Nathalie Rheims: Mémoires d’une jeune fille dérangée

Dans son dix-septième roman, Place Colette (Ed Léo Scheer), à paraître ce 19 août, l’écrivain et dernière compagne de Claude Berri s’inspire de la sulfureuse liaison qu’elle noua, à 13 ans, avec un membre de la Comédie-française, de trente ans son aîné. La Lolita de Nabokov a soudainement l’air d’une petite joueuse…

Une blonde peut en cacher d’autres. Il y a « Nathalie Rheims », petite-fille du général Léon, fille de l’académicien Maurice, sœur de la photographe Bettina et dernière compagne du réalisateur-producteur Claude Berri. Drôle de prêtresse, casquée de blond et lestée de bagues, pratiquant l’écriture tantôt comme un exorcisme, tantôt comme un embaumement, depuis déjà seize ans. Et puis, il y a « Nathalie », celle qui vous reçoit en short et t-shirt, boucles à peine disciplinées, aussi enthousiaste qu’une enfant, dans sa propriété extraordinairement fleurie de Saint Florent, en Corse, là même où elle démarre l’intrigue de Place Colette, son dix-septième roman à paraître ce 19 août (ed Léo Scheer). Acquise et retapée par son père, il y a plus de soixante ans, cette ancienne bergerie, plongée dans un dédale de lauriers et d’hortensias et reliée au large par un ponton de pierres, a vu défiler les époux d’Ormesson, proches voisins, mais aussi Paul Morand ou encore Dalida. Les Rheims savaient recevoir. Voir, c’est autre chose. Longé par un chemin littoral, le domaine familial de près de 4 hectares porte le nom d’Ochinese. Soit « Les eaux calmes », en langue corse. Ici, rien qui ne fende la torpeur, sinon les allées et venues de Paul, le chien Shiba, et peut-être les conversations téléphoniques que la maîtresse des lieux a quasi ritualisées en fin d’après-midi avec sa si chère amie, la chanteuse Mylène Farmer. La tempête s’apprête à agiter les « eaux calmes ». Dans Place Colette, qu’elle définit comme un « roman vrai », « inspiré de faits réels », Nathalie Rheims dissèque la passion entre une adolescente, revenue à la vie après trois ans d’hospitalisation (comme elle), et un homme de plus de quarante ans, membre de la Comédie-française (rebaptisé « Pierre »), venu remuer le trouble à Ochinese, un soir d’été. Tombeau de ses derniers secrets, les plus intimes en tous cas, l’ouvrage exale un parfum d’Eau Jeune et de souffre. Roman d’une initiation, il est tout autant celui d’une perversion. Son auteure a, un temps, songé à l’intituler Détournement de majeur. Attention, blonde délicieusement abrasive…

Gala : Place Colette raconte la liaison entre une adolescente, âgée de 13 ans, et un membre de la Comédie-française, de 30 ans son aîné. Le sujet est sulfureux. Qu’est-ce qui a déclenché l’envie de raconter tout cela ?

Nathalie Rheims : Place Colette est mon dix-septième roman. Je me suis aperçue que deux veines irriguaient ma petite « œuvre » : la fiction et le roman vrai. Je distingue le roman vrai de l’autofiction. J’utilise des évènements, des épisodes de ma vie à des fins romanesques. Quand je me suis lancée dans l’écriture, il y a seize ans, j’étais comme un apprenti qui ouvre sa boîte à outils. Ecrire me semblait un projet bien ambitieux. Comme un artisan, j’ai appris à connaître mes outils, les techniques de fabrication. Niveau intrigue, deux sujets ont longtemps été tabou pour moi : la mère et le sexe. Au point que j’interdisais à mes personnages de se tenir la main ou de s’embrasser ! En écrivant sur la relation mère-fille, sur cette mère qui a pris la fuite quand j’avais seize ans, dans Laisser les cendres s’envoler, j’ai eu l’impression de crever un premier abcès. Restait le sexe. L’histoire de l’héroïne de Place Colette qui s’éprend d’un homme beaucoup plus âgé, elle était en moi depuis toujours, je crois même l’avoir vécue…

Gala : Bien sûr, puisqu’il s’agit de votre histoire !

N.R. : Ne vous méprenez pas, c’est un peu plus complexe. Il y a celle qui écrit l’histoire et celle qui vit l’histoire. L’écrivain et la narratrice. Il ne s’agit pas du récit d’une vie, genre très à la mode en ce moment. Acteurs, chanteurs… A peu près tout le monde raconte aujourd’hui sa vie, avec l’aide d’un nègre qui remet le tout en ordre. Moi, à partir du moment où je pianote sur mon i-Pad, je romance. Au lecteur, s’il en a envie, de démêler le vrai du faux. Si, au moment de refermer Place Colette, le lecteur croit dur comme fer que la narratrice et moi ne sommes qu’une seule et même personne, que tout ce qui est raconté relève du vécu, alors, j’aurais réussi mon entreprise… (Elle sourit malicieusement)

Gala : Vous écrivez tout de même en préambule avoir besoin de vous confronter à vos souvenirs.

N.R. : Avez-vous souvenir du prénom de la narratrice ? S’appelle-t-elle Nathalie ? Non. De même, sa sœur et son frère aînés n’ont pas de prénom. J’aurais pu les prénommer Bettina et Louis (noms de sa sœur et son frère aînés, ndlr), comme j’aurais pu les appeler Sylvie et Charles. Pour moi, plus les gens ont une réalité, moins ils ont de nom. C’est une façon de respecter une certaine distance.

Gala : Que la fiction déborde sur la réalité dans Place Colette, soit. A mesure que vous écriviez le roman, aviez-vous tout de même conscience de vous attaquer à un sujet ultra-sensible ?

N.R. : A partir du moment où j’écris, je fais abstraction du jugement d’autrui. Je vis tout de façon romanesque. J’ai beaucoup de mal avec le réel. Alors, vous imaginez bien qu’avec l’auto-censure…

Gala : Quand vous détaillez les scènes de fellation et de sodomie entre la « narratrice » et son amant, avec cette précision quasi chirurgicale, sans affect, comme si tout cela était finalement anodin, n’y prenez-vous pas un plaisir de chipie ?

N.R. : C’est ailleurs que j’assouvis des plaisirs de chipie, comme vous dites, dans Place Colette. Quand j’évoque d’autres personnages, plus minables ceux-là, qui ont pu tout autant exister.… Mais la vraie question, celle que j’aurais préféré que vous me posiez, est celle-ci : me serais-je permis de raconter tout ceci, si « Pierre » était encore vivant ?

Gala : Faites-vous plaisir, répondez à la question.

N.R. : Eh bien, c’est la preuve que j’ai encore des progrès à faire, je ne suis capable d’écrire que sur des gens morts. A la différence d’une Christine Angot, il m’est très difficile d’écrire sur les vivants. Les gens qui m’ont fait du mal, pour moi, ils sont déjà morts, je n’en ai rien à foutre. Ceux que j’ai aimés et qui ont disparu, je m’efforce de les ressusciter à travers l’écriture, c’est la tâche que je me suis fixée en tant qu’écrivain.

Gala : Exception faite avec votre père, l’académicien Maurice Rheims, que vous avez enterré dans Les fleurs du silence, alors qu’il était encore en vie !

N.R. : Oui, mais c’est une lettre d’amour. Je ne pouvais lui déclarer mes sentiments qu’en l’imaginant mort. Je l’avais prévenu que j’allais écrire un livre sur lui, qui commencerait par sa mort. Lui-même romancier, il a parfaitement compris ma démarche.

Gala : En résumé, c’est un peu un dernier baiser, un baiser d’adieu, que vous adressez, entre les lignes, à ce « Pierre », ressuscité dans Place Colette ?

N.R. : Oui. Les livres sont pour moi une chambre de conservation. Il m’a fallu beaucoup de temps avant de réaliser combien ce « Pierre » avait été déterminant dans mon existence, dans ma construction. J’ai bien conscience que cela va à l’encontre du discours bien-pensant, de la morale. Une relation physique entre une ado et un homme plus âgé, 99% du temps, cela choque, c’est une bombe à défragmentation, on considère que cela bousille une vie. Mais dans Place Colette, la narratrice précise qu’elle l’a voulue, qu’elle l’a cherchée. C’est une prédactrice. C’est un peu une Lolita, mais une Lolita mal dans sa peau, qui a besoin de se prouver qu’elle n’est plus cette enfant rendue à la vie avec une image dégradée d’elle-même, après trois années d’hospitalisation.

Gala : « Pierre » débarque finalement dans sa vie plus comme un sauveur que comme un danger. On soupçonne même la narratrice de l’instrumentaliser…

N.R. : Elle ne se l’explique pas comme ça. Elle ne rejette ni sa famille, ni son milieu. Elle a juste besoin d’être regardée, d’être « produite », d’être considérée autrement que comme une enfant malade, pas très bien faite, mutique. La coquille de plâtre dans laquelle on l’a enfermée est presque anecdotique. Elle se sent mal, comme toutes les adolescentes, en fait. Elle a lu les grands auteurs dans sa chambre d’hôpital, mais elle est nulle en classe. Elle a trop longtemps été déscolarisée, elle n’a rien à dire aux autres enfants de son âge, elle préfère encore la compagnie des adultes qui défilent chez ses parents. Son salut ne peut passer que par des chemins atypiques. Comme elle, j’ai très vite su que j’emprunterais un autre destin que celui tracé à ma naissance. Dès l’âge de quinze ans, par exemple, j’ai su que je n’aurais pas d’enfant. Sans doute parce que je n’avais pas fini le deuil de mon enfance, mais tout autant parce que j’avais déjà compris que les enfants étaient une assignation à résidence. Et surtout, une responsabilité qu’il ne faut pas négliger.

Gala : Finalement, dans Place Colette, ce n’est pas tant l’indicible, mais plutôt vos derniers non-dits que vous révélez.

N.R. : Vous m’avez écrit, avant cette interview, la plus belle des choses : que j’étais comme une araignée qui aurait commencé le tissage de sa toile par les rebords… C’est tellement ça. Je ne l’avais jamais vraiment réalisé. J’ai écrit chacun de mes précédents romans pour faire tomber une peur en particulier, pour me débarrasser d’une couche d’oripeaux. Sans jamais vraiment réfléchir à ce que j’y gagnais. Je peux dire aujourd’hui que j’ai gagné en liberté, je n’ai plus peur de ne pas être aimée. Ecrire, avoir des retours de mes lecteurs, maintenir un lien avec eux, tout cela me suffit.

Gala : Vous êtes rare dans les grandes manifestations littéraires, vous fuyez avec obstination les mondanités… Avouez que vous ne contribuez pas à votre gloire !

N.R. : Je suis asociale, c’est comme ça, ce n’est pas une posture. Nous vivons dans une société qui érige des gens au rang de star pour les détruire presque aussitôt. Je ne suis pas pressée. Je sais que le chemin est long. Les choses arriveront ou n’arriveront pas. Moi, je sais ce que j’ai à faire : écrire.

Gala : Ce détachement, n’est-ce pas une forme d’orgueil ?

N.R. : Oui, sans doute. Un sentiment de toute puissance, de maîtrise du temps : non. Je me suis toujours vécue comme la coccinelle de Gotlieb en bas de la page, qui observe tout, entend tout. Avec tout ce que j’ai vu et compris depuis l’enfance, j’ai de quoi écrire pour tout le reste de ma vie. Je suis pleine d’écriture. Je ne suis pas boulimique, je ne bois pas. Ecrire est ma seule ivresse. Cela me remplit de bonheur et d’espoirs…

Gala : Cela vous isole aussi des autres…

N.R. : Non. Ecrire me restitue à moi-même. Si je n’écrivais pas, j’aurais l’impression d’un vide sidéral.

Gala : Place Colette, n’est-ce pas justement, plus que le roman d’une perversion, le roman d’une ré-appropriation de soi ? A la fin, alors qu’il s’apprête à assumer leur liaison et à tout avouer aux parents de la narratrice, celle-ci, âgée de dix-sept et devenue comédienne, renvoie « Pierre » chez lui…

N.R. : Oui, ce roman, c’est l’histoire d’une chrysalide qui devient papillon…

Gala :… Ou d’une mante religieuse qui a « digéré » son amant…

N.R. : Si vous voulez. Cela me va aussi ! (Sourire)

Propos recueillis par Thomas Durand

Retrouvez le sujet « Nathalie Rheims : une saison en adolescence », ainsi que le reportage photo exclusif réalisé par Sylvie Lancrenon chez l’écrivain en Corse, dans le magazine Gala en kiosque ce 12 août.

Crédits photo: Sylvie Lancrenon (photo ouverture) / collection personnelle (diaporama)

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De Michelle Williams à Will Smith, les stars qui en jouent d’autres

Au cinéma la mode est aux biopics. Ces grands récits de vie, et plus encore lorsqu’il s’agit de retracer celles des légendes. Les comédiens choisis pour faire revivre ces stars sont parfois bluffants tant ils leur ressemblent.

Edith Piaf, Serge Gainsbourg, Marilyn Monroe, Claude François ou même encore Lady Di, acteurs, chanteurs, politiciens et figures du gotha… Ils sont nombreux à avoir eu droit à leur biopic. Mais il ne suffit pas d’un parcours atypique et d’une bonne réalisation pour que la magie opère, les comédiens choisis pour incarner ces stars doivent avoir le bon jeu, mais aussi leur ressembler.

On se souvient de l’incroyable métamorphose de Marion Cotillard pour La Môme en 2007. Après des heures de maquillage, la jeune femme se transformait en une Edith Piaf bouleversante. Comme elle, Michelle Williams a incarné Marilyn Monroe, une autre personnalité torturée, brushing platine et lentilles bleues, regard de biche apeurée faussement innocent et sciemment charmeur, l’actrice offrait une seconde vie à l’icône.

Trois ans plus tard, Eric Elmosnino crevait l’écran en Serge Gainsbourg plus vrai que nature dans le film de Joann Sfarr, Gainsbourg, vie héroïque, au point de se demander parfois si certains passages n’étaient pas des images d’archives. Quant à Claude François, il s’est lui aussi offert un double post-mortem en renaissant sous les traits de Jérémie Renier en 2012 dans Cloclo.

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Pour Royal Ice, qui retracera son parcours sportif, le prince Albert de Monaco se verrait bien incarné par Vin Diesel. Hormis une calvitie assumée de part et d’autre, les points communs ne sont pas frappants…

Gérard Depardieu: « Les Français m’aiment… et j’aime les Français! »

Gérard Depardieu s’en va… mais la France reste son pays de cœur. Interviewé par TV Mag, l’acteur a confié combien il aimait les Français – malgré sa volonté de quitter l’Hexagone afin de s’établir à l’étranger.

« Je sais que les Français m’aiment énormément ». Gérard Depardieu n’en doute pas : malgré son départ en Russie, malgré ses déclaration contre le festival de Cannes, les Français l’aiment. Et il le leur rend bien : « J’aime les Français. C’est ce gouvernement que je n’aime pas. » Le gouvernement, et aussi le fisc : « Le fisc m’emmerde ! Je crois que je vais tout vendre en France ! Je ne veux plus faire partie de ce pays, même si j’aime les Français. »

L’acteur considéré comme « une menace » par l’Ukraine compte donc bel et bien quitter le pays, pour naviguer entre divers États. « Maintenant, j’habite en Italie. Et bientôt en Biélorussie, chez les paysans, car c’est beau et que le président est un homme sympa. Je cours partout et c’est bien comme ça. Je ne m’installe pas. Honnêtement, je n’aime pas l’idée de cette Europe à venir. Avec les dirigeants qui sont au pouvoir en France, en Italie, en Allemagne… Je n’aime pas ! Et d’ailleurs, l’Europe elle-même ne s’aime pas. Elle a des problèmes avec les migrants, avec les agriculteurs… Je n’aime pas le mépris de ses politiciens. De gauche comme de droite. »

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À 66 ans, Gérard Depardieu n’a plus envie de subir des gouvernements qu’il n’apprécie pas. « Je veux juste aller ailleurs, vivre, et mourir », confie-t-il. Avant d’ajouter : « Et travailler avec des gens que j’aime. »

Crédits photos : Robert Poulain / VISUAL Press Agency

Daniel Balavoine, sa fille le chante

Dans un documentaire diffusé mercredi 30 décembre sur France 3, les proches de chanteur ainsi que des artistes plus contemporains reviennent sur l’homme extra-ordinaire qu’était Daniel Balavoine. Joana, sa fille, y livre un témoignage poignant.

Le 14 janvier prochain marquera le trentième anniversaire de la disparition de Daniel Balavoine. Pour l’occasion Didier Varrod et Nicolas Maupied se sont rendus dans le studio d’enregistrement dans lequel il a passé sa dernière année, et y ont rencontré ceux avec qui il a travaillé, ceux qu’il a inspiré, et puis, Joana, sa fille. La jeune femme de 29 ans n’a jamais connu son père, mort dans un accident d’hélicoptère alors que sa compagne est enceinte.

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Jusqu’à présent, elle n’avait jamais souhaité s’exprimer à ce sujet. Elle a fait une exception, la seule, “pour lui dire merci”, parce qu’après une trentaine d’années à s’abreuver de témoignages en quête d’identité, elle aspire à exister pour elle-même “passer à sa vie”. Alors dans Je m’présente, je m’appelle Daniel, Joana ne fait pas les choses à moitié. Imprégnée de ce qu’était Daniel Balavoine, du puissant paradoxe entre l’absence du père et l’omniprésence de l’homme qu’elle a dû partager, elle livre un témoignage fort, mature, plein d’amour pour cet inconnu qu’elle a passé sa vie à découvrir. Et pour aller au bout des choses, montrer que les chiens ne font définitivement pas des chats, elle reprend une chanson de son père, Les oiseaux.

Pour appuyer les mots personnels de la jeune femme, plusieurs personnes ont aussi été conviées à partager leur expérience, leur attachement à ce musicien de génie. Parmi eux, le journaliste Yves Bigot qui avait interviewé plusieurs fois Daniel Balavoine, Monique Le Marcis, ancienne programmatrice RTL qui avait risqué sa place pour diffuser la musique du chanteur, ou encore Catherine Ferry, amour de jeunesse devenue l’une de ses choristes. Et parce que les chansons de Daniel Balavoine sont encore tristement d’actualité, que ses textes parlent encore aux plus jeunes générations, des artistes d’origines variées démontrent combien il était avant-gardiste, indémodable et universel. Les hommages de La Grande Sophie, Cali, Youssoupha, Christine and the Queen ou encore Orelsan se succèdent ainsi sur quatre chapitres retraçant son incroyable parcours.

Crédits photos : BENAROCH/SIPA

Ocon authorized to reveal certain Mercedes ‘secrets’ to Renault

Renault recruit Esteban Ocon says he was allowed by former employer Mercedes to carry over a limited amount of “secrets” when he moved to the French outfit at the end of last year.

After circumstances robbed him of his seat with Racing Point for 2019, Ocon spent a year on the sidelines as Mercedes’ reserve and simulator driver.

The Frenchman embedded with the Silver Arrows outfit on Grand Prix weekends and was obviously privy to technical briefings at the track and back at the Mercedes factory in Brackley.

    Launch Gallery: Renault F1 team presentation

With no ‘gardening leave’ period applying to drivers, Ocon’s transfer to Renault automatically implied a transfer of knowledge, most of which was authorized by Mercedes, with whom Ocon retains an affiliation through his manager Toto Wolff.

“I come out of there a lot stronger than I was, with a lot more knowledge on the technical side, but also on the other aspects of the organisation, the way they see things in different conditions, the way they just behave in any situation,” explained Ocon at Wednesday’s Renault launch.

“I had an eye on all of that, which is completely different than even if I was driving, you know? So, definitely it has helped me.

“Of course, this year I was trying to give, to some extent, some of that – you have to be professional always, not give all the secrets, because the engineers, they all have to be a year out before coming back to another team, it’s not the case for a driver,” he added.

“But I still take things a lot. Within limits, I took stuff here, which both teams agreed. And yeah, so far, it’s been good, I was very much involved in the development of this year’s car.

“So, now it’s exciting times, because – you didn’t see it much here [at the launch], but it is pretty different. Since a couple of years, the guys at the factory, they say it’s probably the biggest step since three or four years.”

As a former Renault development driver during the period the preceded his graduation to Formula 1, Ocon was no stranger to Enstone.

But the 23-year-old admits he didn’t recognize his team’s factory upon his return, insisting the infrastructure was almost as impressive as what he experienced at Mercedes.

“It’s still not as big, that’s for sure,” he said. “But the amount of effort that’s been put into the development of the team since 2016 – I mean, when I came in, I was lost at the entrance.

“I’ve gone left, normally there were stairs going down, and here there was a full new room, full of designers and everything.

“These full new equipments, new machines, new rooms, new computers – well, everywhere you look is new.”

Gallery: The beautiful wives and girlfriends of F1 drivers

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Smith compares Aston Villa star to ‘incredible’ Tottenham star

Aston Villa boss Dean Smith has compared his skipper Jack Grealish to “incredible” England international Dele Alli ahead of their clash with Tottenham on Sunday.

Although Alli’s form has picked up under Jose Mourinho for Spurs, his influence this season pales in comparison to that of Jack Grealish for Villa.

Villa’s number ten has been unplayable at times this season, with his performance in the EFL Cup semi-final victory over Leicester City bordering on world-class.

And Smith, who remembers watching Alli explode onto the scene at MK Dons, believes there is a comparison to be drawn between two wonderfully talented attacking midfielders.

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“The ability (Alli) had at such a young age meant he went straight into the Premier League and hit the ground running,” Dean said. “He showed incredible potential, which has continued.

“We believe Jack Grealish has that star quality as well. Jack’s ability is there for all to see. It’s his first season in the Premier League this year and he’s hit the ground running.

“He looks one hell of a player to everyone right now. He has carried the responsibility of being the captain and an Aston Villa fan forward.”

 

 

Cazorla explains ‘big sore spot’ over Arsenal departure

Former Arsenal star Santi Cazorla admits he regrets never having a proper farewell when he left the club in 2018.

After a memorable six years at the Emirates, albeit plagued by injuries, Cazorla returned to Villarreal.

He has rebuilt his career in La Liga but claims the way in which he left the the Gunners remains a “big sore spot”.

And the 35-year-old dreams of a chance to play again at the Emirates to say a proper goodbye to the Arsenal fans.

“It’s a big sore spot that I don’t know if I can be rid of,” Cazorla told Marca.

“I hope I can play there for any team and thank them for the love they have always shown me and continue to show me.

“Last summer there was the option to play the Emirates Cup, but in the end, it didn’t happen, and it was a shame. I hope these doors open for me.”

But whilst he holds Arsenal in high regard, he is in no rush to help the club in the transfer market, after revealing he has received calls from his former club over potential moves for Samuel Chukwueze and Pau Torres.

Yet he has warned them to stay away from his Villarreal team-mates for the time being.

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“Yes, friends from Arsenal especially,” he said when asked if he gets many calls from England about the in-demand pair.

“They ask me about them and think they can make the jump to the Premiership tomorrow.

“It’s good that great teams are interested in young players from Villarreal, but for the moment I tell them to leave them alone here.

“They still have to take steps forward. They both have a great personality, and their feet are on the ground.

“In Pau’s (Torres) case he hears constant talk of City or Barcelona, but he is aware that he has to keep growing as a player and that in the future we will see where he can go.”

 

Rodgers backs Vardy to rediscover Leicester form

Leicester boss Brendan Rodgers has backed Jamie Vardy to rediscover his goalscoring form.

The Premier League’s top scorer has notched just one goal in his last 10 games having previously netted 16 times in 17 outings.

Leicester head to Wolves on Friday aiming to return to second in the Premier League.

Vardy, who has scored 97 top flight goals, has recovered from a hamstring injury after the Foxes’ winter break with Rodgers convinced he will fire again.

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“He’s ready to make an impact in the final part of the season. These things happen and he’s been working his way back in,” he said.

“I’ve no doubt that he’s the player that will always be the threat and he’s always going to get those opportunities.

“It’s the responsibility of the team to create opportunities for him because he’s that type of striker. He needs the last pass, or the cross. In a few games he’s been unfortunate not to score.

“But he’s such a threat and that will come again, I’m sure.

“I’d be pretty confident that before the end of the season the 100 goals will happen. He’s got that mindset with him where he just looks to the next game.

“As long as you’re working for the team, it will fall for you.

“I think it’s probably dried up centrally with the sides being productive with Harvey (Barnes) and Ayoze (Perez) contributing, creating and scoring.

“Hopefully in this last third of the season it will all come together for them.”

 

 

Leicester have a 10 point lead over fifth placed Sheffield United as they aim to strengthen their grip on a Champions League spot at Molineux.

The Foxes have won one of their last four games in the league while also losing their Carabao Cup semi-final to Aston Villa last month.

They are still third, eight points clear of Chelsea, but Rodgers refused to look too far ahead.

“We go into every game and give it our best – know what we want to achieve, where we finish is where we deserve to finish,” he said.

“The players have been brilliant, if they weren’t human we’d win every game. We made some mistakes in the last games but against Chelsea we showed great mentality and probably should have won.

“We’ve put ourselves in great position but can only focus on the next game.”

 

Robertson names Liverpool team-mate as his choice for POTY

Andy Robertson thinks Liverpool team-mate Jordan Henderson is “the leading candidate” to win the PFA Player of the Year award.

The former Sunderland man has emerged as the bookies’ favourite to win the gong later in the season and is closely followed by Sadio Mane and Virgil van Dijk.

And Robertson doesn’t think Henderson always gets the appreciation he deserves and reckons the England international would be a worthy winner.

OPINION: Liverpool captain a worthy but wrong POTY winner…

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“For me, I think he’s the leading candidate [for player of the year],” Robertson told Sky Sports News. “At times this season when we’ve struggled Hendo has been the one that has driven us forward.

“He’s the one who has made sure we don’t get slack, or he has chipped in with some really important goals or really important assists.

“Maybe his performances at the start of the season went a little bit under the radar, but as the season has progressed he’s not really had a bad game.

“You really appreciate him when you train with him every day and in this country he’s not been appreciated enough in his character.

“He’s getting the recognition he deserves because he is a fantastic player, a fantastic role model and a fantastic captain. He’s driven us to three points at times this season when we’ve struggled.”

 

‘Lo Celso can prove a steal for Spurs at £30m’ – Waddle expecting Argentine to flourish in England

The former Tottenham winger is also looking forward to seeing January signing Steven Bergwijn build on an impressive start to his time in north London

Giovani Lo Celso could prove to be a £30 million ($39m) “steal” for Tottenham, says Chris Waddle, with the Argentine midfielder expected to thrive in English football.

The South American saw fitness struggles and competition for places prevent him from making an immediate impact in north London following a loan switch from Real Betis in the summer of 2019.

A change in the dugout has, however, worked in his favour, with Jose Mourinho finding a spark in the 23-year-old that Mauricio Pochettino struggled to light.

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Impressive progress has led to a permanent transfer option being taken up on Lo Celso, with the highly-rated playmaker now tied to a long-term contract.

Waddle is expecting big things from the new boys at Tottenham, with January signing Steven Bergwijn another to have offered early signs of promise.

The ex-Spurs winger told the Racing Post: “Steven Bergwijn couldn’t have enjoyed a more sparkling debut for Tottenham though the player I think who could make even more difference on the run-in is Giovani Lo Celso.

“The Argentinian star is only 23 and struggled to make much of an impact when he first arrived at Spurs.

“But it seems to me that as soon as he knew Christian Eriksen was on his way he thought this is my chance and he’s blossomed.

“He’s hungry, he’s confident, he looks a real player and 18 months from now Tottenham may well be thinking he was an absolute steal at £30m.

“Bergwijn needs to add consistency to his game. You look at him and you see a player who’s good on the ball, can spot a pass, can go past players and can score goals. So you’re immediately wondering why he’s not been snapped up by a bigger club before.

“My sense is that he’ll drift out of games and that might frustrate fans. But if he can sustain his appetite – and with a place in the Holland squad to nail down before the Euros he will certainly be trying – then he’ll be a hit.”

Waddle also feels that an unfortunate injury to Harry Kane may not hit Tottenham’s plans as hard as many first feared, while England stand to benefit from having a fresh skipper for Euro 2020.

The ex-Three Lions star added: “I think Harry Kane’s injury is a blessing in disguise for England – and I don’t think it’s proving such a hindrance for Jose Mourinho either.

“Kane last played a game on New Year’s Day and if you believe Mourinho it’s quite possible he won’t appear again until May.

“From a Tottenham perspective that might sound like a nightmare scenario – although it’s interesting that even without him they are up to fifth in the Premier League and still in the FA Cup.

“From an England perspective going into Euro 2020 we may well be getting a fully fit, fully refreshed Harry Kane leading our line and that would be fantastic news.

“Obviously Gareth Southgate will be having a fairly constant dialogue with Tottenham and Kane and he would obviously like his captain to play a game or two before the season is over.

“But even if Kane is only 80 or 90 per cent fit going into June, Southgate will take him to the Euros because even off the bench he is a match-winner.”

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