Month: February 2020

Philippe Gildas a été aux commandes de Nulle part ailleurs pendant dix années. Une décennie au cours de laquelle, avec la complicité d’Antoine de Caunes, des Nuls, des Guignols et bien d’autres, l’émission est devenue culte. Cette année, à l’occasion du 30e anniversaire de Canal+, le journaliste sort un livre, Nos années Nulle part ailleurs (Flammarion) dans lequel il commente ses meilleurs souvenirs de NPA. Interview.

Gala: Quelle est la première image qui vous vient à l’esprit quand vous repensez à Nulle part ailleurs?

Philippe Gildas: C’est l’image de Jango Edwards, Antoine de Caunes et José Garcia me noyant littéralement de mousse, d’eau, de barbe à papa dans le sac poubelle que j’avais discrètement préparé, sachant que cette dernière visite de Jango avant son retour à Amsterdam se terminerait par un festival. Ce fut une émission de folie , mais parfaitement maîtrisée par Jean-Louis Cap et ses caméras, et même par moi du fond de mon sac inutile.

Gala: Quelle est la rencontre qui vous a le plus marqué?

P.G.: Ce fut celle de deux retraités venus de mondes si différents que rien ne les prédestinait à se croiser. C’est donc sur le plateau de NPA que le professeur Cabrol, célèbre chirurgien du cœur, élu de droite, et Henri Krasucki, depuis 40 ans le plus virulent des communistes, pendant 10 ans leader de la CGT, ont découvert qu’ils avaient une passion commune, le même amour sans limite de la musique classique. Ils en avaient les larmes aux yeux.

Gala: Quel est votre meilleur souvenir?

P.G.: C’est à juste titre l’image qui ouvre ce livre et ce n’est pas moi qui ait décidé de la mise en page : vous y verrez nos chefs, Pierre Lescure et Alain de Greef, qui pour l’anniversaire d’Antoine m’ont rejoint… tous les trois déguisés en famille de Didier l’Embrouille.

Gala: Quel est votre pire souvenir?

P.G. : La mort de Bruno Carette, si brutale, si imprévisible. Cette 3ème saison qui commençait à peine devait voir le retour des Nuls qui n’attendaient plus que Bruno, enfin libéré de ses tournages de films, pour reprendre leur place dans NPA. Dur, dur de se dire que nous ne verrions plus Misou Mizou ou Jean Meyrand chantant La rue Lepic, et faire l’émission quand même. Bruno était un pur diamant.

Gala : Vous n’avez pas peur de casser un peu le mythe quand vous expliquez dans la préface que c’est une histoire de sous qui a permis à NPA d’exister ?

P.G.:Au contraire, je rappelle dans cette préface que Canal + étant une chaîne payante- une première en France-, elle se devait d’abord de donner à ses abonnés des programmes qu’ils ne trouvaient pas sur les chaînes classiques. Par exemple de grands films à 8heures du matin pour lesquels s’étaient abonnés malgré le prix, non pas les bobos, mais les ouvriers pratiquant les trois huit. Une donnée que n’avaient pas bien saisie les députés qui imposèrent à Canal deux plages en clair par jour pour que la chaîne ne soit pas réservée aux riches. Il était donc logique que nous nous servions de ces vitrines ouvertes à tous pour démontrer l’intérêt et l’originalité des programmes cryptés, et de ce fait les inciter à s’abonner. Ce n’est pas l’argent qui a fait NPA, au contraire c’est NPA qui a fait la promotion de Canal plus.

Gala: Pourquoi selon vous NPA est encore si présent dans l’esprit des gens?

P.G.: Parce que pendant plusieurs années Nulle part ailleurs n’a pas eu de concurrents sur ce créneau horaire. Les chaînes traditionnelles, dans les années 80, ne s’intéressaient pas à ce qu’on appelle aujourd’hui l’access prime time. Ensuite, devant la progression lente mais régulière de NPA, les rares tentatives ont tourné court , même quand il a été fait appel aux meilleurs animateurs des chaînes qui ignoraient peut-être que NPA avait été rôdée pendant deux ans à la mi-journée sur Canal plus: l’émission s’appelait Direct, de 12h30 à 14 heures.

Gala: Peut-on parler pour le public d’une génération NPA?

P.G.: Je crois que vous pouvez le dire! Personnellement je l’ai compris assez tard, en fait au début des années 2000 quand l’émission a disparu de la grille. A l’inverse, je constate que ceux qui aujourd’hui dans la rue continuent de me remercier ont de 7 à 77 ans, pardon Hergé!

Gala: C’est donc à vous que les Nuls doivent leur nom de scène? Leur journal ne s’appelait-il pas déjà le JTN? (avec le N pour Nul)

P.G.: C’est tout à fait exact, deux fois exact! D’abord, pourquoi les ai-je involontairement appelé les Nuls? Parce que nous étions assis à deux tables différentes sur le plateau de NPA et c’est moi qui leur passais la parole. Difficile de dire «à toi machin!.. » et comme ils avaient été révélés par leur merveilleux feuilleton, Objectif Nul, tout naturellement j’ai dit «A vous les Nuls». Alain Chabat en a été ému… mais Pierre Lescure l’a rassuré et vint aussitôt le JTN.

Gala: Lorsqu’on feuillette le livre, le sentiment qui domine c’est le plaisir et l’amusement. C’est ce que vous en retenez aussi?

P.G.: C’est vrai et …faux! Avec Pierre Lescure, nous rêvions depuis 20 ans de faire ce que l’on appelle aujourd’hui un talk show d’actualité où tout serait info, les news mais aussi les livres, la météo, la musique, les spectacles. On y inviterait des vedettes, etc. Tout cela supposait une ambiance solide et joyeuse, de l’humour. Tout le contraire des journaux. Bref un spectacle, un divertissement, ce qui suppose aussi une grande diversité d’animateurs, du journaliste au … faux nul, pourvu qu’il y ait le PLAISIR.

Gala: Pendant les 10 ans de NPA, aviez-vous le sentiment que vous pouviez tout faire? Qu’on ne pouvait rien vous refuser?

P.G. : Tout faire, certainement pas. Avec Antoine et Bonaldi notamment, mais aussi avec les auteurs des sketches et des Guignols, nous n’avons jamais cessé de faire la chasse à la facilité, à la médiocrité, à la vulgarité. «Grossier mais pas vulgaire » disait notre regretté maître, un certain Coluche.

Gala: Ne regrettez-vous pas d’avoir continué après le départ d’Antoine de Caunes?

P.G.: Antoine m’en aurait voulu si j’étais parti en même temps que lui. On n’abandonne pas sa famille et ses enfants en rase campagne. L’équipe était toujours là, Karl Zéro, Jean Teulé, Philippe Vandel, Albert Algoud sans oublier les auteurs des Guignols. NPA continuait de créer, d’inventer. Voilà pourquoi j’ai fait deux saisons de plus que je n’ai pas regrettées.

Gala: Qu’avez-vous pensé de vos successeurs (Guillaume Durand, Nagui puis Thierry Dugeon)? Aujourd’hui, aimez-vous voir Antoine de Caunes au Grand Journal?

P.G.: Je n’ai jamais jugé mes camarades de jeu, je ne vais pas commencer.

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Gala: NPA est-il votre meilleur souvenir professionnel?

P.G. : Evidemment NPA reste l’un de mes meilleurs souvenirs professionnels: il est vrai que pendant dix ans, j’ai pris chaque soir le même plaisir que les téléspectateurs à découvrir les inventions de nos équipes. Mais je suis tout aussi fier des cinq années passées aux côtés de Maryse, de 6 heures à 9 heures chaque matin sur Europe 1 dans les années 70. Aujourd’hui encore, animateur ou journaliste, j’aime ce métier à la folie et je mesure chaque jour la chance que j’ai eue.

Crédits photos : Claude GASSIAN

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Après quatre jours de fêtes dans les palais vénitiens, George Clooney et Amal Alamuddin se sont envolés vers d’autres aventures. Les jeunes mariés affichent désormais leur joie sur papier glacé.

Brad Pitt était le grand absent du mariage de George Clooney. Mais si les deux amis se sont un peu éloignés ces derniers temps, il leur arrive encore de faire les mêmes choix. Après avoir tous les deux choisi de convoler en Europe cette année, George comme Brad, a fait confiance au magazine Hello pour diffuser en exclusivité les photos de son union.

Ainsi, le héros Monuments men et sa belle, Amal Alamuddin-Clooney, affichent leur plus beaux profils en tenues de mariés à la une de l’édition du 6 octobre du magazine international. L’acteur américain pose, son sourire ultra-bright et sa main, d’homme marié désormais, sur la hanche de son épouse. Costume trois pièces pour monsieur évidement, et robe tout en dentelle signée Oscar de la Renta pour madame. Au fil des quarante pages de reportage consacré à ce mariage évènement, Hello promet d’en dire plus sur cette robe, la cérémonie à Venise et dévoilera l’album photo très VIP des invités.

En marge du cliché de une, très romantique, sur fond automnal, de George Clooney et Amal Alamuddin, une petite phrase entre guillemets vient donner le ton de cette union. “C’était sacrément géant” sous-titre donc Hello en laissant entendre qu’il s’agit-là d’une phrase du jeune marié, ex-célibataire le plus courtisé d’Hollywood.

Bruno Le Maire a profité d’une interview accordée à Europe 1 pour se livrer à une imitation de Jacques Chirac. Espérons pour lui et ses ambitions politiques qu’il cache ses talents ailleurs.

La politique est une question de voix. Surtout celles qu’il faut aller glaner pour espérer se faire élire. Pour Bruno Le Maire c’est aussi une histoire d’imitation, comme celle qu’il a livrée de Jacques Chirac, mardi matin, au micro d’Europe 1. Lorsque Thomas Sotto a invité le candidat à la présidence de l’UMP à imiter l’ancien président de la République pour savoir ce qu’il pensait des querelles dans le parti de droite, Bruno Le Maire a pris le timbre et le phrasé de Jacques Chirac pour déclarer: «Écoutez, Monsieur Sotto, tout ça n’est pas très respectable. Tournez la page du passé, faisons place au renouveau».

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Bruno Le Maire avait déjà fait preuve de son plaisir à imiter Jacques Chirac lors d’une interview accordée cette fois à l’émission Le Supplément, sur Canal + en décembre 2013, mais aussi devant les étudiants de l’Essec en juin de la même année. Il avait également pris la voix de Nicolas Sarkozy, devant une assistance amusée.

Malgré le buzz autour de cette histoire, Nicolas Canteloup peut dormir sur ses deux oreilles. Les imitations de Bruno Le Maire sont loin d’être convaincantes, même s’il a plutôt l’air satisfait de son petit effet à chaque fois. Il devra néanmoins faire preuve de davantage de détermination et d’efficacité s’il veut espérer ravir la présidence de l’UMP à Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. Pas sûr en effet que le député de l’Eure gagne des voix avec celle de Jacques Chirac.

Ce matin, dimanche 5 octobre, lors du Grand Prix de Formule 1 du Japon, le jeune pilote français Jules Bianchi, 25 ans a été évacué par hélicoptère suite à un grave accident.

C’est durant le 44e tour du Grand Prix de Formule 1 du Japon, ce matin à Suzuka, que le drame s’est produit. Le véhicule de Jules Bianchi, le jeune pilote français qui représentait les écuries Marussia s’est encastré sous la dépanneuse venue débarrasser la piste de la voiture du pilote allemand, Adrian Sutil, lui même victime quelques instants plus tôt d’un accident sans gravité.

Selon le Huffingtonpost, le jeune pilote aurait été retrouvé sans casque dans son cockpit avant qu’on puisse lui appliquer un masque à oxygène. Il a d’abord été emmené au centre médical du circuit avant que son état ne soit jugé trop critique, et qu’il soit évacué en hélicoptère à l’hopital universitaire de Mie à Tsu, à une quinzaine de kilomètres de là.

On n’en sait pour l’heure pas plus sur son état, si ce n’est qu’il a été transporté inconscient. Et, malgré les caméras de surveillance disséminées partout lors de tels évènements, aucune image du choc n’a été diffusée en dehors des quelques photos de spectateurs sur les réseaux sociaux. Ce qui ressemble à une censure, laisse à penser que l’impact a été particulièrement violent et inquiète davantage les proches et les fans, qui sont déjà nombreux à manifester soutien et anxiété sur la page facebook du pilote.

Jules Bianchi, fils et neveu des pilotes Mauro et Lucien Bianchi, qui se sont illustrés sur les circuits des années 1960, a récemment posté sur son compte Facebook une photo d’enfance où on le voit à 3 ans et demi, déjà dans un karting. Des débuts prometteurs, confirmés par ses premiers essais en Formule 1 alors qu’il a à peine 20 ans. Il était apparu également comme mannequin, et au printemps dernier il était l’invité malheureux du Grand Journal de Canal + (il s’était fait agresser et voler sa luxueuse montre peu après l’enregistrement) .

On espère fort que Michel Denisot qui évoquait hier l’aptitude de la chaîne à dénicher les talents de demain, avait vu juste et que Jules Bianchi s’en sortira pour lui donner raison.

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Après avoir fait patienter ses fans durant plus de 20 ans, David Lynch leur a offert le plus beau des cadeaux lundi 6 octobre : l’annonce du retour à l’antenne de sa série culte.

Durant ses deux seules saisons, Twin Peaks est parvenu à faire trembler d’angoisse toute une génération. Lundi, pour la première fois depuis 1992, ses admirateurs ont pu à nouveau entendre la musique du générique, redécouvrir le panneau de la ville (qui accueillait le spectateur à chaque nouvel épisode) et ont également recroisé Laura Palmer (l’adolescente assassinée dès le tout premier épisode). Tous ces éléments centraux de la série originale ont été réunis dans une courte vidéo publiée par la chaîne Showtime pour annoncer le retour inespéré de Twin Peaks sur son antenne.

Selon le site Deadline, la chaîne câblée diffusera la troisième saison de l’enquête sur le meurtre de Laura Palmer au courant de l’année 2016. Showtime ajoute que « David Lynch et Mark Frost écriront et produiront les 9 épisodes de la série limitée, et Lynch réalisera chaque épisode ». En voilà une nouvelle ! En 1992, pour la deuxième saison, Lynch s’était retiré du tournage. Son retour est aujourd’hui vu comme un gage de qualité. Il s’agira là du premier projet (courts métrages et documentaires mis à part) réalisé en dix ans par David Lynch, le dernier en date étant le film Ireland Empire (2006).

Showtime annonce que l’intrigue reprendra à notre époque et non à celle où la dernière saison s’était arrêtée. Il est donc envisageable de retrouver des acteurs de la série originale. Kyle MacLachlan (Agent Cooper) fera-t-il son retour ? Toujours est-il qu’une phrase du communiqué a dû réjouir les fans plus que tout, « Twin Peaks continuera la tradition de la série originale, apportant des réponses longuement attendues et une conclusion satisfaisante pour les passionnés de la série ». Voilà l’annonce que tous attendaient. En 1990 et en 1992, à l’époque des deux premières saisons, le public avait été déçu de ne jamais découvrir l’identité de l’assassin de Laura Palmer. De quoi devenir fou. Désormais, 25 ans après les faits, l’un des crimes les plus marquants de l’histoire de la télévision est sur le point d’être résolu.

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Décidément, rien ne va plus pour Valérie Trierweiler… Le 28 septembre dernier, selon nos confrères du Parisien, l’ex-première dame en état d’ébriété s’en serait violemment prise à deux de ses anciennes amies lors d’une soirée. L’une d’elles n’est autre que l’ex-femme de Michel Sapin.

La scène se serait déroulée le 28 septembre dernier au Banana Café. Jean-Luc Romero y organisait une grande soirée pour fêter sa première année de mariage avec Christophe Michel. Valérie Trierweiler, une amie du couple qui avait assisté à leur union, était bien sûr invitée. Mais ce soir-là, le Banana Café s’est transformé en ring…

Après un début de soirée calme, selon Le Parisien, l’ex-première dame restée jusque-là sur le dancefloor aurait repéré deux de ses amies. Valérie de Senneville, l’ex-femme de Michel Sapin, et Nathalie Mercier, son ancienne attachée de presse. Toutes les deux ont soutenu Valérie Trierweiler lors de la publication des clichés de Closer, mais aussi lors de son hospitalisation et de sa cure de repos à La Lanterne.

Et pourtant, ce soir du 28 septembre au Banana Café, leur amitié a pris un nouveau tour… La discussion entre Valérie Trierweiler et les deux femmes se serait très vite envenimée. Selon Le Parisien, «passablement éméchée», l’ex-première dame se serait jetée sur Valérie de Senneville, l’aurait giflé et lui aurait tiré les cheveux. Nathalie Mercier aurait également reçue des coups.

D’après Le Parisien, deux invités seraient intervenus pour mettre fin à l’altercation. Comment expliquer ce crêpage de chignon? Depuis la parution de Merci pour ce moment, meilleur démarrage de ventes en 2014, Valérie Trierweiler, l’auteur du brûlot contre François Hollande, et ses amies se seraient brouillées. D’ex-première dame à ex-amies, il n’y a parfois qu’un pas…

Sans faire de commentaires sur cette altercation, Valérie Trierweiler participait vendredi à une séance de signature de son livre à la librairie Richer dans sa ville natale d’Angers.

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La vedette de Dawson’s Creek a signé pour revêtir une nouvelle fois les habits de l’ancienne première dame des États-Unis. Baptisée The Kennedys: After Camelot, ce deuxième volet se concentrera sur les mésaventures du clan Kennedy depuis la fin des années 60 à aujourd’hui.

La première saison avait récolté dix nominations aux Emmy Awards, dont une victoire pour son acteur principal, Barry Pepper. Et dans le casting de The Kennedys, on pouvait apercevoir le nom de Katie Holmes. Elle y jouait l’épouse du 35e Président des États-Unis, John F. Kennedy. À trente-cinq ans, cette habituée des séries télévisées recampera le même personnage dans la très attendue suite, The Kennedys: After Camelot.

Pourtant, cette série mettant en scène la jolie maman de la petite Suri Cruise (8 ans) a bien failli tomber à l’eau. La chaîne américaine, History Chanel, qui avait commandé à l’origine la saga, a finalement mis au rebut le projet. Pour le plus grand bonheur de Reelzchannel, qui avait enregistré un record de 1,9 millions de téléspectateurs en avril 2011. “Katie [Holmes] a incarné élégamment Jackie Kennedy dans la première partie de la mini-série et continuera à l’interpréter au moment où Jackie devient la Jackie Onassis que nous connaissons tous”, a ainsi déclaré Stan E. Hubbard, PDG de Reelz.

Face à ce succès outre-Atlantique, il aurait été dangereux de changer d’équipe. Pour les quatre prochains épisodes, le scénariste Stephen Kronish est maintenu pour adapter les feuilletons basés du roman de J. Randy Taraborelli. En l’occurrence, l’histoire est censée osculter la vie des Kennedy de 1968 à aujourd’hui. Et à la réalisation? Petite nouveauté pour le volet à venir, puisque The Hollywood Reporter a annoncé que Katie Holmes réalisera l’un des quatre actes que comptera cette suite. Les trois autres ont été confiés à Jon Cassar, qui a déjà officié pour huit précédents épisodes.

Une première pour la comédienne. Mais que les fans de la discrète Katie Holmes s’arment de patience, puisque le tournage n’est prévu pas avant le printemps 2015 au Canada, avec à la clef une diffusion prévue en 2016.

Crédits photos : Jamie McCarthy

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Un nouveau défi se profile à l’horizon pour Emma Stone : après les blockbusters comme The Amazing Spider-Man et les films plus arty avec Magic in the moonlight de Woody Allen, l’actrice va débuter une carrière… à Broadway, dans Cabaret. Un passage des plateaux ciné à la scène des théâtres qui lui fait peur.

Ce rôle, elle l’a voulu. En août dernier, quand il a été annoncé que Michelle Williams ne serait plus Sally Bowles dans la comédie musicale Cabaret à Broadway, Emma Stone a sauté sur l’occasion d’interpréter le personnage, entrant vite en contact avec les producteurs. De toute évidence, les négociations se sont bien passées : l’actrice féministe, qui n’hésite pas à reprendre son petit ami Andrew Garfield lorsqu’il se montre sexiste en interview, sera sur scène dès le mois prochain. Et ça la terrifie.

« J’ai super peur, admet-elle selon le journal canadien The Hamilton Spectator. Mais j’ai envie de jouer ce rôle depuis que j’ai neuf ans – ce qui est bien trop jeune d’ailleurs ! » Emma Stone précise qu’elle s’entraîne avec passion pour leur rôle : pour être bien préparée, elle « répète ses chansons et ses pas huit fois par semaine ». « C’est terrifiant mais grisant », confie la bonne amie de Taylor Swift et Lena Dunham, qui fera avec Cabaret ses débuts à Broadway.

Après avoir conquis Venise lors de la Mostra, Emma Stone s’attaque donc au quartier des spectacles de New York. Nul doute que la protégée de Bill Murray saura aussi mettre à ses pieds Broadway, et ce malgré la peur qui l’habite.

Crédits photos : Abaca

Peu adepte de la langue de bois, Dave a profité d’un entretien à TV Magazine pour livrer certaines vérités. De Christophe Hondelatte à Danse avec les stars, le chanteur populaire n’élude aucun sujet.

Depuis qu’il a pris les rênes de son émission Du côté de chez Dave, diffusée chaque dimanche sur France 3, Dave est un homme heureux. « C’est un rêve qui se réalise. Quand Pascal Sevran est mort, je me suis dit : c’est ça que je veux faire! » explique l’artiste dans un interview accordée à TV Mag. Malgré ce bonheur sans faille, l’interprète de Vanina continue de faire preuve d’un certain franc-parler au moment d’évoquer le monde du petit écran. Une sincérité que l’intéressé n’assume pas forcément. « Je regrette souvent ce que je dis. Peu de choses me font rougir mais la méchanceté non voulue de ma part, j’en ai honte. Je ne suis pas méchant, plutôt un caustique au grand cœur ».

Interrogé sur Christophe Hondelatte – qui l’avait traité de « snobinard prétentieux » cet été -, l’artiste d’origine hollandaise tente à sa façon de calmer le jeu. « C’est un très bon journaliste mais pas un grand chanteur. Quand j’ai dit, dans l’émission de Baffie, que j’avais une immense tendresse pour les amateurs, cela ne l’a pas mis de bonne humeur. Normal quand on se pense professionnel, comme lui ». L’ancien protégé d’Eddie Barclay en profite aussi pour donner son avis sur le programme phare du moment : Danse avec les stars. Et lorsqu’on évoque l’idée d’une participation au programme de TF1, ce grand ami de Daniel Auteuil voit rouge : « Plutôt mourir! Ma mère était une danseuse classique; elle m’a dit que je chantais aussi bien que je dansais mal. Même pour trois millions, je n’irai pas! ». Le message est passé.

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Non content d’essuyer des audiences en baisse ces dernières semaines avec son Grand Journal, Antoine de Caunes n’est pas épargné par les critiques. Ses anciens acolytes Philippe Gildas et Pierre Lescure ne sont pas convaincus par son rôle à la tête de l’access de la chaîne cryptée.

« Je le trouve absolument à sa place, mais il n’est pas dans son rôle. Antoine, tel qu’on le connaît, doit tenir quelque chose qui n’est pas forcément à ce point lié à l’actualité. L’émission doit être plus produite, plus construite, avec plus de happenings. Philippe (Gildas ndlr, également présent sur le plateau) vous dirait que, dans ‘Nulle part ailleurs’, c’était extrêmement pro, extrêmement tenu ce que faisait Antoine. Même quand il y avait des blagues pipi caca et qu’il y avait un pétomane ».

Invité sur le plateau de La Médiasphère de LCI, Pierre Lescure ne s’est pas montré emballé outre mesure par son ancien protégé. Ancien PDG de Canal +, l’actuel Président du Festival de Cannes, corrobore les propos tenus par Philippe Gildas, quelques jours plus tôt dans les colonnes du quotidien régional Ouest-France. “Il s’est pris dans le piège, expliquait-il dernièrement à l’occasion de la promotion de son livre Nos années Nulle part ailleurs» (Editions Flammarion). Il n’est pas fait pour faire de la politique. Il amène sa personnalité. Il n’a pas changé. On voit bien tout le talent et la classe qu’il a. Le vrai handicap, c’est que les gens croyaient qu’il allait revenir dans le fauteuil de ‘Nulle part ailleurs’, alors qu’il est revenu dans le fauteuil de [Michel] Denisot« .

Hier dans la Médiasphère de LCI, Philippe Gildas en a remis une couche. »Il n’est pas fait pour faire de la politique. (…) Il n’a pas changé, a expliqué l’ancien animateur de Nulle part ailleurs. On voit bien tout le talent qu’il a. Le problème, le vrai handicap, c’est que les gens croyaient qu’il allait revenir dans le fauteuil de Nulle part ailleurs alors qu’il est revenu dans le fauteuil de (Michel) Denisot”.

Les actuelles audiences du Grand Journal illustrent d’ailleurs les propos de ces deux professionnels de la télé puisque hier soir encore Cyril Hanouna et Touche pas à mon poste ont battu le Grand Journal… Une tendance inquiétante pour Antoine de Caunes.

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