In the Fade et Diane Kruger en route pour les Oscars 2018 ?

Après Cannes, où Diane Kruger a remporté un Prix d’Interprétation Féminine, c’est vers les Oscars que se tourne “In the Fade”, puisqu’il représentera l’Allemagne dans la catégorie Meilleur Film Etranger. Et s’il pouvait espérer mieux ?

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Le chemin qui mène aux Oscars ne débute pas nécessairement par Cannes. Mais c’est souvent un bon point de départ, qui a récemment mené Amour, La Grande Bellezza, Le Fils de Saul ou Le Client à la victoire dans la catégorie Meilleur Film Etranger. Une section dans laquelle le suédois The Square, dernière Palme d’Or en date, pourrait affronter In the Fade, choisi pour représenter l’Allemagne. Une candidature peu surprenante, dans la mesure où le long métrage de Fatih Akin avait été globalement bien reçu sur la Croisette.

S’il faudra patienter jusqu’au 23 janvier, jour de l’annonce des nominations, pour savoir si le film sera en lice pour une statuette dorée, il ne serait pas étonnant que Diane Kruger fasse partie des nommées pour le trophée de la Meilleure Actrice. C’est même le but de Magnolia Pictures, qui a acquis les droits du film sur le territoire nord-américain et compte le sortir avant la fin de l’année pour mettre la comédienne dans la course à l’Oscar.

Une possibilité évoquée dès le projection d’In the Fade au dernier Festival de Cannes, où Diane Kruger a remporté un Prix d’Interprétation Féminine qui ne souffre d’aucune contestation, et qui pourrait donc devenir réalité en début d’année prochaine, quelques semaines après sa sortie dans nos salles, prévue le 10 janvier 2018.

“In the Fade” va-t-il encore plus changer la vie de Diane Kruger ?

Le Festival de Cannes en vidéo Emissions d'Actu

VIDÉO – Danse avec les Stars : Cyril Hanouna connaît la prochaine éliminée, il y aura des mécontents

Avis aux fans de Danse avec les stars, la prochaine élimination, si l’on en croit les dires de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste, risque bien de faire des remous. Car le célèbre animateur a appuyé ses affirmations grâce à des images troublantes qui ont laissées bouche bée les chroniqueurs de l’émission…

La prochaine élimination de Danse avec les stars, si l’on s’appuie sur la dernière théorie de Cyril Hanouna, ne va pas plaire aux aficionados de l’émission. Depuis le lancement de la dixième saison, les départs se multiplient et sont régulièrement suivis de petites polémiques, les fans du programme étant très remontés contre certaines éliminations qu’ils trouvent injustes. La dernière en date, celle d’Hugo Philip, le compagnon de Caroline Receveur, éliminé lors du troisième prime. Si le mannequin avait préféré faire preuve de philosophie, en déclarant qu’une “page se tourne mais le meilleur reste à venir“, les fans eux, n’avaient pas manqué de faire part de leur mécontentement sur les réseaux sociaux.

Lundi 13 octobre, dans Touche pas à mon poste, Cyril Hanouna a fait un constat particulièrement intriguant, qu’il a expliqué aux téléspectateurs. Dans la bande-annonce de l’émission, l’ordre d’apparition des candidats correspond à leur ordre de départ. Si la théorie de l’animateur se vérifie, la prochaine personne éliminé serait donc… Clara Morgane ! Une élimination qui créerait une polémique assurée, le mannequin squattant régulièrement le haut du classement depuis le lancement de la saison. Mais ce n’est pas tout, Cyril Hanouna a également noté qu’en continuant à suivre cette logique, le scintillant trophée reviendrait au jeune comédien Aziz Diabaté, qui danse avec la sublime Denitsa Ikonomova. De quoi raviver les rumeurs de favoritisme…

Crédits photos : Capture d’écran

Death Note sur Netflix : Le réalisateur pense déjà à une suite

Est-ce le début d’une saga Death Note sur Netflix ? Alors que le film débarque aujourd’hui sur la plateforme, le réalisateur Adam Wingard nous a confié qu’il envisageait déjà une suite des aventures de Light Turner.

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Attention, cet article contient des spoilers sur le film Death Note. Si vous ne l’avez toujours pas vu, nous vous conseillons de passer votre chemin.

C’est la question que l’on se pose après le visionnage de Death Note : Netflix a-t-il prévu de faire une suite ? Car la fin du film réalisé par Adam Wingard est plutôt ouverte : L (Lakeith Stanfield) a trouvé un morceau du livre maudit, Light (Nat Wolff) est démasqué par son père et le rire du dieu de la mort Ryuk laisse envisager le pire pour notre héros…

Interrogé par AlloCiné pour savoir si une suite est envisagée, le réalisateur a donné une réponse plutôt positive : “Oui bien sûr. L’idée était déjà de créer les fondations. Je pense que le film peut se suffire à lui-même mais on espère en faire plus. Ce premier opus raconte les débuts de Light, alors qu’il découvre ce qu’il peut faire avec le Death Note. S’il y a une suite, ce sera un personnage beaucoup plus sombre et torturé.

Cette suite n’a pas encore été officialisée par Netflix. Le géant américain doit attendre les premiers retours pour savoir si le public est intéressé. N’oublions pas aussi qu’Adam Wingard a d’autres projets sur le feu puisqu’il doit très prochainement réaliser Godzilla vs Kong pour la Warner. A moins qu’un autre réalisateur reprenne le flambeau…

Le réalisateur de Death Note répond à ses détracteurs :

Death Note et le white-washing : Le réalisateur répond aux critiques

 

Law Commission Gives Thumbs Down To Uniform Civil Code, Calls For Reform Of Family Laws First

The Law Commission of India has said that a uniform civil code is “neither necessary nor desirable” at this stage. The Commission, in its consultation paper on ‘Reform of Family Law’ instead has suggested changes in laws relating to marriage, divorce, alimony, and marriageable age for men and women.

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AFP/FILE

The panel headed by Justice (retd) BS Chauhan held that freedom of religion as also to propagate it must be strongly protected in a secular democracy, but it is important to bear in mind that a number of “social evils” such as the practice of triple talaq and child marriage should not be allowed to take refuge under ‘religious customs’.

Soon Jamshedpur Will Become India’s First ‘Cow-Dung Free City’

Just yesterday we came to know that the famous Ghazipur landfill is quite becoming a monument because it now stands at a height of 65 meters, very close to the height of Qutub Minar, which stands at 73 metres.

Bellandur lake has been spewing toxic foam because all the waste was dumped into the lake. Cow sheds and garbage dumps lying open in various parts of India are exposing citizens to the risk of catching contagious diseases like dengue, malaria etc.

Even Jamshedpur in India’s eastern state of Jharkhand is no exception to cow dung and garbage pollution. The city which has around 350 cowsheds have no facility that would monitor or manage the waste disposal system.Click Here: ADELAIDE CROWS 2019 MEN’S HOME GUERNSEY

Guillaume Canet, ce gros regret concernant sa fille : « J’ai l’impression d’avoir raté »

Invité dans Quotidien sur TMC le mardi 15 octobre, Guillaume Canet a évoqué l’éducation de sa fille, Louise, née de sa relation avec Marion Cotillard.

Si Guillaume Canet devait évoquer un regret, ce serait celui de ne pas avoir vécu les premiers moments de sa fille comme il l’aurait aimé. Sa cadette, Louise, est née le 10 mars 2017, de son idylle avec Marion Cotillard. Papa comblé, le comédien et cinéaste a à cœur de donner la meilleure éducation pour ses enfants. Seulement voilà, en raison de son métier particulièrement prenant, il n’a pas toujours été évident pour lui de leur accorder le temps nécessaire. C’est en tout cas ce qu’il ressent lorsqu’il regarde dans le rétroviseur.

Invité sur le plateau de Quotidien sur TMC, le mardi 15 octobre pour assurer la promotion du film Au nom de la terresigné Édouard Bergeon et dans lequel il tient le premier rôle, l’acteur de 46 ans a évoqué cette période dans laquelle il aimerait replonger, comme les personnages de La Belle époque, film de Nicolas Bedos dont il est à l’affiche. “J’avais dit la naissance de ma fille, mais ce n’est pas simplement sa naissance parce que j’y étais, mais les deux premières années parce qu’on a un métier qui prend beaucoup de temps, et on oublie parfois de vivre le moment présent. Et il y a des moments où j’ai l’impression d’avoir un peu raté, où je regrette”, a-t-il déclaré. En avril dernier, il s’exprimait ainsi dans les colonnes de Nice Matin, sur les difficultés d’être“un bon parent” : “Ce n’est pas facile. On n’a pas toujours l’attitude ou le discours qu’il faut. C’est important de le reconnaître et, pour moi, de le montrer.”

Guillaume Canet semble pourtant avoir donné tout ce qui était en son pouvoir, pour conjuguer vies professionnelle et familiale. Six mois après la naissance de sa fille, le compagnon de Marion Cotillard s’était ainsi livré sur sa vie de papa, dans une interview accordée au Parisien :“Nous avons une vie de famille normale. C’est une question d’organisation. Nous ne sommes jamais loin des enfants, et on s’arrange toujours pour que l’un ou l’autre soit là”, assurait-il. À cette époque-là, il prêtait ses traits à un père recherchant son fils disparu, dans le film Mon garçon. Pour incarner ce rôle qui lui tenait à cœur, la star de cinéma s’est inspirée de son quotidien : “Je suis père, alors j’y ai mis beaucoup de moi-même. J’ai parlé avec mes mots, mes hésitations. Je n’ai jamais autant appris”, ajoutait-il. Guillaume Canet et Marion Cotillard sont également parents d’un petit Marcel, âgé de 8 ans.

Crédits photos : TMC

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Deauville 2017 : Laura Dern a été “traumatisée” par Orange mécanique

L’actrice américaine Laura Dern recevait ce vendredi un hommage au 43ème festival américain de Deauville. AlloCiné a pu la rencontrer et évoquer avec elle sa carrière.

Après le vibrant hommage qui lui a été rendu hier lors de la cérémonie d’ouverture du festival de Deauville, Laura Dern a accepté d’évoquer avec nous sa carrière,le temps d’une table ronde au cours de laquelle elle s’est montrée incroyablement généreuse. Morceaux choisis :

 

Sur scène hier, vous avez dit venir d’une famille d’acteurs. Cela signifie-t-il que vous parliez des films à la maison, que vous en visionniez beaucoup ?

Complètement, j’adorais ça. Ma mère aussi, elle regardait des vieux films jusque 3 heures du matin. Ma grand-mère maternelle adorait les films, je pense que c’est aussi pour ça [que ma mère] est devenue actrice. J’ai donc eu la chance d’être élevée au milieu des classiques, et dans les années 70, les parents ne questionnaient pas ce qu’ils faisaient regarder à leurs enfants. Donc malheureusement, j’ai été traumatisée par certains films, mais j’ai aussi appris à connaître les grands réalisateurs ! (rires)

Vous pourriez citer un film qui vous a traumatisé ?

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Nous avions Z Channel chez nous. Une chaîne du câble qui émettait sur la côté ouest, en Californie.  Elle passait les films nommés aux Oscars, et je souviens qu’à 11 ans, j’ai vu Orange Mécanique. Pas étonnant que j’aie travaillé avec David Lynch ! (rires) (…)

Sur le tapis rouge, vous avez parlé du fait que tout changeait pour les actrices une fois passée la quarantaine. Pouvez-vous revenir sur ses propos et donner votre avis sur le nombre de réalisatrices qui est en train de changer ?

Nous ne demandons pas mieux [que le nombre de réalisatrices augmente]. Nous avons actuellement un opposant au féminisme en Amérique. (…) Je crois que ça bouge pour les femmes, dans tous les domaines. Je prie que cela soit le cas. Ce qui change pour les femmes de l’industrie cinématographique, c’est qu’elles produisent leur propre contenu. C’est plus difficile pour les femmes réalisatrices car elles doivent trouver des financements.

Quand on me demande pourquoi je n’ai pas plus tourné pour des réalisatrices, je réponds “parce qu’elles n’ont pas eu le poste !”

Des réalisateurs homme ou femme nous choisissent, et veulent être féministes. Quand on me demande pourquoi je n’ai pas plus tourné pour des réalisatrices, je réponds “parce qu’elles n’ont pas eu le poste !” Et c’est une tragédie. J’en ai connu d’excellentes : Kelly Reichardt, Martha Coolidge, elles ont eu la chance d’être financées. Parce que c’était un sujet personnel, qu’elles avaient écrit et produit elles-mêmes. Mais si un financier recrute, s’il liste 10 réalisateurs possibles [pour un projet], c’est rare qu’on y trouve un nom féminin.

Maintenant avec Wonder Woman, des femmes font des “films à box-office”, et j’espère que cela va continuer. Lorsque j’ai commencé, mon coiffeur et mon maquillage étaient faits par des hommes. Désormais, on trouve des femmes au mixage son, aux caméras, mon accessoiriste sur Big Little Lies était une femme… C’est un grand changement et c’est très excitant.

Vous êtes avec vos enfants à Deauville. Que pensent-ils de la présence de leur mère dans le prochain “Star Wars” ?

Ils sont intéressés de voir de quoi il va s’agir. Ils adorent la saga, et apprécient de me savoir dans un film qu’ils pourront voir avec leurs ami(e)s. Car à chaque fois que j’en fais un je leur dis “tu ne peux pas encore voir ça”. Mon fils vient d’avoir 16 ans, donc il commence à être prêt. (…)

Ce dimanche sont diffusés les deux derniers épisodes de “Twin Peaks” saison 3. Comment s’est passé le tournage : saviez-vous tout ce qu’il se passait ? Seulement ce qui concernait votre personnage ?

A part Kyle [Maclachlan] qui est dans toute la série et qui savait tout, chacun de nous n’avait que sa section de l’histoire. Et c’était une idée brillante, car nous arrivions dans divers environnements sans nécessairement savoir ce que cela signifiait pour les autres, mais nous savions ce que cela signifiait pour nous. (…) Et David vous garde toujours intéressé en vous faisant deviner. (…) C’est un génie. Chaque fois que je suis avec David, c’est comme rentrer à la maison. Rien ne me rend plus heureuse.

Reprendre ce personnage qui pour les fans de Twin Peaks était un mystère et quelqu’un d’intime pour l’agent Dale Cooper, imaginer ce qu’elle était devenue (…). C’est un tel cadeau. Et les épisodes restants sont très excitants.

Que pensez-vous et comment gérez-vous la compétition pour la meilleure actrice aux Emmys ?

Comme dans Feud, cette imitation de nos vies par ces deux actrices brillantes ! Quelle richesse pour les rôles féminins : on veut qu’elles gagnent toutes, qu’elles s’unissent comme toutes les femmes le devraient, et se disent “nous sommes si chanceuses d’être là et d’avoir travaillé ensemble”. (…)

Dans Big Little Lies, Nicole [Kidman] a mis en lumière les violences domestiques de brillante façon… Quelle absurdité de comparer les performances… On voudrait que tout le monde ait un prix et rentre chez soi. [Par leur jeu,] toutes nous ont fait d’incroyables cadeaux… Mais cette Shailene Woodley nommée dans ma catégorie… Quelle horrible personne ! (rires) Elle est méchante, égoïste, ne s’intéresse pas à la planète… Qu’est-ce que je pourrais dire encore… Elle m’a attaquée ! (rires)

 

Laura Dern était récemment dans “Twin Peaks” saison 3 et à l’affiche de “Wilson” avec Woody Harrelson :

Wilson Bande-annonce VO

 

Valéry Giscard d’Estaing grognon aux obsèques de Jacques Chirac

Le 30 septembre dernier, de nombreux hommes politiques se rassemblaient afin de rendre un dernier hommage à Jacques Chirac. Mais c’est un Valéry Giscard d’Estaing pour le moins grognon qui a fait son apparition. Découvrez pourquoi.

Les conflits entre anciens présidents de la République semblent légion. C’est le cas par exemple entre François Hollande et Nicolas Sarkozy qui ne débordent pas d’affection l’un pour l’autre. Ce fut également le cas entre Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac. Entre petits coups bas et vengeance, les deux hommes ne manquaient pas une occasion de se tirer dans les pattes. Ce qui n’a pas empêché Valéry Giscard d’Estaing de rendre un dernier hommage à son adversaire politique. Le 26 septembre dernier, Jacques Chirac décédait à l’âge de 86 ans des suites d’une longue maladie.

Le 30 septembre, après une cérémonie privée aux Invalides, sa fille cadette Claude Chirac accueillait de nombreux dirigeants et hommes politiques en l’Église de Saint-Sulpice pour les obsèques de son père. Valéry Giscard d’Estaing a donc tenu à faire le déplacement. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le troisième président de la Ve République était… grognon. Ce jeudi 17 octobre, Le Monde revient en effet sur cette fameuse journée, révélant que « trois semaines après, les langues se délient ».

L’occasion d’apprendre pourquoi l’ancien président était si agacé. Cela a sans doute à voir avec le fait qu’il était très en avance, ou avec la boulette du clan Chirac : « Marchant avec difficulté, Valéry Giscard d’Estaing a pris place une heure avant le début de la cérémonie, aux côtés de son épouse Anne-Aymone, rebaptisée ‘Anémone’ », écrivent nos confrères. L’attente est longue. Valéry Giscard d’Estaing s’impatiente. Il « entend mal et parle fort », précise le quotidien. L’ancien président finit donc par s’emporter : « Quand est-ce qu’il arrive ? ». Une réflexion qui n’est pas passée. « Les premiers rangs lui lancent des regards réprobateurs », rapporte Le Monde, tandis qu’un proche lance : « C’est bien la première fois qu’il est impatient de voir Chirac ». Décidément, cela n’aura jamais été simple entre Valéry Giscard d’Estaing et Jacques Chirac.

Crédits photos : Bestimage

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12 hommes en colère a 60 ans : comment Sidney Lumet a-t-il rendu compte de l’isolement des jurés ?

“12 hommes en colère”, le chef-d’oeuvre de Sidney Lumet, fête ses 60 ans aujourd’hui. Comment le cinéaste est-il parvenu à restituer l’atmosphère anxiogène de la salle de délibération et l’isolement des jurés ? Par quels moyens de mise en scène ?

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Si l’on excepte trois minutes sur l’heure trente-cinq que dure 12 hommes en colère, la totalité du chef-d’oeuvre de Sidney Lumet a été tournée dans la salle des jurés, une pièce confinée de 5 mètres par 7. L’isolement, le confinement, l’oppression, caractérisent ce huis-clos dans lequel 12 hommes désignés jurés doivent décider de la culpabilité ou non d’un jeune homme d’origine modeste accusé d’avoir tué son père. Alors qu’onze d’entre eux ont voté coupable, le juré n°8 (Henry Fonda), seul contre tous, fait appel au doute raisonnable qui selon lui pèse sur les éléments dont ils disposent pour trancher, et peu à peu, il parvient à mettre en échec leurs certitudes. 

Confinement, changement de focales et positionnement de la caméra

« L’un des éléments dramatiques les plus importants à mes yeux était la sensation d’enfermement que devaient ressentir ces hommes coincés dans cette pièce », expliquait Sidney Lumet dans son essai Faire un film (paru en français aux Editions Capricci). Pour que les acteurs aient véritablement la perception de ce que c’est que d’être enfermé dans une seule pièce avec les mêmes personnes et du sentiment d’isolement que cela provoque, le cinéaste les faisait rester tous ensemble dans la même pièce pendant des heures pour répéter encore et encore. Ces répétitions, avec l’aval d’Henry Fonda, qui était également producteur du film, ont duré deux semaines entières et le tournage a dû être bouclé en seulement 19 jours. 

Je me suis dit que les objectifs pouvaient raconter l’histoire

Pour accentuer cette sensation d’enfermement, Lumet mise également sur la mise en scène, faisant le choix de se servir des différentes focales pour imposer une atmosphère de plus en plus écrasante au spectateur : « Très vite, je me suis dit que les objectifs pouvaient raconter l’histoire. Tandis que le film avançait, je voulais que la pièce semble de plus en plus petite. Pour cela, j’ai utilisé des objectifs dont la distance focale était de plus en plus grande. » En plus de cela, il fait évoluer la position de la caméra. « En outre, précisait-t-il, nous avons filmé le premier tiers du film en positionnant la caméra au-dessus de la hauteur des yeux, puis, en abaissant progressivement la caméra, le second tiers avec la caméra à hauteur d’yeux, et enfin le troisième tiers un peu en dessous du niveau des yeux. De telle sorte qu’à la fin du film, le plafond apparaît dans le champ. Non seulement les murs paraissaient se rapprocher, mais le plafond également. » 

Le montage au service de l’accélération du tempo

Pour finir, le réalisateur utilise le montage pour souligner le sentiment d’écrasement grandissant par une accélération étouffante du rythme dans le dernier tiers. « Il y avait 387 mises en place dans 12 hommes en colère, se souvenait Lumet. La moitié de ces plans étaient destinés à être montés dans la dernière demi-heure du film. (…) Ce tempo qui s’accélérait a beaucoup contribué à rendre l’histoire plus excitante mais aussi à indiquer au spectateur que le temps, comme l’espace, se faisait plus dense à mesure que le dénouement approchait. » 

C’est, par ailleurs, l’association des deux qui rend 12 hommes en colère si efficace, jusqu’au dénouement qui s’ouvre sur une respiration salutaire. « Cet accroissement de la claustrophobie est pour beaucoup dans le regain de tension à la fin du film. Dans le dernier plan, un extérieur où l’on voit les jurés quitter le tribunal, j’ai utilisé un objectif grand angle (…). J’ai aussi monté la caméra plus haut au-dessus des yeux que je ne l’avais fait pendant tout le reste du film. L’intention était de donner de l’air, de laisser le spectateur respirer, après deux heures de confinement toujours plus aigu. »

Faire un film, de Sidney Lumet, est disponible aux Editions Capricci. 

La bande-annonce de 12 hommes en colère : 

12 hommes en colère Bande-annonce VO

 

India Ranks 19th In ‘Theft Rankings’ Regarding Nuclear Materials Security

India has been ranked at the 19th position, one position above since the last rankings by the Nuclear Threat Initiative (NTI)- Nuclear Security Index that published a report on theft rankings of ‘weapon-usable’ nuclear materials on September 05.

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The report lists Australia and Switzerland on the first position with a score of 94 each, followed by Canada with 89, Germany and Japan with 88 out of a total of 100.

The NTI index is basically used to assess the state of nuclear security in countries that possess nuclear materials. In order to ensure utmost transparency and accuracy, the NTI works closely with an International Panel of experts to identify the various indicators that will characterize a country’s nuclear security conditions.