suicide revendiqué par les islamistes shebab affiliés à Al Qaida.  (ABDIRAZAK HUSSEIN FARAH / AFP)

“Il avait sacrifié sa vie au service du public somalien et il avait contribué à reconstruire le gouvernement de la Somalie”, a réagi le chef de l’État Mohamed Abdullahi Mohamed. “On se souviendra de lui pour son dévouement au service des gens et du pays, et pour son acharnement à développer Mogadiscio tout en jouant pleinement son rôle dans la lutte contre le terrorisme”, a-t-il ajouté.           Abdirahman Omar Osman était devenu maire de Mogadiscio en janvier 2018 après avoir été ministre de l’Information, un poste qu’il avait déjà occupé en 2010. Il était également gouverneur de la région de Banadir, qui englobe Mogadiscio.Peu de politiciens ont fait plus, ont risqué plus.Andrew Harding correspondant de la BBC pour l’Afrique AFPM. Osman était revenu en Somalie en 2008 après avoir passé 17 ans en Grande-Bretagne. L’attentat a été revendiqué par les shebab, chassés de Mogadiscio en 2011. Ces islamistes, affiliés à Al-Qaïda, ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicide, y compris dans la capitale, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils.lls ont juré la perte du gouvernement somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 20 000 hommes de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom).Les shebab ont mené plusieurs attaques d’envergure ces dernières semaines. Le 13 juillet 2019, ils ont fait exploser un véhicule devant un hôtel de la ville portuaire de Kismayo (sud), puis pris d’assaut l’établissement, faisant au moins 26 morts et 56 blessés. Et le 22 juillet, au moins 17 personnes ont été tuées et 28 blessées dans l’explosion d’un véhicule piégé, près d’un point de contrôle situé sur la route d’accès à l’aéroport de Mogadiscio.

Que signifie la fin de l’autonomie du Cachemire décidée par le gouvernement indien ?

Une décision inattendue. Le gouvernement indien a mis fin à l’autonomie du Cachemire indien, lundi 5 août. Le statut spécial de l’Etat du Jammu-et-Cachemire, qui était garanti par la Constitution indienne, a été aboli par décret présidentiel. Cette région rebelle est aussi revendiquée par le frère ennemi de l’Inde : le Pakistan. Le Cachemire est touché depuis la fin de l’empire des Indes britannique, en 1947, par une vague ininterrompue de violences imputables notamment aux revendications territoriales du Pakistan et à l’insurrection de séparatistes musulmans. La décision du gouvernement indien pourrait provoquer une flambée de violence dans cette province où une insurrection séparatiste avait coûté la vie à 70 000 personnes en 1989. Où se trouve la région du Cachemire ? La région du Cachemire se situe au nord du sous-continent indien, dans les montagnes de l’Himalaya. Elle est divisée en deux parties, entre l’Inde et le Pakistan, depuis la partition de l’empire colonial britannique des Indes. Une partition survenue en 1947 et qui a vu le maharajah de Jammu-et-Cachemire décider de rejoindre l’Union indienne à condition de conserver une très large autonomie, explique Libération. Il s’agit du seul Etat à majorité musulmane au sein de la fédération indienne.

La région du Cachemire fait l’objet de conflits entre le Pakistan et l’Inde depuis la partition de l’empire colonial.  (CAPTURE ECRAN GOOGLE MAPS)

La partie indienne du Cachemire, l’Etat du Jammu-et-Cachemire, s’étend sur plus de 200 000 km2, soit un peu plus que la Grande-Bretagne, et compte 12,5 millions d’habitants. Elle est composée au nord de la vallée de Srinagar, à dominante musulmane, et du désert de Ladakh à l’est, à majorité bouddhiste et peu peuplée. La partie pakistanaise du Cachemire s’étend, elle, sur plus de 86 000 km2, avec 6,4 millions d’habitants. Le Cachemire jouit d’une autonomie au titre de l’article 370 de la Constitution indienne. Cela donne au Jammu-et-Cachemire une consitution distincte et un drapeau. Surtout, le gouvernement fédéral indien doit déléguer à l’exécutif local et à l’Assemblée législative la gestion des affaires intérieures. Autrement dit, les lois votées par New Delhi ne sont pas appliquées au Cachemire, à l’exception des domaines de la défense, des affaires étrangères, des finances et des communications. Qu’est-ce que la décision du gouvernement signifie concrètement ? Le décret présidentiel devra être définitivement voté par le Parlement. Ensuite, la Cour suprême sera saisie. Cette juridiction est indépendante en Inde, malgré les pressions, comme le souligne sur France Culture Christophe Jeffrelot, chercheur au Centre de recherches internationales (Ceri). “C’est la seule institution qui résiste à l’autoritarisme et on vera jusqu’où elle le fait”, ajoute-t-il. Si la fin de l’autonomie est acceptée, il y aura deux grands changements au niveau institutionnel et social. D’abord, le Jammu-et-Cachemire ne sera plus un Etat de l’Union mais un territoire, et “les territoires de l’Union ne sont pas aussi démocratiques”, explique Christophe Jaffrelot. Ils sont gouvernés par New Delhi, notamment en ce qui concerne les forces de police. Ensuite, cela changerait l’accès à la propriété et aux hauts postes de la fonction publique. “Le statut d’autonomie rendait difficile l’acquisition de biens immobiliers par des non-Cachemiris”, ce qui ne sera plus le cas, précise Christophe Jaffrelot, faisant référence à l’article 35A de la Consitution. Les Indiens considèrent que le Cachemire leur appartient et ne doit pas être abandonné aux musulmans ni au Pakistan, explique Libération. Les Cachemiris craignent ainsi que le gouvernement nationaliste ne souhaite faire évoluer la démographie de leur région. Quelle est la situation au Cachemire ? La situation s’est tendue ces dernières semaines. Un dizaine de jours avant la décision présidentielle du 5 août, des signaux ont alarmé les habitants comme le relate le correspondant du Figaro sur place. “Fin juillet, des dizaines de milliers de soldats ont été envoyés officiellement pour le maintien de l’ordre”, explique-t-il. Ensuite, vendredi 2 août, le gouverneur du Jammu-et-Cachemire a ordonné l’évacuation immédiate de tous les touristes et pélerins présents dans la vallée. Dimanche 4 août, les chefs des deux partis politiques locaux ont été arrêtés et assignés à résidence, les écoles et universités ont fermé. Internet et les communications ont été coupés. “Depuis minuit dimanche, je ne peux plus joindre ma famille”, s’inquiétait Waqas Farooq, une étudiante de l’université Jamia de Delhi, interrogée par Le Figaro. De son côté l’agence de presse britannique Reuters n’était même pas en mesure de joindre son personnel local. Enfin, 8 000 soldats supplémentaires ont été envoyés en renfort lundi.Pourquoi le gouvernement indien a-t-il pris cette décision maintenant ? Cela fait 70 ans que les nationalistes hindous souhaitent mettre fin au statut spécifique du Jammu-et-Cachemire. Le parti de la droite fondamentaliste hindou n’a jamais accepté le statut de la région. Le gouvernement nationaliste de Narendra Modi, Premier ministre au pouvoir depuis 2014 et réélu aux dernières élections en mai de cette année, promettait régulièrement d’y mettre fin. Sur le plan local, le Cachemire traverse une zone de turbulence ces derniers temps. Le Parlement cachemirien a été dissous en novembre 2018, après la chute de la coalition régionale au pouvoir. La région était, depuis, administrée par New Delhi en attendant de nouvelles élections, comme l’explique le correspondant local de Libération. Enfin, il s’agirait pour le gouvernement de faire diversion sur la situation du pays. Avec plus de 170 millions de pauvres en 2015 selon la Banque mondiale, l’Inde totalise près du quart de la pauvreté de la planète. Et la conjoncture n’est pas bonne sur le plan économique et social. L’économie indienne est en perte de vitesse, les investissements en berne, la consommation en dessous de la moyenne. Il était temps que l’on trouve un thème qui permette de détourner l’attention du public, de remobiliser sur le thème ethno-nationaliste que Narendra Modi affecte par-dessus tout. Rien n’est plus facile que de mobiliser sur le thème de la nation indienne à unir et à consolider”, analyse Christophe Jeffrelot, chercheur au Centre de recherches internationales (Cerl) sur France Culture. 

Des manifestants pakistanais brûlent un mannequin à l’effigie du Premier ministre indien Narendra Modi, le 5 août à Lahore, deuxième plus grande ville du Pakistan. (ARIF ALI / AFP)

Quelles sont les conséquences diplomatiques ?Au niveau local d’abord, cela accentue les tensions avec le Pakistan. Le gouvernement pakistanais d’Imran Khan a condamné cette révocation de l’autonomie du Cachemire indien et indiqué qu’il “ferait tout ce qui est en son pouvoir pour contrer les mesures illégales”. Au lendemain de cette annonce, le Pakistan s’attend à des manifestations à Muzaffarabad, la plus grande ville du Cachemire pakistanais. L’armée pakistanaise a déclaré “se tenir fermement” aux côtés des habitants du Cachemire.Au niveau international, l’annonce du gouvernement indien pourrait par ailleurs compliquer la sortie d’Afghanistan des Américains, après 18 ans de guerre. Washington a en effet besoin d’Islamabad comme intermédiaire dans les pourparlers avec les rebelles talibans. Si les États-Unis ne soutiennent pas les intérêts pakistanais au Cachemire après la décision indienne, Islamabad pourrait ainsi décider de faire capoter les négociations afghanes.Le président américain Donald Trump s’est récemment proposé comme médiateur entre l’Inde et le Pakistan sur le contentieux du Cachemire, une offre rejetée par New Delhi qui considère que la question ne relève que du domaine bilatéral.Click Here: nrl league jerseys

Lucky Luke: la fausse baston de saloon des acteurs tourne mal

La cruelle loi de l’ouest sévit aussi dans le Quartier Latin: après avoir joué aux Apaches dans un bar, des membres de l’équipe de Lucky Luke ont déclenché un vrai pugilat…

Si le but de la manoeuvre était de faire parler du film Lucky Luke, c’est plutôt réussi. Alors que l’équipe fêtait mercredi soir la sortie du long métrage dans un bar du 6e arrondissement, quelques uns ont eu la bonne idée de simuler une bagarre. Laquelle aurait viré à l’aigre quand des videurs ont voulu s’en mêler. Résultat: le jeu dangereux des acteurs les a conduits directement dans un commissariat. Un vrai, avec d’authentiques policiers et sans doute des ennuis bien réels à la clef. Certains soirs, on devrait rester chez soi à regarder un bon DVD.

Selon ces informations, révélées par RTL, tout a commencé dans le Montana. Pas l’Etat américain, non. Le bar du 6e arrondissement où une bonne partie des acteurs du film s’était réunie afin de célébrer dignement la première journée d’exploitation en salles de Lucky Luke. Enfin, dignement… Disons plutôt que c’était digne de quelques cases de la BD au « poor lonsome cowboy ».

D’après les éléments recueillis par RTL, c’est aux alentours de 3h30 du matin, alors que Jean Dujardin et

fêtaient avec des amis la sortie du film de James Huth, rue Saint-Benoît qu'”ils auraient alors simulé dans la boîte de nuit une bagarre entre eux deux qui aurait été mal interprétée par le service de sécurité de l’établissement qui est intervenu.”

Ce qui a conféré, tout à coup (de poing) un réalisme encore plus percutant à la scène qui s’est prolongée en extérieur/nuit avec de vrais torgnoles à l’appui. Notons que

est resté de marbre. Bien lui en a pris, car, comme on pouvait le prévoir, un équipage de la brigade anticriminalité (Bac) de nuit. Et, pour une fois, ce n’est pas eux qu’on pouvait taxer de cowboys. En revanche, la demi douzaine de pugilistes impliquée plus ou moins dans ce pauvre remake de la bagarre au saloon a fini au poste. Jean Dujardin, lui, n’étant entendu que comme témoin de cette violente sortie durant laquelle Alexandre Balkany, fils du maire de Levallois-Perret, « sa compagne ainsi que la physionomiste de l’établissement, assurent avoir pris des coups ». Heureusement, ce n’était pas la fête de Kill Bill.

Jeudi 22 octobre 2009

Click Here: nrl league jerseys

Algérie : le général Khaled Nezzar fait la guerre au général Gaïd Salah sur YouTube

Visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice militaire algérienne pour conspiration, l’ancien chef d’état-major et ancien ministre de la Défense à la retraite Khaled Nezzar s’est lancé dans une guerre sur les réseaux sociaux contre l’actuel homme fort du pays.“Evincer les apprentis sorciers”Après les violentes critiques du général Gaïd Salah publiées depuis son exil espagnol sur son compte Tweeter, le général Nezzar a diffusé le 9 août 2019 sur YouTube un appel s’adressant directement à l’Armée nationale populaire (ANP).Dans un discours de 13 minutes lu sur fond d’un décor anonyme faiblement éclairé, l’homme, âgé de 82 ans, a expliqué à “ses chers amis” que, dans la situation de blocage qui perdurait dans le pays, ils étaient les seuls “capables de défaire le nœud gordien qui les enserre”.Arguant de sa longue carrière et sa double expérience militaire et politique, il a brossé le portrait de celui qu’il faudrait à la tête de l’armée pour défendre l’Algérie.“Ne l’emportera au combat que le général le plus intelligent, le mieux formé et celui dont le moral fléchit le dernier” a-t-il dit, sous-entendu que ce n’était pas le cas actuellement.Visant sans les nommer ceux qui détiennent actuellement le pouvoir, “il vous faudra par les moyens pacifiques et adéquats évincer les apprentis sorciers qui croient détenir la science infuse et ne sont mus que par leur ambition démesurée, leur mégalomanie, leur prétention et leur irascibilité”, a-t-il poursuivi.Nezzar évite d’égratigner “Hezb Faransa”, le Parti de la FranceDans son intervention, Khaled Nezzar s’est posé en défenseur du changement, évitant soigneusement d’égratigner certaines susceptibilités diplomatiques.“Il est regrettable que lorsqu’on dénomme des anomalies ou des excès, l’on musèle les personnes en les assimilant à des anti-révolutions ou à la solde de l’ennemi (sic), surtout Hezb Faransa, le Parti de la France”, a-t-il déploré.La plateforme YouTube a été rendue inaccessible en Algérie une demi-heure après la diffusion de l’appel à rébellion sur la plateforme, a indiqué le Huffpost version Maghreb, mais l’accès restait possible avec le VPN, a précisé le site.L’intervention vidéo du général Nezzar semble en tout cas faire écho à celle du chef de l’armée Gaïd Salah âgé de 80 ans, la veille, en marge de sa visite de travail et d’inspection en 1ère Région militaire à Blida.“L’armée (…) qui a accompagné depuis le début les revendications du peuple algérien, exprimées à travers les marches pacifiques, considère aujourd’hui (…) que les revendications fondamentales ont été entièrement réalisées”, a tranché le général Salah, estimant que l’objectif était désormais l’élection présidentielle.Gaïd Salah exhorte à “ne pas succomber aux tromperies de l’ennemi de la nation”“Certains groupes (…) s’acharnent à rejeter toutes les initiatives présentées et tous les résultats obtenus, en scandant des slogans tendancieux et lançant des appels douteux”, a-t-il ajouté, après l’appel à “la désobéissance civile” lancé pour la première fois le 2 août 2019 lors du 24e vendredi de contestation.Il a en outre exhorté les médias nationaux à “ne pas succomber aux tromperies des ennemis de la nation, mais de contribuer de manière constructive, efficace et positive dans ce noble processus national décisif”.Il a en profité pour saluer le travail de l’Instance nationale de dialogue et de médiation chargée par le président par intérim Abdelkader Bensalah de mener des consultations sur les modalités de la future présidentielle.Une semaine auparavant, il avait rejeté “catégoriquement toutes conditions préalables au dialogue telles que l’allégement du dispositif sécuritaire et la libération des manifestants, qualifiées pour l’occasion de diktat.Lors d’une conférence de presse, le coordonnateur de cette instance, Karim Younès, a de nouveau réclamé le 8 août la libération des manifestants. Il a dit avoir “bon espoir” qu’ils soient libérés, annonçant notamment celle de Nadir Fetissi, un manifestant arrêté pour avoir brandi le drapeau berbère.

La Russie reconnait le caractère nucléaire de l’explosion qui a fait cinq morts sur une base militaire du Grand Nord

Après deux jours de silence, la Russie a reconnu, samedi 10 août, que l’explosion survenue jeudi sur une base de lancement de missiles dans le Grand Nord avait un caractère nucléaire. Dans un communiqué, l’agence nucléaire russe Rosatom a annoncé que cinq membres de son personnel ont été tués dans cette explosion, ajoutant que trois autres personnes, victimes de brûlures, avaient été blessées. Ces blessés sont soignés dans “un centre médical spécialisé”. Rosatom a précisé que ses personnels fournissaient de l’ingénierie et du support technique pour “la source d’énergie isotopique” du moteur du missile, alors que l’armée n’avait pas décrit l’accident comme impliquant du combustible nucléaire.L’explosion a eu lieu sur une “plate-forme maritime”Un communiqué de Rosatom, cité par les médias russes, a plus tard donné plus de détails sur le drame, précisant qu’il s’est déroulé sur une “plate-forme maritime” et que l’explosion a jeté plusieurs employés de Rosatom à la mer. “Les recherches ont continué tant qu’il restait de l’espoir de les retrouver vivants. Seulement après ça, nous avons fait état de la mort des cinq collaborateurs de Rosatom”, indique ce texte, qui précise que les employés connaissait le “risque potentiel” qu’ils courraient. Immédiatement après l’accident, le ministère de la Défense avait seulement indiqué que les faits s’étaient produits lors de l’essai d’un “moteur-fusée à ergols liquides” et fait état de deux “spécialistes morts des suites de leurs blessures” et six autres blessés.Les autorités n’ont jusqu’à présent publié que peu de détails sur l’accident qui a touché cette base du village de Nionoksa, ouverte en 1954 et spécialisée dans les essais de missiles de la flotte russe, notamment des missiles balistiques. L’armée russe et un porte-parole du gouverneur régional ont déclaré jeudi qu’il “n’y a pas eu de contamination radioactive”. La mairie de Severodvinsk, ville de 190 000 habitants située à une trentaine de kilomètres de la base, avait toutefois assuré sur son site internet que ses capteurs avaient “enregistré une brève hausse de la radioactivité”. Le post a ensuite été retiré du site internet de la mairie, qui n’a pas  précisé jusqu’à quel niveau était montée la radioactivité.Click Here: Golf Equipment Online

En Afrique du Sud, une étudiante homosexuelle gagne un concours de beauté… masculin

Comme chaque année, le concours de “Mr NWU and Miss 2019” s’est déroulé sur le campus de Mahikeng de la North West University (NWU), dans le nord-ouest de l’Afrique du Sud, le 10 août 2019. Cette année, la compétition s’est attachée aux thèmes de la sexualité et du genre. La direction de l’école avait d’ailleurs lancé un appel à candidatures auprès des étudiantes et étudiants, avec le hashtag… #BreakTheCode (CassezLeCode). Le code a effectivement été cassé…Les affiches du concours demandaient notamment: “Etes-vous membre de la famille LGBTI + ?”. Et plus curieusement: “Etes-vous un être humain?”…The theme was #Breakthecode. https://t.co/ht9x0yWWDo pic.twitter.com/nKnAWzgjyX — S’nazo (@TheRealSinazo) August 12, 2019

“Jeune roi, la couronne est à toi”Côté Mr NWU, c’est donc Hope Nokuthula Bhuda, laquelle se déclare lesbienne, qui a finalement été élue. Après la proclamation des résultats, elle a écrit sur sa page Facebook : “Jeune roi, la couronne est à toi. Tu as été choisi !”PolémiqueSa victoire a declenché une vive polémique en ligne. Sur Twitter, beaucoup ont aussi déclaré leur soutien à l’étudiante pour le courage dont elle a fait preuve.

Traduction: “Samedi dernier, nous avons élu le tout premier Mr & Miss NWU (…) appartenant à la communauté LGBTI +. Maintenant, allez à la rencontre de notre Mr NWU, Hope Nokuthula Bhuda ♥ Première lesbienne à prendre la place de Mr NWU”

Traduction: “Ainsi, une lesbienne a gagné Mr NWU ?? Je n’ai jamais été aussi troublé de toute ma vie. Quoi qu’il en soit, laissez-moi terminer ma scolarité”Plusieurs utilisateurs ont exprimé leur déception, expliquant que l’orientation sexuelle et le genre sont deux notions différentes.

Traduction: “Une lesbienne est élue Mr NWU 2019. Qu’est-ce que cela signifie????? Cela minore l’influence des hommes. Qu’est-il donc arrivé à notre société?”

Traduction:Je n’ai rien contre la communauté LGBTI mais ce Mr NWU est un non-sens. Celui de cette année est une femme et être lesbienne n’est qu’une orientation sexuelle. Seul un homme peut (prétendre à ce titre de MrNWU)“.NWU souhaite rendre le public plus tolérant, a déclaré le porte-parole de l’université, Louis Jacobs, à Sowetan, un journal quotidien en ligne sud-africain. “La sensibilisation à la problématique hommes-femmes et à la sexualité est une composante essentielle de la politique de la NWU (…) et nous respectons le droit de notre personnel et de nos étudiants à s’exprimer de la manière qui leur convient le mieux”, a-t-il expliqué.“La direction a pris note des problèmes soulevés par certaines parties prenantes au couronnement de Mr NWU (…) et attend un rapport des organisateurs de l’événement”, a conclu le porte-parole.Click Here: Golf Equipment Online

DSK: Comment Anne Sinclair dope son ambition

Alors que le directeur général du FMI, basé à Washington, gère la crise mondiale, son épouse scrute la vie politique américaine et en tire des leçons pour la France. Pour mieux préparer le retour dans l’hexagone de DSK?

Reviendra, reviendra pas en France pour briguer l’Elysée en 2012? La question a usé les lèvres des commentateurs politiques qui ont croisé DSK lors de son passage à Paris la semaine dernière. «Une chose est sûre, assure un proche du directeur général du FMI, son épouse,

en a plus envie que lui. L’existence à Washington est certes intéressante, mais la vie parisienne lui manque».

La journaliste apprécie sa vie d’expatriée dans sa villa de Washington et elle ne manque aucun des spectacles à la mode qui s’y donnent. Fin octobre, elle assista ainsi à la représentation d’Un Tramway Nommé Désir avec

.

Elle s’offre volontiers aussi quelques escapades culturelles à New-York. Elle profite encore de l’aura internationale du leader du FMI et n’a pas boudé son plaisir d’être reçue au 10 Downing Street par le couple Brown ou de prendre le thé à Buckingam Palace, comme elle le fit en marge du G 20 de Londres, au printemps dernier. (ci-dessous)

Mais Anne

garde un œil fixé sur l’hexagone. Son exil d’outre-Atlantique lui permet d’examiner à la loupe la vie politique américaine, ses recettes, ses trucs, ses astuces. Pour mieux en tirer des leçons applicables à la France.

Fin juin, elle notait sur son blog que l’hyper présence d’Obama ne signifie pas pour autant à une hyper-présidence. Suivez son regard azur. Si DSK est tenu, par sa fonction, au plus strict droit de réserve sur la vie politique française, son épouse ne se prive pas de planter sur la toile des piques visant les protagonistes hexagonaux. Elle épingle le PS ici, ironise sur Rama Yade là.

Click Here: Cheap Golf Drivers

«Comme elle a plus de temps que Dominique, elle synthétise pour lui chaque jour la presse française», raconte cet ami du couple. Si elle s’avoue «Obamaniaque», l’ex star du Paf reste la groupie numéro 1…de DSK.

Très présente à ses côtés, elle le suit dans chacun de ses grands déplacements à l’étranger. Le rituel est toujours le même. Lorsque le directeur du FMI s’adresse aux étudiants venus en masse écouter sa bonne parole, Anne se glisse discrètement dans l’amphi et prend des notes.

Elle a pu assister ainsi à cette scène cocasse début octobre à Istambul. Une chaussure lancée par un jeune turc qui visait DSK, a atterri sur la tête d’un autre étudiant! «Anne a toujours été une présence indispensable à ses côtés note l’entourage de DSK. Elle a gardé beaucoup d’amis dans la presse française et le conseille médiatiquement. Mais elle n’a jamais fait de politique à sa place!».

C’est donc Dominique Strauss-Kahn et lui seul qui décidera de se lancer dans la course à l’Elysée en 2012. «Il est d’ailleurs trop tôt pour le dire, botte en touche le Strauss-Kahnien de cœur et président de Terra Nova Olivier Ferrand. Mais nombreux sont ceux qui saluent déjà son bilan à la tête du FMI , une institution qu’il a su démocratiser et mettre au cœur de la stratégie de sortie de crise internationale». Des affaires du monde à celles de la France… Anne, ma consœur Anne, ne vois-tu rien venir?

Candice Nedelec

Gala, décembre 2009

VIDEO. Au Brésil, des femmes indigènes protestent pour défendre leurs terres et leurs droits

Click:Unique Birthday Earrings for Best Friend
Au Brésil, des centaines de femmes indigènes ont manifesté le 13 août, à Brasilia, la capitale du pays. “Historiquement, c’est la première fois que des femmes indigènes marchent pour montrer leur résistance, leur combat et surtout leur courage. Le courage de se battre pour leur vie et aujourd’hui, de prendre la tête de notre histoire“, explique Sonia Guajajara, membre de la tribu des Guajajara.

Les gens doivent respecter notre Brésil. Le Brésil est à nous, il appartient au peuple indigène. Jair Bolsonaro est venu ici pour détruire le Brésil.Petjea KrahoTribu des Kraho

Ces femmes protestent contre la politique du président brésilien Jair Bolsonaro. “Nous subissons une série d’attaques violentes et systématiques, l’absence de démarcation de nos terres, la question de la santé, de l’éducation, tout ça est en danger“, lance une autre manifestante. Les 897 000 indigènes présents au Brésil vivent surtout en Amazonie brésilienne, une région qui a perdu 4699 kilomètres carrés de forêts depuis début 2019. Presque deux fois plus qu’en 2018. Avec cette manifestation, les femmes indigènes veulent défendre leurs terres, réclamer de meilleurs services de santé et alerter l’opinion internationale.Click Here: Cheap Golf Golf Clubs

Box Office FR : “De rouille et d’os” en tête

De rouille et d’os” de Jacques Audiard, présenté en compétition officielle du 65e Festival de Cannes a pris dès sa sortie la tête du box-office français, en réunissant 651 578 spectateurs en moins d’une semaine. En légère baisse, “Dark Shadow” de Tim Burton moissonne 645 914 entrées supplémentaires en 2e semaine. Les “Avengers” ferment la marche du podium.

Une arrivée fracassante pour le nouveau long métrage de Jacques Audiard. En salle depuis moins d’une semaine, De rouille et d’os, présenté en compétition officielle du 65e Festival de Cannes a pris dès sa sortie la tête du box-office français, en réunissant 651 578 spectateurs en moins d’une semaine, devant 394 écrans et avec une moyenne de 1654 entrées par copie. A titre de comparaison, le précédent film du cinéaste, Un prophète, avait attiré 127 542 spectateurs dans 60 salles, soit une moyenne de 2126 entrées / copie.

Rétrogradé sur la seconde marche du podium, Dark Shadows enregistre une petite baisse de fréquentation de 5%, et attire pour sa 2ème semaine d’exploitation 645 914 visiteurs dans 489 cinémas, pour un total de 1 322 804 entrées. Si le nouveau film de Tim Burton effectuait la semaine dernière un démarrage correct mais loin d’être canon (voir notre article), il devrait quand même multiplier par plus de trois sa fréquentation initiale, pour un cumul d’entrées estimé à 1,9 millions.

Désormais dans leur quatrième semaine d’exploitation, les Avengers ferment la marche de ce podium hebdomadaire, avec 470 012 entrées sur 664 copies, et passe la barre des 4 millions de tickets vendus (4 011 465 exactement). On soulignera que le film voit sa fréquentation en hausse de 18%. De même d’ailleurs que Le Prénom, qui talonnait déjà les super-héros la semaine dernière, voit sa fréquentation grimper de 38%, pour atteindre 2 582 039 entrées. Le jour férié, le 65ème festival de Cannes et le temps passablement chaotique ont fait grimper les entrées cette semaine. Sur la piste du Marsupilami par exemple, enregistre une hausse de 47% de sa fréquentation alors qu’il est en 7e semaine d’exploitation; ou encore Les Vacances de Ducobu, à l’affiche depuis un mois, qui voit sa fréquentation bondir de 72%.

Voir le tableau complet

OP avec CBO-Box Office

Click Here: Kangaroos Rugby League Jersey