Month: February 2020

Il y a cinquante-cinq ans, il se faisait connaître, tremblant et apprêté, en entonnant « Le poinçonneur des Lilas ». Pour avoir rendu célèbre cette banlieue à l’Est de Paris, Serge Gainsbourg donnera bientôt son nom à la première station du prolongement de la ligne 11 du métro. Ne lui déplaise…

Le poinçonneur des Lilas, « le gars qu’on croise et qu’on ne regarde pas », aura bientôt sa propre station de métro! La mairie des Lilas, en Seine-Saint-Denis, vient d’annoncer que la première des six nouvelles stations de la ligne 11 du métro porterait le nom du chanteur Serge Gainsbourg. Selon nos confrères du Parisien, le maire de la ville, Daniel Guiraud, a obtenu l’accord de l’ayant droit du grand Serge, Jane Birkin. Et rappelle en outre qu’il a eu cette idée avant même que Paris n’inaugure «en 2010 le jardin Serge-Gainsbourg, un petit parc situé sur la porte des Lilas». Plus qu’un clin d’œil à sa chanson, c’est un honneur rare qui est fait à l’artiste, décédé il y a tout juste vingt deux ans.

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Sur la ligne 5, du côté de Bobigny, Pablo Picasso et Raymond Queneau – sans doute grâce à son Zazie dans le métro!- sont les seuls artistes à avoir, eux aussi, eu droit à leur stations.

Les travaux de prolongement de la ligne 11 devraient débuter en 2014 et s’achever en 2019, vingt-huit ans après la disparition de l’interprète de la Javanaise. La ville envisagerait également d’ériger une statue de Serge Gainsbourg, en bronze, sur la voie publique.

Après la rue de Verneuil – dans le 6e arrondissement parisien, où a vécu la star – , les fans auront bientôt un nouveau lieu de pèlerinage. Et pourront s’y rendre… en métro!

Vieux serpent de mer depuis sa disparition en 2004, le retour de Friends semblait acquis cette semaine. Une folle rumeur annonçait en effet les retrouvailles des amis de toujours. Mais jeudi, Jennifer Aniston a douché l’enthousiasme général: Friends, c’est bel et bien fini.

Quelle meilleure porte-parole que Jennifer Aniston pouvait s’exprimer sur Friends et l’annonce de son retour? Jeudi, c’est l’actrice de la série qui a peut-être le mieux réussi sa reconversion, ou du moins qui est la plus en vue, qui a est allée répondre sur le plateau de l’émission d’Ellen de DeGeneres. En milieu de semaine, la nouvelle du retour de Friends, considéré comme acquis bien qu’invérifiable, a fait l’effet d’une bombe et s’est propagée auprès de tous les fans de Friends à travers le monde.

La joie aura été de courte durée. Deux jours après, Jennifer Aniston, dont a découvert le goût pour les ventouses, dément toutes retrouvailles, à la télé ou au cinéma, entre Rachel, Ross, Monica, Joey, Chandler et Phoebe. Ellen DeGeneres, que l’actrice connaît bien, l’avait pourtant mise en confiance, tentant même le bluff pour amener son invitée à se livrer. «Je t’ai tellement aidé! Franchement, je ne sais pas ce que tu ferais sans moi. C’est grâce à moi que la réunion Friends va avoir lieu… n’est-ce pas?» lance l’animatrice à une Jennifer Aniston hilare, mais pas dupe.

Devant l’instance du public, celle-ci ne pouvait alors que répondre. Malheureusement, Friends ne reviendra pas. Et quand on écoute ses explications, on comprend mieux pourquoi et surtout on se dit que cela n’arrivera jamais. L’actrice a ainsi confié à Ellen DeGeneres: «Je vais clarifier la situation: non, ça n’arrivera pas! Friends, c’était l’occasion de parler d’une période de la vie où nos amis sont notre famille, et que lorsqu’on a cette famille, on n’a besoin de rien d’autre…».

Une explication qui résonne comme une description de sa propre vie. Jennifer Aniston est actuellement en train de se construire une autre famille, celle de l’amour, avec Justin Theroux, qu’elle va épouser (à moins que cela ne soit déjà fait) et, on l’espère pour eux, des enfants. Pas de place pour des Friends, aussi célèbres soient-ils, dans cette nouvelle vie.

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Le Festival de Cannes, outre les paillettes, le glamour de ces starlettes et leurs jolies toilettes est avant tout un rendez-vous capital pour le cinéma. Et cette année encore, outre la sélection officielle, les aficionados auront de quoi faire sur la Croisette avec le retour de Sueurs Froides sur grand écran. Pour porter le chef d’œuvre d’Alfred Hitchcock, c’est Kim Novak, l’héroïne du film qui fera le déplacement des Etats-Unis.

Quelques mois après la sortie d’un biopic interprété par Anthony Hopkins, il est tant de rendre un hommage sincère au maestro anglais du cinéma: Alfred Hitchcock. Ça tombe bien, puisque pour sa 66e édition, les organisateurs du Festival de Cannes ont annoncé qu’ils allaient accueillir l’actrice américaine Kim Novak pendant la quinzaine. Le temps d’une montée des marches, l’ancienne star de Sueurs Froides viendra présenter la copie restaurée du film sorti initialement en 1958.

Interprète des deux femmes de la vie de James Stewart – Madeleine Elster et Judy Barton – dans ce thriller dramatique, l’actrice a joué pour les plus grands. Outre Hitchcock, la belle blonde a aussi tapé dans l’œil de Billy Wilder (Embrasse-moi idiot), Otto Preminger (L’homme au bras d’or) ou encore Robert Aldrich (Le démon des femmes).

A la retraite depuis les années 90, l’actrice aux yeux verts a fait les gros titres l’an dernier, pour se plaindre de Michel Hazanavicius. Elle a en effet tapé du poing contre The Artist, qui avait selon elle pillé le travail du compositeur Bernard Hermann. Effectivement, pour ce long-métrage en noir et blanc, hommage à l’âge d’or du cinéma hollywoodien, le réalisateur a reconnu avoir piqué quelques notes de la partition composée pour Sueurs Froides. Un acte de vandalisme que Kim Novak a apparenté à «un viol», de la «triche» et même une «honte».

Pas fâchée contre le cinéma français pour autant, la grande dame du cinéma, âgée maintenant de 80 ans, a répondu à l’invitation de Gilles Jacob. Elle sera au premier rang pour assister à la présentation d’une copie restaurée de Vertigo (le titre original) dans le cadre de la sélection Cannes Classics. A la fin du Festival, elle assistera également à la cérémonie de clôture pour remettre l’un des prix du palmarès, le 26 mai, sous les yeux du président du jury, Steven Spielberg.

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Encensé par la critique depuis son rôle dans le bouleversant Shame, Michael Fassbender va s’attaquer à un monument du théâtre classique. Accompagné de Natalie Portman dans son aventure shakespearienne, l’acteur tiendra le rôle de Lord Macbeth dans une adaptation cinématographique à venir.

La nouvelle est tombée hier. Michael Fassbender va prendre les habits de Lord Macbeth, le héro de la tragédie de William Shakespeare datant du XVIIème siècle. Il interprètera comme le raconte la pièce de théâtre un ambitieux seigneur hanté par les prédictions de trois sorcières, arrivé au pouvoir en assassinant le roi. Face à lui, sa femme rongée par la culpabilité de ce coup d’état et finalement tombée dans la démence.

Mais alors qu’hier le projet n’en était qu’au stade des discussions, «avec au moins une des principales actrices de Hollywood» pour camper le second rôle féminin, on en sait un aujourd’hui un plus sur le futur tournage du film. C’est en effet Natalie Portman, oscarisée pour son rôle dans Black Swan qui incarnera Lady Macbeth. L’information vient d’être révélée par le Screen Daily. Le rôle quatre étoiles est connu pour être un des plus difficiles de la dramaturgie, mais l’actrice n’a pas reculé devant le challenge.

Réalisée par l’Australien Justin Kurzel et écrite par Todd Louiso et Jacob Koskoff, cette énième adaptation devrait proposer «une approche viscérale de l’histoire, en intégrant des scènes de bataille conséquentes». Selon les rumeurs, le tournage débutera en fin d’année pour une sortie en 2014.

Michael Fassbender et Natalie Portman se retrouveront donc pour la seconde fois en mois d’un an. En effet, les deux stars seront réunies à l’écran dans le prochain film de Terrence Malick. Par ailleurs, le couple devait déjà jouer dans le western produit par Portman Jane Got a Gun, mais Michael Fassbender avait dû abandonner pour des conflits d’emploi du temps avec la suite de X-Men.

Surnommée «la pièce Écossaise», la tragédie de Shakespeare a déjà été adaptée de nombreuses fois au cinéma. Avant la version de Justin Kurzel, le cinéaste Roman Polanski s’y était risqué, mais on se souviendra surtout de l’interprétation très sombre d’Orson Welles en 1948. Les acteurs n’auront pas le droit à l’erreur.

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C’est bien Naoëlle d’Hainaut qui a remporté Top Chef 2013, et pourtant, sur le web, sa victoire est loin de faire l’unanimité. Des internautes déçus de ne pas voir Florent Ladeyn remporter les 100000 euros ont même décidé de lancer une grande cagnotte en ligne pour aider le Nordiste à ouvrir son restaurant.

Sur sa page Facebook, les messages de sympathie affluent: «Tu nous as fait rêver avec ta cuisine et ta générosité», ou encore «Dans tous les cas, tu es le grand gagnant dans le coeur des téléspectateurs». De son côté, Naoëlle a été surnommée «la voleuse de crevettes».

Face à ces accusations, la jeune femme qui travaillait au Bristol (elle aurait démissionné après l’émission) clame haut et fort qu’elle n’a pas volé sa victoire. Travailleuse, Naoëlle était d’ailleurs la seule fille en finale.

De son côté, Florent Ladeyn est arrivé (seulement) deuxième de la compétition mais le jeune homme a lui aussi gagné la reconnaissance du public. Depuis sa participation à l’émission culinaire de M6, l’auberge familiale ne désemplit pas, et Florent envisage même d’ouvrir son propre restaurant, à Lille.

Une nouvelle qui a ravi ses fans, prêts à tout pour lui rendre hommage, et même à financer son projet. Deux internautes ont ainsi décidé de réunir la somme de 100000 euros (la même somme qu’a gagnée Naoëlle) afin de l’offrir à Florent, qu’ils jugent être «le vrai gagnant». Plus de 9000 euros ont déjà été récoltés.

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Aujourd’hui débute le 66e festival de Cannes avec à la tête de son jury le réalisateur Steven Spielberg. Une véritable légende vivante du cinéma qui, malgré son statut, affiche une simplicité et une normalité rares dans le monde du 7e Art.

Inutile de rappeler combien Steven Spielberg est un grand réalisateur. Peut-être le plus grand actuellement en vie. Avec des films personnels forts, comme La liste de Schindler, ou des blockbusters comme Jurassic Park et les Indiana Jones, il est à la tête d’une œuvre qui force le respect. Malgré tout cela, Steven Spielberg est d’une simplicité qui détonne dans un milieu où l’ego est roi et où il est vite fait d’attrapper la grosse tête. Et ce n’est pas d’avoir été désigné président du jury du festival de Cannes qui débute aujourd’hui qui va changer quoi que ce soit.

Qu’on se le dise, Steven Spielberg sera un président normal.

Les premiers échos qui viennent de la Croisette le confirment. Tout d’abord, le réalisateur américain a décidé de dormir sur son yacht, qui mouille dans la baie de Cannes. D’accord, c’est un privilège de riche, mais comme l’explique Thierry Frémaux dans Libération ce matin, c’est dans un réel souci de ne pas être pris en charge. Et de garder une certaine liberté. «Laisse tomber, je m’occupe de tout» aurait répondu Spielberg au délégué général qui lui demandaient quelles étaient ses exigences matérielles. «Comment ça? Mais pas du tout, nous prenons en charge les voyages, l’hôtel… Cela fait partie des coûts normaux du Festival, on prévoit de l’argent pour payer ça» lui réplique à son tour Thierry Frémaux. Et Spielberg de lâcher: «Non, tu ne pourrais pas te le payer…». Il ira donc de son bâteau à l’imposante villa qu’il a louée pour héberger son entourage (à ses frais) en passant par la suite du Majestic qui lui a malgré tout été réservée par les organisateurs du festival et dont il devrait se servir uniquement comme d’un bureau. Thierry Frémaux précise: «Logements, hôtels, sécurité, relations publiques, avions, bateau, il prend tout en charge lui-même. On lui dit juste à quelle heure et à quel endroit il doit se trouver chaque matin et, pour le reste, il se débrouille! Oui, évidemment, ça nous fait faire quelques économies…»

Autre preuve de normalité: le réalisateur des Dents de la mer est descendu à Cannes entouré de sa famille et de ses amis. Hier, malgré toutes les sollicitations, il a souhaité fêter tranquillement l’anniversaire de l’une de ses filles. A sa descente d’avion à l’aéroport de Nice, il a pris le temps de signer des autographes, avec le sourire, comme il a l’habitude de le faire à chacune de ses apparitions. Lors de la conférence de presse qu’il avait donnée à Paris l’an dernier lors de la sortie de Cheval de guerre, Steven Spielberg avait là aussi signé des autographes et posé pour des photos que lui demandaient les journalistes présents, transformés en véritables groupies.

En plus de cette simplicité, le metteur en scène américain affiche une belle humilité, même lorsqu’on lui parle de ses films et de ses souhaits pour l’avenir. Lorsque Bruce Toussaint lui a demandé ce matin sur Europe 1 ce qu’il lui restait à filmer, Steven Spielberg a répondu: «Une bonne histoire ! Si je tombe sur une bonne histoire, c’est tout ce qu’il me suffit, ce sera mon prochain film, la prochaine année de ma vie!Rien ne vieillit, je ne fatigue jamais de ce métier, je n’ai jamais envie d’arrêter!».

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On annonce de la pluie pendant la durée de ce festival. Des averses qui accompagnent les sorties d’un président normal, cela ne vous rappelle rien ?

Depuis que France 3 a décidé de supprimer Chabada de sa grille de programmes à la rentrée prochaine, Daniela Lumbroso ne décolère pas. Après avoir mobilisé les artistes et utilisé les réseaux sociaux pour faire changer d’avis sa direction, l’animatrice s’en prend cette fois directement à Aurélie Filippetti en lui reprochant de ne rien connaître à la télévision.

Daniela Lumbroso est une vraie tigresse. Lorsqu’elle est attaquée, elle sort les griffes et gare à ceux qui s’approchent trop près. L’annonce il y a quelques semaines de l’arrêt de Chabada, l’émission qu’elle anime chaque semaine le dimanche sur France 3 l’a plongé dans une profonde tristesse et provoqué chez elle un fort sentiment de révolte.

Après s’être largement exprimée sur les réseaux sociaux, Twitter notamment où elle est très active, afin de sensibiliser ses followers, les artistes (qui ont signé une pétition) et le public à l’arrêt de Chabada, Daniela Lumbroso a profité d’un entretien avec Le buzz médias Orange Le Figaro pour tacler sa ministre de tutelle Aurélie Filippetti. L’animatrice, qui produit également Chabada, estime que les raisons budgétaires invoquées pour justifier la décision de France 3 ne sont pas justifiées et réaffirme que l’émission n’est pas «trop chère». Puis, cinglante, précise: «En revanche, la tutelle, c’est à dire la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, a demandé à ce que France Télévisions arrive à l’équilibre en très peu de temps – il leur reste grosso modo deux ans – tout en refusant toute baisse des obligations. (…) Et Aurélie Filippetti, qui n’a franchement pas compris grand chose à la télévision aujourd’hui, a demandé aux dirigeants de France Télévisions de couper dans le flux, et avec une certaine brutalité».

Selon Daniela Lumbroso, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, fait une grave erreur et en profite pour lui donner une petite leçon de télé. «La ministre est effectivement attentive et à l’écoute de producteurs de cinéma, de fictions et de documentaires. Pourtant, beaucoup de productions de documentaires restent sur les étagères, de nombreux ne sont pas diffusés. Elle ne se rend pas compte que le flux est ce qui crée du lien avec le téléspectateur et ce qui le fait venir» explique l’animatrice.

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Pas sûr que ce tacle ramène la ministre à de meilleures intentions et lui fasse changer d’avis. Mais, perdu pour perdu, Daniela tenait à faire passer le message.

Mercredi soir, c’est une véritable légende vivante qui a monté les marches du palais des festivals. Robert Redford a monté les marches pour le film All is lost, présenté hors compétition. Pour l’occasion, l’acteur était accompagné de son épouse Sybille Szaggars.

Dans All is lost, son nouveau film, Robert Redford est seul. Terriblement seul. Il campe un marin solitaire en perdition sur l’océan Indien, à bord de son voilier à la coque déchirée. Comme il nous l’a confié mercredi, c’est un vrai pari pour l’acteur dans ce rôle sans dialogue, sans partenaire à l’écran, avec juste le bruit de la mer et son bateau à la dérive. Mercredi en revanche, pour présenter le long-métrage au festival de Cannes, hors compétition, Robert Redford était acommpagné. Très bien accompagné même.

Outre l’équipe du film, réduite forcément, la star hollywoodienne était avec son épouse, Sybille Szaggars. Une femme, dix neuf ans plus jeune que lui, qu’il a rencontrée en 1999 et qu’il a épousé en 2009. Le couple n’a pas boudé son plaisir, malgré la pluie qui tombait à nouveau sur la Croisette mercredi soir, et s’est laissé photographier avec plaisir.

Jessica Chastain a participé elle aussi à la montée des marches, tout comme Zachary Quinto, que l’on verra bientôt dans le nouvel opus de Star Trek, réalisé par J.J.Abrams, Petra Nemcova et Alessandra Ambrosio.

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Sévèrement critiquée lors de la saison de The Voice qui vient de s’achever, Jenifer porte aujourd’hui un regard lucide sur l’émission et ce qui s’est passé avec Anthony et Olympe. Et reconnaît que les critiques ne la touchent plus autant qu’autrefois.

Lors de la demi-finale de The Voice, lorsqu’elle a dû distribuer ses points entre Anthony et Olympe, Jenifer a avantagé ce dernier et précipité l’élimination du premier. Une décision qui lui a valu de violentes critiques de la part des internautes, l’accusant de favoritisme. La chanteuse aurait dû, comme cela se fait en cas d’hésitation, distribuer ses points à parts égales. Elle n’aurait alors pas fait pencher la balance, laissant le verdict final dans les mains du public.

Un épisode que Jenifer a très mal vécu mais qu’aujourd’hui elle analyse avec franchise. «Je me suis justifiée par la suite et je n’aurais pas dû. Et ce qu’il s’est passé après, c’était pas très chouette. Pas vis-à-vis de moi, parce que moi, peu importe. Mais vis-à-vis d’Anthony et d’Olympe…» explique l’ancienne gagnante de la Star Academy. Que de chemin parcouru en un peu plus de dix ans. La jolie Corse a muri: «Aujourd’hui, j’assume mes doutes. Je garde ma pudeur mais j’ai moins de mal à en parler».

En dix ans de carrière, Jenifer a eu le temps de s’habituer aux critiques tant elle en a subies depuis qu’elle est sur le devant de la scène. Elle s’étonne d’ailleurs d’avoir été sur The Voice plus ciblée que ses petits camarades coachs: «Peut-être parce que c’est plus facile de taper sur la jeune, la fille… En même temps, je m’en fous. Non, je ne m’en fous pas, mais ça finit par glisser». Une manière de relativiser acquise grâce à une certaine forme de maturité. «Dans ma vie personnelle, j’ai eu des bas, j’ai vécu des choses pas drôles, même plus jeune… Ça forme énormément le caractère. On relativise beaucoup plus» confie Jenifer.

La chanteuse sort le 3 juin prochain un album de reprises de France Gall. Intitulé Ma déclaration, le disque contiendra entre autres de titres comme Résiste, Si maman si et Poupée de cire, poupée de son.

Il y a six mois, il publiait une lettre ouverte virulente à l’attention du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, aujourd’hui il semble que Gérard Depardieu n’a pas fini de se justifier sur son départ de France. D’abord parti en Belgique pour payer moins d’impôts l’acteur est maintenant citoyen russe. Il en parle dans le JDD ce dimanche.

Chaque nouvelle interview donnée par Gérard Depardieu dans le monde fait couler de l’encre, et comme d’habitude sa nouvelle tribune dans le JDD ne déroge pas à la règle. Ce dimanche, dans les colonnes de l’hebdo, l’agitateur a encore fait des siennes. En effet, celui qui se considère comme un citoyen du monde et un homme libre estime qu’on l’a « poussé » à quitter la France. «Je n’en veux pas à ces gens qu’ils disent ce qu’ils pensent. En tous les cas, moi, je fais ce que je dis. Je n’ai pas besoin de me cacher. Ce n’est pas le cas de certains hommes politiques en France actuellement», taclant au passage le gouvernement socialiste pour l’affaire Jérôme Cahuzac.

Dans son entretien donné depuis sa poissonnerie parisienne, Cyrano est revenu sur ses actualités. On parle donc de ses projets au cinéma sans faire l’impasse sur ses frasques plus personnelles. L’acteur qui a quitté la France fin 2012 pour Néchin (frontière belge) est aujourd’hui citoyen russe. Ami du président Vladimir Poutine, il a à plusieurs reprises vanté les mérites de son pays d’adoption. Aujourd’hui, il se voit comme un acteur franco-russe. D’ailleurs il est en ce moment en France pour le festival du film russe de Nice. Il commente : «Voilà, regardez mon passeport, il est déjà rempli de tampons car je voyage beaucoup d’une république à une autre». Il ajoute, provocateur : «J’ai sept passeports de plusieurs pays que j’aime, enfin j’aimerais en avoir sept. Je vais d’ailleurs demander celui de l’Algérie et d’autres encore. Ça m’éviterait de demander des visas».

Un rythme qui lui convient, pour s’aérer des «emmerdes» de la France, dit-il au JDD. Au sujet des polémiques suscitées par son départ, il assure être devenu «sourd à la connerie». Et d’ajouter : «D’ailleurs, j’ai des otites plein les oreilles». Il ajoute : «C’est vrai que je ne parle plus à la presse, et je m’en porte très bien. Je ne la lis plus. quand je regarde la télé française à l’étranger, je ne vois rien d’intéressant». A présent, il n’ignore pas ce que pensent les Français de lui. «Je crois que je corresponds à une image que les Français aiment. Celle de quelqu’un de rebelle, qui bouscule les choses, qui est parfois ivre», détaille le comédien, assurant que ces traits sont le reflet de sa démesure.

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Côté impôts, Gérard Depardieu en remet une couche. Il compte qu’en France, il paie ses taxes, mais comme il ne vit pas là, il n’a pas la CSG à payer. «Donc, cela fait moins 30%» en déduit-il. En Russie, il a une «société russe, qui s’appelle IP». Et d’ajouter : «Je suis entrepreneur. Je paie mes taxes là-bas aussi, 13% de taxes à l’Etat. Plus les pourcentages sur les sociétés qui sont moindres». Une déclaration qu’il s’oblige à accompagner de son refrain récurent : «je n’ai rien à cacher même si je suis expatrié».