Deauville 2018 : Jason Clarke et Sandrine Kiberlain ensoleillent le tapis rouge d’ouverture

Et c’est parti pour le 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, qui s’est ouvert ce vendredi 31 août avec la projection du “Secret des Kennedy”. Revivez le tapis rouge d’ouverture en images, avec Jason Clarke et le jury.

1. Jason Clarke, star du soir
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L’acteur a reçu un Deauville Talent Award et fait l’ouverture avec Le Secret des Kennedy
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© Denis Guignebourg / Bestimage

Avec Puzzle, Deauville 2018 a-t-il déjà trouvé son Prix du Public ?

Producteur de “Little Miss Sunshine”, Marc Turtletaub revient avec nous sur l’accueil enthousiaste réservé à “Puzzle”, son deuxième long métrage en tant que réalisateur, qui fait figure de grand favori pour le Prix du Public de cette édition 2018.

Le Festival du Cinéma Américain de Deauville semble porter chance à Marc Turtletaub : douze ans après le Grand Prix remporté par Little Miss Sunshine, dont il était producteur, il se pourrait bien que Puzzle, son deuxième long métrage en tant que réalisateur, s’invite au palmarès de cette édition. Au vu des rires qu’il a suscités ou de la longue standing ovation à laquelle il a eu droit, allant jusqu’à émouvoir le cinéaste aux larmes, le film est aujourd’hui le favori pour le Prix du Public qui sera remis ce samedi 8 septembre. Mais nous n’en sommes pas encore là.

Deux jours après cette séquence émotion (“C’était tellement embarrassant”, nous dit le principal intéressé en riant), Marc Turtletaub revient avec nous sur l’accueil réservé à cette histoire d’une femme au foyer qui renaît, en quelque sorte, lorsqu’elle se prend de passion pour les puzzles et décide de donner un nouveau sens à sa vie. “C’était énorme, incroyablement satisfaisant”, nous explique-t-il. “Nous faisons autant ces histoires pour nous-mêmes que pour un public. Donc que ledit public réagisse de la sorte, cela signifie beaucoup pour moi. Nous avons eu un très bel accueil lorsque nous avons projeté le film pour la première fois à Sundance, mais Deauville c’est spécial. Je pense que les gens en France aiment vraiment les films, et en parlent d’une manière qui est très rare.”

Avec toute cette expérience, sait-il pourquoi les spectateurs réagissent aussi bien face à Puzzle ? Est-ce son côté positif, qui tranche sévèrement avec ce que la compétition nous a proposé depuis le début de cette édition ? L’histoire qu’elle développe ? Le personnage central ? Un peu de tout cela ? “C’est une très bonne question. Je pense que c’est en partie parce qu’ils aiment l’histoire du personnage principal. C’est l’histoire de quelqu’un qui suit sa passion sans se soucier des conséquences, en sachant que beaucoup de choses, pas très bonnes, se produisent. Mais ils aiment cela, c’est le cœur du film.”

“Je pense qu’ils réagissent également ainsi car il est plein de sincérité. Et celle-ci provient du scénario. Les spectateurs voient des personnages qui sont authentiques. Ils ne sont pas tout noir ou tout blanc, ce ne sont pas des stéréotypes. Le mari [joué par David Denman, ndlr] pourrait très bien être quelqu’un que l’on déteste s’il était l’un de ces stéréotypes. Mais il est bien plus nuancé. C’est un homme qui peut parfois nous étonner et nous choquer avec ce qu’il fait ou dit, mais nous savons qu’il aime sa femme et ses enfants, ce qui le rend compliqué. Comme de vraies personnes.”

Je pense que les gens en France aiment vraiment les films, et en parlent d’une manière qui est très rare

“Il est très difficile d’expliquer ceci aux gens jusqu’à ce qu’il ne voient le film. Ensuite, quand quelque chose paraît aussi réaliste – des spectateurs m’ont dit avoir eu le sentiment de voir une vraie famille – et qu’il y a de l’humour, cela résonne vraiment car l’idée n’est pas de faire une blague mais bien de donner vie à une situation de la vie quotidienne, ce qui est d’ailleurs plus drôle. Les raisons qui font que les gens aiment un film relèvent toujours du mystère pour moi, mais voici quelques-uns des éléments qui, selon moi, touchent les gens dans celui-ci.”

Reste maintenant à savoir si l’enthousiasme ressenti à l’issue de la projection officielle se traduira par un Prix du Public ce samedi. Et si les jurys respectivement emmenés par Sandrine Kiberlain et Cédric Kahn auront eux aussi été sensibles aux pièces de ce Puzzle. Lequel n’a pas encore de date de sortie en France, mais un distributeur (Bac Films), ce qui signifie qu’il devrait bientôt être visible dans nos salles.

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Debra Granik (Leave No Trace) : “dans tout film de fiction j’ajoute des éléments que j’ai observé comme documentariste”

AlloCiné a pu rencontrer la réalisatrice Debra Granik pour son nouveau long métrage de fiction, “Leave No Trace”, tourné huit ans après “Winter’s Bone”, qui avait révélé Jennifer Lawrence.

AlloCiné : Ce projet vous a été apporté par deux producteurs, qu’avez-vous trouvé attirant dans cette histoire originellement signée par le romancier Peter Rock ?

Debra Granik : (…) J’aime l’idée qu’il faut se demander “de quoi avons-nous besoin ?” plutôt que “que voulons nous ?” La société de consommation nous empêche de trancher cette question. Or quel enfant connaît la différence entre le besoin et l’envie ? On ne nous l’apprend pas. On nous apprend à vouloir toujours plus : un iPhone 8, 9, 10 ! (…) La société de consommation c’est être une gerbille dans sa roue et oublier ce dont nous avons besoin. [Peter Rock] s’interrogeait sur ses questions, j’adorais ça !

[Le personnage du père] est aussi un philosophe de la classe ouvrière. Il était hanté et a vu des choses terribles, a connu ce que c’est d’être en danger permanent, ce qui ne lui laissait que peu de temps pour les bonnes choses, dont sa fille qui l’aide.

Elle est son ancre.

Absolument. Tous ces thèmes étaient intéressants et pertinents pour ma perception de la vie dans l’Amérique contemporaine.

Vous parliez du personnage du père traumatisé… Avant votre film, Ben Foster avait joué un soldat en PTSD dans “The Messenger”, c’est aussi pour cela qu’il était parfait pour le rôle ?

Je savais qu’il avait des atouts. Il avait eu des conversations, avait mis son énergie créative personnelle pour enquêter et tenter de comprendre [ce phénomène]. Il a beaucoup apporté au film par ce biais-là.

Et ce n’est pas la première fois que vous explorez ce thème du PTSD, vous y avez consacré votre documentaire “Stray Dogs”. Pourquoi pensez-vous qu’il est important d’en parler et de le montrer ?

Je pense que c’est l’une des meilleures façons de représenter l’humanité. Ce que nous faisons et qui cause beaucoup de peine à nous-mêmes comme aux autres à moins d’être à un niveau psychiatrique et de ne plus rien sentir. (…) Je suis touchée et impressionnée par le fait que des gens soient obligés de passer par ces moments, de lutter et de vivre avec pendant des années en sachant que les pilules n’y changeront rien.(…) Je suis aussi captivée par la croissance post-traumatique, ce qui s’ouvre pour une personne lorsqu’elle doit répondre à certaines questions.

Le personnage de Ben Foster est complètement brisé, il vit à la marge de la société, et c’est un sujet que vous aviez déjà abordé dans “Winter’s Bone”. Il semble qu’il soit de plus en plus difficile de vivre de cette façon, est-ce que cela vous inquiète et vouliez-vous parler de ce phénomène ?

C’est un fait que beaucoup de gens qui vivent à la marge se suicident avec des opiacés ou de la méth, s’annihilent avec ces substances. Chaque fois qu’il y a un cycle croissant d’usage de drogues léthales, c’est que les gens sont très déprimés, ont perdu la foi. Ils sont blessés, quelque chose ne leur donne plus la force de continuer, qu’ils soient sobres ou non. (…) Il y a des hommes d’affaires dont je me demande comment ils arrivent à dormir. Eux aussi ont dû annihiler leurs sentiments pour ne plus prêter attention aux sentiments des autres. On sait que quelque chose ne va pas lorsqu’on attend neuf niveaux de classement dans les avions : Platinium Gold, Double Gold etc. Quelque chose s’est donc très mal passé. Je suis fascinée par les survivants, comment ils obtiennent ce dont ils ont besoin. Car je veux qu’ils l’obtiennent.

Vos deux acteurs se sont entraînés avec Nicole Apelian à survivre en forêt, comment cela s’est-il déroulé ?

Nicole a été magistrale. Elle a pensé aux choses qu’ils pourraient apprendre et pratiquer à l’écran, notamment le maniement de couteaux très aiguisés, comment allumer un feu. Ils connaîtraient les plantes, sauraient si elles sont comestibles ou non (…), où trouver de l’eau, presser de la mousse pour en obtenir de l’eau potable. Nous ignorions tout cela. Cela ajoutait de l’excitation, ils savaient vraiment allumer un feu sans l’aide de la production !

J’étais complètement dedans lors de ces scènes. Vous avez plusieurs fois déclaré que votre cinéma était de faire du “réalisme social”, je voulais que vous développiez ce que vous entendez par là.

Ce que je veux dire c’est que nos vies, la vie de gens ordinaires (…) n’est pas celle de James Bond. Je n’ai jamais vu James Bond devoir se soucier de payer son loyer ! (…) Ce ne sont pas des histoires de gens posés près d’une piscine, ce n’est pas le glamour du Hollywood d’antan. Ces gens ne résolvent pas leurs problèmes à coups de fusil et ne portent pas de maquillage.

Merci de montrer ces gens-là.

Vous savez, dans toutes les sphères culturelles, il y a besoin de diviser le travail, on ne peut pas tous raconter la même histoire. Appelez ces films comme vous voulez : des “indies”, des “films à petits budgets”, mais il faut qu’un groupe de cinéastes de chaque pays parlent des gens de la vie de tous les jours. C’est comme dans le journal, vous avez les couvertures avec les questions de géopolitique et certaines histoires concernent davantage… Par exemple une foire agricole où les poulets sont en bonne santé (rires) ! (…) Ou comment se rend-on à son travail sans devenir folle ? Il y a aussi des histoires intéressantes.

Vous vous êtes essayé à la fiction et au documentaire, seriez-vous intéressée par l’idée de mixer ces deux genres ?

Bien sûr ! Dans tout film de fiction j’ajoute des éléments que j’ai observé comme documentariste. Vous assistez à des choses dans la vie réelle et vous demandez aux gens de venir les reproduire dans votre film.

Comment Thomasin McKenzie et Ben Foster ont-ils noué des liens ? Y a-t-il eu beaucoup de répétitions pour créer cet osmose ? L’entraînement avec Nicole Apelian a-t-il été déterminant ?

Sans aucun doute. L’entraînement leur a donné le temps de se connaître pendant deux jours loin de l’équipe. Finalement ils répétaient eux-mêmes, je n’avais même pas besoin d’être là, ce qui m’arrangeait ! C’était idéal et j’espère que j’aurais cette configuration pour tous les films que je vais faire dans le futur.

“Leave No Trace”, actuellement en salle :

Leave No Trace Bande-annonce VO

 

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Paul Newman est mort il y a 10 ans. Butch Cassidy, L’Arnaqueur… Quels sont ses 10 plus grands rôles ?

Il fut l’un des plus grands comédiens qu’Hollywood ait jamais connus. Voilà déjà dix ans que Paul Newman est parti, à l’âge de 85 ans, le 26 septembre 2008. Quels sont ses plus beaux personnages ? Souvenez-vous.

1. Le Gaucher (1958)
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Premier grande performance pour Paul Newman qui n’en est qu’à son septième long métrage, en 1958, avec Le Gaucher. Très remarqué déjà deux ans plus tôt dans le rôle de Rocky Graziano dans le film de boxe Marqué par la haine (signé Robert Wise), c’est en interprétant Billy le Kid dans Le Gaucher d’Arthur Penn qu’il devient une vedette. Ce rôle, il le transmettra plus tard à son éternel compère : Robert Redford. Il sera nommé à l’Oscar du meilleur acteur l’année suivante, mais pour une autre magnifique performance. Dans La chatte sur un toit brûlant, adapté de la pièce de Tennessee Williams, il est éblouissant en mari dépressif et alcoolique face à Elizabeth Taylor.

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© D.R.

Le Gaucher (1958)

Premier grande performance pour Paul Newman qui n’en est qu’à son septième long métrage, en 1958, avec Le Gaucher. Très remarqué déjà deux ans plus tôt dans le rôle de Rocky Graziano dans le film de boxe Marqué par la haine (signé Robert Wise), c’est en interprétant Billy le Kid dans Le Gaucher d’Arthur Penn qu’il devient une vedette. Ce rôle, il le transmettra plus tard à son éternel compère : Robert Redford. Il sera nommé à l’Oscar du meilleur acteur l’année suivante, mais pour une autre magnifique performance. Dans La chatte sur un toit brûlant, adapté de la pièce de Tennessee Williams, il est éblouissant en mari dépressif et alcoolique face à Elizabeth Taylor.

L’Arnaqueur (1961)

Deuxième nomination à l’Oscar du meilleur acteur avec probablement le plus grand rôle de sa carrière ! Dans L’Arnaqueur, Paul Newman joue le légendaire Eddie Felson qui va de club de billard en club de billard, se prétendant débutant alors qu’il n’a pas son égal. Le but de sa combine : faire monter les paris contre lui et empocher la mise. Mais ce style de vie n’est pas sans danger… Vingt-six ans plus tard, Paul Newman retrouvera son personnage dans une suite aussi formidable que le film original.

Le Rideau Déchiré (1966)

Même les plus grands fans du comédien et du cinéaste ont parfois tendance à oublier qu’ils se sont associés le temps d’un film. Dans Le Rideau Déchiré, Paul Newman joue enfin pour la caméra d’Alfred Hitchcock. Les cinéphiles diront qu’il s’agit probablement d’un de ses moins bons longs métrages. Mais impossible de blâmer le comédien, irréprochable dans son rôle de chercheur en physique nucléaire aux ambitions suspectes.

Luke la main froide (1967)

Luke la main froide est à lui seul un archétype dans la culture cinématographique mondiale. Ce personnage de bagnard à la forte tête offrira à Paul Newman sa troisième nomination à l’Oscar du meilleur acteur. Réalisé par Stuart Rosenberg, le film suit les aventures d’un héros de guerre incarcéré pour avoir vandalisé des parcmètres. Détenu pendant deux ans dans un camp de travail du sud des Etats-Unis, Lukas Jackson devra échapper à la vigilance de ses matons, décidés à lui faire courber l’échine.

Butch Cassidy et le Kid (1969)

C’est la rencontre entre deux stars du cinéma qui ne se quitteront plus. L’acteur chevronné Paul Newman fait la connaissance de Robert Redford, le jeune chien fou du Septième Art. Ensemble, ils se donneront la réplique dans un chef d’œuvre signé George Roy Hill : Butch Cassidy et le Kid. Pour l’occasion, Newman offre le rôle qui l’a rendu célèbre (Billy le Kid) à Redford et endosse celui de Butch Cassidy. Ces deux pieds nickelés de la fin du XIXème siècle ne font plus le poids face à la violence d’un Far-West déclinant.

L’Arnaque (1974)

Encore une collaboration mythique entre Paul Newman et Robert Redford ! Si certains pensent que L’Arnaque (à ne pas confondre avec L’Arnaqueur) n’est qu’un récit de petit malin, l’Académie des Oscars attribuera tout de même la statuette du meilleur réalisateur et du meilleur film à ce long métrage signé George Roy Hill. Paul Newman est Henry Gondorff, un spécialiste de l’arnaque qui va aider un jeune escroc à piéger le caïd d’une mafia locale, dans le Chicago des années 1930.

Le Verdict (1982)

Puisqu’il prête ses talents aux plus grands cinéastes de son époque, il n’est pas étonnant de retrouver Paul Newman chez Sidney Lumet ! Dans Le Verdict, il incarne Franck Galvin, un avocat alcoolique qui s’attaque à une affaire épineuse. Sa réputation sera définitivement en jeu. A la clef : une sixième nomination à l’Oscar du meilleur acteur et une sixième statuette qui lui passera sous le nez. Paul Newman aura tout de même offert aux spectateurs quelques nouvelles séquences légendaires, comme la terrible scène où il gifle en public le personnage interprété par Charlotte Rampling.

La Couleur de l’argent (1986)

Vingt-six ans après L’Arnaqueur, Paul Newman retrouve son mythique personnage d’Eddie Felson pour une suite réalisée par Martin Scorsese. Cette fois, l’expert du billard risque bien de se casser les dents sur plus fort que lui. En faisant la rencontre de Vincent Lauria, inévitablement interprété par le jeune Tom Cruise, Eddie Felson croit déceler chez ce petit prodige la fougue qui l’habitait dans ses jeunes années. Pour la nomination à l’Oscar du meilleur acteur : la septième, c’est la bonne ! Mais Paul Newman n’est pas présent ce soir-là pour recevoir la seule statuette de sa carrière.

Le Grand Saut (1994)

Ses apparitions à l’écran se re raréfient à partir des années 1990. Mais Paul Newman a toujours le temps de reprendre du service quand les cinéastes ont du talent ! Et puisque celui des frères Coen n’est plus à démontrer, le voilà qui incarne un grand patron dans la comédie loufoque et cynique Le Grand Saut. Certains fans du tandem de cinéastes prétendent même qu’il s’agit-là de leur film le plus sous-estimé. L’heure n’est plus aux récompenses pour Paul Newman qui, sur le tard, accepte un virage de carrière inattendu : renouer avec des personnages troubles, comme à ses débuts.

Les Sentiers de la perdition (2002)

C’est d’ailleurs en chef de la pègre que Paul Newman dit adieu (ou presque) au public des salles obscures. Dans Les Sentiers de la perdition de Sam Mendes, il se voit contraint de lancer ses hommes de main à la poursuite de son fils spirituel pour racheter l’honneur de son fils biologique, moins dégourdi. La crème de la jeune génération fera de son mieux pour lui donner la réplique : Tom Hanks, Daniel Craig et Jude Law. Mais personne ne fait le poids face à Paul Newman qui sera le seul comédien des Sentiers de la Perdition à décrocher une nouvelle nomination aux Oscars.

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Roger Rabbit a 30 ans ! Saviez-vous que c’est une adaptation d’un livre très noir ?

Le chef-d’oeuvre de Robert Zemeckis souffle ses 30 bougies. Et oui, déjà… Qu’à cela ne tienne, vous saviez que le film était adapté d’un roman beaucoup plus noir que le film et qu’on y trouvait pas de personnages animés mais issus de Comic Strips ?

“C’est la joie d’me revoir ou tu caches un lapin dans ton pantalon ?” lançait le personnage de Dolorès (Joanna Cassidy) au Détective Eddie Valiant, incarné par l’inoubliable et regretté Bob Hoskins dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Une réplique culte comme tant d’autres dans une oeuvre devenue un classique absolu signé Robert Zemeckis, et sortie en France il y a tout juste 30 ans, le 18 octobre 1988. 30 ans, déjà…

Prouesse technique absolument géniale rappelant les meilleurs heures d’un Tex Avery, justement saluée par l’Oscar des Meilleurs effets spéciaux sur les trois que le film recevra, l’oeuvre fut logiquement un énorme succès au Box Office. S’il coûta très cher à produire (70 millions $; une grosse somme pour l’époque), le film rapporta plus de 320 millions de $ au Box Office mondial. En France, il attira plus de 5,8 millions de spectateurs.

Ci-dessous, pour le plaisir, la bande-annonce du film…

Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Bande-annonce VO

 

Si le concept de mélanger toute une galerie de personnages frapadingues issus des Cartoons avec de vrais acteurs fut une idée de génie, celle-ci était très différente du roman dont le film est adapté. Qui plus est, un roman au ton nettement plus noir que le film de Zemeckis.

Peu de gens le savent, mais le film est effectivement une adaptation d’un roman publié en 1981 dont le titre est très différent : Qui a censuré Roger Rabbit ?, écrit par Gary K. Wolf.

Si le film partage évidemment une partie de l’ADN du roman, incluant la plupart des personnages clés de l’oeuvre, il y a cependant des différences fondamentales. La première, c’est que les personnages de Cartoons du romans ne sont pas des personnages de films d’animation ou de cartoons animés, mais issus de Comic Strips. On y trouve ainsi par exemple un cameo de Dick Tracy, le personnage créé par Chester Gould en 1931; le viking Hägar Dünor, créé par l’auteur Dik Browne en 1973; et même… Snoopy, issu du Comic Strip Peanuts, créé par Charles Monroe Schulz et apparu en 1950.

Dans le roman, ces personnages, comme d’autres, ne communiquent que par des bulles de dialogues, comme le montre la couverture ci-dessus. Mais si des mots peuvent remplir la bulle de dialogues, celle-ci peut aussi contenir une image censée illustrer la parole des Toons. L’autre différence, c’est que le roman se déroule de nos jours, là où le film de Zemeckis a choisi d’ancrer son histoire néo-noir en 1947. Et, bien qu’il y ait aussi une histoire de meurtre au coeur du roman de Gary K. Wolf, celui-ci est très différent du film. Dans le livre, Eddie Valiant enquête en effet sur le meurtre de Roger Rabbit ! Celui-ci aurait été liquidé après s’être entendu dire par ses créateurs -deux frères- qu’il n’aurait pas son propre Comic Strip, condamné à jouer les seconds rôles dans les Strips de baby Herman. Outre le fait de pouvoir mourir par une balle réelle, les Toons du roman ont aussi la capacité de se dédoubler. Ils peuvent créer un double le temps de faire une cascade dangereuse par exemple, ou de se rendre à deux endroits différents. Au bout d’un certain laps de temps, ce clone tombe en poussière. Jessica Rabbit est aussi présente dans le roman, et c’est… Une ancienne actrice de films X, obsédée par l’argent, qui n’a aucune affection pour Roger qui est, in fine, lui aussi un meurtrier. On comprend un peu mieux l’origine des courbes irréelles données par les animateurs à Jessica Rabbit dans le film de Zemeckis…

Quoi qu’il en soit, le roman de Gary K. Wolf n’a jamais été traduit en français. En 1991, l’auteur publira Who p-p-p-plugged Roger Rabbit ?, qui n’est ni une suite ni un prequel à son précédent roman, mais fonctionne comme un spin off, avec les mêmes personnages. En 2014, il publie enfin Who wacked Roger Rabbit ?, dans lequel Eddie Valiant doit jouer les gardes du corps pour Roger Rabbit, menacé de mort, ainsi que pour… Gary Cooper !

Silvio et les autres – Toni Servillo : “Berlusconi utilisait la scène politique comme une star de cinéma”

Dans Silvio et les autres, le charismatique Toni Servillo se métamorphose en se glissant dans la peau du “Cavaliere” Berlusconi, un rôle à la hauteur de son immense talent. Rencontre avec l’acteur italien et le réalisateur Paolo Sorrentino.

AlloCiné : Vous avez incarné deux hommes politiques puissants en vous transformant physiquement, Giulio Andreotti dans Il Divo et Berlusconi dans Silvio et les autres, quelles sont les différences entre ces 2 grandes figures ?

Toni Servillo : Ces deux personnages ont demandé une préparation intense et une transformation physique en effet. Ce sont des personnalités complètements différentes. Ils représentent 2 époques de l’histoire de la politique italienne qui ne sont pas si éloignées en termes de temps mais qui sont tout de même extrêmement différentes.

Berlusconi utilisait la scène politique comme s’il était une star de cinéma.

Andreotti représente un monde qui a totalement disparu. Il y avait un gouffre énorme entre les hautes instances politiques et la société italienne. C’était un homme qui représentait tout l’aspect mystérieux, secret, de la politique transalpine. Il avait une culture du secret chevillé au corps, on ne savait absolument rien de sa vie privée.

À l’inverse, Berlusconi a orchestré la médiatisation spectaculaire de sa vie. Il faisait ça à des fins électorales. Il utilisait la scène politique comme s’il était une star de cinéma. Il le faisait pour s’immiscer plus facilement dans l’inconscient des italiens et parvenir à les toucher au plus profond d’eux-mêmes et obtenir leur consentement.

Pourquoi Silvio Berlusconi exerce-t-il une telle fascination en Italie ?

Je pense qu’il a su faire ressortir chez les italiens ce fantasme d’une « super-italianité ». Il a apporté à la politique une sorte de priapisme dont les italiens ont toujours eu une grande indulgence. Il occupait également la scène politique avec une extrême efficacité.

Les médias italiens, quotidiennement, excessivement, ont aussi façonné une certaine idée de Berlusconi pour le public. C’était une image qui correspondait parfaitement à celle que Silvio se faisait de lui-même.

Silvio et les autres CLIP VO "Clip de campagne"

 

Vous avez campé plusieurs personnages qui gravitent autour de la politique ces dernières années, de Viva la libertà aux Confessions en passant par Silvio et les autres ; est-ce que la politique vous intéresse particulièrement ?

Je ne peux pas dire qu’il y a une intention de ma part de faire des films qui gravitent autour de la politique. Tout ça s’est fait par hasard ; il se trouve que j’ai fait Viva la libertà et Les Confessions avec Roberto Ando puis les films de Paolo Sorrentino, qui tournaient autour de la politique.

Mais au théâtre j’ai déjà fait du Goldoni, Eduardo de Filippo, Molière, Marivaux… tout comme au cinéma, j’aime incarner des personnages très différents. Celui qui m’a apporté le plus de joie et le plus de reconnaissance est celui de Jep Gambardella dans La Grande Bellezza de Sorrentino. Et ce n’est pas du tout un personnage politique.

Au-delà de ça, ça serait un honneur pour si dans le futur, mes films pouvaient générer du désir, de l’espoir et ainsi repenser une partie de l’Histoire italienne récente. C’est d’ailleurs la grande tradition du cinéma italien, de Francesco Rosi à Elio Petri. Si on regarde leurs oeuvres, on parvient à mieux appréhender l’Histoire de l’Italie. Je souhaiterais que ce soit possible aussi grâce à mes films.

La Grande Bellezza Bande-annonce VO

 

Vous êtes aussi un homme de théâtre, comme vous l’avez évoqué. Dans Silvio, il y a plusieurs séquences incroyables de longs monologues très théâtraux ; est-ce que votre expérience sur les planches vous a servi pour mieux appréhender ces textes ?

Tous ces longs monologues viennent du réalisateur ; c’est le 5ème film que je fais avec Sorrentino et pour certaines scènes, comme celles dont vous parlez, notre collaboration prend tout son sens. Par exemple, Berlusconi appelle une femme au milieu de la nuit pour vérifier qu’il a toujours en lui cette capacité de savoir vendre un appartement qui n’existe pas en réalité. Il fait croire à cette dame qu’acheter cet appartement changera sa vie, il crée l’illusion.

Pour ce rôle, il fallait une discipline et une préparation d’homme de théâtre.

C’est un monologue très très long que nous avons mis toute une nuit à tourner. Il faut bien sûr une discipline et une préparation d’homme de théâtre. Je ne voudrais pas trop spéculer sur ça mais je pense que c’est une des raisons pour lesquelles Sorrentino m’a choisi pour interpréter Silvio. Mais il n’écrit pas uniquement de longs monologues pour les acteurs de théâtres, je pense à Silvio Orlando et Jude Law dans The Young Pope. Le metteur en scène a une grande capacité à écrire ce genre de dialogues et monologues. C’est vrai que c’est difficile, cela demande un gros effort mais c’est aussi un très beau défi à relever.

Matteo Salvini, actuel ministre de l’intérieur italien, utilise des méthodes à peu près similaires que Berlusconi, notamment sur la scène médiatique. Quel regard portez-vous sur cette nouvelle génération de politiciens ?

Je pense que ces hommes politiques ont évidemment appris beaucoup de Berlusconi. Ils font une propagande forte et efficace auprès des électeurs et se servent très bien des médias. Ils parviennent ainsi à créer ce climat d’éternelle campagne électorale. C’est comme au championnat de football, chaque année, il faut gagner à tout prix.

Silvio et les autres Bande-annonce VO

 

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Black Mirror Bandersnatch : tous les easter eggs et clins d’œil aux épisodes précédents

Comme la saison précédente, le film Bandersnatch est bourré d’easter eggs et de références à l’univers Black Mirror. AlloCiné a tenté de tous les répertorier dans ce diaporama.

1. Metalhead / Tête de métal
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Lorsque Stefan rencontre pour la première fois le PDG de Tuckersoft dans les locaux de l’entreprise, nos yeux sont attirés par l’affiche d’un jeu accrochée au mur sur laquelle on peut lire METL HEDD. Une référence à l’épisode 5 de la saison 4 (celui en noir et blanc) dans lequel un chien-robot comme celui sur l’image s’en prend aux humains. Autre point commun entre Bandersnatch et Metalhead : ils ont été réalisés par la même personne, à savoir David Slade.
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© Netflix

Film interactif oblige, il n’est pas évident de trouver tous les easter eggs dans tous les scénarios proposés. Si vous avez remarqué un détail caché que nous avons manqué, n’hésitez pas à nous le dire en commentaire !

Metalhead / Tête de métal

Lorsque Stefan (Fionn Whitehead) rencontre pour la première fois le PDG de Tuckersoft dans les locaux de l’entreprise, nos yeux sont attirés par l’affiche d’un jeu accrochée au mur sur laquelle on peut lire METL HEDD. Une référence à l’épisode 5 de la saison 4 (celui en noir et blanc) dans lequel un chien-robot comme celui sur l’image s’en prend aux humains. Autre point commun entre Bandersnatch et Metalhead : ils ont été réalisés par la même personne, à savoir David Slade.

Nosedive / Chute libre

Stefan rencontre pour la première fois Colin (Will Poulter) dans les locaux de Tuckersoft. Ce dernier y développe son nouveau jeu, intitulé “Nohzdyve” dans lequel le personnage fait une chute et doit attraper des items. Il s’agit d’un clin d’œil à l’épisode Nosedive de la saison 3 avec Bryce Dallas Howard.

Nosedive / Chute libre

Dans “Nosedive” toujours, les personnages utilisent une application permettant de se noter les uns les autres. Sur le site de Tuckersoft, en bas de la page METL HEDD, nous pouvons apercevoir une pub renvoyant vers le site Rate Me grâce auquel vous pouvez soit noter vos amis, soit découvrir votre score, de la manière que l’épisode.

San Junipero

Le héros de Bandersnatch se rend au cabinet Saint Juniper pour rencontrer sa psychiatre. C’est une référence cette fois à l’épisode “San Junipero de la saison 3, avec Mackenzie Davis et Gugu Mbatha-Raw. Autre point commun que seuls les vrais fans auront remarqué : la psychiatre se prénomme Dr. Haynes, tout comme l’un des personnages de Black Museum (saison 4), Rolo Haynes, qui travaille par ailleurs au Saint Juniper Hospital à New York… !

TCKR

Et si TCKR, la boîte spécialisée en technologie que l’on voit dans plusieurs épisodes de Black Mirror, n’est autre que Tuckersoft (ou l’une de ses filiales) ? C’est cette même entreprise qui a créé par exemple le système de réalité virtuelle de San Junipero.

White Bear / La Chasse

Ce qui aurait pu simplement passer pour une représentation symbolique des choix qui nous sont proposés dans Bandersnatch est tout d’abord un clin d’œil à l’épisode “La chasse” (saison 2) dans lequel une jeune femme accusée de meurtre est condamnée à revivre le même jour, face à une foule de spectateurs. On peut apercevoir ce même signe dans l’épisode “Phase d’essai” (dont le prototype est créé par TCKR soit dit en passant).

The National Anthem / L’hymne national

Dans les cinq fins alternatives proposées dans le film Bandersnatch, l’une d’entre elles introduit le personnage de Pearl Ritman (la fille de Colin). Durant cette courte interview, le bandeau défilant en bas de l’écran nous apporte quelques informations sur l’univers Black Mirror. On apprend par exemple que le Premier Ministre de “L’hymne national” – qui a accepté d’avoir des rapports sexuels avec un cochon en direct dans le premier épisode de la saison 1 – a remporté le concours du Meilleur Pâtissier spécial célébrités. On découvre aussi que Liam Monroe, le politicien joué par Tobias Menzies dans Le Show de Waldo (S2E3) est quant à lui entré à Buckingham Palace.

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Bientôt de retour/ Pendez le DJ

Toujours durant le reportage sur Pearl Ritman, le spectateur découvre un extrait de journal avec le visage de Stefan. Il faut alors stopper l’image pour pouvoir lire les autres encarts. Ce même reportage mentionne rapidement une entreprise de software intitulée BRB, qui peut être l’acronyme de Be Right Back en VO, nom donné à l’épisode 2 de la saison 1 avec Hayley Atwell et Domhnall Gleeson. La machine en question semble être celle utilisée dans l’épisode “Pendez le DJ” (saison 4), une sorte d’application permettant de trouver son âme sœur. Les deux textes en dessous font quant à eux référence à “USS Callister” et “15 millions de mérites”.

Quinze millions de mérites

Pour trouver cet easter egg, il faut avoir l’œil ! Et c’est aussi la preuve que les scénaristes de Black Mirror se sont amusés à distiller des easter eggs même sur des objets anodins comme un paquet de cigarettes…qui appartient ici au père de Stefan. La marque ? Wraight. Comme le nom du personnage joué par Rupert Everett dans “15 millions de mérites”, celui-là même qui a créé la chaîne pornographique WraithBabe que les personnages sont obligés de regarder (sauf s’ils peuvent payer).

Les jeux Tuckersoft

Chacun des jeux présentés sur le site web de Tuckersoft est un clin d’œil aux précédents épisodes de Black Mirror. Il y a les plus évidents déjà mentionnés dans ce diaporama. Et les autres qui le sont un peu moins : Rolling Road peut ainsi faire penser à “15 millions de mérites” (S1E2), Rochbusters à “Phase d’essai” (S4E2) et Pig in a Pog à “L’hymne national” (S1E1). Enfin Terror on Rannoch B et Valdack’s Revenge sont deux jeux tirés de l’épisode “USS Callister”.

Dans les coulisses de Bandersnatch : 

Black Mirror: Bandersnatch BONUS VO "Les coulisses"

 

New Report: U.S. Lacked Technology To Account For Separated Families

Migrant children line up to enter a tent at the Homestead Temporary Shelter for Unaccompanied Children in Homestead, Fla. in February 2019.

The Department of Homeland Security separated thousands of migrant families under its “zero tolerance” policy despite knowing that it lacked the information technology to record and track the migrants, according to a blistering report by an internal government watchdog released Wednesday.

“Because of these IT deficiencies, we could not confirm the total number of families DHS separated during the Zero Tolerance period, ” according to the report by the Department’s Office of Inspector General. “Without a reliable account of all family relationships, we could not validate the total number of separations, or reunifications.”

More than 5,000 children have been separated from their parents under the Trump administration policy designed to deter migrants from crossing the southern border, according to migrant advocates.

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“The report reveals shocking new details about the Trump administration’s cruel and unlawful family separations, concluding the government knew in advance that it had no tracking system but proceeded with ramping up separations anyway,” said ACLU attorney Lee Gelernt, who has challenged the administration’s policy.

The report also revealed for the first time that border officials planned to separate five times as many children than it did in 2018.

“In early May 2018, CBP (Customs and Border Protection) provided the Office of Management Budget (OMB) with estimates that it would separate more than 26,000 children between May and September 2018 because of Zero Tolerance,” the report said. “However, prior to policy implementation, DHS did not address deficiencies recognized and documented in 2017 that could potentially hamper the ability to track separated families.”

The ACLU’s Gelernt said the administration had not disclosed the scope of its operation before now.

“Had it not been for the legal challenge and public outcry, the administration may very well have succeeded,” he said.

Public outrage over kids in cages

There was a public outcry following published reports and images of migrant children being held in cages and distraught parents waiting for weeks before learning of their children’s whereabouts.

In June 2018, a federal judge in San Diego ordered the government to reunify the families and President Trump signed an executive order ending the policy. Despite those actions, the practice persisted.

An email to DHS seeking comment was not immediately returned.

The report says one of the chief reasons the government failed to keep track of the separated families was because the various agencies handling the migrant families had no common data system. Communications between the agencies often relied on email which hampered reunification efforts.

The report also concludes that the “zero tolerance” policy fell far short of its goals:

‘Unique and different’ Hamilton feels beyond compare

Lewis Hamilton won’t compare himself to other successful athletes, insisting he’s writing his own “unique” history and achieving his own goals.

Hamilton heads to this week’s Brazilian Grand Prix wearing a sixth world crown after wrapping up the championship with Mercedes in Austin.

Hamilton’s achievements since his F1 debut with McLaren in 2007 have been underscored by his status as the first black driver to accomplish such outstanding success in the sport.

    Verstappen: Time for young guys to take over from ‘boring’ Hamilton

While inspired by many sporting champions in various categories, the 34-year-old insists his distinguished realizations are his own, dismissing any comparisons.

“I don’t ever try to compare myself to anybody,” Hamilton said, alluding to the exploits of, among others, golfer Tiger Woods.

“I’m a fan of a lot of athletes out there who are doing great things.

“It’s inspiring to see certain things, seeing Tiger come away recently. Everyone wrote him off years and years ago and said he would never win again.

“It’s incredible to see him come back. It just shows you how much of a great athlete he is. I can’t wait for his book or story to come out one day.”

Hamilton also counted 23-time Grand Slam winner and friend Serena Williams among those who have inspired the F1 star.

“That’s inspiring. You see Serena having success and going through difficult times,” he added.

“It’s nice to see her coming back strong. But I don’t compare myself to anyone, even here [in F1].

“I’m different and unique in my own way, trying to create history and achieve my goals.”

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Klopp takes exception to question about Liverpool star

Jurgen Klopp was eager for Liverpool to share the plaudits as a squad after beating Brighton on Saturday.

The Reds extended their lead atop the Premier League table to 11 points after 14 games with a hard-fought 2-1 win.

Leicester could shorten that gap to eight points with victory over Merseyside rivals Everton on Sunday, but Liverpool remain in a commanding position as they search for a first top-flight title since 1990.

Virgil van Dijk scored twice for the hosts at Anfield on the eve of this year’s Ballon d’Or ceremony, for which he is one of the favourites – although Lionel Messi apparently has it wrapped up.

But Klopp was quick to point out the performance of Dejan Lovren alongside him.

“Oh come on, do we have to talk about individual players?” he said when asked for his thoughts on the Dutchman.

“He scored two goals, that’s the story itself. He’s good, really good, outstandingly good. But he has to be, he’s a very talented boy, so he just has to use that talent and it would be a shame if he doesn’t.

“So yes, incredibly important but if Virg plays the last line alone it would be pretty difficult. I think Dejan Lovren, who maybe doesn’t have the headlines like this, but what he’s playing since, he has all my respect, to be honest.”

 

Klopp also paid tribute to what could be Liverpool’s closest challengers this season.

“We don’t think about the points gap or whatever,” he added. “People told me tonight already that we are 11 points ahead but Leicester play tomorrow, so it still [could be] eight. That’s how I see it.

“Not that I don’t think Everton can win there, but Leicester are in an incredible shape. We don’t have to think about these kind of things, we only have to make sure we are ready always – and always for the next game.”

 

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