Month: February 2020

Cette Américaine a tourné avec les plus grands: Alfred Hitchcock, Francis Ford Coppola, Robert Altman et Denis Hopper. Karen Black, une des égéries du Nouvel Hollywood est décédée jeudi 8 août des suites d’un cancer de l’appareil digestif.

En 1969, elle séduisait Dennis Hopper dans Easy Rider avec sa longue chevelure auburn. L’actrice au regard effronté, Karen Black s’en est allée jeudi 8 août, en Californie. Son mari Stephen Eckelberry l’a annoncé sur sa page Facebook: « C’est avec une grande tristesse que je vous annonce que ma femme et meilleure amie, Karen Black, vient juste de s’éteindre il y a quelques minutes. Merci à tous pour vos prières et vos témoignages d’amour, ils signifiaient beaucoup pour elle et pour moi ».

Celui-ci lui avait posté une note la veille de sa mort sur le blog de l’actrice, indiquant que son état de santé se détériorait gravement. « Elle est clouée au lit: le cancer se répand et s’est étendu à une vertèbre et aux nerfs du bas de son dos. Sa jambe gauche ne répond plus. Nous ne pourrons pas aller en Europe comme nous l’espérions. Il serait même presque impossible d’aller jusqu’à l’aéroport » indique t-il dans ce dernier billet. Karen Black avait un cancer du système digestif, diagnostiqué en 2010.

En 50 ans de carrière, Karen Black n’a jamais cessé de tourner. En 1966, elle incarne Amy Partlett dans Big Boy de Francis Ford Coppola, avant de jouer aux côtés de Robert Redford dans Gatsby le Magnifique en 1975. Elle remportera un Golden Globe pour ce rôle. Un an plus tard, elle est une voleuse de bijoux dans Complot de famille du maître Alfred Hitchcock. C’est suite à sa participation dans Easy Rider de Dennis Hopper qu’elle devient une des égéries du Nouvel Hollywood dans les années 1970.

Cette année elle a continué de tourner et ses deux derniers films In The Woods et She Loves Me Not sont actuellement en production.

Le Docteur Kristi Funk, la chirurgienne qui a opéré Angelina Jolie d’une double mastectomie confie l’état d’esprit de la star avant et après son intervention. Elle explique pourquoi Angelina Jolie s’est exprimée à ce sujet.

« Quand quelqu’un qui est sans doute considéré comme la plus belle femme du monde se fait retirer la partie de son corps perçue comme la plus féminine et sexy, les gens se demandent ‘Pourquoi elle a fait ça? »; Kristi Funk, chirurgienne au Pink Lotus Breast Center de Los Angeles entend justement expliquer la démarche d’Angelina Jolie, en tant que médecin qui l’a opérée. Dans une interview au Los Angeles Magazine dont elle fait la couverture, celle-ci détaille pourquoi l’actrice a médiatisé cette importante intervention.

« Elle a toujours su qu’elle était bien trop philanthrope pour garder ce secret tout en restant qui elle était » affirme Kristi Funk à propos d’Angelina Jolie. La star avait exposé sa décision de se faire retirer préventivement les deux seins dans une tribune au New York Times en mai dernier, porteuse d’un gène qui lui faisait risquer de déclencher un cancer du sein à 87%. Selon le médecin, « elle a attendu de trouver le moment idéal dans sa vie personnelle et professionnelle, mais surtout – et c’est ce qui est le plus important – dans son âme » pour se faire opérer. “Elle est très discrète, mais elle a choisi avec soin ce moment où elle serait prête pour révéler quelque chose d’aussi personnel” ajoute Kristi Funk.

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Depuis la révélation de son opération, Angelina Jolie a fait la tournée des tapis rouges lors de la promotion internationale de World War Z au bras de Brad Pitt. Radieuse, elle semble avoir donné un beau message d’espoir et de combativité aux femmes concernées par la mastectomie.

Le bon flic et le mauvais flic, et inversement. Qui de Sandra Bullock dans son rôle d’inspecteur psychorigide ou de Melissa McCarty en policière crasse et vil s’en sort le mieux? Aucune mais c’est tant mieux pour le rire.

L’Amérique a ce talent de former des duos improbables devenus incontournables. Si la rencontre Sandra Bullock et Melissa McCarthy ne laissera peut-être pas son empreinte dans l’histoire du cinéma elle tient en tout cas la route d’une comédie bien ficelée.

À l’affiche des Flingueuses, les deux actrices, qui ne sont clairement pas épargnées par des scènes peu flatteuses à leur égard, ont trouvé la partition idéale à leur duo. Pourtant la rencontre entre un agent du FBI (Sandra Bullock) ambitieuse au point d’en être détestable et son antithèse violent (Melissa McCarthy) n’était pas gagnée dans cette comédie d’action tournée dans les rues de Boston. Les gros fils de ce blockbuster très américain signé Paul Feig, viennent un peu s’emmêler dans des dialogues pourtant choisit avec précision et humour.

Plus douées que les Deux flics à Miami ou Starsky et Hutch, les officiers Bullock et McCarthy parviennent à nous faire accepter que même dans la police les opposés s’attirent. La symbiose de ces deux personnalités aussi différentes à la ville qu’à l’écran a pourtant si bien fonctionné que le film caracole en tête du box office américain et que les deux comédiennes ne veulent pas gâcher cette alchimie en se lançant d’une suite des Flingueuses. Une bonne raison, à moins qu’elle ne se soient vraiment détestées après la fin du tournage comme au début du film…

Héroïne de Diana, le biopic consacré à la princesse de Galles, Naomi Watts attend la sortie du film avec un peu plus d’angoisse que d’habitude. L’actrice craint en effet les réactions de la famille royale et des princes William et Harry en particulier, concernés au premier chef puisque le long métrage raconte l’histoire de leur mère.

Diana n’est pas encore sorti que déjà des voix s’élèvent pour critiquer la vision de ce biopic sur la princesse de Galles. Ce week-end, Hasnat Khan, le chirurgien dont l’histoire d’amour avec la jeune femme est racontée dans le film, criait au scandale, mais le réalisateur de Diana, Oliver Hirschbiegel, et l’équipe du film, devaient s’y attendre. En revanche, ceux dont la réaction est particulièrement attendue, ce sont les princes William et Harry. Naomi Watts, qui joue le rôle titre, angoisse légèrement à l’idée que les deux fils de Diana n’aiment pas le film.

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L’actrice australienne confie au Sunday Times qu’elle a longuement hésité à endosser le rôle, notamment à cause de William et Harry. «J’étais un peu déchirée, confie-t-elle. Je m’inquiète réellement de la manière dont les princes peuvent le ressentir». Et de rappeler: «Je suis la maman de deux garçons». Ce sentiment de gêne s’est trouvé renforcé lorsque Naomi Watts a récemment croisé l’un d’entre eux. L’artiste raconte: «C’était en fait un moment un peu étrange lorsque j’ai vu le prince William dans un restaurant. Je suis devenue très nerveuse, parce que si je croisais son regard, je ne voulais pas interpréter ce qu’il exprimait et m’imaginer qu’il ressentait quelque chose de négatif. J’ai préféré faire en sorte de ne pas le voir».

Comme pour mieux se justifier, Naomi Watts, dont la ressemblance avec Lady Di ne cesse de surprendre, a ensuite tenté d’expliquer pourquoi elle avait choisi de jouer dans Diana. «Il y avait quelque chose de vraiment intrigant dans la vie de cette femme. C’était extraordinaire», affirme l’Australienne. Personne ne dira le contraire, mais pas sûr que William et Harry le voient d’un très bon œil.

Présent à la Mostra de Venise pour défendre le film Gravity, George Clooney a donné une conférence de presse au cours de laquelle il s’est étonné qu’on ne lui demande pas son avis sur un sujet brûlant : Ben Affleck dans le prochain Batman.

En plus d’être un acteur talentueux et un quinquagénaire séduisant, certes toujours célibataire, George Clooney est, on le sait, un citoyen engagé. L’acteur hollywoodien s’exprime régulièrement sur le Darfour et chacune des conférences de presse qu’il donne pour la sortie d’un film lui offre une tribune en or pour faire passer des messages. Aussi mercredi, à Venise, où il est venu présenter Gravity, le film de SF dont il partage l’affiche avec Sandra Bullock, George Clooney s’attendait à être interrogé sur l’un des sujets les plus sensibles du moment, un problème qui agite la communauté internationale ces derniers jours: le choix de Ben Affleck pour interpréter Batman dans un prochain film consacré au justicier de Gotham City .

George Clooney a répondu avec humour à un journaliste qui lui posait une question sur la probable intervention militaire en Syrie. «Je pensais en fait que vous alliez m’interroger sur Ben Affleck jouant Batman, a-t-il déploré, mais non, c’est la Syrie.» L’acteur était pourtant légitime pour parler de Batman puisqu’il a campé l’homme chauve-souris en 1997 dans le très oubliable Batman et Robin de Joel Schumacher (un film dans lequel George Clooney a reconnu ne pas avoir été bon).

Depuis l’annonce du choix de Ben Affleck, les stars d’Hollywood, comme Matt Damon, ne se privent pas de commenter et de donner leur avis sur la question. George Clooney aurait lui-aussi bien aimé. Ce sera pour une prochaine fois.

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Encore une fois Pippa Middleton est le centre d’une heureuse nouvelle. La jeune femme pourrait s’être fiancée en secret.

Une bague à son annulaire droit et la planète s’enflamme. Pippa Middleton est une sœur de discrète, mais sa popularité l’invite encore en Une des magazines. Aujourd’hui la jeune femme est suspectée de s’être engagée à son boyfriend Nico Jackson dans la plus grande intimité. La rumeur circule déjà depuis quelques semaines mais c’est un petit détail qui met le feu aux poudres.

De sortie à Londres mardi après-midi, Pippa Middleton affichait quelque chose d’un peu différent… À son annulaire droit, une nouvelle bague s’est glissée. Fantaisie ou engagement? Impossible d’en savoir plus. La sœur de Kate Middleton porte quotidiennement de nombreux bijoux à ses mains, mais ce petit anneau semble cette fois bien sérieux. Pour le Dailymail il s’agirait même de diamants sertis sur une alliance d’or blanc. Pourtant la belle ne porte pas de bague a son annulaire gauche. La place est normalement réservée pour une bague de fiançailles et c’est ensuite à droite, qu’une femme mariée porte la marque de son union avec l’homme de sa vie. Pippa sème le doute…

La cadette des Middleton pourrait même avoir accepté la demande de Nico Jackson il y a plus d’un mois. Les observateurs britanniques pensent que la belle-sœur des princes William et Harry aurait attendu que la naissance du prince George soit arrivée avant d’afficher son nouveau bonheur. Une tante discrète qui sait rester dans l’ombre de la famille royale, voilà dont avait besoin Buckingham Palace.

La jeune femme de 29 anset son banquier ne se fréquentent officiellement que depuis le début de l’année 2013. Avant cette relation très sérieuse, Pippa a fait tourner beaucoup de tête. Un autre banquier, James Matthews a été éconduit fin 2012 et le joueur de cricket, Alex Loudon n’aura survécu qu’un an dans le cœur de la belle.

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Les planches de Deauville se sont mises aux couleurs bleu-blanc-rouge du drapeau américain. Cette semaine après avoir rendu hommage à Michael Douglas, Cate Blanchett puis Nicolas Cage, le Festival du film américain qui se tient dans la station balnéaire normande a récompensé John Travolta pour l’ensemble de sa carrière. En promotion pour Killing Season où il donne la réplique à Robert De Niro, l’acteur de Pulp Fiction a déclaré sa flamme au public français d’un élégant « Je t’aime ».

« Si je suis sur cette scène, c’est parce que je suis devenu un fan total, une groupie ». C’est ainsi que Lionel Chouchan, co-fondateur du Festival du film américain de Deauville a entamé son discours hommage à John Travolta, hier soir dans la grande salle du Festival où était attendu le héros de la Fièvre du Samedi soir. Face aux 1500 chanceux, le porte-parole a cité quelques-uns des grands films de l’idole : « Ça a commencé en 1976 avec Carrie au bal du diable, puis ça a empiré en 1977 avec La Fièvre du samedi soir et en 1978 avec Grease. » Le public a aussi découvert un montage des extraits de Pulp Fiction, Volte/Face ou encore Primary Colors, avec nostalgie et admiration.

« C’est un hommage que vous nous rendez plus qu’un hommage que nous vous rendons », a déclaré Lionel Chouchan à celui qu’il considère comme « un acteur d’une espèce rare. (…) entre Fred Astaire et Robert Mitchum, ou entre Humphrey Bogart et John Wayne ». La star s’est empressée de venir chercher son trophée lançant un « Je t’aime » adorable à ses fans. Et d’ajouter: « Merci pour votre dévotion, qui est ma motivation pour continuer à faire des films ». Avant de se retirer, il en a remis une couche dans la langue de Molère avec un très sobre « Bonne nuit Deauville. Je t’aime. »

Quelques heures plus tôt, le mari de Kelly Preston foulait les planches sur le bord de mer pour se faire tirer le portrait à côté de la cabine qui porte son nom. Hier soir sur le tapis rouge de Deauville, il venait assister à la projection du film de Mark Steven Johnson (Daredevil, Ghost Rider), Killing Season, où on retrouve aussi Robert De Niro en militaire américain retraité. Le film sera sur nos écrans prochainement.

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Après Taylor Swift, Katy Perry ou encore Beyoncé, c’est au tour de Pink de recevoir les honneurs. Ainsi, le magazine Billboard – qui publie toutes sortes de classements autour de l’industrie du disque – l’a choisie pour recevoir le titre de Femme de l’année, en décembre prochain lors d’une cérémonie officielle à New York. Un honneur qui couronne 13 ans d’une carrière auréolée de gloire.

“Pink a presque été en compétition toute seule cette année, parmi les femmes de l’industrie de la musique et nous sommes ravis de reconnaître ses succès en l’honorant d’un prix Billboard de la femme de l’année” a déclaré aujourd’hui Bill Werde, directeur de la rédaction du magazine Billboard. La référence en matière de classements musicaux a choisi la chanteuse originaire de Pennsylvanie pour saluer son score spectaculaire dans les charts cette année.

En effet, pour Alecia Moore, qui chantait cette année Just give me a reason, il s’agit du 4e tube qui se place en haut de la liste des meilleures ventes. Une chance à laquelle même l’intéressée n’arrive pas à croire. Elle a ainsi expliqué: « J’ai été absolument choquée et surprise d’entendre que Billboard m’avait nommée Femme de l’année ». Et d’ajouter : « Ça a été une année incroyable pour moi et je suis très reconnaissante aux radios de m’être restées fidèles, ainsi qu’aux fans et aux amis et aussi à tous les incroyables talents avec qui j’ai eu la chance de travailler pour cet album ».

The Truth about love, son sixième album studio, s’est placé premier du top Billboard peu de temps après sa sortie en septembre dernier. Avec des hits comme Blow Me (One last kiss), True Love ou encore Try, la chanteuse pop à la voix rauque a montré qu’elle n’avait rien perdu de son talent au fil des années. Elle poursuit à 33 ans une tournée survoltée aux quatre coins du monde qu’elle a même dû prolonger de 140 concerts, tant la demande est grande.

Et cerise sur le gâteau, la chanteuse aux cheveux rose a aussi reçu une nomination aux Grammy Awards. Un joli chemin parcouru depuis ses débuts en 2000 avec l’album Can’t take me home et ses extraits There you go ou Most Girls. Après un passage au Moulin Rouge en 2001 pour entonner une reprise de Lady Marmelade avec ses copines Christina Aguilera, Lil Kim et Mya, Pink a continué de gravir les échelons discrètement.

Pour preuve, tous ses albums se sont enregistrés au top 10 à travers les âges, rapporte Billboard. Et, « elle continuera sans aucun doute à accomplir de grandes étapes dans les années à venir », prédisent les spécialistes américains.

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Miley Cyrus, Elton John, Paul McCartney, Puff Daddy, Phoenix, Bruno Mars… il y avait de quoi réjouir tout le monde ce week-end au Festival iHeartRadio, lancé à Las Vegas par la radio qui porte le même nom. Réunis autour de leurs guitares, piano et micro, les artistes de différentes époques et de différents styles ont donné un concert géant pendant 2 jours, face à un public en délire. Florilège.

Pour sa troisième édition, le Festival américain iHeartRadio a fait fort. Et si l’an dernier les organisateurs avaient déjà réussi à rassembler Jay-Z, Jennifer Lopez, Lady Gaga ou encore Steven Tyler (leader d’Aerosmith) sur la même scène, cette année les spectateurs n’étaient pas au bout de leur surprises.

C’est ainsi que, réunis autour de Katy Perry, Justin Timberlake puis Miley Cyrus, les idoles contemporaines de la musique avaient fait le déplacement à Las Vegas pour rencontrer leurs fans. En tout ce sont trois grands concerts qui se sont tenus au milieu du désert. Un premier vendredi 20 septembre mené par la chanteuse de Carlifornia Gurls, suivis de deux show samedi 21 septembre sous la direction de Justin Timberlake et Miley Cyrus. L’occasion pour les performeurs de faire leur rentrée et de participer à un projet d’envergure, très populaire chez le jeune public américain.

En effet, depuis vendredi, les habitués du festival ont rencontré une trentaine de groupes, artistes solos et présentateurs célèbres. Et autour de la jeune génération de pop stars comme Miley Cryus, Bruno Mars (qui officiera au prochain Super Bowl) et Ke$ha notamment, on retrouvait aussi d’autres vétérans du rock comme Paul McCartney et Brian May (guitariste de Queen), en duo avec le chanteur Adam lambert. L’occasion avec cette programmation très hétéroclite de rapprocher les générations.

Quelques célébrités avaient aussi fait le déplacement pour écouter de la bonne musique, présenter un numéro et/ou simplement faire de la figuration. C’est le cas notamment de Britney Spears qui annonçait samedi le spectacle de sa protégée Miley Cyrus. La production a également recruté l’actrice américaine Kate Hudson qui a dit quelques mots à la foule. Sur le tapis rouge, les photographes n’ont pas manqué de rencontrer les anciennes chanteuses du groupe TLC ou encore Kelly Rowland, la meilleure amie de Beyoncé.

Abdellatif Kechiche n’a toujours pas digéré les propos de Léa Seydoux, qui a qualifié le tournage de La vie d’Adèle d’«horrible». Au point aujourd’hui, de ne même plus avoir envie que le film sorte en salles.

Il est définitivement terminé le temps des embrassades sous le soleil cannois. Ce n’est plus une polémique, c’est une véritable guerre entre Abdellatif Kechiche et Léa Seydoux. Et le réalisateur est plus que blessé par les propos de la jeune actrice, il est complètement meurtri. Au point de ne même plus vouloir que La vie d’Adèle sorte en salles, comme il l’a confié cette semaine dans Télérama.

«Selon moi, ce film ne devrait pas sortir, il a été trop sali, a-t-il declaré. La Palme d’or n’a été qu’un bref instant de bonheur ; ensuite, je me suis senti humilié, déshonoré, j’ai senti un rejet de ma personne, que je vis comme une malédiction…». Abdellatif Kechiche n’a toujours pas digéré les propos de Léa Seydoux qui avait dit au Daily Beast que le tournage du film avait été «horrible» et que le réalisateur exerçait sur ses actrices «une forme de manipulation qui était dure à gérer».

Le metteur en scène avait déjà répliqué en affirmant au journaliste de Canal+ Ramzy Malouki: «On ne vient pas faire la promo à Los Angeles quand on a un problème avec son réalisateur (…) Si Léa n’était pas née dans le coton , elle n’aurait jamais dit cela. (…) Léa n’était pas capable d’entrer dans le rôle. J’ai rallongé le tournage pour elle. Léa Seydoux fait partie d’un système qui ne veut pas de moi car je dérange».

Mais cela ne lui a visiblement pas suffi à calmer sa colère puisqu’il en remet une couche cette semaine. «Léa Seydoux vole la vedette au film, ainsi qu’à Adèle Exarchopoulos, s’enflamme-t-il. Si elle a vraiment vécu ce qu’elle raconte, pourquoi être venue à Cannes pleurer, remercier, monter les marches, passer des journées à essayer robes et bijoux? Quel métier fait-elle, actrice ou artiste de gala?». Abdellatif Kechiche ajoute: «Moi, je n’irais pas voir le film du cinéaste sadique et tyrannique dont on fait le portrait aujourd’hui! C’est comme si on se rendait à un mariage en sachant qu’en vérité, les mariés se détestent. (…) Ces déclarations, c’est pire que de cracher dans la soupe, c’est un manque de respect pour un métier que je considère comme sacré».

La sortie de La vie d’Adèle est malgré tout maintenue au 9 octobre.

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